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Un père et ses fils rebellesLa prophétie d’Isaïe, lumière pour tous les humains I
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b Les paroles d’Isaïe correspondent aux pratiques médicales de l’époque. Edward Plumptre, spécialiste de la Bible, fait cette remarque : “ La première méthode qu’on essayait pour faire sortir l’humeur d’une plaie purulente consistait à la ‘ presser ’ ; ensuite, comme dans le cas de Hizqiya (chap. xxxviii. 21), on la ‘ bandait ’ avec un cataplasme, puis on y appliquait une huile ou un onguent fortifiants, probablement, comme en Luc x. 34, de l’huile et du vin, afin de guérir l’ulcère. ”
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Un père et ses fils rebellesLa prophétie d’Isaïe, lumière pour tous les humains I
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13, 14. a) Quels maux a-t-on infligés à Juda ? b) Les souffrances de Juda le font-elles réfléchir à sa rébellion ?
13 Isaïe poursuit la description de l’état pitoyable de Juda : “ Blessures, meurtrissures et plaies fraîches — elles n’ont été ni pressées ni bandées, et on ne les a pas adoucies avec de l’huile. ” (Isaïe 1:6b). Le prophète mentionne ici trois sortes de maux : les blessures (les coupures, faites par exemple avec une épée ou un couteau), les meurtrissures (les contusions dues à des coups) et les plaies fraîches (les ouvertures récentes dans les chairs qui semblent inguérissables). L’image évoquée est celle d’un homme qui a été sévèrement puni de toutes les manières imaginables, dont le corps entier a été maltraité. Juda est vraiment dans un triste état.
14 La condition misérable de Juda l’incite-t-elle à retourner vers Jéhovah ? Non. Juda ressemble au rebelle décrit en Proverbes 29:1 : “ Un homme qui a été repris maintes fois, mais qui durcit son cou, sera brisé soudain, et cela sans guérison. ” Oui, la nation paraît incurable. Comme le dit Isaïe, ses blessures “ n’ont été ni pressées ni bandées, et on ne les a pas adoucies avec de l’huileb ”. Dans un sens, Juda est comparable à une plaie ouverte, qu’on ne bande pas, qui recouvre tout le corps.
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