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  • Mère trop tôt
    Réveillez-vous ! 2004 | 8 octobre
    • Mère trop tôt

      “ Mon petit ami était mignon. Il avait de l’argent, nous sortions ensemble et nous nous amusions bien. Quand mes règles ne sont pas arrivées, j’ai compris qu’il y avait un problème. Comment allais-​je le dire à ma mère ? Pourquoi une chose pareille m’arrivait-​elle, à moi ? J’avais à peine 16 ans, et je ne savais pas quoi faire. ” — Nicole.

      AUJOURD’HUI Nicolea, 37 ans, trois enfants, est une mère confiante et dynamique. Son aînée a 20 ans. Le fait est qu’il y a des années, elle a été l’une de ces adolescentes célibataires qui, par millions, deviennent enceintes. Comme d’autres mères de son âge, submergée de problèmes, obligée de prendre des décisions, terrorisée par l’avenir, elle a connu des moments très pénibles.

      Nicole ne parle pas souvent de cette période de sa vie marquée par la détresse, le refus, la peur, la colère et le désespoir, alors que ses camarades n’avaient d’autres soucis en tête que leurs résultats scolaires et leurs vêtements. Toutefois, la situation n’était pas sans espoir. Nicole avait des parents affectueux qui s’étaient efforcés de lui inculquer des principes moraux élevés. Bien qu’elle les ait écartés pendant un temps, et qu’elle en ait subi les conséquences, ces mêmes valeurs lui ont permis plus tard de mener une existence utile et riche de sens. Sa devise était : “ Tout n’est pas perdu. ”

      Malheureusement, toutes les mères adolescentes ne bénéficient pas du même soutien familial ni ne possèdent le même optimisme. Beaucoup se voient sombrer brutalement dans un dénuement qui semble irrémédiable. Certaines doivent évacuer le traumatisme laissé par un viol ou des violences.

      Rien de bien optimiste dans tout cela pour l’enfant à naître. Selon l’ouvrage Angoisses et espoir des mères adolescentes (angl.), les bébés de ces jeunes mères, “ comparativement à ceux de femmes plus âgées, ont souvent un poids plus faible à la naissance, sont davantage sujets à la mortalité et aux maladies infantiles, ne bénéficient pas de soins médicaux aussi adaptés, souffrent plus fréquemment de faim et de malnutrition, sont davantage victimes de violences et ont une croissance plus lente ”. Par ailleurs, les filles nées d’adolescentes sont plus exposées que les autres à une maternité précoce.

      Quelle est l’ampleur du problème ? Comment les mères adolescentes peuvent-​elles surmonter les difficultés liées à l’éducation de leur enfant ? Comment, avant toute chose, éviter aux adolescentes de se mettre dans cette situation ? Ces questions sont examinées dans les articles suivants.

      [Note]

      a Par souci d’anonymat, certains prénoms ont été changés dans ce dossier.

  • Le drame des mères adolescentes
    Réveillez-vous ! 2004 | 8 octobre
    • Le drame des mères adolescentes

      ON A qualifié d’“ épidémie ” le phénomène des grossesses chez les adolescentes. Toutefois, on mesure mieux l’ampleur du drame si on se penche sur les conséquences qu’il entraîne dans la vie d’une adolescente désemparée. À tout le moins, elle va subir des bouleversements qui auront de lourdes répercussions, non seulement sur elle, mais aussi sur ses parents et ses proches.

      Les adolescents sont dans ce que la Bible appelle “ la fleur de la jeunesse ”, période durant laquelle les désirs sexuels culminent (1 Corinthiens 7:36). Cela dit, il serait réducteur de penser que le problème des grossesses prématurées relève simplement de la contraception. Les faits indiquent que la maternité précoce pose quantité de problèmes complexes d’ordres social et affectif.

      Les facteurs déclenchants

      Une étude révèle que bien des mères adolescentes sont issues de foyers brisés. “ Toute ma vie, ce que j’ai voulu, c’est une vraie famille ! ” Telle est la plainte qui revient dans la bouche de nombreuses jeunes filles enceintes. Manifestement donc, une famille déstructurée est souvent un environnement propice à une grossesse. Dans le cadre d’un programme d’aide aux mères adolescentes, on a constaté que la plupart d’entre elles “ ne communiquent qu’occasionnellement avec leur mère et pas du tout avec leur père ”. Anne est devenue mère à l’âge de 18 ans. Elle se rappelle que sa propre mère, qui l’élevait seule, travaillait dur pour subvenir à ses besoins. Malgré cela, Anne a toujours ressenti le vide dû à l’absence de son père.

      D’autres jeunes filles deviennent mères parce qu’elles ont été victimes de viol. Le traumatisme subi semble déclencher chez certaines une souffrance affective qui peut se manifester plus tard par une attitude destructrice. Prenons le cas de Jasmine, qui a été violée à l’âge de 15 ans. “ Après ça, se souvient-​elle, j’ai eu un comportement autodestructeur. À 19 ans, je suis tombée enceinte. ” Les sévices sexuels peuvent par ailleurs donner à la victime un sentiment de médiocrité. “ J’ai toujours trouvé que je ne valais rien ”, se lamente Jasmine. Anne a vécu le même genre de calvaire : “ Entre sept et onze ans, j’ai subi des sévices de la part d’un adolescent. Je me détestais. Je me sentais coupable. ” À 17 ans, Anne était enceinte.

      Il y a également celles qui sont victimes de leur curiosité et d’un excès de confiance en elles. Nicole, déjà citée dans l’article précédent, reconnaît : “ J’étais persuadée d’avoir réponse à tout, d’être capable de tout. Malheureusement, j’étais aussi capable d’avoir un bébé. ” C’est la curiosité qui a poussé Carole, elle aussi mère célibataire très jeune, à avoir une expérience sexuelle. “ J’avais le sentiment de passer à côté de quelque chose ”, dit-​elle.

      Ignorer les conséquences d’une activité sexuelle y est aussi pour quelque chose. D’après les sociologues Karen Rowlingson et Stephen McKay, en Grande-Bretagne, certains jeunes “ ne savent pas exactement [...] à quoi s’attendre quand ils ont des relations sexuelles, ni ce que veut dire devenir enceinte ”. Ils ne font apparemment pas toujours le lien entre les rapports sexuels et la maternité. Au cours d’une enquête, beaucoup d’adolescentes “ disent avoir été choquées ou surprises lorsqu’elles ont découvert qu’elles étaient enceintes, même si elles n’avaient pas eu recours à la contraception ”.

      Néanmoins, ce qui est à incriminer avant tout, c’est le changement des mentalités par rapport à la sexualité. Nous vivons une époque où les gens sont “ amis des plaisirs plutôt qu’amis de Dieu ”. (2 Timothée 3:1-4.) D’après les scientifiques australiennes Ailsa Burns et Cath Scott, “ les sanctions sociales, religieuses et économiques de la sexualité hors mariage se sont raréfiées ”. Avoir un enfant sans être mariée n’est plus aussi mal vu qu’autrefois. À tel point que, pour les adolescentes vivant dans certaines régions du monde, la naissance d’un enfant est synonyme de réussite sociale !

      Les séquelles affectives

      La réalité vécue par une mère adolescente est loin d’être aussi rose que dans de jeunes imaginations. En s’apercevant qu’elles sont enceintes, les jeunes filles, pour la plupart, ont l’impression que le monde s’écroule. Beaucoup reconnaissent être stupéfaites, anéanties. “ Les réactions les plus courantes sont la colère, le sentiment de culpabilité et le refus ”, rapporte l’Institut américain de pédopsychiatrie. Le refus a ceci de dangereux qu’il retient souvent la jeune fille de se prêter au suivi médical indispensable.

      “ J’étais affolée ”, dit Élodie en repensant au jour où elle a dû affronter les conséquences de son “ incartade sexuelle ”. Nombre de jeunes filles dans la même situation n’ont personne à qui se confier ou ont trop honte pour en parler. Faut-​il s’étonner que quelques-unes se laissent envahir par la peur et un sentiment de culpabilité ? Elles sont nombreuses à sombrer dans une dépression grave. “ Vivre ou mourir, ça m’était bien égal ! ” raconte Jasminea.

      Quelle que soit sa première réaction, la jeune fille devra prendre des décisions qui engageront son avenir et celui de son enfant. Comment donc fera-​t-​elle des choix judicieux ? L’article suivant l’explique.

      [Note]

      a Le dossier “ Il vaut la peine de vivre ”, dans notre numéro du 22 octobre 2001, donne des suggestions sur la façon de lutter contre les idées suicidaires.

      [Encadré, page 7]

      La triste réalité en chiffres

      Bien que ces statistiques ne concernent que les États-Unis, elles donnent une idée de la situation dans laquelle se trouvent les mères adolescentes du monde entier.

      ● Plus de 900 000 jeunes filles par an se retrouvent enceintes avant l’âge de 20 ans, soit 4 sur 10.

      ● Environ 40 % des mères adolescentes ont moins de 18 ans.

      ● La proportion d’enfants maltraités ou négligés est plus importante chez les enfants nés de parents adolescents que chez ceux qui sont nés de parents plus âgés.

      ● Seulement 4 mères sur 10 de moins de 18 ans terminent leurs études secondaires.

      ● Près de 80 % des pères n’épousent pas la mère adolescente de leurs enfants.

      ● Seulement 30 % des mères adolescentes qui se marient après la naissance de leur enfant restent avec leur conjoint. Les mariages d’adolescents sont deux fois plus voués à l’échec que les mariages où la femme a au moins 25 ans.

      ● Les bébés de mères adolescentes courent plus de risques de naître avant terme et avec un poids insuffisant, ce qui augmente par là même les risques de mortalité infantile, de cécité, de surdité, de problèmes respiratoires chroniques, de retard mental ou de maladie mentale, de troubles psychomoteurs, de dyslexie et d’hyperactivité.

      [Indication d’origine]

      Relevé dans La prévention contre la maternité précoce et son lien avec d’autres questions sociales majeures (angl.), de la Campagne nationale de prévention contre la maternité précoce, février 2002.

      [Encadré/Illustration, page 7]

      Les mères adolescentes dans le monde

      BRÉSIL : En 1998, “ 698 439 jeunes filles de moins de 19 ans ont mis un enfant au monde avec l’assistance des services de santé de l’État [...] ; 31 857 de ces jeunes mères étaient des enfants de 10 à 14 ans, ce qui est ridiculement jeune pour avoir un bébé, vous en conviendrez ”. — Folha de Sao Paulo, 25 août 1999.

      GRANDE-BRETAGNE : “ La Grande-Bretagne est le pays d’Europe occidentale où le taux de grossesses précoces est le plus élevé [...]. Des 90 000 enfants conçus par des adolescents en 1997, environ 3 sur 5 ont vu le jour (soit 56 000), dont 90 % (à peu près 50 000) hors mariage. ” — Familles monoparentales (angl.), 2002.

      MALAISIE : “ Dans le pays, les naissances hors mariage sont en augmentation depuis 1998. La plupart des mères concernées n’ont pas 20 ans. ” — New Straits Times–Management Times, 1er avril 2002.

      RUSSIE : “ L’année dernière, en Russie, près d’un tiers des bébés sont nés de mères célibataires, une proportion qui a doublé en dix ans et qui, selon des statistiques officielles, n’avait pas été atteinte depuis la Seconde Guerre mondiale. Plus de 40 % de ces bébés ont été mis au monde par des adolescentes. ” — Le Moscow Times du 29 novembre 2001.

      ÉTATS-UNIS : “ Malgré une diminution récente du nombre des grossesses chez les adolescentes, 4 jeunes filles sur 10 deviennent enceintes au moins une fois avant leur vingtième anniversaire. ” — Qu’arrive-​t-​il à l’enfance ? Le problème de la maternité précoce aux États-Unis (angl.), 1997.

      [Illustration, page 5]

      Quand les parents se séparent, le risque de grossesse chez les adolescentes augmente.

      [Illustration, page 6]

      Certains jeunes ne font apparemment pas toujours le lien entre les rapports sexuels et la grossesse.

      [Illustration, page 6]

      Une grossesse a des incidences considérables tant sur la jeune fille que sur ses proches.

  • Comment surmonter les difficultés de la maternité précoce
    Réveillez-vous ! 2004 | 8 octobre
    • Comment surmonter les difficultés de la maternité précoce

      UNE grossesse précoce contraint l’adolescente à prendre des décisions d’adulte. “ J’ai l’impression d’avoir 40 ans, dit une jeune mère. Je suis complètement passée à côté de mon enfance. ” Il se peut en effet qu’une jeune fille soit submergée par la peur et l’anxiété quand elle découvre qu’elle attend un bébé.

      Si vous êtes adolescente et enceinte, c’est peut-être ce que vous ressentez. Toutefois, cela ne vous mène à rien de vous laisser paralyser par des sentiments négatifs. “ Qui observe le vent ne sèmera pas, dit la Bible, et qui regarde les nuages ne moissonnera pas. ” (Ecclésiaste 7:8 ; 11:4). L’agriculteur que la crainte des intempéries immobilise n’agira pas comme il le doit. Quant à vous, ne restez pas les bras ballants. Tôt ou tard, il vous faudra avancer et assumer vos responsabilités. — Galates 6:5.

      Alors, quels choix s’offrent à vous ? Certains vous suggéreront d’avorter. Mais ce n’est pas une solution pour celles qui désirent plaire à Dieu, car la Bible laisse clairement entendre que l’avortement est contraire à la loi de Dieu (Exode 20:13 ; 21:22, 23 ; Psaume 139:14-16). La vie de tout embryon, même conçu en dehors du mariage, est précieuse aux yeux de Dieu.

      Et que dire de la solution consistant à épouser le père, et à élever votre enfant ensemble ? Au mieux, cela vous épargnerait un certain embarras. Pourtant, même si un jeune père se sent la responsabilité morale de prendre part à l’éducation de son enfant, le mariage n’est pas forcément un choix judicieuxa. En effet, ce n’est pas parce qu’un jeune homme est capable de procréer qu’il possède automatiquement les qualités affectives et mentales requises d’un mari et d’un père, ni qu’il est en mesure de subvenir financièrement aux besoins d’une femme et d’un enfant. En outre, un mariage avec quelqu’un qui ne partagerait pas vos croyances irait à l’encontre de la recommandation biblique de se marier “ seulement dans le Seigneur ”. (1 Corinthiens 7:39.) Les faits prouvent qu’un mariage hâtif, et peut-être de courte durée, ne fait qu’ajouter au chagrin et à la douleur.

      Que penser maintenant de l’adoption ? Bien entendu, cela vaut mieux que l’avortement. Mais vous devriez considérer que, malgré les circonstances défavorables, c’est à vous que l’occasion est donnée de prendre soin de votre enfant et de l’élever.

      Comment affronter la situation

      Élever un enfant sans le soutien d’un conjoint n’est pas facile, il faut l’admettre. Mais en mettant en pratique de votre mieux les principes bibliques et en comptant sur la force et la direction divines, vous surmonterez bien des difficultés. Les suggestions ci-dessous vous aideront à vous en sortir.

      ● Renouez de bonnes relations avec Dieu. Prenez conscience du fait que les rapports sexuels préconjugaux sont un péché contre Dieu, une transgression de ses normes morales élevées (Galates 5:19-21 ; 1 Thessaloniciens 4:3, 4). Il est donc primordial de vous repentir et de rechercher le pardon de Dieu (Psaume 32:5 ; 1 Jean 2:1, 2). Peut-être vous sentez-​vous indigne de son aide. Cependant, Jéhovah promet de pardonner, et il soutient ceux qui se repentent de leurs mauvaises actions (Isaïe 55:6, 7). Il déclare en Isaïe 1:18 : “ Si vos péchés sont comme l’écarlate [lourds, graves], ils deviendront blancs comme la neige [entièrement purifiés]. ” La Bible encourage également les transgresseurs à tirer profit de l’aide offerte par les anciens de la congrégation. — Jacques 5:14, 15.

      ● Cessez toute relation sexuelle préconjugale. Cela signifiera vraisemblablement rompre avec le père de votre enfant. En poursuivant cette relation, vous ne seriez que davantage incitée à continuer de faire ce que Dieu réprouve. N’oubliez pas ceci : bien que strictes, les lois de Dieu sont là pour nous protéger. Nicole, citée au début de ce dossier, se souvient : “ J’ai fini par comprendre que Dieu a raison, qu’il veut notre bien. ” — Isaïe 48:17, 18.

      ● Dites-​le à vos parents. Vous redoutez peut-être, à bon droit, la colère de vos parents. Ils seront certainement inquiets et peinés d’apprendre que vous êtes enceinte. Ils risquent même de penser qu’ils n’ont pas été à la hauteur de leur tâche de parents et de se reprocher votre écart de conduite. Néanmoins, s’ils craignent réellement Dieu, l’orage finira par passer. Ce sont vos parents et, malgré vos erreurs, ils vous aiment. Devant votre repentir, ils se sentiront sûrement poussés à imiter le père du fils prodigue en vous pardonnant avec amour. — Luc 15:11-32.

      ● Sachez remercier. Parents, proches et amis sont souvent un soutien considérable. Ainsi, vos parents prendront probablement des dispositions pour que vous bénéficiiez d’un suivi médical. Après la naissance du bébé, ils voudront vous initier aux soins du nourrisson, ou encore vous proposer leurs services de baby-sitters. Nicole dit à propos de sa mère : “ C’est moi qui ai eu le bébé, mais elle a fait beaucoup pour m’aider. ” De même, vos amis pourront apporter leur aide, par exemple en vous donnant discrètement des vêtements pour bébé ou d’autres articles utiles (Proverbes 17:17). Quand on vous témoigne de la bonté, “ montrez-​vous reconnaissants ”, conseille la Bible (Colossiens 3:15). Si vous exprimez votre gratitude avec des mots, vos bienfaiteurs ne penseront pas que vous faites peu de cas de leur générosité.

      ● Apprenez le “ métier ” de maman. Vous ne voudrez certainement pas dépendre de vos parents et de vos amis indéfiniment. Cultivez donc les aptitudes qui feront de vous une maman et une maîtresse de maison capable. Il n’est pas facile d’apprendre à s’occuper d’un être aussi dépendant qu’un nouveau-né. Vous avez beaucoup à découvrir sur la nutrition, la santé et d’autres aspects relatifs à l’éducation d’un enfant. Notez que la Bible dit aux chrétiennes âgées d’encourager les plus jeunes à ‘ travailler à la maison ’. (Tite 2:5.) Votre mère, et pourquoi pas d’autres chrétiennes d’âge mûr, sauront vous donner une formation précieuse.

      ● Utilisez votre argent sagement. La Bible déclare que “ l’argent procure une protection ”. (Ecclésiaste 7:12.) L’arrivée d’un bébé va occasionner des dépenses importantes.

      Vous veillerez en premier lieu à bénéficier des aides sociales auxquelles vous pouvez prétendre. Il est néanmoins fréquent qu’une jeune fille doive continuer de compter sur ses parents sur le plan financier. Si tel est votre cas, vous feriez preuve d’égards et de sagesse en étant le plus économe possible. Bien que vous préfériez sûrement du neuf pour votre bébé, vous pouvez réduire vos dépenses en vous procurant des articles d’occasion ou en achetant dans des friperies.

      ● Essayez d’acquérir une formation. “ Les sages sont ceux qui conservent avec soin la connaissance ”, dit Proverbes 10:14. Même si c’est surtout vrai de la connaissance biblique, cela vaut aussi pour l’instruction profane. Pour gagner votre vie, vous avez besoin de qualifications.

      Évidemment, il est difficile d’aller à l’école tout en s’occupant d’un bébé. Toutefois, sans un minimum d’instruction, vous pourriez vous condamner, vous et votre enfant, à une existence difficile, marquée par la pauvreté et la malnutrition, et vous retrouver tributaires des aides sociales, mal logés et avec un salaire de misère. Dans toute la mesure du possible, poursuivez donc votre scolarité. La maman de Nicole a insisté pour que sa fille termine ses études secondaires. Ainsi, Nicole a pu suivre une formation d’assistante juridique, et elle est aujourd’hui en mesure de subvenir à ses besoins.

      Pourquoi ne pas vous renseigner sur les possibilités qui s’offrent à vous dans ce domaine ? S’il vous est trop difficile de fréquenter un établissement scolaire, peut-être pourriez-​vous envisager d’étudier chez vous ? Les cours par correspondance s’avéreront pratiques dans votre cas.

      Vous pouvez y arriver

      Élever un enfant hors mariage est une tâche difficile pour une jeune fille. Mais ce n’est pas impossible ! À force de patience, de détermination et avec l’aide de Jéhovah Dieu, vous pouvez devenir une mère affectueuse et capable. Quant aux enfants de mères adolescentes, beaucoup deviennent des adultes équilibrés. Qui sait si le vôtre ne sera pas réceptif à l’éducation que vous lui donnerez et s’il n’en viendra pas, pour votre plus grand bonheur, à aimer Dieu ? — Éphésiens 6:4.

      Nicole fait ce commentaire : “ Avec le soutien de Dieu et contre toute attente, j’ai eu la joie d’aider ma petite fille à devenir une jeune femme aimable, respectueuse et responsable. Quand je la regarde, je repense certes à ces longues nuits sans sommeil, mais je me sens aussi très heureuse ! ”

      Et les adultes ? Quelle devrait être leur attitude envers les mères adolescentes et leurs enfants ? Est-​il possible d’aider les adolescentes à ne pas se mettre dans une situation aussi douloureuse ?

      [Note]

      a Les responsabilités et les difficultés auxquelles se confrontent les jeunes pères célibataires ont été examinées sous la rubrique “ Les jeunes s’interrogent... ” dans les numéros des 22 avril et 22 mai 2000.

      [Illustrations, pages 8, 9]

      Élever un enfant est une lourde tâche pour une adolescente.

      [Illustration, page 10]

      Un mariage hâtif n’est pas la solution.

      [Illustration, page 10]

      Les anciens de la congrégation peuvent aider les jeunes qui se sont égarés à renouer de bonnes relations avec Dieu.

      [Illustration, page 11]

      Il est raisonnable que les mères célibataires terminent leur scolarité.

  • Comment aider et protéger les jeunes
    Réveillez-vous ! 2004 | 8 octobre
    • Comment aider et protéger les jeunes

      LORSQU’UNE jeune fille, encore une enfant, devient enceinte alors qu’elle n’est pas mariée, n’est-​ce pas affligeant ? C’est pourtant un phénomène planétaire qui touche tout le monde d’une façon ou d’une autre. Le drame des mères adolescentes ne fait que confirmer le bien-fondé de ce commandement divin : “ Fuyez la fornication. ” — 1 Corinthiens 6:18.

      Pourtant, il arrive qu’une jeune fille qui a été éduquée dans les voies de Dieu décide de les rejeter ou de ne pas en tenir compte. Elle commet l’immoralité sexuelle et se retrouve enceinte. Comment réagissent les vrais chrétiens ? Si la jeune fille qui s’est égarée montre des signes de repentir, ses parents et les autres chrétiens de la congrégation devraient lui venir en aide et la soutenir avec amour.

      Revenons à Nicole. Ses parents lui donnaient une éducation de Témoin de Jéhovah. Quand elle s’est retrouvée enceinte sans être mariée, cela a donc été particulièrement pénible. Pourtant, voici ce que dit Nicole : “ Des compagnons chrétiens me rendaient visite et essayaient de m’encourager à étudier la Bible et à rester proche de Jéhovah. ”

      Certes, les Témoins de Jéhovah n’approuvent pas l’inconduite sexuelle. Mais ils reconnaissent qu’en appliquant les principes bibliques les transgresseurs peuvent ‘ se transformer ’. (Romains 12:2.) Ils sont fermement convaincus que Dieu pardonne aux pécheurs repentants (Éphésiens 1:7). Ils comprennent également que l’enfant qui a été conçu en dehors des liens du mariage n’y est pour rien. Ainsi, plutôt que de le regarder d’un œil hostile, les chrétiens lui témoignent autant de tendre affection, de compassion et de bonté qu’à n’importe quel autre enfant de la congrégation. — Colossiens 3:12.

      Une mère célibataire s’est mise à étudier la Bible avec les Témoins de Jéhovah. Très vite, elle a accepté le message de la Bible et a opéré d’importants changements dans sa vie. Voici ce qu’elle a dit des Témoins : “ Tous se sont intéressés sincèrement à moi et à mes enfants. Quand j’en ai eu besoin, ils m’ont procuré de la nourriture et des vêtements. Ils m’ont aussi apporté une aide financière. Lorsque j’ai été en mesure de participer à la prédication avec eux, ils ont bien voulu garder mes enfants. Ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour que j’en vienne à aimer véritablement Jéhovah. ”

      Mieux vaut prévenir

      Cela dit, il est de loin préférable d’aider les jeunes à éviter ce genre de situations. C’est pourquoi les familles de Témoins de Jéhovah s’efforcent d’offrir à leurs enfants une atmosphère chaleureuse et pleine d’amour. Au lieu de se contenter de les apeurer, par exemple avec la menace du SIDA, voire d’une éventuelle grossesse, les Témoins essayent d’insuffler aux jeunes un amour authentique pour Jéhovah et pour ses lois (Psaume 119:97). Ils sont convaincus que les enfants doivent être correctement informés des questions sexuelles. Et surtout, ils sont persuadés qu’il faut leur enseigner les principes bibliques moraux dès la toute petite enfance (2 Timothée 3:15). Bien qu’un enseignement soit dispensé dans les Salles du Royaume des Témoins de Jéhovah, les parents sont de leur côté encouragés à diriger une étude biblique personnalisée en compagnie de leurs enfants. Des ouvrages tels que Les jeunes s’interrogent — Réponses pratiques ont été conçus pour aider les parents à donner une direction morale à leurs enfantsa.

      Suivre les strictes normes morales de la Bible, c’est aller à contre-courant de l’immoralité qui a déferlé sur le monde. Mais c’est un mode de vie qui pourrait épargner à des millions de jeunes filles le drame de la maternité précoce.

      [Note]

      a Publié par les Témoins de Jéhovah.

      [Illustration, page 12]

      Les vrais chrétiens traitent les mères célibataires avec bonté et considération.

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