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Coup d’œil sur le mondeRéveillez-vous ! 1986 | 8 décembre
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peu révèlent que l’une des plus puissantes bombes à hydrogène jamais fabriquées (d’un poids de 19 tonnes) a été larguée accidentellement il y a 29 ans par un bombardier américain. L’accident a eu lieu non loin de la ville d’Albuquerque, dans le Nouveau Mexique (États-Unis). Aucune explosion atomique ne se produisit et il n’y eut pas de blessés, bien que les charges conventionnelles placées sur la bombe aient explosé lors de l’impact, provoquant un cratère de 3,70 mètres de profondeur et de 7,60 mètres de diamètre, rapporte l’Albuquerque Journal. “C’est probablement la bombe la plus puissante que nous ayons jamais fabriquée”, a expliqué un spécialiste en armes atomiques. Les chercheurs ont estimé que la puissance de cette bombe était de 10 mégatonnes, soit l’équivalent de 10 millions de tonnes de TNT, plus de 600 fois la puissance destructrice de la bombe atomique larguée sur Hiroshima.
Les transplantations d’organes
D’après les responsables d’un hôpital de Greensboro, en Caroline du Nord (États-Unis), deux organes contaminés par le virus du Sida ont été transplantés sur des malades. Les organes qui contenaient des anticorps antivirus du Sida avaient été prélevés sur un patient victime d’un coma dépassé. Ce dernier avait reçu de grandes quantités de sang. Les premiers tests effectués sur ce malade n’avaient pas révélé de contamination. Mais il semble que le volume de sang transfusé avait ‘masqué’ la présence d’anticorps antivirus du Sida. S’il n’a pas été clairement démontré que la transmission du Sida s’opère par une transplantation d’organe, le Centre américain de dépistage des maladies a toutefois prononcé une mise en garde contre l’emploi d’organes provenant de donneurs atteints du Sida; ces organes sont considérés comme “des foyers d’infection en puissance” et ne devraient pas être utilisés pour des transplantations.
En voie de disparition
L’ibis coloré du Japon, une espèce d’oiseaux apparentée aux spatules, est menacé de disparition. En 1977, on dénombrait huit ibis à crête dans tout le Japon et, en 1981, il n’en restait plus que six spécimens. Pour éviter la disparition de l’espèce et encourager la reproduction, l’Agence japonaise pour l’environnement a capturé les derniers oiseaux vivant en liberté pour les placer dans un centre de protection. Ce dernier est situé sur l’île de Sadogashima, au Japon. En 1983, il ne restait plus que trois oiseaux en vie, un mâle et deux femelles. Puisque ces oiseaux ne se reproduisaient pas, la Chine a prêté l’un des 18 ibis du Japon qu’elle possède. Toutefois, les tentatives d’accouplements ont échoué. Avec la mort récente de l’une des deux dernières femelles, les responsables de l’Agence pour l’environnement et ceux du Centre de préservation Toki estiment que le dernier espoir de préserver l’ibis du Japon est d’employer l’insémination artificielle.
Des semences pour l’Afrique
La révolution verte des années 1960 a introduit l’usage de semences qui ont amené des récoltes exceptionnelles dans de nombreux pays. Mais pourquoi ces semences n’ont-elles pas réduit la famine en Afrique? “La révolution verte n’a été d’aucun secours pour les pays du tiers monde de l’Afrique australe”, précise le docteur H. Garnett, responsable de la section de microbiologie, à l’université du Witwatersrand, en Afrique du Sud. Ces nouvelles variétés de semences dépendent de techniques agricoles qui sont trop onéreuses pour la majorité des Africains. De plus, le climat et le sol de l’Afrique sont souvent différents de ceux des pays où les semences ont été élaborées. “Il convient de se montrer prudent en introduisant des variétés mises au point en Europe ou aux États-Unis, explique le docteur Garnett. Certaines variétés de maïs à haut rendement ne conviennent pas aux exploitations agricoles africaines, parce qu’elles réclament beaucoup d’eau et d’engrais chimiques pour parvenir à maturation.”
Les filières de la drogue
Dans le langage des trafiquants de drogue, les passeurs de cocaïne sont appelés “les mules”. Il s’agit souvent de personnes connaissant des difficultés matérielles qui reçoivent soudain une aide financière inespérée. Nul besoin de restituer l’argent avancé, il suffit de rendre “un petit service” au prêteur: partir à l’étranger, tous frais payés, pour faire une livraison de drogue. Comme l’explique le quotidien français Le Monde, les “mules” servent parfois de boucs émissaires: “La Mafia [les] envoie se faire prendre par la police des aéroports, avec leur drogue dans l’estomac, afin de détourner l’attention du véritable ‘chargement’. Dans le même avion que ces ‘mules’ inexpérimentées, qui ont jeûné trois jours et que leur passeport vierge trahit, voyagent des gens bien mis, à l’allure d’hommes d’affaires, qui ont tous les alibis possibles et qui passent tranquillement la douane avec la cocaïne dans leur bagage à main.”
Une nouvelle relique?
La sécheresse a provoqué une baisse des eaux de la mer de Galilée et a fait découvrir une embarcation antique, qui est en passe de devenir une relique. Selon les archéologues, elle date de l’époque du Christ; son bois a été préservé parce qu’il est recouvert d’une couche de limon exempt d’oxygène, avec une activité bactérienne réduite. La revue Discover précise que ce bateau a été recouvert de polyuréthane et ramené sur le rivage pour être enduit d’une cire synthétique. L’archéologue Shelly Wachsman du Bureau israélien des Antiquités a déclaré: “S’il y a bien une chose que nous ne souhaitons pas, c’est en faire une sainte relique.” Toutefois, des pèlerins se pressent pour voir cette embarcation qu’ils croient être le bateau sur lequel Jésus traversa la mer de Galilée après avoir nourri miraculeusement 5 000 personnes. Quand les visiteurs se sont aperçus qu’ils ne pouvaient toucher le bateau en raison de sa grande fragilité, ils ont demandé à toucher les mains de Wachsman, l’homme qui a touché le bateau.
Autodestruction
Ces dernières années, d’énormes progrès ont été réalisés dans les domaines de la vitesse et de la maniabilité des avions de combat, à tel point que l’élément humain est devenu un frein pour la technologie. Les avions de la Première Guerre mondiale comportaient entre 10 et 15 instruments de mesure. À l’époque de la Seconde Guerre mondiale, ce chiffre était passé à 35, pour atteindre aujourd’hui 300. Le pilote qui évolue dans un environnement hostile doit contrôler et interpréter toutes ces données tout en prenant des décisions en une fraction de seconde. En outre, les avions réalisent des manœuvres rapides qui soumettent les pilotes à d’énormes contraintes physiques. D’après The Wall Street Journal, voici l’effet d’un virage serré sur un pilote: “Au mieux, les vaisseaux sanguins de ses bras menacent d’éclater; il éprouve une cécité temporaire; sa tête s’écrase sur sa poitrine, et le sang reflue du cerveau; le pilote sent alors qu’il pèse neuf fois son poids. Au pire, la manœuvre peut provoquer un évanouissement du pilote et la perte de l’avion.” De nombreux pilotes ont disparu de la sorte.
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Pour bien commencer la journée...Réveillez-vous ! 1986 | 8 décembre
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Pour bien commencer la journée...
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