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  • Le mariage : son origine et son but
    La Tour de Garde (étude) 2016 | août
    • Adam et Ève dans le jardin d’Éden

      Le mariage : son origine et son but

      « Jéhovah Dieu dit encore : “Il n’est pas bon que l’homme reste seul. Je vais lui faire une aide” » (GEN. 2:18).

      CANTIQUES : 36, 11

      QUE RÉPONDRAIS-​TU ?

      • Pourquoi peut-​on dire que le mariage est un don de Dieu ?

      • Raconte ce qu’est devenu le mariage entre l’époque d’Adam et celle de Jésus.

      • Qu’est-​ce qui peut aider un chrétien à décider de se marier ou pas ?

      1, 2. a) D’où vient le mariage ? b) Qu’est-​ce que le premier homme et la première femme ont sans doute compris à propos du mariage ? (voir illustration du titre).

      LE MARIAGE fait pour ainsi dire partie de la vie. L’étude de son origine et de son but peut nous aider à avoir le bon point de vue sur cette institution et à profiter plus pleinement des bienfaits qu’elle doit apporter. Après avoir créé le premier homme, Adam, Dieu lui a amené les animaux pour qu’il leur donne un nom. Mais « pour l’homme il ne se trouva pas d’aide qui lui corresponde ». Dieu a donc fait tomber sur Adam un profond sommeil, a pris une de ses côtes, l’a bâtie en femme et a amené celle-ci vers l’homme (lire Genèse 2:20-24). Ainsi, le mariage est d’origine divine.

      2 Jésus a confirmé cette déclaration de Jéhovah : « L’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair » (Mat. 19:4, 5). Le fait que Dieu ait utilisé une côte d’Adam pour créer la première femme a sans doute fait prendre conscience au premier couple des liens étroits qui les unissaient. Il n’était pas prévu de divorcer ni d’avoir plus d’un conjoint à la fois.

      LE MARIAGE SERT LE DESSEIN DE JÉHOVAH

      3. Quel but important le mariage avait-​il ?

      3 Adam a accueilli avec joie sa charmante femme, qu’il a plus tard appelée Ève. Puisqu’elle lui « correspond[ait] », elle serait pour lui « une aide » ; ils se rendraient mutuellement heureux au quotidien en remplissant leurs rôles de mari et de femme (Gen. 2:18). Un but important du mariage était de peupler la terre (Gen. 1:28). Bien qu’attachés à leurs parents, leurs fils et leurs filles les quitteraient pour se marier et fonder de nouveaux foyers. Les humains rempliraient la terre et étendraient leur habitat jusqu’à ce que tout le globe soit un paradis.

      4. Qu’est-​il arrivé au premier mariage ?

      4 Mais le malheur a frappé le premier mariage : Adam et Ève ont tous deux choisi de mal utiliser leur libre arbitre en désobéissant à Jéhovah. « Le serpent originel », Satan le Diable, a trompé Ève en l’amenant à croire que manger du fruit de « l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais » procurait une connaissance particulière qui lui permettrait de décider de ce qui est bon ou mauvais. Elle n’a pas demandé l’avis d’Adam et a ainsi manqué de respect envers l’autorité de son mari. Quant à Adam, plutôt que d’obéir à Dieu, il a accepté le fruit qu’Ève lui a tendu (Rév. 12:9 ; Gen. 2:9, 16, 17 ; 3:1-6).

      5. Quelle leçon tirons-​nous des réponses d’Adam et d’Ève à Jéhovah ?

      5 Quand Dieu lui a demandé des comptes, Adam a accusé sa femme, en disant : « La femme que tu as donnée pour être avec moi, elle m’a donné du fruit de l’arbre et ainsi j’ai mangé. » Ève, quant à elle, a accusé le serpent de l’avoir trompée (Gen. 3:12, 13). De bien piètres excuses ! Le premier couple humain ayant désobéi, Jéhovah l’a condamné. Quel avertissement pour nous ! Pour réussir son mariage, chaque conjoint doit assumer ses responsabilités et obéir à Jéhovah.

      6. Comment expliquerais-​tu Genèse 3:15 ?

      6 Malgré ce que Satan a fait en Éden, Jéhovah a offert un espoir aux humains dans la première prophétie biblique (lire Genèse 3:15). La créature rebelle originelle serait écrasée par la « semence » de la « femme ». Jéhovah donnait ainsi aux humains un aperçu de la relation particulière existant entre lui et la multitude de créatures spirituelles justes qui le servent au ciel. Plus tard, les Écritures ont révélé que Dieu enverrait un être spirituel issu de son organisation comparable à une femme. Celui-ci « meurtrir[ait] » le Diable et fournirait aux humains le moyen de retrouver la perspective perdue par le premier couple : vivre éternellement sur la terre, conformément au dessein originel de Jéhovah (Jean 3:16).

      7. a) Qu’est devenu le mariage depuis la rébellion d’Adam et Ève ? b) Qu’est-​ce que la Bible demande au mari et à la femme ?

      7 La rébellion d’Adam et Ève a eu des répercussions sur leur couple et sur tous les couples après eux. Par exemple, Ève et ses descendantes souffriraient beaucoup durant la grossesse et l’accouchement. Les femmes éprouveraient un fort désir d’être aimées, mais les maris domineraient leurs femmes, parfois même violemment, comme on le voit dans bien des couples aujourd’hui (Gen. 3:16). La Bible demande au mari d’exercer son autorité avec amour. De son côté, la femme doit se soumettre à l’autorité de son mari (Éph. 5:33). En coopérant, les conjoints qui craignent Dieu réduisent au minimum, voire éliminent, les sources de friction.

      LE MARIAGE DEPUIS ADAM JUSQU’AU DÉLUGE

      8. Raconte ce qu’est devenu le mariage entre l’époque d’Adam et celle du Déluge.

      8 Avant que le péché et l’imperfection entraînent la mort d’Adam et Ève, le couple a eu des fils et des filles (Gen. 5:4). Leur aîné, Caïn, a épousé une de ses parentes. Lamek, descendant de Caïn, est le premier homme du récit biblique à avoir eu deux femmes (Gen. 4:17, 19). Depuis Adam jusqu’au Déluge, seuls quelques humains sont présentés comme des adorateurs de Jéhovah. Parmi eux se trouvaient Abel, Hénok, ainsi que Noé et sa famille. La Bible rapporte qu’aux jours de Noé, « les fils du vrai Dieu remarquèrent les filles des hommes : ils virent qu’elles étaient belles ; et ils se mirent à prendre pour eux des femmes, c’est-à-dire toutes celles qu’ils choisirent ». Cette union contre nature entre des anges matérialisés et des femmes a produit des hybrides violents appelés Nephilim. En outre, « la méchanceté de l’homme était abondante sur la terre » et « toute inclination des pensées de son cœur n’était toujours que mauvaise » (Gen. 6:1-5).

      9. a) À l’époque de Noé, qu’a fait Jéhovah aux méchants ? b) Quelle leçon devons-​nous tirer de ce qui s’est passé à cette époque ?

      9 Aux jours de Noé, Jéhovah a fait venir le Déluge pour détruire les méchants. À cette époque, les gens étaient si occupés aux affaires courantes de la vie, dont le mariage, qu’ils n’ont pas pris au sérieux le message de « Noé, prédicateur de justice », annonçant la destruction imminente (2 Pierre 2:5). Jésus a comparé les conditions d’alors avec ce que nous verrions aujourd’hui (lire Matthieu 24:37-39). La plupart des personnes refusent d’écouter la bonne nouvelle du Royaume de Dieu que nous prêchons par toute la terre avant la destruction de ce système méchant. Prenons à cœur cette leçon : même les questions familiales, telles que le mariage et l’éducation des enfants, ne doivent pas nous faire oublier l’imminence du jour de Jéhovah.

      LE MARIAGE DEPUIS LE DÉLUGE JUSQU’AUX JOURS DE JÉSUS

      10. a) En ce qui concerne la sexualité, qu’est-​ce qui s’est répandu dans de nombreuses cultures ? b) Quel bel exemple Abraham et Sara ont-​ils donné aux couples ?

      10 Même si Noé et ses trois fils n’avaient chacun qu’une seule femme, la polygamie se pratiquait au temps des patriarches. Dans de nombreuses cultures, l’immoralité sexuelle est devenue un mode de vie et a même été intégrée à des rites religieux. Quand Abram (Abraham) et sa femme Saraï (Sara) se sont rendus en Canaan sur l’ordre de Dieu, le pays était saturé de pratiques qui bafouaient le mariage. Pour cette raison, Jéhovah a décrété la destruction de Sodome et Gomorrhe, dont les habitants pratiquaient ou excusaient une immoralité sexuelle extrême. Abraham était un bon chef de famille, et Sara a donné un bel exemple de soumission à l’autorité de son mari (lire 1 Pierre 3:3-6). Abraham a veillé à ce que son fils Isaac épouse une adoratrice de Jéhovah. Le même souci du vrai culte animait Jacob, fils d’Isaac, dont les fils sont devenus les ancêtres des 12 tribus d’Israël.

      11. Comment la Loi de Moïse protégeait-​elle les Israélites ?

      11 Plus tard, Jéhovah a fait entrer les descendants de Jacob (Israël) dans une relation d’alliance avec Lui. Au temps des patriarches, les coutumes en matière de mariage, dont la polygamie, ont été réglementées par la Loi mosaïque. Celle-ci offrait une protection spirituelle aux Israélites en interdisant le mariage avec de faux adorateurs (lire Deutéronome 7:3, 4). Les couples qui rencontraient des problèmes graves recevaient généralement l’aide des anciens. Les cas d’infidélité ainsi que de jalousie et de soupçons d’infidélité étaient traités de façon appropriée. Le divorce était permis, mais réglementé lui aussi. Un homme pouvait divorcer d’avec sa femme pour « quelque chose d’inconvenant » (Deut. 24:1). La Loi ne précisait pas ce qui était « inconvenant », mais nous pouvons raisonnablement penser qu’il ne s’agissait pas de questions mineures (Lév. 19:18).

      NE TRAHIS JAMAIS TON CONJOINT

      12, 13. a) À l’époque de Malaki, comment certains hommes traitaient-​ils leurs femmes ? b) Aujourd’hui, si une personne baptisée partait avec le conjoint de quelqu’un d’autre, quelles seraient les conséquences ?

      12 À l’époque du prophète Malaki, de nombreux Juifs trahissaient leurs femmes en invoquant toutes sortes d’excuses pour divorcer d’avec elles. Ils se débarrassaient de la femme de leur jeunesse, peut-être pour en épouser de plus jeunes, voire même des païennes. Quand Jésus était sur terre, les Juifs continuaient de trahir leurs femmes en divorçant d’avec elles « pour n’importe quel motif » (Mat. 19:3). Jéhovah Dieu haïssait de tels divorces (lire Malaki 2:13-16).

      13 Aujourd’hui encore, la trahison dans le couple ne peut être tolérée parmi les serviteurs de Jéhovah. Mais imagine qu’un chrétien marié parte avec le conjoint de quelqu’un d’autre et l’épouse après avoir obtenu le divorce. S’il n’est pas repentant, le pécheur sera excommunié afin de préserver la pureté spirituelle de la congrégation (1 Cor. 5:11-13). Il devra produire « des fruits qui conviennent à la repentance » avant d’être réadmis dans la congrégation (Luc 3:8 ; 2 Cor. 2:5-10). Bien qu’il ne soit pas précisé combien de temps doit s’écouler avant sa réintégration, on ne peut fermer les yeux sur une telle trahison, qui reste toutefois rare au sein du peuple de Dieu. Il peut falloir un certain temps — un an ou plus — pour que le pécheur donne la preuve d’une vraie repentance. Même s’il est réintégré, il devra rendre compte « devant le tribunal de Dieu » (Rom. 14:10-12 ; voir notre numéro du 15 février 1980, p. 31-32).

      LE MARIAGE CHEZ LES CHRÉTIENS

      14. Quel but général la Loi a-​t-​elle atteint ?

      14 La Loi mosaïque a régi la vie des Israélites pendant plus de 1 500 ans. Elle a fourni aux serviteurs de Dieu des principes justes leur permettant de traiter des questions d’ordre familial ou autre, tout en servant de précepteur menant au Messie (Gal. 3:23, 24). Quand la Loi a été annulée à la mort de Jésus, Dieu a mis en place une nouvelle disposition (Héb. 8:6). Celle-ci n’autorisait plus certaines concessions accordées par la Loi.

      15. a) Quelle allait être la norme du mariage pour les chrétiens ? b) Lorsqu’un chrétien pense au divorce, à quoi doit-​il réfléchir ?

      15 En réponse à une question posée par des Pharisiens, Jésus a dit que la concession accordée par Moïse au sujet du divorce n’existait pas « dès le commencement » (Mat. 19:6-8). Il montrait ainsi que, dans la congrégation chrétienne, c’est la norme du mariage établie par Dieu en Éden qui serait observée (1 Tim. 3:2, 12). Étant « une seule chair », les conjoints devaient être attachés l’un à l’autre et renforcer leurs liens grâce à leur amour pour Dieu et l’un pour l’autre. Un divorce obtenu légalement pour un autre motif que la fornication ne rendrait pas libre de se remarier (Mat. 19:9). Bien sûr, une personne pourrait choisir de pardonner à son conjoint adultère mais repentant, tout comme le prophète Hoshéa a apparemment pardonné à sa femme adultère, Gomer. Jéhovah a fait preuve d’une miséricorde similaire envers Israël, qui s’est repenti après son adultère spirituel (Hosh. 3:1-5). Ajoutons que si une personne sait que son conjoint a commis l’adultère et décide d’avoir à nouveau des relations sexuelles avec lui, une telle action constitue un pardon et annule le motif biblique de divorce.

      16. Qu’a dit Jésus à propos du célibat ?

      16 Après avoir indiqué que, chez les vrais chrétiens, il n’y a pas d’autre motif de divorce que la fornication, Jésus a parlé de « ceux qui ont le don » du célibat. Il a ajouté : « Que celui qui peut accepter cela, l’accepte » (Mat. 19:10-12). Beaucoup ont choisi de rester célibataires pour servir Jéhovah sans être partagés. Ils sont à féliciter pour ce choix.

      17. Qu’est-​ce qui peut aider un chrétien à décider s’il restera célibataire ou s’il se mariera ?

      17 Pour décider entre rester célibataire et se marier, il faut déterminer dans son cœur si l’on est capable de cultiver le don du célibat. L’apôtre Paul a recommandé le célibat ; néanmoins, il a dit : « En raison de la fornication si répandue, que chaque homme ait sa propre femme et que chaque femme ait son mari à elle. » Il a ajouté : « S’ils ne se dominent pas, qu’ils se marient, car il vaut mieux se marier que de brûler de passion. » Le mariage peut aider une personne à ne pas laisser la passion la mener à une pratique telle que la masturbation ou à l’immoralité sexuelle. L’âge est un autre facteur à prendre en compte, car l’apôtre a déclaré : « Si quelqu’un pense qu’il agit d’une manière incorrecte à l’égard de sa virginité, si celle-ci a passé la fleur de la jeunesse, et que cela doive se passer ainsi, qu’il fasse ce qu’il veut ; il ne pèche pas. Qu’ils se marient » (1 Cor. 7:2, 9, 36 ; 1 Tim. 4:1-3). Toutefois, une personne ne devrait pas se sentir poussée à se marier juste à cause du fort désir sexuel qui se manifeste durant la jeunesse. Elle peut ne pas être assez mûre pour assumer les responsabilités de la vie de couple.

      18, 19. a) Qu’est-​ce qu’un mariage chrétien ? b) De quoi parlerons-​nous dans l’article suivant ?

      18 Un mariage chrétien, c’est l’union d’un homme et d’une femme voués à Jéhovah et qui l’aiment de tout leur cœur. De plus, leur amour l’un pour l’autre doit avoir grandi au point qu’ils veuillent unir leurs vies dans les liens du mariage. Ils seront évidemment bénis pour avoir suivi le conseil de se marier « seulement dans le Seigneur » (1 Cor. 7:39). Une fois mariés, ils conviendront sans aucun doute que la Bible donne les meilleurs conseils qui soient pour réussir leur union.

      19 L’article suivant examinera des pensées bibliques qui peuvent aider les couples chrétiens à faire face aux difficultés de la vie en ces tout « derniers jours », où beaucoup d’hommes et de femmes ont des traits de caractère qui entravent la réussite du mariage (2 Tim. 3:1-5). Dans sa précieuse Parole, Jéhovah nous a donné ce dont nous avons besoin pour être heureux en mariage, tandis que nous continuons de marcher avec son peuple sur la route de la vie éternelle (Mat. 7:13, 14).

  • Comment réussir son mariage
    La Tour de Garde (étude) 2016 | août
    • Une jeune femme et un jeune homme venant d’être déclarés mari et femme

      Comment réussir son mariage

      « Que chacun de vous, pour sa part, aime ainsi sa femme comme lui-​même ; [...] la femme doit avoir un profond respect pour son mari » (ÉPH. 5:33).

      CANTIQUES : 87, 3

      QUE RÉPONDRAIS-​TU ?

      • Quelles responsabilités Dieu a-​t-​il données au mari et à la femme ?

      • Pourquoi l’amour et la tendresse sont-​ils très importants dans un couple ?

      • Si un couple a des problèmes, comment la Bible peut-​elle l’aider ?

      1. Même si en général un mariage commence dans la joie, à quoi peuvent s’attendre les conjoints ? (voir illustration du titre).

      QUAND la ravissante mariée paraît devant son fiancé le jour du mariage, ils éprouvent une joie difficile à décrire. Durant leurs fréquentations, leur amour a grandi au point qu’ils sont maintenant prêts à se jurer fidélité. Bien sûr, lorsque deux vies s’unissent pour créer un nouveau foyer, des adaptations sont nécessaires. Mais la Parole de Dieu fournit de sages conseils pour tous ceux qui choisissent de se marier, car l’Auteur bienveillant du mariage veut que chaque couple réussisse son mariage et soit heureux (Prov. 18:22). Cependant, les Écritures nous disent clairement que des humains imparfaits qui se marient « auront des tribulations dans leur chair » (1 Cor. 7:28). Comment réduire au minimum ces tribulations ? Et comment faire de son mariage une réussite ?

      2. Quelles sortes d’amour sont nécessaires pour des conjoints ?

      2 La Bible souligne l’importance de l’amour. Une tendre affection (en grec, philia) est nécessaire dans un mariage. L’amour romantique (érôs) est source de joie, et l’amour entre membres de la famille (storgê) est essentiel lorsque des enfants arrivent. Mais c’est l’amour basé sur des principes (agapê) qui garantit la réussite d’un mariage. L’apôtre Paul a écrit au sujet de cet amour : « Que chacun de vous, pour sa part, aime ainsi sa femme comme lui-​même ; de son côté, la femme doit avoir un profond respect pour son mari » (Éph. 5:33).

      LE RÔLE DES CONJOINTS

      3. Jusqu’à quel point des conjoints doivent-​ils s’aimer ?

      3 Paul a écrit : « Maris, continuez à aimer vos femmes, comme le Christ aussi a aimé la congrégation et s’est livré lui-​même pour elle » (Éph. 5:25). Les disciples de Jésus doivent, à son exemple, s’aimer les uns les autres comme lui les a aimés (lire Jean 13:34, 35 ; 15:12, 13). Entre des conjoints chrétiens, l’amour doit être si fort que chacun devrait être prêt, si nécessaire, à mourir pour l’autre. En cas de désaccord grave, c’est peut-être la dernière chose qu’ils seraient disposés à faire. Mais l’amour agapê « supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout ». Oui, « l’amour ne disparaît jamais » (1 Cor. 13:7, 8). S’ils gardent présent à l’esprit qu’ils se sont promis amour et fidélité, des conjoints qui craignent Jéhovah coopéreront en accord avec ses principes élevés pour résoudre n’importe quelle difficulté.

      4, 5. a) Comment une femme doit-​elle considérer l’autorité de son mari ? b) Comment le mari doit-​il exercer sa responsabilité de chef de famille ? c) De quelle façon Cathy et Fred ont-​ils dû s’adapter ?

      4 Détaillant les devoirs de chacun des conjoints, Paul a écrit : « Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur, parce que le mari est chef de sa femme comme le Christ aussi est chef de la congrégation » (Éph. 5:22, 23). Loin de rendre la femme inférieure à son mari, ce principe l’aide à remplir le rôle que Dieu prévoyait pour elle lorsqu’il a dit : « Il n’est pas bon que l’homme [Adam] reste seul. Je vais lui faire une aide qui lui corresponde » (Gen. 2:18). Tout comme Christ, le « chef de la congrégation », manifeste de l’amour, un mari chrétien doit exercer son autorité avec amour. Lorsqu’il le fait, sa femme se sent en sécurité et trouve de la satisfaction à être respectueuse, solidaire et soumise.

      5 Cathy[1] reconnaît que le mariage demande de l’adaptation : « Quand j’étais célibataire, j’étais indépendante et je me débrouillais toute seule. Avec le mariage, j’ai dû apprendre à dépendre de mon mari. Ça n’a pas toujours été facile, mais en faisant les choses comme Jéhovah le demande, nous sommes devenus un couple très uni. » Fred, son mari, admet : « J’ai toujours eu du mal à prendre des décisions. Et tenir compte d’une deuxième personne ajoute à la difficulté. Mais en priant Jéhovah de me guider et en écoutant attentivement l’avis de ma femme, j’y arrive de mieux en mieux. Je sens que nous formons une vraie équipe ! »

      6. Quand il y a des problèmes dans un couple, comment l’amour est-​il « un lien d’union parfait » ?

      6 Un couple solide se compose de deux personnes qui font preuve d’indulgence pour les imperfections de l’autre. Elles « continue[nt] à [se] supporter » et « à [se] pardonner volontiers » l’une à l’autre. C’est sûr, les deux commettent des erreurs. Mais quand cela arrive, c’est l’occasion d’en tirer des leçons, de pardonner et de laisser l’amour exercer son plein rôle de « lien d’union parfait » (Col. 3:13, 14). En outre, « l’amour est patient et bon. [...] Il ne tient pas compte du mal subi » (1 Cor. 13:4, 5). Les malentendus doivent être dissipés le plus vite possible. C’est pourquoi un couple chrétien doit s’efforcer de résoudre tout désaccord avant la fin de la journée (Éph. 4:26, 27). Un sincère « Pardon de t’avoir fait de la peine » demande de l’humilité et du courage, mais contribue grandement à régler les problèmes et à rapprocher les conjoints.

      LE BESOIN DE TENDRESSE

      7, 8. a) Quels conseils la Bible donne-​t-​elle sur les relations sexuelles entre conjoints ? b) Pourquoi les conjoints doivent-​ils se manifester de la tendresse ?

      7 Les sages conseils bibliques peuvent aider un couple à avoir un point de vue équilibré sur le dû conjugal (lire 1 Corinthiens 7:3-5). Il est essentiel de manifester une considération bienveillante pour les sentiments et les besoins de son conjoint. Si elle n’est pas traitée avec tendresse, une femme peut avoir du mal à apprécier cet aspect du mariage. Les maris doivent agir envers leurs femmes « selon la connaissance » (1 Pierre 3:7). Les relations sexuelles ne devraient jamais être exigées ni forcées, mais devraient venir naturellement. Souvent, l’homme réagit plus vite que la femme, mais émotionnellement, le moment doit être le bon pour les deux conjoints.

      8 Sans fournir de règles précises sur la nature et les limites des jeux amoureux qui peuvent être associés à une intimité sexuelle naturelle, la Bible parle toutefois de marques de tendresse (Chant de S. 1:2 ; 2:6). Des conjoints chrétiens doivent se traiter avec tendresse.

      9. Pourquoi est-​ce mal de manifester un intérêt sexuel pour quelqu’un d’autre que son conjoint ?

      9 Un amour fort pour Dieu et pour le prochain ne laissera rien ni personne nuire aux liens conjugaux. Certains mariages ont subi des tensions, voire l’échec, à cause de la dépendance d’un des conjoints à la pornographie. Toute attirance pour la pornographie ou tout intérêt sexuel pour quelqu’un d’autre que son conjoint est à combattre fermement. Donner ne serait-​ce que l’impression d’avoir un comportement séducteur envers quelqu’un d’autre est un manque d’amour ; il faut s’en abstenir. Si nous nous souvenons que Dieu connaît toutes nos pensées et nos actions, nous aurons le désir de lui plaire et de rester chastes (lire Matthieu 5:27, 28 ; Hébreux 4:13).

      QUAND DES TENSIONS APPARAISSENT

      10, 11. a) Le divorce est-​il courant ? b) Que dit la Bible à propos de la séparation ? c) Qu’est-​ce qui aidera un conjoint à ne pas penser trop vite à la séparation ?

      10 Si des problèmes graves persistent, il peut arriver que l’un des conjoints ou les deux envisagent la séparation ou le divorce. Dans certains pays, plus de la moitié des mariages finissent par un divorce. Même si cette tendance n’est pas aussi marquée dans la congrégation chrétienne, on y note une augmentation inquiétante des problèmes conjugaux.

      11 La Bible donne ces instructions : « Qu’une femme ne se sépare pas de son mari ; mais si vraiment elle se sépare, qu’elle reste sans se marier ou bien qu’elle se réconcilie avec son mari ; et un mari ne doit pas quitter sa femme » (1 Cor. 7:10, 11). La séparation ne doit pas être prise à la légère. Bien qu’elle puisse sembler être la solution à des difficultés graves, elle en occasionne souvent d’autres. Après avoir répété la déclaration de Dieu selon laquelle l’homme quitterait son père et sa mère et s’attacherait à sa femme, Jésus a dit : « Ce que Dieu a attelé au même joug, que l’homme ne le sépare pas » (Mat. 19:3-6 ; Gen. 2:24). Cela signifie que pas même le mari ni la femme ne doit séparer « ce que Dieu a attelé au même joug ». Aux yeux de Jéhovah, le mariage est une union pour la vie (1 Cor. 7:39). S’ils sont conscients que tous rendront des comptes à Dieu, les conjoints feront de sérieux efforts pour résoudre les problèmes sans tarder afin qu’ils ne s’aggravent pas.

      12. Qu’est-​ce qui pourrait amener un conjoint à penser à la séparation ?

      12 Un problème de couple peut être dû à des attentes irréalistes. Quand ses rêves d’un mariage heureux ne se concrétisent pas, une personne peut devenir insatisfaite, se sentir trahie, voire s’aigrir. Des tensions peuvent surgir à cause des différences de constitution émotionnelle ou d’éducation, ou bien de désaccords au sujet de l’argent, des relations avec la belle-famille ou de l’éducation des enfants. Malgré tout, il est réjouissant de constater que la grande majorité des couples chrétiens se laissent guider par Dieu et trouvent à tous ces problèmes des solutions acceptables aux deux conjoints.

      13. Pour quelles raisons valables peut-​on se séparer ?

      13 La séparation peut parfois se justifier. Le refus délibéré de pourvoir aux besoins des siens, des violences physiques ou la mise en danger incontestable de la spiritualité d’un des conjoints sont des situations exceptionnelles que certains ont considérées comme des motifs de séparation[2]. Un couple en proie à des problèmes graves devrait faire appel aux anciens. Ces frères expérimentés peuvent l’aider à appliquer les conseils de la Parole de Dieu. Le couple devrait aussi prier Jéhovah de lui donner son esprit, et de l’aider à appliquer ses principes et à manifester le fruit de l’esprit (Gal. 5:22, 23).

      14. Que dit la Bible aux chrétiens qui ont un conjoint non Témoin ?

      14 Certains chrétiens ont un conjoint qui ne sert pas encore Jéhovah. Dans une telle situation, la Bible donne de bonnes raisons de ne pas se séparer (lire 1 Corinthiens 7:12-14). Que le conjoint non Témoin en soit conscient ou pas, il est « sanctifié » parce qu’il est marié à un serviteur de Jéhovah. Leurs enfants sont considérés comme « saints » et se trouvent ainsi sous la protection divine. Paul explique : « Femme, comment sais-​tu que tu ne sauveras pas ton mari ? Ou bien, mari, comment sais-​tu que tu ne sauveras pas ta femme ? » (1 Cor. 7:16). Presque toutes les congrégations de Témoins de Jéhovah comptent des couples où le chrétien a largement contribué à « sauve[r] » son conjoint.

      15, 16. a) Quel conseil la Bible contient-​elle pour une chrétienne qui a un mari non Témoin ? b) Si un non-Témoin « entreprend de se séparer », comment le conjoint chrétien doit-​il réagir ?

      15 L’apôtre Pierre recommande aux chrétiennes d’être soumises à leur mari, « afin que, si quelques-uns n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole grâce à la conduite de leurs femmes, parce qu’ils auront été témoins oculaires de [leur] conduite pure ainsi que d’un profond respect ». Par une conduite reflétant « l’esprit doux et paisible, qui est d’une grande valeur aux yeux de Dieu », une femme aura plus de chances de gagner son mari au vrai culte qu’en parlant de ses croyances avec insistance (1 Pierre 3:1-4).

      16 Que faire si le conjoint non Témoin choisit de se séparer ? La Bible dit : « Si le non-croyant entreprend de se séparer, qu’il se sépare ; un frère ou une sœur ne sont pas asservis en pareil cas, mais Dieu vous a appelés à la paix » (1 Cor. 7:15). Cela ne veut pas dire que le chrétien est désormais bibliquement libre de se remarier. Mais il n’est pas obligé d’essayer de forcer son conjoint à rester. La séparation peut lui apporter une certaine paix. De plus, le chrétien peut espérer que son conjoint revienne avec le désir de travailler à sauver leur couple et finisse par partager ses croyances.

      LE MARIAGE ET NOS PRIORITÉS

      Un mari et sa femme prêchant ensemble

      En donnant la priorité aux choses spirituelles, tu peux rendre ton couple encore plus heureux (voir paragraphe 17).

      17. À quoi les chrétiens mariés doivent-​ils donner la première place ?

      17 Étant très avancés dans « les derniers jours », nous vivons des « temps critiques, difficiles à supporter » (2 Tim. 3:1-5). Toutefois, garder une spiritualité forte contribuera grandement à contrecarrer les influences négatives du monde. « Le temps qui reste est réduit, a écrit Paul. Désormais, que ceux qui ont des femmes soient comme s’ils n’en avaient pas, [...] et ceux qui usent du monde comme ceux qui n’en usent pas pleinement » (1 Cor. 7:29-31). Paul ne disait pas aux chrétiens mariés de négliger leurs obligations conjugales. Mais puisque le temps est réduit, ils doivent accorder la priorité aux choses spirituelles (Mat. 6:33).

      18. Qu’est-​ce qui nous fait dire que les chrétiens peuvent réussir leur mariage ?

      18 Même si notre époque est très éprouvante et que les échecs conjugaux se multiplient autour de nous, il est possible de réussir son mariage et d’être heureux. Les chrétiens mariés qui restent proches du peuple de Jéhovah, qui appliquent les conseils bibliques et qui acceptent la direction de l’esprit saint peuvent préserver « ce que Dieu a attelé au même joug » (Marc 10:9).

      ^ [1] (paragraphe 5) Les prénoms ont été changés.

      ^ [2] (paragraphe 13) Voir l’appendice intitulé « Le point de vue biblique sur le divorce et la séparation », dans le livre « Gardez-​vous dans l’amour de Dieu ».

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