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  • Cinq faux raisonnements — Ne vous laissez pas prendre
  • Réveillez-vous ! 1990
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Réveillez-vous ! 1990
g90 22/5 p. 12-14

Cinq faux raisonnements — Ne vous laissez pas prendre

“QUE personne ne vous trompe par de vaines parolesa.” Ce conseil, donné il y a près de 2 000 ans, a toujours autant de valeur. Nous sommes en effet littéralement bombardés de messages persuasifs: les vedettes du cinéma font de la publicité pour tel produit de beauté, les hommes politiques font valoir leur programme, les vendeurs et les représentants vantent leurs produits, et les ecclésiastiques exposent leurs doctrines. Trop souvent, il s’agit en fait de propos trompeurs qui ne sont guère plus que de vaines paroles. Reste que la plupart de nos contemporains se laissent duper.

Pourquoi cela? Bien souvent parce qu’ils ne savent pas distinguer la vérité des faux raisonnements. En termes de logique, on entend par “faux raisonnement” toute déviation du raisonnement sensé. En clair, un faux raisonnement est un raisonnement trompeur ou hasardeux dont la conclusion est décalée par rapport aux arguments énoncés auparavant, ou prémisses. Il peut toutefois être extrêmement persuasif, jouant souvent de façon puissante sur les sentiments au détriment de la raison.

Pour ne pas se laisser prendre, il est entre autres essentiel de connaître les mécanismes du raisonnement fallacieux. Nous examinerons cinq cas courants, et ce afin d’aiguiser l’“usage de [la] raison” dont Dieu nous a dotés. — Romains 12:1.

PREMIER CAS

On attaque la personne elle-​même Ce type de faux raisonnement vise à infirmer ou à mettre en doute un argument ou une affirmation parfaitement valable en s’en prenant à son auteur.

Considérons cet exemple tiré de la Bible: En une certaine occasion, Jésus s’efforçait d’éclairer ses auditeurs sur sa mort et sa résurrection prochaines, concepts nouveaux et difficiles à saisir pour eux. Toutefois, au lieu d’évaluer la véracité de ces enseignements, certains s’en prirent à Jésus lui-​même, disant: “Il a un démon et il est fou. Pourquoi l’écoutez-​vous?” — Jean 10:20; voir Actes 26:24, 25.

Comme il est facile de taxer quelqu’un de “stupide”, de “fou” ou de “mal informé” quand ses paroles dérangent! Une tactique similaire consiste à attaquer la personne par le biais d’insinuations, telles que ces remarques typiques: “Si vous aviez une bonne compréhension de la situation, vous ne raisonneriez pas ainsi”, ou “Vous y croyez parce que d’autres vous ont dit d’y croire”.

Toutefois, si ces attaques, insidieuses ou non, sont parfois intimidantes et persuasives, elles ne démontrent en aucun cas le caractère prétendument erroné de ce qui a été dit. Par conséquent, prenez garde à ce raisonnement fallacieux!

DEUXIÈME CAS

On invoque son autorité ou celle d’un tiers On recourt à cette forme d’intimidation verbale en invoquant le témoignage de prétendus experts ou de célébrités. Bien sûr, il est tout à fait normal pour qui cherche conseil de se tourner vers ceux qui en savent davantage que lui sur le sujet. Cependant, toute référence à une autorité ne s’inscrit pas forcément dans un raisonnement logique.

Supposez par exemple qu’un médecin vous dise: “Vous avez le paludisme.” Vous lui demandez alors: “Comment le savez-​vous, docteur?” Le praticien ferait-​il preuve de bon sens s’il vous répondait: “Écoutez, je suis médecin. J’en sais beaucoup plus long que vous sur ces questions. Croyez-​moi, vous avez le paludisme.” Bien que son diagnostic soit probablement exact, prétendre que vous avez le paludisme pour la seule raison que tel est son avis serait malhonnête au niveau du raisonnement. Le médecin aurait bien meilleur intérêt à présenter des faits, tels que les manifestations de la maladie, les résultats des analyses, etc.

On trouve en Jean 7:32-49 un autre exemple de la façon dont on se sert parfois de l’autorité pour intimider autrui: des préposés ont été envoyés pour se saisir de Jésus. Toutefois, tellement impressionnés par son enseignement, ils ne l’arrêtent pas, mais disent à leurs supérieurs: “Aucun autre homme n’a jamais parlé ainsi.” À quoi les ennemis de Jésus répondent: “Est-​ce que, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer? Est-​ce qu’un des chefs ou des Pharisiens a foi en lui?” Remarquez que les chefs religieux juifs n’essaient même pas de réfuter l’enseignement de Jésus. Ils se réfèrent plutôt à leur propre autorité d’“experts” de la Loi de Moïse pour justifier leur rejet de toute parole de Christ.

On notera que le clergé de la chrétienté emploie aujourd’hui des méthodes semblables lorsqu’il est incapable de prouver à l’aide de la Bible le bien-fondé de doctrines telles que la Trinité, l’enfer de feu et l’immortalité de l’âme.

Le procédé est également très courant dans la publicité, les célébrités exprimant fréquemment leur avis dans des domaines très éloignés de leur spécialité: un champion de golf vous encourage à acheter un photocopieur; un joueur de football vante les mérites de tel réfrigérateur; une gymnaste olympique vous recommande une marque de céréales pour le petit déjeuner. Beaucoup ne songent même pas que ces “autorités en la matière” ne connaissent pas grand-chose, sinon rien, aux produits dont ils font l’éloge.

Comprenez également que, comme tout un chacun, même ceux qui prétendent légitimement au titre de spécialiste ne sont pas forcément impartiaux. Un chercheur ayant de solides références affirmera peut-être que la cigarette ne présente aucun danger. Mais si cet “expert” est employé par les firmes de tabac, son témoignage n’est-​il pas suspect?

TROISIÈME CAS

‘Faites comme les autres’ Cette fois-​ci, on joue sur les sentiments, les préjugés et l’opinion du grand nombre. La majorité des gens sont conformistes. De fait, on ne se sent guère enclin à s’élever contre les idées plus que couramment admises. C’est cette tendance à considérer l’opinion générale comme systématiquement bonne qui est exploitée avec succès dans ce troisième cas.

Ainsi, une publicité parue dans une revue américaine en vogue présentait un groupe de personnes, le sourire aux lèvres, en train de déguster un verre de rhum. Le slogan disait: “Oui, partout en Amérique, on a choisi le rhum...” N’est-​ce pas là une incitation flagrante à ‘faire comme tout le monde’?

Toutefois, si les autres pensent peut-être de telle ou telle manière ou font telle ou telle chose, devez-​vous pour autant les imiter? Par ailleurs, l’opinion du grand nombre n’est pas en elle-​même un gage de vérité. Au fil des siècles, toutes sortes d’idées ont été acceptées par la masse pour se révéler fausses par la suite. Pourtant, on cherche toujours à nous convaincre d’agir comme des moutons de Panurge. Ainsi, parce qu’on leur dit que ‘tout le monde le fait’, certains se droguent, commettent l’adultère ou volent leur employeur et le fisc.

Contrairement à ce qu’on voudrait nous laisser croire, tout le monde ne fait pas ces choses. Et même si c’était le cas, ce ne serait pas une raison d’agir de la sorte. Le conseil contenu en Exode 23:2 constitue donc un excellent principe directeur en matière de conduite: “Tu ne devras pas suivre la foule dans de mauvais desseins.”

QUATRIÈME CAS

“De deux choses l’une...” Ce raisonnement fallacieux limite le nombre parfois important de choix à une seule alternative. Ainsi, on s’entendra peut-être dire: “De deux choses l’une: soit vous acceptez une transfusion de sang, soit vous mourez.” Les Témoins de Jéhovah font souvent l’expérience de ce genre de raisonnement du fait de leur décision basée sur la Bible de ‘s’abstenir du sang’ sous quelque forme que ce soit (Actes 15:29). Qu’est-​ce qui ne va pas dans ce raisonnement? Ceci: on exclut toute autre possibilité. Pourtant, les faits montrent qu’il existe des traitements de remplacement et que la plupart des interventions chirurgicales peuvent bel et bien réussir sans qu’on utilise de sang. Lorsqu’ils opèrent, les médecins habiles réduisent souvent à leur minimum les pertes sanguines. Une autre solution peut résider dans l’emploi de liquides non sanguins, les restaurateurs du volume plasmatiqueb. Signalons en outre que beaucoup sont morts alors qu’ils avaient accepté une transfusion et qu’inversement beaucoup sont en vie bien qu’ils aient refusé cette thérapeutique. Par conséquent, le raisonnement selon lequel on n’a le choix qu’entre deux solutions n’est pas seulement branlant; il ne tient pas debout.

Aussi, quand on vous place devant une seule alternative, demandez-​vous: ‘N’y a-​t-​il réellement que deux choix possibles? Se pourrait-​il qu’il y en ait d’autres?’

CINQUIÈME CAS

Une simplification excessive Dans ce cas de figure, le raisonnement tait certains des aspects impliqués, simplifiant à l’excès une question parfois complexe.

Certes, il n’y a rien de mal à simplifier un sujet compliqué. C’est ce que font tous les bons enseignants. Cependant, la simplification est parfois poussée au point de déformer la vérité. Ainsi, on lira peut-être: ‘L’explosion démographique des pays en développement explique leur pauvreté.’ S’il y a effectivement du vrai dans cette remarque, on oublie d’autres facteurs importants, tels qu’une mauvaise gestion gouvernementale, l’exploitation commerciale et le climat.

La simplification excessive de certains passages de la Parole de Dieu, la Bible, a engendré de nombreuses erreurs; témoin le récit contenu en Actes 16:30, 31. Un geôlier pose une question sur le salut, à quoi Paul répond: “Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé.” Beaucoup en ont conclu qu’il suffit d’accepter mentalement Jésus pour être sauvé!

C’est une simplification excessive. S’il est essentiel de croire en Jésus en tant que notre Rédempteur, il est également nécessaire de croire à ses enseignements et à ses commandements, ainsi que d’acquérir une pleine intelligence des vérités bibliques; ce qu’atteste le fait que Paul et Silas aient ensuite “[dit] la parole de Jéhovah [au geôlier], ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa maison”. (Actes 16:32.) Le salut suppose également l’obéissance, comme Paul le montra plus tard lorsqu’il écrivit que Jésus “est devenu cause de salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent”. — Hébreux 5:9.

Un proverbe de l’Antiquité dit: “Quiconque est inexpérimenté ajoute foi à toute parole, mais le sagace considère ses pas.” (Proverbes 14:15). Aussi, ne vous laissez pas duper par les faux raisonnements. Apprenez à différencier les objections fondées des propos gratuits dirigés contre la personne elle-​même. Ne vous laissez tromper ni par les références à de prétendues “autorités” ni par les invitations pressantes à ‘faire comme tout le monde’; méfiez-​vous également des raisonnements qui ne présentent qu’une seule alternative, ou encore des explications par trop simplifiées, particulièrement lorsqu’elles touchent à un sujet aussi important que la vérité religieuse. Éprouvez chaque fait, ou, pour reprendre une expression biblique, “vérifiez toutes choses”. — 1 Thessaloniciens 5:21.

[Notes]

a Citation tirée de la Bible en Éphésiens 5:6.

b Voir la brochure Les Témoins de Jéhovah et la question du sang, publiée par la Watchtower Bible and Tract Society of New York, Inc.

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