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    La Tour de Garde 1998 | 1er avril
    • Un livre pour tous

      “ Dieu n’est pas partial, mais [...] en toute nation l’homme qui le craint et pratique la justice est agréé de lui. ” — ACTES 10:34, 35.

      1. Que pensait de la Bible un professeur, et qu’a-​t-​il décidé de faire ?

      UN DIMANCHE après-midi, un professeur se trouvait tranquillement chez lui. Une de nos sœurs s’est présentée à sa porte. Comme elle a abordé un sujet qui l’intéressait : la pollution et l’avenir de la terre, il l’a écoutée. Mais quand elle a amené la discussion sur le terrain biblique, il a paru sceptique. Elle lui a donc demandé ce qu’il pensait de la Bible.

      “ C’est un bon livre, écrit par des gens intelligents, a-​t-​il répondu, mais qu’il ne faut pas prendre au sérieux. ”

      “ Vous l’avez lu ? ” lui a-​t-​elle demandé.

      “ Non ”, a-​t-​il avoué, un peu gêné.

      “ Alors, a-​t-​elle enchaîné, comment pouvez-​vous être aussi catégorique à propos d’un livre que vous n’avez jamais lu ? ”

      L’argument était imparable. Pour se faire sa propre opinion, le professeur a décidé d’examiner la Bible.

      2, 3. Pourquoi beaucoup ne connaissent-​ils pas la Bible, et quelle responsabilité cela place-​t-​il devant nous ?

      2 Le cas de cet homme est loin d’être unique. Bien des gens ont une opinion très arrêtée sur la Bible alors qu’ils ne l’ont jamais lue ! Il se peut qu’ils aient une bible. Peut-être reconnaissent-​ils sa valeur littéraire ou historique. Mais elle reste bien souvent sur une étagère. Certains diront qu’ils n’ont pas le temps de lire la Bible. D’autres ne voient pas ce que peut leur apporter un livre aussi ancien. Ce genre de réactions nous place devant une responsabilité. Les Témoins de Jéhovah croient fermement que la Bible “ est inspirée de Dieu et utile pour enseigner ”. (2 Timothée 3:16, 17.) Mais comment décider quelqu’un à se livrer à un examen de la Bible, et ce quelles que soient ses origines raciale, nationale ou ethnique ?

      3 Nous allons dégager quelques raisons d’examiner la Bible. Cet exercice peut nous aider à raisonner avec les gens que nous rencontrons dans notre ministère, éventuellement même à les convaincre qu’ils devraient s’intéresser à ce que dit la Bible. Par la même occasion, cet examen renforcera notre conviction que la Bible est bel et bien ce qu’elle prétend être : “ la parole de Dieu ”. — Hébreux 4:12.

      Le livre le plus diffusé de l’Histoire

      4. Pourquoi peut-​on dire que la Bible est le livre le plus diffusé de l’Histoire ?

      4 La première raison pour laquelle la Bible mérite d’être examinée est qu’il s’agit du livre le plus diffusé et le plus traduit de l’Histoire. Il y a plus de 500 ans, les premières bibles imprimées sur presse à caractères mobiles sortaient de l’atelier de Gutenberg. Depuis, on aurait imprimé 4 milliards de bibles, complètes ou partielles. En 1996, la Bible existait, au moins en partie, en 2 167 langues et dialectesa. Plus de 90 % de la population mondiale peut lire au moins une portion de la Bible dans sa langue. Les autres livres, religieux ou non, sont relégués très loin derrière.

      5. Pourquoi peut-​on légitimement s’attendre à ce que la Bible soit accessible à des lecteurs du monde entier ?

      5 Des chiffres ne suffisent pas à eux seuls pour prouver que la Bible est la Parole de Dieu. Toutefois, on peut légitimement attendre d’un récit inspiré de Dieu qu’il soit accessible à des lecteurs du monde entier. D’ailleurs, la Bible elle-​même dit que “ Dieu n’est pas partial, mais qu’en toute nation l’homme qui le craint et pratique la justice est agréé de lui ”. (Actes 10:34, 35.) Aucun autre livre n’a franchi les barrières nationales, raciales et ethniques comme l’a fait la Bible. Au plein sens du terme, il s’agit d’un livre pour tous !

      Elle a survécu à d’innombrables attaques

      6, 7. Pourquoi n’est-​il pas surprenant qu’aucun des écrits bibliques originaux n’ait à ce jour été retrouvé, et quelle question cela soulève-​t-​il ?

      6 Il est une autre raison pour laquelle la Bible mérite d’être examinée : elle a surmonté des obstacles tant naturels que d’origine humaine. Aucun autre écrit ancien n’a rencontré sur sa route des difficultés aussi redoutables.

      7 Les rédacteurs de la Bible ont consigné leurs déclarations à l’encre sur du papyrus (obtenu à partir de la plante égyptienne du même nom) et du parchemin (une peau d’animal préparée)b. (Job 8:11.) De tels supports ont cependant leurs ennemis naturels. Le bibliste Oscar Paret explique : “ Ces deux supports craignent énormément l’humidité, la moisissure et plusieurs espèces de vers. Nous savons, pour l’avoir constaté quotidiennement, avec quelle facilité le papier, ou même un solide cuir, se détériore à l’air libre ou dans une pièce humide. ” Rien d’étonnant donc qu’aucun des originaux n’ait à ce jour été retrouvé, car ils se sont sans doute désagrégés il y a longtemps. Mais si les originaux ont succombé à leurs ennemis naturels, comment la Bible a-​t-​elle survécu ?

      8. Comment les écrits bibliques ont-​ils été préservés tout au long des siècles ?

      8 Peu après leur rédaction, on a commencé à recopier à la main les textes originaux. Dans l’ancien Israël, reproduire la Loi et d’autres parties des Saintes Écritures était en fait un métier. Le prêtre Ezra est par exemple présenté comme “ un habile copiste dans la loi de Moïse ”. (Ezra 7:6, 11 ; voir aussi Psaume 45:1.) Mais les copies réalisées étaient elles aussi périssables, et demandaient à leur tour à être remplacées. On a procédé ainsi, de copie en copie, pendant des siècles. ‘ Mais, diront certains, personne n’est parfait, et des erreurs de copistes ont dû modifier en profondeur le texte de la Bible. ’ Nous avons pourtant de solides raisons de penser qu’il n’en est rien.

      9. Comment l’exemple des Massorètes donne-​t-​il une idée de la méticulosité et de la précision de travail des copistes de la Bible ?

      9 Outre qu’ils étaient méticuleux, les copistes avaient un profond respect pour le texte qu’ils reproduisaient. Le mot hébreu pour “ copiste ” évoque l’idée de compter et d’inscrire. Pour avoir une idée de leur méticulosité et du degré de précision obtenu, voyez le cas des Massorètes, des copistes des Écritures hébraïques qui ont vécu entre le VIe et le Xe siècle de notre ère. Le bibliste Thomas Horne a dit qu’‘ ils signalèrent le nombre d’occurrences de chaque lettre de l’alphabet [hébreu] dans l’ensemble des Écritures hébraïques ’. Songez au véritable travail de fourmi que cela représentait. Pour ne rien oublier du texte, ces copistes dévoués ont dû compter non seulement les mots, mais aussi les lettres. Figurez-​vous qu’ils ont dénombré, selon les calculs d’un bibliste, 815 140 lettres dans les Écritures hébraïques ! Un tel effort constitue une garantie d’exactitude.

      10. Quelles preuves concluantes attestent que les textes hébraïques et grecs dont sont tirées les traductions modernes reproduisent avec exactitude les paroles des rédacteurs originaux ?

      10 Nous disposons en fait de preuves concluantes que les textes hébraïques et grecs dont sont tirées les traductions modernes reproduisent avec une remarquable exactitude les paroles des rédacteurs originaux. Ces preuves sont apportées par des milliers de copies manuscrites de la Bible, environ 6 000 manuscrits complets ou partiels des Écritures hébraïques et 5 000 des Écritures grecques chrétiennes, qui sont parvenues jusqu’à nous. Une analyse attentive et comparative des nombreux manuscrits existants a permis aux chercheurs de déceler toute erreur de copiste et de reconstituer le texte primitif. Le bibliste William Green a ainsi pu formuler sur le texte des Écritures hébraïques le jugement suivant : “ On peut dire avec certitude qu’aucun autre ouvrage de l’Antiquité ne nous est parvenu aussi bien conservé. ” Le texte des Écritures grecques chrétiennes mérite la même confiance.

      11. À la lumière de 1 Pierre 1:24, 25, pourquoi la Bible a-​t-​elle survécu jusqu’à nos jours ?

      11 La Bible aurait aisément pu disparaître si des copies manuscrites n’avaient pas relayé les originaux et leur précieux message. Il n’existe qu’une seule explication à sa survie : c’est Jéhovah qui a préservé et protégé sa Parole. La Bible elle-​même le confirme en 1 Pierre 1:24, 25 : “ Toute chair est comme de l’herbe, et toute sa gloire est comme une fleur d’herbe ; l’herbe se dessèche et la fleur tombe, mais la parole de Jéhovah subsiste pour toujours. ”

      Un livre “ polyglotte ”

      12. Outre qu’elle a été recopiée pendant des siècles, quel autre obstacle la Bible a-​t-​elle dû surmonter ?

      12 Non seulement la Bible a été copiée et recopiée pendant des siècles, mais elle a dû surmonter un autre obstacle : sa traduction dans les langues vivantes. Pour parler au cœur des gens, la Bible doit parler la langue des gens. Mais traduire la Bible, avec ses plus de 1 100 chapitres et 31 000 versets, n’est pas une mince affaire. Au fil des siècles, des traducteurs dévoués ont pourtant relevé le défi avec joie, s’attaquant à des obstacles à première vue insurmontables.

      13, 14. a) À quelle difficulté Robert Moffat s’est-​il frotté en Afrique au début du XIXe siècle pour traduire la Bible ? b) Comment les Tswanas ont-​ils réagi quand l’Évangile de Luc a été imprimé dans leur langue ?

      13 À titre d’exemple, parlons de la traduction de la Bible dans les langues africaines. En 1800, il n’y avait dans toute l’Afrique qu’une douzaine de langues écrites. Des centaines de langues parlées ne disposaient pas d’écriture. C’est à ce genre de difficulté que s’est frotté un traducteur comme Robert Moffat. En 1821, à l’âge de 25 ans, il fonde une mission chez les Tswanas, un peuple du sud de l’Afrique. Pour apprendre leur langue, uniquement orale, il vit avec eux et, à force de persévérance, sans méthode d’apprentissage écrite ni dictionnaire, il finit par maîtriser le tswana. Il peut alors développer un système d’écriture et apprendre à quelques Tswanas à le lire. En 1829, au bout de huit années de travail parmi les Tswanas, Robert Moffat finit la traduction de l’Évangile de Luc. Voici ce qu’il écrira par la suite : “ J’ai vu des gens faire des centaines de kilomètres pour se procurer un exemplaire de saint Luc. [...] J’en ai vu pleurer de gratitude en serrant contre eux les pages du livre, au point que j’ai dû dire à certains qu’ils allaient finir par l’abîmer avec leurs larmes. ” Moffat raconte également qu’un jour un Africain a vu plusieurs personnes en train de lire l’Évangile de Luc et leur a demandé de quoi il s’agissait. “ C’est la parole de Dieu ”, lui ont-​elles répondu. “ Est-​ce que ça parle ? ” a demandé l’homme. “ Oui, ont-​elles dit, ça parle au cœur. ”

      14 Grâce à Moffat et à d’autres traducteurs dévoués, de nombreux Africains ont eu accès à l’écriture. Mais les traducteurs leur faisaient un cadeau plus beau encore : la Bible dans leur langue. Il est à noter que Moffat a fait connaître le nom divin Jéhovah aux Tswanas et l’a employé tout au long de sa traductionc, si bien que les Tswanas ont appelé la Bible “ la bouche de Jéhovah ”. — Psaume 83:18.

      15. Pourquoi la Bible est-​elle bel et bien vivante aujourd’hui ?

      15 Dans d’autres parties du monde, les traducteurs ont affronté des problèmes identiques. Certains ont même été prêts à risquer leur vie pour traduire la Bible. Songez un peu : si la Bible n’avait existé qu’en hébreu et en grec anciens, elle serait “ morte ” depuis longtemps, car ces langues ont fini par être oubliées du grand public, et elles sont restées inconnues en de nombreux endroits du globe. Pourtant, à la différence des autres livres, la Bible est bel et bien vivante parce qu’elle sait “ parler ” à des hommes du monde entier dans leur langue. Et, par conséquent, son message demeure “ à l’œuvre en [eux], les croyants ”. (1 Thessaloniciens 2:13.) La Bible de Jérusalem rend cette expression comme suit : “ Cette parole reste active en vous, les croyants. ”

      Digne de confiance

      16, 17. a) Pour déclarer la Bible digne de confiance, de quelles preuves devons-​nous disposer ? b) Citez un exemple démontrant la franchise de Moïse.

      16 ‘ Peut-​on réellement faire confiance à la Bible ? ’ demanderont certains. ‘ Les personnages et les lieux dont elle parle ont-​ils réellement existé ? Les événements qu’elle rapporte se sont-​ils effectivement produits ? ’ Pour déclarer la Bible digne de confiance, nous devons disposer de preuves du sérieux et de l’honnêteté de ses rédacteurs. Cela nous amène à aborder une autre raison d’examiner la Bible : les preuves solides qu’il s’agit d’un livre exact et digne de confiance.

      17 Un rédacteur honnête ne consignera pas seulement des succès, mais aussi des échecs ; il ne parlera pas seulement des qualités, mais aussi des faiblesses. Les rédacteurs de la Bible ont manifesté une franchise rassurante. On en a une illustration dans les écrits de Moïse. Entre autres renseignements qu’il a consignés avec franchise, on trouve : ses difficultés d’élocution, qui, de son propre aveu, ne faisaient pas de lui l’homme le plus apte à être le conducteur d’Israël (Exode 4:10) ; la grave erreur qui lui a valu de ne pas entrer en Terre promise (Nombres 20:9-12 ; 27:12-14) ; le manquement de son frère Aaron, qui a collaboré avec les Israélites rebelles en fabriquant une statue de veau en or (Exode 32:1-6) ; la rébellion de sa sœur Miriam et la punition humiliante qu’elle a subie (Nombres 12:1-3, 10) ; la profanation dont se sont rendus coupables ses neveux Nadab et Abihou (Lévitique 10:1, 2) ; les plaintes répétées et les murmures du peuple de Dieu (Exode 14:11, 12 ; Nombres 14:1-10). Une telle franchise ne témoigne-​t-​elle pas d’un réel souci de la vérité ? Le fait que les rédacteurs bibliques n’ont pas hésité à rapporter des détails peu flatteurs sur eux-​mêmes, sur leurs proches ou sur leur peuple n’est-​il pas en soi une bonne raison de faire confiance à ce qu’ils ont écrit ?

      18. Qu’est-​ce qui atteste que les écrits des rédacteurs de la Bible sont dignes de confiance ?

      18 L’harmonie interne de la Bible montre également que ce livre est digne de confiance. Alors qu’ils ont été écrits par 40 hommes sur une période de 1 600 ans, les récits s’avèrent harmonieux, ce qui est absolument remarquable, même sur des détails mineurs. Cette concordance n’est toutefois pas calculée, ce qui pourrait faire croire que les auteurs se sont concertés. On voit au contraire que les recoupements sur divers détails sont tout à fait fortuits, que les récits concordent souvent sans que leurs rédacteurs l’aient cherché.

      19. Comment le récit de l’arrestation de Jésus dans les Évangiles révèle-​t-​il des recoupements qui sont manifestement fortuits ?

      19 Cela est illustré par un incident qui a eu lieu la nuit où Jésus a été arrêté. Les quatre évangélistes rapportent que l’un des disciples tira une épée et frappa un esclave du grand prêtre, lui emportant l’oreille. Cependant, seul Luc raconte que Jésus “ toucha l’oreille et le guérit ”. (Luc 22:51.) Mais pouvait-​on s’attendre à moins venant du rédacteur appelé “ le médecin bien-aimé ” ? (Colossiens 4:14.) Le récit de Jean révèle que parmi tous les disciples présents à ce moment-​là, ce fut précisément Pierre qui mania l’épée, ce qui n’est pas surprenant si l’on considère ses réactions souvent soudaines et impétueuses (Jean 18:10 ; voir aussi Matthieu 16:22, 23 et Jean 21:7, 8). Jean donne un autre détail apparemment sans grande utilité : “ Le nom de l’esclave était Malchus. ” Comment se fait-​il que seul Jean précise le nom de l’homme ? L’explication nous est fournie par un fait mineur mentionné incidemment par le seul récit de Jean : Jean “ était connu du grand prêtre ” et de sa maisonnée. Les serviteurs du grand prêtre et Jean se connaissaient doncd (Jean 18:10, 15, 16). Rien de plus naturel, alors, que Jean mentionne le nom du blessé, contrairement aux autres évangélistes, pour qui l’homme était un inconnu. Le recoupement de ces divers détails est remarquable, et pourtant tout à fait fortuit. Le texte biblique fourmille d’exemples similaires.

      20. Que doivent savoir les humains sincères sur la Bible ?

      20 La Bible est-​elle donc digne de confiance ? Absolument ! La franchise de ses rédacteurs et son harmonie interne sonnent juste. Les humains sincères doivent savoir qu’ils peuvent avoir confiance en la Bible, car elle est la Parole inspirée de “ Jéhovah le Dieu de vérité ”. (Psaume 31:5.) Mais d’autres raisons encore nous font dire que la Bible est un livre pour tous, et c’est ce que nous considérerons dans l’article suivant.

  • Un livre qui vient de Dieu
    La Tour de Garde 1998 | 1er avril
    • Un livre qui vient de Dieu

      “ La prophétie n’a jamais été apportée par la volonté de l’homme, mais des hommes ont parlé de la part de Dieu, comme ils étaient portés par l’esprit saint. ” — 2 PIERRE 1:21.

      1, 2. a) Pourquoi certains se demandent-​ils si la Bible présente encore un intérêt pour l’homme moderne ? b) Citez trois domaines dans lesquels on peut prouver que la Bible vient de Dieu.

      QUEL intérêt la Bible peut-​elle bien avoir pour des hommes vivant à l’aube du XXIe siècle ? Aucun, répondent certains. Ainsi Eli Chesen, médecin de son état, a expliqué pourquoi il trouvait la Bible dépassée : “ Personne ne recommanderait un livre de chimie de 1924 comme manuel de base pour un cours de chimie moderne ; nos connaissances en chimie se sont trop étendues depuis lors. ” De prime abord, l’argument se tient. Après tout, depuis la rédaction de la Bible, on a beaucoup appris dans des domaines comme la science, la santé mentale et le comportement humain. D’aucuns demanderont : ‘ Comment un livre aussi ancien pourrait-​il échapper aux aberrations scientifiques ? Comment pourrait-​il contenir des conseils encore valables pour l’homme moderne ? ’

      2 La Bible répond elle-​même. En 2 Pierre 1:21, elle dit que les prophètes s’exprimant dans la Bible “ ont parlé de la part de Dieu, comme ils étaient portés par l’esprit saint ”. La Bible se présente donc comme un livre venant de Dieu. Mais comment peut-​on convaincre quelqu’un qu’il en est bien ainsi ? Nous examinerons trois preuves attestant que la Bible est la Parole de Dieu : 1) elle est en accord avec la science, 2) elle contient des principes indémodables qui s’avèrent pratiques pour l’homme moderne, et 3) elle renferme des prophéties précises qui se sont réalisées, ce que confirment des faits historiques.

      Un livre en accord avec la science

      3. Pourquoi la Bible n’a-​t-​elle pas été démentie par les découvertes scientifiques ?

      3 La Bible n’est pas un manuel de science. Elle est cependant un livre véridique, et ce qui est véridique se révèle à l’épreuve du temps (Jean 17:17). La Bible n’a pas été démentie par les découvertes scientifiques. Quand il est question de domaines touchant à la science, elle ne porte pas l’empreinte des anciennes théories prétendument scientifiques qui n’étaient en réalité que des mythes. En fait, certaines des affirmations de la Bible sont non seulement scientifiquement fondées, mais encore en totale contradiction avec les idées de l’époque. Considérons par exemple l’accord entre la Bible et la médecine.

      4, 5. a) Que ne saisissaient pas les médecins de l’Antiquité à propos des maladies ? b) Pourquoi Moïse devait-​il connaître les thérapeutiques des médecins égyptiens ?

      4 Les médecins de l’Antiquité ne saisissaient pas pleinement les phénomènes de contagion ni ne mesuraient l’importance de l’hygiène dans la prévention des maladies. Nombre de leurs pratiques médicales passeraient d’ailleurs pour barbares aujourd’hui. Un des plus anciens textes médicaux parvenus jusqu’à nous est le Papyrus Ebers, une compilation du savoir thérapeutique égyptien des années 1550 avant notre ère. Répertoriés dans ce document, quelque 700 remèdes contre les maux les plus divers, “ de la morsure de crocodile à la douleur d’orteil ”. La plupart des remèdes proposés étaient au mieux inefficaces, au pire extrêmement dangereux. Une prescription censée favoriser la cicatrisation recommandait par exemple de panser la plaie avec des excréments humains mélangés à d’autres substances.

      5 Ce précis médical égyptien est à peu près contemporain des premiers livres de la Bible, donc de la Loi mosaïque. Né en 1593 avant notre ère, Moïse grandit en Égypte (Exode 2:1-10). Comme il appartenait à la maisonnée de Pharaon, il fut “ instruit dans toute la sagesse des Égyptiens ”. (Actes 7:22.) Il connaissait bien “ les médecins ” d’Égypte (Genèse 50:1-3). Trouve-​t-​on l’empreinte de leurs thérapeutiques inefficaces ou dangereuses dans les écrits de Moïse ?

      6. Quelle règle sanitaire de la Loi mosaïque la médecine moderne tiendrait-​elle pour très sensée ?

      6 La Loi mosaïque renferme au contraire des règles sanitaires que la médecine moderne tiendrait pour très sensées. C’est ainsi qu’une loi concernant les campements militaires exigeait que l’on enterre les excréments en dehors du camp (Deutéronome 23:13). C’était là une mesure préventive particulièrement avancée. En effet, outre qu’elle empêchait la contamination de l’eau, elle offrait une protection contre la shigellose et d’autres maladies diarrhéiques qui sont transmises par les mouches et qui, aujourd’hui encore, fauchent chaque année des millions de vies, essentiellement dans les pays en voie de développement.

      7. Quelles règles sanitaires de la Loi mosaïque prévenaient la propagation des maladies infectieuses ?

      7 La Loi mosaïque contenait d’autres mesures préventives contre la propagation des maladies infectieuses. C’est ainsi que tout individu contagieux ou supposé tel était mis en quarantaine (Lévitique 13:1-5). Vêtements et récipients touchés par un animal mort de lui-​même, peut-être de maladie, devaient être ou lavés ou détruits (Lévitique 11:27, 28, 32, 33). Celui qui touchait un cadavre était considéré comme impur et devait passer par tout un processus de purification, qui prévoyait notamment qu’il se baigne et lave ses vêtements. Pendant les sept jours de son impureté, l’individu devait éviter tout contact physique avec les autres. — Nombres 19:1-13.

      8, 9. Pourquoi peut-​on dire que le code sanitaire de la Loi mosaïque était largement en avance sur son temps ?

      8 La sagesse d’un tel code sanitaire était largement en avance sur son temps. La médecine moderne nous a beaucoup appris sur la propagation et la prévention des maladies. Les progrès du XIXe siècle ont introduit dans la pratique médicale l’antisepsie, méthode qui permet de lutter contre l’infection par des mesures d’hygiène. On enregistra alors une diminution sensible des cas d’infection et de mort prématurée. En 1900, l’espérance de vie dans bon nombre de pays européens et aux États-Unis était inférieure à 50 ans. Elle s’est depuis lors considérablement accrue, grâce certes au progrès médical, qui permet d’enrayer plus rapidement les maladies, mais aussi grâce au développement de l’hygiène publique et à l’amélioration des conditions de vie.

      9 Pourtant, plusieurs milliers d’années avant que la science médicale n’étudie les modes de propagation des maladies, la Bible recommandait des mesures préventives équilibrées. Nul ne s’étonnera dès lors des paroles de Moïse selon lesquelles les Israélites vivaient à son époque en moyenne 70 ou 80 ans (Psaume 90:10). Comment Moïse a-​t-​il pu avoir connaissance de telles règles d’hygiène ? La Bible l’explique elle-​même : la Loi “ a été transmise par l’intermédiaire d’anges ”. (Galates 3:19.) La Bible n’est pas un livre exposant la sagesse de l’homme ; elle est bel et bien un livre venant de Dieu.

      Un guide pratique pour l’homme moderne

      10. Bien que la Bible ait été achevée il y a environ 2 000 ans, que peut-​on dire de ses conseils ?

      10 Les guides pratiques vieillissent mal ; ils sont vite révisés ou remplacés. Mais la Bible s’en démarque totalement. “ Tes rappels se sont révélés très dignes de foi ”, lit-​on en Psaume 93:5. Bien que la Bible ait été achevée il y a environ 2 000 ans, son message reste valable aujourd’hui et ne s’arrête pas à la couleur de la peau ou aux frontières. Considérons quelques exemples de conseils bibliques qui résistent au temps et sont “ très dignes de foi ”.

      11. Il y a quelques dizaines d’années, qu’a-​t-​on fait croire à de nombreux parents concernant la discipline à administrer aux enfants ?

      11 Il y a quelques dizaines d’années, bien des parents ont prêté l’oreille aux “ idées d’avant-garde ” en matière d’éducation, dérivées du principe selon lequel il était “ interdit d’interdire ”. On leur expliquait qu’en imposant des limites à l’enfant ils risquaient de le traumatiser ou d’en faire un frustré. Sans penser à mal, des éducateurs étaient partisans de réduire la punition à sa plus simple expression. Aujourd’hui, à en croire le New York Times, nombre de ces pédagogues “ supplient les parents d’être un peu plus stricts, de reprendre les enfants en mains ”.

      12. Que signifie le mot grec traduit par “ discipline ”, et pourquoi les enfants ont-​ils besoin d’une telle discipline ?

      12 Depuis le début, la Bible offre des conseils à la fois clairs et raisonnables sur l’éducation des enfants. Elle dit : “ Pères, n’irritez pas vos enfants, mais continuez à les élever dans la discipline et les avertissements de Jéhovah. ” (Éphésiens 6:4). Le terme grec traduit par “ discipline ” signifie “ éducation, formation, instruction ”. La Bible montre que cette discipline, cette instruction, est l’indice de l’amour que les parents portent à leurs enfants (Proverbes 13:24). Pour l’enfant, des repères moraux bien définis, qui lui permettent d’acquérir un sens aigu du bien et du mal, constituent un facteur d’épanouissement. Une discipline exercée à bon escient engendre un climat de sécurité ; l’enfant sait que ses parents s’intéressent à lui ainsi qu’au genre de personne qu’il deviendra. — Voir Proverbes 4:10-13.

      13. a) En matière de discipline, quelles limites la Bible établit-​elle à l’intention des parents ? b) Quel genre de discipline la Bible prône-​t-​elle ?

      13 Mais en matière de discipline, la Bible établit des limites à l’intention des parents : l’autorité parentale ne doit jamais être trop sévère (Proverbes 22:15). L’enfant ne devrait jamais être soumis à une punition cruelle. La violence physique n’a pas sa place dans une famille qui vit dans le respect des principes bibliques (Psaume 11:5). Sont également bannis les paroles dures, les critiques constantes et les sarcasmes acerbes — autre forme de violence — qui peuvent écraser l’esprit de l’enfant (voir Proverbes 12:18). Avec sagesse, la Bible met les parents en garde : “ N’exaspérez pas vos enfants, pour qu’ils ne se découragent pas [ou : “ évitez de leur faire perdre courage ”, Kuen]. ” (Colossiens 3:21). La Bible prône une discipline préventive. Deutéronome 11:19 invite les parents à profiter des occasions qui se présentent tout au long de la journée pour inculquer des valeurs morales et spirituelles à leurs enfants. Ces conseils clairs et raisonnables sur l’éducation des enfants sont tout aussi valables de nos jours qu’ils l’étaient aux temps bibliques.

      14, 15. a) En quoi la Bible fait-​elle mieux que de donner de sages conseils ? b) Quels enseignements bibliques peuvent aider des hommes et des femmes de races et de nationalités différentes à se considérer comme égaux ?

      14 Mais la Bible fait mieux que de donner de sages conseils. Son message touche le cœur. On lit en Hébreux 4:12 : “ La parole de Dieu est vivante et puissante ; elle est plus acérée qu’aucune épée à double tranchant et elle pénètre jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et de leur moelle, et elle est à même de discerner les pensées et les intentions du cœur. ” Illustrons par un exemple comment le message biblique pousse à agir.

      15 Aujourd’hui, des barrières raciales, nationales et ethniques séparent les individus. Ces obstacles artificiels sont à l’origine des guerres dans lesquelles des innocents du monde entier ont été massacrés. La Bible contient quant à elle des enseignements qui poussent les individus, quels que soient leur sexe, leur race ou leur nationalité, à se considérer comme égaux. Ainsi, elle dit en Actes 17:26 que Dieu “ a fait d’un seul homme toutes les nations des hommes ”. En d’autres termes, il n’existe qu’une seule race : la race humaine. La Bible encourage par ailleurs à ‘ devenir des imitateurs de Dieu ’, au sujet duquel elle dit : ‘ Il n’est pas partial, mais en toute nation l’homme qui le craint et pratique la justice est agréé de lui. ’ (Éphésiens 5:1 ; Actes 10:34, 35). Cette conviction a un effet unificateur sur ceux qui cherchent vraiment à vivre dans le respect des enseignements bibliques. Elle les touche au plus profond, au cœur, et fait s’effondrer les barrières dressées par l’homme. Est-​ce une approche efficace dans le monde d’aujourd’hui ?

      16. Citez un épisode montrant que les Témoins de Jéhovah forment une véritable famille internationale.

      16 Extraordinairement efficace ! Les Témoins de Jéhovah sont connus pour les liens fraternels qui les unissent par-​delà les frontières, réunissant des populations d’origines différentes qui habituellement ne vivent pas en paix. Durant le conflit ethnique du Rwanda, par exemple, les Témoins de Jéhovah appartenant à une tribu protégeaient leurs frères et sœurs chrétiens de l’autre tribu, cela au péril de leur vie. Ce fut le cas de ce Témoin hutu qui a caché dans sa maison six personnes d’une famille tutsi de sa congrégation. Malheureusement, cette famille tutsi a été découverte et tuée. Le frère hutu et sa famille ont alors dû fuir en Tanzanie pour échapper à la fureur des meurtriers. De nombreuses situations de ce genre se sont produites. Les Témoins de Jéhovah savent qu’ils doivent leur unité à la puissante influence du message de la Bible sur leurs cœurs. Le fait que la Bible réussisse à unir des gens dans un monde rempli de haine est une preuve puissante de son origine divine.

      Un livre qui renferme de vraies prophéties

      17. En quoi les prophéties bibliques sont-​elles différentes des prédictions humaines ?

      17 Selon 2 Pierre 1:20, “ aucune prophétie de l’Écriture ne provient d’une interprétation personnelle ”. Les prophètes de la Bible n’analysaient pas la tournure des affaires mondiales de leur époque pour en tirer de simples hypothèses s’appuyant sur leur interprétation personnelle de ces tendances. Leurs prédictions n’étaient pas non plus d’obscures déclarations dont l’interprétation pouvait être adaptée aux événements futurs les plus divers. À titre d’exemple, voyons comment une prophétie d’une précision étonnante a pris le contre-pied de ce à quoi on pouvait s’attendre à l’époque.

      18. Pourquoi les Babyloniens de l’Antiquité devaient-​ils se sentir en sécurité, et pourtant, qu’a annoncé Isaïe concernant la ville ?

      18 Au VIIe siècle avant notre ère, Babylone était la capitale apparemment imprenable de l’Empire babylonien. La ville enjambait l’Euphrate, dont les eaux se ramifiaient en canaux et formaient comme une large et profonde douve naturelle. Autre atout protecteur, un imposant système de doubles remparts, soutenu par de nombreuses tours de défense. Autant dire que les habitants s’y sentaient en sécurité. Pourtant, au VIIIe siècle avant notre ère, avant même que la ville n’atteigne le sommet de sa gloire, le prophète Isaïe annonça : “ Babylone [...] deviendra comme lorsque Dieu renversa Sodome et Gomorrhe. Elle ne sera jamais habitée, elle ne résidera pas de génération en génération. L’Arabe n’y dressera pas sa tente et les bergers n’y feront pas coucher leurs troupeaux. ” (Isaïe 13:19, 20). On notera que la prophétie ne se contentait pas d’annoncer que Babylone serait détruite, mais aussi qu’elle deviendrait définitivement inhabitée. Une prédiction bien audacieuse, n’est-​ce pas ? Se pourrait-​il qu’Isaïe ait écrit cela après avoir constaté la désolation de Babylone ? L’Histoire infirme cette hypothèse.

      19. Pourquoi la prophétie d’Isaïe ne s’est-​elle pas entièrement réalisée le 5 octobre 539 avant notre ère ?

      19 La nuit du 5 octobre 539 avant notre ère, Babylone est tombée aux mains des armées médo-perses conduites par Cyrus le Grand. Toutefois, la prophétie d’Isaïe ne se réalisa pas entièrement à ce moment-​là. Après sa conquête par Cyrus, Babylone, bien que diminuée, resta habitée pendant plusieurs siècles. Au IIe siècle avant notre ère, à peu près à l’époque où fut copié l’un des Rouleaux de la mer Morte contenant le livre d’Isaïe, les Parthes prirent Babylone, une cible très convoitée que se disputaient âprement les nations environnantes. L’historien juif Josèphe signale que “ beaucoup ” de Juifs se trouvaient en Babylonie au Ier siècle avant notre ère. Selon l’ouvrage The Cambridge Ancient History, les marchands de Palmyre trouvèrent encore en 24 de notre ère une colonie commerçante prospère à Babylone. Il ressort donc de cela qu’au Ier siècle de notre ère, alors que le livre d’Isaïe était achevé depuis longtemps, Babylone n’était toujours pas en totale désolation. — 1 Pierre 5:13.

      20. Qu’est-​ce qui prouve que Babylone est finalement devenue un simple “ tas de pierres ” ?

      20 Isaïe ne vécut pas assez longtemps pour voir Babylone inhabitée. Mais, comme il l’avait prédit, cette ville devint finalement un simple “ tas de pierres ”. (Jérémie 51:37.) Selon Jérôme, hébraïsant né au IVe siècle de notre ère, Babylone était à son époque un territoire de chasse où erraient “ des bêtes de toutes sortes ”. Et elle est restée désolée jusqu’à ce jour. Que sa restauration en site touristique ne fasse pas illusion, “ lignée et postérité ” de Babylone ont à jamais disparu, comme Isaïe l’avait annoncé. — Isaïe 14:22.

      21. Pourquoi les fidèles prophètes de la Bible ont-​ils pu annoncer l’avenir avec une précision infaillible ?

      21 Le prophète Isaïe ne s’était pas livré à une réflexion prospective. Il n’a pas non plus déguisé l’Histoire en prophétie. Isaïe était un authentique prophète, et il en va de même de tous les autres fidèles prophètes qui s’expriment dans la Bible. Pourquoi ces hommes ont-​ils pu faire ce dont les autres sont incapables, à savoir annoncer l’avenir avec une précision infaillible ? La réponse est évidente : les prophéties ont pour auteur Jéhovah, le Dieu de prophétie, “ Celui qui dès le commencement révèle la conclusion ”. — Isaïe 46:10.

      22. Pourquoi devrions-​nous faire de notre mieux pour inviter les personnes sincères à examiner par elles-​mêmes la Bible ?

      22 Alors, la Bible mérite-​t-​elle d’être examinée ? Nous savons que oui. Mais beaucoup de gens sont loin d’en être convaincus. Ils ont une opinion arrêtée sur la Bible, parfois même sans jamais l’avoir lue. Qu’en est-​il du professeur dont nous parlions dans l’article précédent ? Eh bien, il a accepté une étude biblique, et après examen, il en a conclu que la Bible est un livre qui vient de Dieu. Il est devenu Témoin de Jéhovah, et il est aujourd’hui ancien dans sa congrégation ! Faisons donc de notre mieux pour inviter les personnes sincères à examiner par elles-​mêmes la Bible et à se faire une opinion personnelle. Nous sommes persuadés qu’en découvrant la Bible en toute honnêteté, elles en viendront à comprendre que ce livre unique est vraiment un livre pour tous !

  • Un livre qui vient de Dieu
    La Tour de Garde 1998 | 1er avril
    • Peut-​on admettre l’indémontrable ?

      La Bible renferme diverses affirmations que ne vient appuyer aucune preuve matérielle extérieure. Par exemple, ce qu’elle dit sur l’existence d’un domaine invisible habité par des créatures spirituelles ne peut être ni prouvé ni démenti par la science. De telles déclarations indémontrables placent-​elles nécessairement la Bible en contradiction avec la science ?

      C’est la question que s’est posée il y a quelques années un planétologue qui avait commencé à étudier la Bible en compagnie des Témoins de Jéhovah. “ J’admets que j’ai eu du mal à accepter ce que dit la Bible, se souvient-​il, essentiellement parce que je ne pouvais pas prouver par la science certaines de ses déclarations. ” Cet homme sincère a continué d’étudier la Bible et a acquis petit à petit la conviction que les faits disponibles font la démonstration qu’elle est bien la Parole de Dieu. Il explique : “ Je me suis alors moins attaché à vouloir démontrer chaque fait biblique par une preuve extérieure. L’individu attaché au raisonnement scientifique doit être disposé à examiner la Bible d’un point de vue spirituel, sinon il n’acceptera jamais la vérité. On ne peut pas demander à la science d’étayer la moindre déclaration biblique. Mais si certaines affirmations restent indémontrables, cela ne signifie pas en soi qu’elles sont fausses. L’important, c’est qu’à chaque fois que des preuves sont disponibles, elles confirment l’exactitude de la Bible. ”

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