Des assemblées qui ouvrent des “portes” sur la liberté divine

“Je te célébrerai dans la grande assemblée; parmi un peuple nombreux je te louerai.” (Ps. 35:18). Les Témoins de Jéhovah saisissent les occasions de louer le Souverain universel, ce qu’ils font unanimement à leurs assemblées de district. Durant l’année de service écoulée, tandis que les dernières assemblées de 1990 “La langue pure” se tenaient dans une partie du globe, les premières assemblées de 1991 ayant pour thème “Amis de la liberté” débutaient dans une autre partie de la terre.

[Illustrations, page 20]

Ce jeune délégué polonais était l’un des 74 587 assistants de l’assemblée de Prague (Tchécoslovaquie).

[Illustrations, page 21]

À l’assemblée de Prague, les assistants ont pleuré de joie quand A. Schroeder a annoncé la parution de la Traduction du monde nouveau en tchèque et en slovaque.

Des assemblées internationales ont eu lieu à Budapest, Prague et Zagreb. À Zagreb (Yougoslavie), des délégués ont exprimé leur joie en chantant des cantiques du Royaume durant la pause de midi.

[Illustrations, page 22]

C’est à Tallinn, ville d’Estonie, maintenant indépendante, qu’a eu lieu la première assemblée jamais organisée dans un pays soviétique.

Le livre “Le plus grand homme de tous les temps” a paru en russe et en d’autres langues parlées en Europe de l’Est.

Les assemblées de district “Amis de la liberté” tenues au Brésil en juillet et en août 1991 ont également eu un grand succès. Les discours ont aidé nos frères à chérir davantage la liberté que Dieu nous donne. La joie régnait à ces fêtes spirituelles de trois jours. L’assistance totale pour les 98 assemblées s’est élevée à 482 034 personnes, dont 8 991 se sont fait baptiser.

En Italie, un prêtre catholique s’est trouvé parmi les 245 161 assistants aux assemblées “Amis de la liberté”. Il s’est mêlé à la foule présente à celle de Brescia, organisée du 19 au 21 juillet. Il a tellement été touché qu’il a glissé ce mot dans une boîte à offrandes: “Je suis prêtre, et si je suis venu, en habits civils naturellement, c’est pour voir de mes propres yeux ce que font et disent vraiment ces gens que l’Église a toujours tenus pour quantité négligeable. Eh bien, les 15 minutes que j’ai passées dans ce stade m’ont suffi pour discerner tout le temps que j’ai perdu jusqu’à aujourd’hui. Vous êtes réellement des exemples. Vous m’avez fait réfléchir, et vous utilisez un livre que je devrais utiliser plus souvent: la Bible. Qui sait, un jour peut-être je serai aussi avec vous, en costume et cravate.”

L’Europe de l’Est a été le cadre de trois assemblées internationales au cours de l’année de service écoulée. Budapest (Hongrie) a accueilli 40 601 délégués; Prague (Tchécoslovaquie) en a reçu 74 587, et Zagreb (Yougoslavie) 14 684. Les délégués venus des quatre coins du monde ont rempli de leur gaieté les rues bondées autour des lieux d’assemblées. Grande a été leur joie de recevoir un enseignement biblique de qualité, de revoir de vieilles connaissances et de se faire de nouveaux amis.

L’assemblée internationale tenue du 26 au 28 juillet au Népstadion, à Budapest, a accueilli des délégués venus de 35 pays. Les Témoins de Jéhovah n’étaient reconnus légalement dans le pays que depuis deux ans, depuis juin 1989 exactement. Par contre, il y a quelques années, à l’époque où le stade était en construction, certains d’entre eux étaient incarcérés à cause de leurs croyances religieuses. Leurs gardiens les raillaient en disant: “Jamais vous ne verrez ce stade.” Un jour, l’un de nos frères a répondu: “Qui sait? Les Témoins de Jéhovah s’y réuniront peut-être un jour.” Pour avoir osé parler ainsi, il a été battu. Mais quelle joie il a éprouvée à cette assemblée de voir le stade rempli par plus de 40 000 de ses frères et sœurs!

Pour la première fois, des assemblées ont été tenues ouvertement en Union soviétique. L’une d’elles a eu lieu à Tallinn, ville portuaire de l’Estonie, désormais indépendante, ce qui était un ironique retour des choses dans l’esprit de certains assistants. De l’endroit où 447 personnes ont été baptisées on apercevait un vieux fort qui, en 1950 et 1951, avait servi de prison à des Témoins qui attendaient d’être exilés à leur tour dans les goulags de la lointaine Sibérie. Des souvenirs émouvants leur ont donc traversé l’esprit en cette joyeuse occasion.