Soyez attaché à votre conjoint

Après avoir donné la vie à Adam, le Créateur lui fit une compagne, Ève. Cette union, premier mariage de l’Histoire, serait un lien permanent. Dieu déclara en effet : “ L’homme quittera son père et sa mère et devra s’attacher à sa femme. ” Quelque 4 000 ans plus tard, Jésus Christ a rappelé ce principe à tous ses disciples, condamnant en outre les relations sexuelles en dehors du mariage. — Genèse 1:27, 28 ; 2:24 ; Matthieu 5:27-30 ; 19:5.

Selon la Bible, deux des facteurs clés qui contribuent à rendre un mariage heureux sont l’amour et le respect mutuels. Le mari, qui est le chef de famille, doit montrer à sa femme qu’il l’aime en agissant dans son intérêt, vivre avec elle “ selon la connaissance ” et ne pas ‘ s’aigrir ’ contre elle. La femme, quant à elle, doit traiter son mari avec “ un profond respect ”. Si les conjoints appliquent ces principes, ils pourront éviter ou surmonter la plupart des difficultés conjugales. Le mari sera disposé à s’attacher à sa femme, et la femme à son mari. — 1 Pierre 3:1-7 ; Colossiens 3:18, 19 ; Éphésiens 5:22-33.

Le principe biblique enjoignant de s’attacher fidèlement à son conjoint contribue-​t-​il vraiment à rendre un mariage heureux ? Les résultats d’une enquête réalisée en Allemagne tendent à le confirmer ; à la question : “ Quels sont les facteurs importants pour réussir son mariage ? ” la plupart des interrogés ont répondu : “ La fidélité. ” Ne pensez-​vous pas, vous aussi, que les gens mariés sont nettement plus heureux quand ils savent que leur conjoint leur est fidèle ?

Si des problèmes surgissent ?

Et si un mari et sa femme rencontrent de sérieux désaccords ? Si l’amour qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre s’est affaibli ? Est-​il alors préférable de rompre le mariage, ou bien l’injonction biblique de rester fidèlement attaché à son conjoint est-​elle appropriée ?

Les rédacteurs de la Bible n’ont pas caché qu’en raison de l’imperfection humaine tous les couples rencontrent des problèmes (1 Corinthiens 7:28). Néanmoins, ceux qui observent les préceptes moraux de la Bible s’efforcent de pardonner et de résoudre ensemble leurs difficultés. Bien sûr, il est des circonstances — telles que l’adultère ou la violence physique — qui autorisent un chrétien à envisager la séparation ou le divorce (Matthieu 5:32 ; 19:9). Mais rompre hâtivement son union sans motif vraiment sérieux ou dans le but de se remarier révèle un mépris égoïste des autres. Personne n’y gagne en stabilité ni en bonheur, ce dont témoigne l’exemple suivant :

Peter avait le sentiment que son mariage était devenu monotonea. Il a donc quitté sa femme pour se mettre en ménage avec Monika, qui de son côté avait abandonné son mari. Qu’en est-​il résulté ? En l’espace de quelques mois, Peter s’est aperçu que la vie avec Monika n’était pas “ aussi simple qu’il l’avait imaginé ”. Pourquoi ? Parce que les défauts humains étaient tout aussi présents dans sa nouvelle relation que dans l’ancienne. En outre, sa décision précipitée et égoïste lui occasionnait de graves problèmes financiers. Enfin, les enfants de Monika étaient très perturbés par les changements radicaux survenus dans leur vie de famille.

Ainsi, lorsqu’un mariage traverse une tempête, quitter le navire est rarement la bonne solution. Par contre, l’application des principes moraux de la Bible peut souvent maintenir une union à flot et la mener vers des eaux plus calmes. C’est ce qu’a pu vérifier un autre couple.

Thomas et Doris étaient mariés depuis plus de 30 ans lorsque Thomas s’est mis à boire, faisant sombrer Doris dans la dépression. Tous deux ont alors parlé de divorcer. Puis Doris s’est confiée à une femme Témoin de Jéhovah qui lui a montré ce que la Bible dit au sujet du mariage et qui l’a encouragée à ne pas se séparer précipitamment de son mari, mais à chercher d’abord avec lui une solution. C’est ce qu’elle a fait et, au bout de quelques mois, le divorce n’était plus à l’ordre du jour. Thomas et Doris s’attelaient désormais à résoudre ensemble leurs problèmes. L’application des conseils bibliques a renforcé leur mariage et leur a donné le temps d’aplanir leurs difficultés.

En outre, la fidélité conjugale est le fondement d’une famille stable. Et nombreux sont ceux qui souscriront à cette déclaration d’un homme politique européen : “ Jusqu’à ce jour, la famille reste le lieu privilégié où l’homme est en sécurité et où sa vie a un sens. ” C’est au sein du cocon familial qu’adultes et enfants sont le mieux à même de trouver la sécurité affective. Demeurer fidèle à son conjoint contribue ainsi à bâtir une société stable.