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Grèce, GrecsÉtude perspicace des Écritures (volume 1)
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C’est la poésie épique d’Homère qui donne l’aperçu le plus ancien de la religion grecque. Les historiens lui attribuent deux poèmes épiques, l’Iliade et l’Odyssée. Les plus anciens extraits sur papyrus de ces poèmes datent, croit-on, d’un peu avant 150 av. n. è. G. Murray, professeur de grec, dit à propos de ces textes antiques qu’ils “ diffèrent ‘ considérablement ’ de notre vulgate ”, c’est-à-dire du texte qui a été communément accepté ces derniers siècles (Encyclopædia Britannica, 1942, vol. 11, p. 689). Ainsi, contrairement à la Bible, l’intégrité des textes homériques n’a pas été préservée ; ils existaient dans un état extrêmement variable, comme le démontre le professeur Murray. Les poèmes homériques se rapportaient à des héros et à des dieux guerriers qui ressemblaient beaucoup aux hommes.
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Grèce, GrecsÉtude perspicace des Écritures (volume 1)
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Voyons maintenant ce que révèlent les écrits attribués à Homère et à Hésiode.
Les dieux et déesses innombrables qu’ils décrivirent avaient une forme humaine et étaient d’une grande beauté, bien qu’ils fussent souvent des géants supra-humains. Ils mangeaient, buvaient, dormaient, avaient des rapports sexuels entre eux et même avec des humains, vivaient en familles, se disputaient et se battaient, séduisaient et violaient. Bien qu’étant tenus pour saints et immortels, ils étaient capables de n’importe quelle sorte de tromperie et de crime. Ils pouvaient circuler parmi les hommes visiblement ou invisiblement. Avec le temps, des écrivains et des philosophes grecs s’efforcèrent de purger les récits d’Homère et d’Hésiode de certains des actes les plus ignobles attribués aux dieux.
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