tellement de frères et sœurs lèvent la main que la parole ne t’est pas souvent donnée. Daniellec a toujours aimé donner des commentaires aux réunions. Pour elle, c’est une facette du culte, une manière d’encourager les autres et un moyen de graver les vérités bibliques plus profondément dans son esprit. Mais voilà que, par la suite, elle a fait partie d’une grande assemblée. Elle a alors été interrogée moins souvent, parfois même aucune fois de toute une réunion. « J’étais contrariée, dit-​elle. C’était comme si on me privait d’une chose à laquelle je tenais beaucoup. Quand ça se produit sans arrêt, on finit par se demander si on ne nous met pas volontairement à l’écart. »

10. Comment augmenterons-​nous nos chances de donner un commentaire ?

¹⁰ Partages-​tu parfois le sentiment de Danielle ? Si c’est le cas, tu pourrais être tenté de renoncer et te contenter d’écouter la réunion. Malgré tout, ne relâche pas tes efforts. Que pourrais-​tu faire ? Tu trouveras sans doute avantageux de préparer plusieurs commentaires par réunion. Ainsi, si la parole ne t’est pas donnée au début de l’étude, il te restera des possibilités de répondre au fil de la réunion. Lorsque tu étudies un article de La Tour de Garde, réfléchis à la façon dont chaque paragraphe est relié au thème. De cette manière, tu auras probablement des idées intéressantes à exprimer tout au long de la discussion. Tu pourrais également préparer des commentaires sur des paragraphes traitant de vérités profondes parfois difficiles à expliquer (1 Cor. 2:10). Pourquoi ? Parce qu’il est possible qu’à ce moment-​là de l’étude, peu de mains se lèvent. Mais que faire si, bien qu’ayant appliqué ces suggestions, tu n’as toujours pas eu l’occasion de donner un commentaire au bout de plusieurs réunions ? Tu pourrais, avant la réunion, dire au frère qui dirigera une discussion que tu aimerais répondre à telle ou telle question.

13. Comment laisser à un maximum d’assistants la possibilité de donner des commentaires ?

¹³ Pour commencer, ayons l’habitude de donner des commentaires brefs, ce qui laissera du temps pour que davantage de monde réponde. Les anciens et les autres chrétiens expérimentés peuvent montrer l’exemple. De plus, même dans une réponse courte, retenons-​nous de mentionner trop d’idées. Si tu commentes la totalité d’un paragraphe, les autres n’auront plus grand-chose à dire. Prenons l’exemple de ce paragraphe. Il contient deux suggestions : donner des commentaires brefs, et ne pas mentionner trop d’idées. Si tu es le premier à être interrogé à ce paragraphe, que penserais-​tu de ne mentionner qu’une de ces idées ?

14. Qu’est-​ce qui nous aidera à déterminer à quelle fréquence lever la main ? (voir aussi l’illustration).

¹⁴ Lorsque nous déterminons à quelle fréquence lever la main, faisons preuve d’équilibre. Si nous la levons trop souvent, le frère qui dirige la discussion risque de se sentir obligé de nous interroger à de nombreuses reprises, alors que d’autres n’ont pas encore eu la possibilité de s’exprimer. Cela pourrait décourager certains de lever la main (Eccl. 3:7).

15. a) Comment devrions-​nous réagir quand la parole ne nous est pas donnée ? b) Comment un frère qui dirige une discussion « se souciera-​t-​il » de tous les assistants ? (voir l’encadré « Si tu diriges la discussion »).

¹⁵ Quand, au cours d’une étude, beaucoup de proclamateurs lèvent la main, nous ne sommes pas forcément interrogés aussi souvent que nous l’aimerions. Et parfois, le conducteur ne pourra peut-être pas nous interroger du tout. Nous pourrions en être déçus. Pourtant, lorsque nous ne sommes pas interrogés, n’en concluons surtout pas que nous avons été mis volontairement à l’écart (Eccl. 7:9).

16. Comment pourrions-​nous encourager des assistants qui ont donné un commentaire ?

¹⁶ Si tu ne donnes pas autant de commentaires que tu le souhaites, pourquoi ne pas écouter attentivement ceux des autres assistants puis, après la réunion, les féliciter pour leur participation ? Tes félicitations encourageront sans doute tout autant tes frères et sœurs que des commentaires que tu aurais donnés (Prov. 10:21). En effet, une autre manière de nous encourager consiste à nous féliciter.