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Nous avons trouvé la « perle de grande valeur »La Tour de Garde (étude) 2019 | avril
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Parfois, tu devais aller chercher l’eau au puits et utiliser des méthodes complètement nouvelles pour cuisiner. Tu peux nous expliquer ?
Dans les Tonga, Pamela lave nos vêtements.
Heureusement, mon père m’a appris beaucoup de choses, comme faire un feu en plein air, cuisiner dessus et se débrouiller avec peu de moyens. Une fois, à Kiribati, nous avons logé dans une maison dont le toit était en chaume, le sol en corail compacté, et les murs en bambou. Pour cuisiner, je devais creuser un trou dans le sol et y faire un feu avec des écorces de noix de coco. J’allais chercher l’eau au puits, où je faisais la queue avec d’autres femmes. Pour remonter l’eau, elles utilisaient une sorte de canne à pêche. C’était un bâton d’environ 2 mètres, au bout duquel était fixée une cordelette. Mais au lieu d’y attacher un hameçon, elles y attachaient un bidon. À tour de rôle, chaque femme jetait sa ligne et donnait un petit coup de poignet juste au bon moment pour que le bidon se retourne et se remplisse d’eau. Je croyais que c’était facile, jusqu’à ce que vienne mon tour. J’ai lancé ma ligne plusieurs fois, mais le bidon se contentait de flotter sur l’eau ! Ça a fait rire tout le monde, puis une femme m’a proposé son aide. Les habitants de Kiribati étaient toujours très gentils et serviables.
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Nous avons trouvé la « perle de grande valeur »La Tour de Garde (étude) 2019 | avril
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Pamela : Un de mes meilleurs souvenirs, c’est à Kiribati. Il y avait une toute petite assemblée avec un seul ancien, Itinikai Matera, qui faisait de son mieux pour prendre soin de nous. Un jour, il est venu chez nous avec un panier contenant seulement un œuf. Il nous a dit : « C’est pour vous. » Nous avions rarement l’occasion de manger des œufs de poule ! Ce petit geste plein de générosité nous a beaucoup touchés.
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