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MeurtreÉtude perspicace des Écritures (volume 2)
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La Loi autorisait la légitime défense, mais limitait le droit de se battre pour protéger ses biens. Si quelqu’un surprenait chez lui un voleur en flagrant délit d’effraction et le tuait alors qu’il faisait jour, il était coupable de meurtre. C’était sans doute parce que le vol n’était pas sanctionné par la peine de mort et que le voleur pouvait être identifié et traduit en justice. En revanche, la nuit, il était difficile de voir ce que faisait un intrus et de s’assurer de ses intentions. Voilà pourquoi celui qui tuait un intrus dans l’obscurité était déclaré non coupable. — Ex 22:2, 3.
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MeurtreÉtude perspicace des Écritures (volume 2)
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Sous la Loi. Des siècles plus tard, les Israélites reçurent la Loi mosaïque, qui comprenait une législation détaillée relative à la suppression de la vie humaine. Cette législation faisait une différence entre l’homicide délibéré et l’homicide accidentel. On considérait comme circonstances aggravantes contre l’homicide qui affirmait avoir tué par accident : 1) s’il nourrissait auparavant de la haine à l’égard de la victime (Dt 19:11, 12 ; voir aussi Jos 20:5), 2) s’il avait guetté sa victime (Nb 35:20, 21) et 3) s’il s’était servi d’un objet ou d’un instrument susceptible d’infliger une blessure mortelle (Nb 35:16-18). Même les esclaves qui mouraient sous les coups de leur maître devaient être vengés (Ex 21:20). Alors que la peine de mort était requise pour les meurtriers volontaires et qu’une rançon était hors de question dans leur cas, les homicides involontaires, eux, pouvaient rester en vie en profitant de la sécurité qui leur était accordée dans les villes de refuge. — Ex 21:12, 13 ; Nb 35:30, 31 ; Jos 20:2, 3 ; voir VILLES DE REFUGE.
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