BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • L’obésité : un réel problème ?
    Réveillez-vous ! 2004 | 8 novembre
    • L’obésité : un réel problème ?

      “ L’obésité chez les adolescents est une véritable épidémie. ” — S. Wangnoo, endocrinologue, hôpital Indraprastha Apollo, Delhi, Inde.

      COMME le laisse entendre cette déclaration, les adolescents, en Inde, sont confrontés à un problème d’obésité. C’est la conséquence de nouvelles habitudes de vie adoptées par un grand nombre de familles issues des classes moyennes. Le plus grave est que cette épidémie tourne à la pandémie : elle touche désormais beaucoup de pays, où le manque d’activité physique vient se conjuguer à une alimentation de préférence grasse et sucrée. Un spécialiste déclare : “ [En Grande-Bretagne,] la prochaine génération sera [...] la plus obèse de toute l’histoire humaine. ” Le Guardian Weekly rapporte : “ Jusque-​là, l’obésité concernait principalement les adultes. Mais maintenant, à cause de ses habitudes alimentaires et de son mode de vie sédentaire, la jeune génération britannique est sur le point de connaître des problèmes qu’on a vu apparaître, pour la première fois, aux États-Unis. Une obésité de longue durée va prédisposer ces jeunes à des maladies telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires et le cancer. ”

      Le livre Bataille alimentaire (angl.) fait ce constat : “ À l’échelle mondiale, le premier problème lié à l’alimentation n’est plus la malnutrition, mais la surconsommation. ” Dans la revue Atlantic Monthly, Don Peck signale : “ Près de neuf millions d’Américains présentent aujourd’hui une ‘ obésité morbide ’, c’est-à-dire un surpoids d’au moins 45 kilos. ” Aux États-Unis, les ennuis de santé liés au poids sont responsables, chaque année, de 300 000 décès prématurés. “ Seule la cigarette est plus meurtrière ! ” M. Peck conclut : “ L’obésité pourrait bientôt devenir le problème de santé publique le plus pressant, et passer avant la faim et les maladies infectieuses. ” Dès lors, qui peut se permettre de fermer les yeux sur cette menace ? Dans son livre Manger, boire et être en bonne santé (angl.), le docteur Walter Willett explique : “ Une fois pris en considération le fait que vous fumez ou que vous ne fumez pas, l’indice le plus révélateur de votre futur état de santé est le chiffre qu’affiche le pèse-personne de votre salle de bain. ” Ici, le mot-clé est futur état de santé.

      Comment définit-​on l’obésité ?

      Quand considère-​t-​on qu’une personne est obèse, et non pas simplement un peu grosse ? La clinique Mayo, à Rochester (Minnesota, États-Unis) déclare : “ En termes simples, être obèse, c’est avoir un surpoids important en raison d’un excès de graisse. ” Mais comment déterminer à partir de quel moment on est en surpoids ? Grâce à des tableaux de correspondances taille-poids, on peut savoir approximativement si quelqu’un présente une simple surcharge pondérale ou s’il se trouve dans la catégorie des obèses (voir le tableau de la page 5). Toutefois, ces tableaux ne prennent pas en compte les différences de constitution corporelle. “ La quantité de graisse est plus révélatrice que le poids ”, explique la clinique Mayo. Par exemple, à stature égale, un sportif pèsera probablement plus lourd à cause de sa masse musculaire ou d’une forte ossature. Quelles sont les causes fondamentales du surpoids ou de l’obésité ? Voyez l’article suivant.

  • L’obésité : ses causes
    Réveillez-vous ! 2004 | 8 novembre
    • L’obésité : ses causes

      “ Nous sommes au cœur d’une épidémie qui risque d’avoir des répercussions considérables sur la santé de nos enfants. Si la société ne prend pas dès maintenant des mesures préventives, l’obésité ne cessera de progresser. ” — William Klish, professeur de pédiatrie.

      CEUX qui n’ont pas de problèmes de poids ont parfois tendance à juger les personnes trop grosses ou obèses, à les considérer comme des gens sans volonté ni motivation. Mais les choses sont-​elles aussi simples ? Les obèses sont-​ils forcément des indolents qui refusent de faire de l’exercice ? Ou bien y a-​t-​il souvent d’autres causes plus importantes et plus difficiles à maîtriser ?

      Hérédité ? Facteurs externes ? Combinaison des deux ?

      Le livre Bataille alimentaire explique : “ Depuis longtemps, le débat sur l’origine de l’obésité oppose les facteurs génétiques aux facteurs externes. ” Qu’entend-​on par “ génétique ” dans ce contexte ? Certains défendent la théorie selon laquelle l’organisme stocke naturellement les surplus de calories en vue de besoins éventuels. “ On étudie les causes héréditaires de l’obésité depuis des décennies. [...] De nombreuses recherches ont porté sur les gènes humains. Des techniques élaborées permettent désormais d’identifier les gènes qui prédisposent à la prise de poids et à des maladies telles que le diabète. Scientifiquement parlant, entre 25 et 40 % des variations de poids (dans la population) s’expliquent par les gènes. ” Le livre ajoute : “ Bien que l’on attribue généralement l’obésité à une faiblesse personnelle, ces chiffres révèlent l’importance des facteurs biologiques. Cela étant, 60 % au moins des variations de poids restent liées à des facteurs externes. ” Autrement dit, l’obésité est en grande partie imputable au mode de vie. Une personne absorbe-​t-​elle plus de calories qu’elle n’en dépense ? Consomme-​t-​elle régulièrement des aliments peu recommandés ? Prend-​elle le temps chaque jour de faire un peu d’exercice ?

      La clinique Mayo explique les causes de l’obésité en termes simples : “ Les gènes peuvent prédisposer au surpoids ou à l’obésité, mais en dernier ressort ce sont votre alimentation et votre activité physique qui déterminent votre poids. À long terme, l’excédent de calories, la sédentarité ou la combinaison des deux conduit à l’obésité. ” (C’est nous qui soulignons). La clinique poursuit : “ Votre hérédité ne vous condamne pas à être gros. [...] Quoi que disent vos gènes, ce sont vos choix en matière d’alimentation et d’activités qui définiront votre poids. ”

      Le commerce de l’amaigrissement draine des millions d’euros. Mais que pensent les spécialistes des programmes minceur ? “ L’obésité se soigne très difficilement ; la plupart des gens qui perdent du poids le reprennent, constate le livre Bataille alimentaire. On estime qu’au mieux 25 % [1 personne sur 4] maigrissent et stabilisent leur poids, souvent après bien des tentatives. ”

      Les dangers

      L’obésité peut entraîner de graves ennuis de santé. Le docteur Scott Loren-Selco, neurologue dans une université californienne, signale le risque d’apparition du diabète de type 2, même chez les jeunes (voir notre numéro du 8 mai 2003). Il déclare : “ C’est une situation très courante aujourd’hui. Et croyez-​moi, ça fait peur. Je dis [à mes patients obèses] que je pourrais les emmener dans le service des diabétiques pour leur montrer ce qui risque de leur arriver : les aveugles, les amputés, tous ces gens rendus complètement infirmes par le diabète de type 2 — tous sont obèses. ” Un facteur en particulier entre en ligne de compte. “ Ils ont les moyens de s’acheter des hamburgers géants et des frites, alors ils le font ! explique le docteur Loren-Selco. Personne n’est là pour leur dire que c’est néfaste : certainement pas les fast-foods, et disons-​le franchement, certainement pas la majorité des médecins, encore bien novices dans le domaine de la nutrition. ”

      Le docteur Edward Taub, auteur de plusieurs livres sur la nutrition, déclare : “ Depuis peu, il est devenu à la mode — et même notoirement convenu — de considérer qu’avoir des kilos en trop fait partie de la vie moderne, que c’est normal. Quel joli tour de force en matière de communication ont accompli là les acteurs économiques qui s’enrichissent en nous engraissant ! ”

      Selon des spécialistes, ceux qui ont des hanches fortes (silhouette en poire) seraient en meilleure santé que ceux qui ont de la graisse autour de l’abdomen (silhouette en pomme), surtout si ces derniers ont un tour de taille supérieur à 90/100 centimètres. Pourquoi ? Parce que “ la graisse abdominale augmente les risques d’hypertension, de maladies coronariennes, de diabète, d’attaques et de certains cancers, signale le livre Poids idéal : les conseils de la clinique Mayo (angl.). Si vous avez une silhouette en poire — hanches larges, cuisses et fesses bien en chair — les risques sont moins importants ”.

      Que peuvent donc faire les millions d’adultes et d’enfants dont la santé est menacée par un excès de poids ? Y a-​t-​il réellement une solution ?

      [Encadré/Tableau, page 5]

      L’imc et ce qu’il vous révèle

      L’IMC (indice de masse corporelle) est un rapport taille/poids qui aide à savoir si une personne est simplement en surpoids ou si elle est obèse. Selon la clinique Mayo, l’IMC idéal se situe entre 18,5 et 24,9. Vous êtes en surpoids si votre IMC est compris entre 25 et 29,9. S’il est égal ou supérieur à 30, vous êtes considéré comme obèse. Alors, d’après le tableau, où vous situez-​vous ? Auriez-​vous besoin de consulter votre médecin pour recevoir des conseils ou pour qu’il confirme votre état ?

      Pour calculer votre IMC, divisez votre poids (en kilos) par votre taille (en mètres), puis divisez de nouveau le résultat par votre taille (en mètres). Par exemple, si vous pesez 90 kilos et que vous mesuriez 1,80 mètre, votre IMC est de 27,7 (90 : 1,8 : 1,8 = 27,7).

      [Tableau]

      (Voir la publication)

      Poids normal Surpoids Obésité

      IMC 18,5-24,9 25-29,9 30 ou plus

      Taille Poids (en kilos)

      1,47 m 53 ou moins 54-64 65 ou plus

      1,50 55 ou moins 56-66 67 ou plus

      1,52 57 ou moins 58-68 69 ou plus

      1,55 59 ou moins 60-71 72 ou plus

      1,57 61 ou moins 62-73 74 ou plus

      1,60 63 ou moins 64-76 77 ou plus

      1,63 65 ou moins 66-79 80 ou plus

      1,65 67 ou moins 68-81 82 ou plus

      1,68 69 ou moins 70-84 85 ou plus

      1,70 71 ou moins 72-86 87 ou plus

      1,73 74 ou moins 75-89 90 ou plus

      1,75 76 ou moins 77-91 92 ou plus

      1,78 78 ou moins 79-94 95 ou plus

      1,80 80 ou moins 81-96 97 ou plus

      1,83 83 ou moins 84-99 100 ou plus

      1,85 85 ou moins 86-102 103 ou plus

      1,88 87 ou moins 88-105 106 ou plus

      1,90 89 ou moins 90-107 108 ou plus

      [Indication d’origine]

      D’après Poids idéal : les conseils de la clinique Mayo

      [Encadré/Illustration, page 5]

      Qu’est-​ce qu’une calorie ?

      Il s’agit d’une unité de mesure de l’énergie. Quand nous respirons, nous brûlons des calories, ou de l’énergie. En diététique, “ une calorie correspond à la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température d’un kilogramme d’eau de un degré centigrade exactement ”. (Équilibrez votre corps, équilibrez votre vie [angl.].) Les besoins caloriques (ou énergétiques) journaliers varient d’une personne à l’autre selon la taille, le poids, l’âge et l’activité.

      [Encadré/Illustration, page 6]

      Vous êtes sédentaire...

      ◼ Si vous passez la majeure partie de la journée assis devant la télévision, derrière un bureau ou dans un véhicule. En d’autres termes, si vous ne bougez pas.

      ◼ Si vous marchez rarement plus d’une centaine de mètres.

      ◼ Si votre emploi ne réclame aucune activité physique.

      ◼ Si vous ne faites pas entre 20 et 30 minutes d’activité physique au moins une fois par semaine.

      [Indication d’origine]

      D’après Poids idéal : les conseils de la clinique Mayo

  • L’obésité : quelles solutions ?
    Réveillez-vous ! 2004 | 8 novembre
    • L’obésité : quelles solutions ?

      RÉVEILLEZ-VOUS ! a interrogé Diane, diététicienne, et Ellen, infirmière, qui s’occupent principalement de patients souffrant de surpoids ou d’obésité. Toutes deux ont constaté l’efficacité de certains régimes qui visent à éliminer les glucides et à privilégier les protéines (viandes). Cependant, à long terme, disent-​elles, ces régimes ont parfois des effets secondaires néfastesa. Cette observation est confirmée par une charte médicale intitulée “ Garder un poids normal ”. On y lit : “ Les régimes pauvres en glucides, surtout s’ils sont entrepris sans avis médical, peuvent être dangereux. [Ils] provoquent une perte de poids rapide qui s’accompagne d’une augmentation indésirable du taux de cétones (des produits du métabolisme des graisses). ” Si vous envisagez un tel régime, consultez d’abord votre médecin.

      Si vous êtes déterminé à maigrir, ne désespérez pas. “ Perdre du poids n’est pas impossible, et n’implique pas forcément des privations ni un régime contraignant et répétitif, affirme le docteur Walter Willet. Moyennant un effort conscient et un peu de créativité, la plupart des gens parviennent à réguler leur poids à long terme en mangeant avec plaisir, mais raisonnablement, et en faisant de l’exercice presque tous les jours. Vivre plus longtemps et en meilleure santé, voilà qui en vaut vraiment la peineb. ” — C’est nous qui soulignons.

      L’importance de l’exercice

      “ Mis à part ne pas fumer, déclare le docteur Willett, l’exercice est la meilleure chose que vous puissiez faire pour être ou rester en bonne santé et tenir les maladies chroniques à distance. ” À quelle fréquence devrait-​on faire de l’exercice ? Et quels en sont les bienfaits ?

      D’après des spécialistes, faire de l’exercice chaque jour, ne serait-​ce que pendant trente minutes, est très bénéfique. Cela dit, même à raison de trois fois par semaine, l’exercice physique peut prévenir de graves ennuis de santé. Lorsqu’on se dépense physiquement, on brûle des calories. La première question que devrait se poser toute personne désireuse de maigrir est donc la suivante : ‘ Est-​ce qu’au cours de la journée je brûle autant de calories que j’en absorbe ? ’ Si ce n’est pas le cas, la prise de poids est inévitable. Par conséquent, au lieu de prendre la voiture, marchez ou faites du vélo, et au lieu de l’ascenseur, prenez les escaliers. Dépensez-​vous ! Brûlez des calories !

      “ Pour beaucoup de gens, explique le docteur Willett, la marche remplace très bien les autres activités physiques, car elle ne nécessite aucun équipement, se pratique à tout moment et n’importe où, et ne présente généralement pas de risques. ” Bien entendu, ce médecin parle ici de la marche rapide, et non d’une simple promenade. Il conseille de pratiquer, quotidiennement si possible, 30 minutes d’activité physique.

      La chirurgie est-​elle la panacée ?

      Sur les conseils de spécialistes, certaines personnes atteintes d’obésité sévère font appel à la chirurgie. Qui est concerné par ce genre d’interventions ? Voici ce que déclarent les auteurs du livre Poids idéal : les conseils de la clinique Mayo : “ Votre médecin peut envisager le recours à la chirurgie dans le cas où votre indice de masse corporelle est supérieur à 40, preuve que vous souffrez d’obésité morbide. ” (Voir le tableau de la page 5). Un bulletin médical (Mayo Clinic Health Letter) précise : “ En général, on ne recommande la chirurgie qu’aux personnes de 18 à 65 ans ayant un indice de masse corporelle supérieur à 40, et à qui l’obésité fait courir un grave risque médical. ” — C’est nous qui soulignons.

      Quelles sont quelques-unes des techniques utilisées ? Citons le court-circuit jéjuno-iléal (une dérivation intestinale), l’anneau gastrique, la gastroplastie verticale calibrée ou encore le court-circuit gastrique. Ce dernier consiste à diviser par agrafage le haut de l’estomac pour ne laisser qu’une petite poche ne pouvant contenir qu’environ 15 grammes de nourriture. On coupe ensuite un morceau de l’intestin grêle, et on le raccorde à cette poche. Ainsi, on court-circuite une grande partie de l’estomac et le duodénum.

      Que dire à présent des personnes qui ont perdu beaucoup de poids ? Les résultats en valaient-​ils la peine ?

      [Notes]

      a Excès de fer dans le sang, troubles rénaux et constipation, par exemple.

      b Les chrétiens sincères qui veulent offrir à Dieu ‘ un service sacré qu’il agrée ’ ont d’autant plus de raisons de maigrir pour être en bonne santé. En évitant une mort prématurée, ils pourront servir Dieu plus longtemps. — Romains 12:1.

      [Schéma/Illustrations, page 7]

      Pyramide alimentaire

      Sucreries Bonbons, friandises (occasionnellement ; se limiter à 75 calories par jour).

      Graisses Huile d’olive, fruits à coque, huile de colza, avocat (3-5 portions par jour ; 1 portion correspond à 1 cuillerée à café d’huile ou 2 cuillerées à soupe de fruits à coque).

      Protéines et laitages Haricots secs, poisson, œufs, viande et yaourts maigres, fromage (3-7 portions par jour ; 1 portion correspond à 100 grammes de viande ou de poisson après cuisson).

      Glucides Pâtes, pain, riz, céréales — complets de préférence (4-8 portions par jour ; 1 portion correspond à 1 tranche de pain).

      Fruits et légumes Toutes sortes (à volonté, au minimum 3 portions de chaque).

      Réveillez-vous ! ne préconise aucun régime ni aucune méthode d’amaigrissement en particulier. Il informe simplement ses lecteurs de quelques-unes des options possibles. Quiconque envisage d’entreprendre un programme d’activités physiques ou de suivre un régime devrait consulter son médecin au préalable.

      [Indication d’origine]

      D’après des recommandations de la clinique Mayo

      [Encadré/Illustrations, pages 8, 9]

      Pour maigrir, certains ont testé les suggestions suivantes :

      1 Faites attention au nombre de calories que contiennent les aliments et les boissons que vous consommez. Remarque : Les boissons peuvent être très caloriques, surtout les jus de fruits sucrés. Les alcools aussi sont riches en calories. Méfiez-​vous également des sodas vantés par la publicité. Vérifiez le nombre de calories indiqué sur l’étiquette. Vous pourriez être très surpris !

      2 Évitez les tentations. Si vous avez sous la main des chips, des chocolats ou des gâteaux, automatiquement, vous les mangerez ! Remplacez-​les par des en-cas peu caloriques (pommes, carottes, céréales complètes, etc.).

      3 Avant un repas, prenez un petit quelque chose. Vous calmerez ainsi votre appétit et vous mangerez peut-être moins par la suite.

      4 Ne mangez pas tout ce qui se trouve devant vous ! Opérez une sélection. Laissez de côté les aliments que vous savez être trop caloriques.

      5 Mangez lentement. Pourquoi vous presser ? Savourez votre repas en prêtant attention à ce que vous mangez : appréciez les couleurs, les saveurs, les mélanges en bouche. Écoutez votre corps quand il vous dit : “ Je suis calé. Je n’ai pas besoin d’autre chose. ”

      6 Arrêtez-​vous de manger avant d’avoir la sensation d’être rassasié.

      7 Dans certains pays, les restaurants servent de grosses portions. Laissez la moitié de votre entrée, ou partagez-​la avec quelqu’un.

      8 Les desserts ne sont pas indispensables. Mieux vaut terminer un repas par un fruit ou par autre chose de peu calorique.

      9 Les sociétés agroalimentaires vous poussent à la consommation. Tout ce qui leur importe, c’est le profit. Elles cherchent à exploiter vos faiblesses. Ne vous laissez pas prendre par leurs publicités bien orientées et leurs images alléchantes. Vous pouvez dire : ‘ Non ’ !

      [Indication d’origine]

      D’après Manger, boire et être en bonne santé, par le docteur Walter Willett

      [Illustrations, pages 8, 9]

      Dépensez-​vous !

  • Lutter contre l’obésité : le jeu en vaut-il la chandelle ?
    Réveillez-vous ! 2004 | 8 novembre
    • Lutter contre l’obésité : le jeu en vaut-​il la chandelle ?

      RÉVEILLEZ-VOUS ! a interrogé plusieurs personnes qui ont eu à lutter contre l’obésité. Ont-​elles obtenu de bons résultats ? Quels conseils donnent-​elles ?

      ◼ Parlons d’abord de Mike. Il a 46 ans, mesure 1,83 mètre et pèse actuellement 130 kilos. Il a pesé jusqu’à 157 kilos.

      Mike : “ Jeune, j’étais déjà gros. C’est de famille ! Mon frère et mes sœurs le sont aussi. À la maison, il n’était pas question de laisser quelque chose dans l’assiette, même si elle était pleine à ras bord. Qu’est-​ce qui m’a permis de changer mes habitudes alimentaires ? Le fait d’apprendre par mon médecin que je risquais d’avoir le diabète. L’idée de devoir être sous insuline toute ma vie m’a terrorisé. J’avais également un taux de cholestérol très élevé qui m’obligeait à prendre des médicaments.

      “ J’avais un travail sédentaire, et cela n’a pas changé. Alors, pour compenser, je fais régulièrement de l’exercice. Par exemple, je cours sur un tapis roulant pendant une demi-heure au moins trois fois par semaine. Une autre mesure décisive a été d’établir, tous les jours, la liste de ce que je mangeais. Comme je savais que la diététicienne allait contrôler cette liste chaque semaine, je me maîtrisais davantage. Je me disais : ‘ Si tu ne le manges pas, tu n’auras pas à l’écrire... ! ’

      “ C’est comme ça que j’ai perdu 28 kilos au cours des 15 derniers mois. J’en ai encore à perdre, car j’aimerais arriver à 100 kilos. Pour y parvenir, je supprime les grignotages entre les repas, les chips et les plats en sauce. Je n’ai jamais mangé autant de salade et de légumes que durant ces derniers mois !

      “ Ce qui m’a motivé aussi, c’est de savoir que chaque année je dois passer une visite médicale pour faire renouveler mon permis poids lourds. (Je suis camionneur.) Je risquais de perdre mon permis à cause du diabète. Maintenant, les choses ont changé. Je n’ai plus besoin de traitement contre le cholestérol. Ma pression artérielle a baissé ; je prends moins de médicaments. J’ai plus d’énergie, et même mes problèmes de dos se sont atténués. Et puis, tout doucement, je sors de la catégorie des ‘ obèses ’ ! ”

      Réveillez-vous ! : “ Votre femme vous a-​t-​elle aidé dans votre lutte contre l’obésité ? ”

      Mike : “ Quand on se bat contre le surpoids, on a besoin d’avoir quelqu’un derrière soi. Ma femme croyait me montrer son affection en me nourrissant bien. Mais maintenant, elle m’aide à faire attention aux portions que je mets dans mon assiette. Je ne peux pas me permettre d’écarts, sinon je grossis de nouveau. ”

      ◼ Considérons le cas d’un autre Mike, qui vit au Kansas (États-Unis). Il a 43 ans et mesure 1,73 mètre. Nous lui avons demandé quel a été son poids maximum ainsi que les raisons de son obésité.

      Mike : “ Je pesais à peu près 135 kilos. J’étais tout le temps fatigué ; je n’avais de la force pour rien. Je n’arrivais pas à dormir à cause de problèmes respiratoires. Le médecin que j’ai consulté m’a appris que mon surpoids était notamment dû à des apnées obstructives du sommeila. Je souffrais aussi d’hypertension. ”

      Réveillez-vous ! : “ Comment avez-​vous résolu vos problèmes ? ”

      Mike : “ Le médecin m’a prescrit un appareil qui m’insuffle de l’air à une pression continue quand je dors. Ma gorge n’étant plus obstruée, je peux respirer normalement. De ce fait, j’ai pu me dépenser davantage dans la journée et j’ai commencé à perdre du poids. Je me suis mis à la course sur tapis roulant trois fois par semaine. J’ai également entrepris un régime ; je fais attention aux portions que je prends et je ne me ressers pas. En un an, j’ai déjà perdu 20 kilos, et je dois encore en perdre autant. C’est long, mais je sais que je peux y arriver. ”

      Réveillez-vous ! : “ Y a-​t-​il autre chose qui vous ait motivé pour maigrir ? ”

      Mike : “ Ce n’est pas agréable d’entendre des remarques sarcastiques et désobligeantes sur son apparence. Les gens pensent que vous n’êtes qu’un fainéant ; ils n’imaginent pas que l’obésité peut avoir de nombreuses causes. Je crois que, chez moi, c’est en partie héréditaire, car la plupart des membres de ma famille ont des problèmes de poids.

      “ Cela dit, je reconnais que pour maigrir, je dois rester actif et faire très attention à ce que je mange. ”

      ◼ Réveillez-vous ! a également interrogé Wayne. Il a 38 ans et vit dans l’Oregon. À 31 ans, il pesait 112 kilos.

      Wayne : “ Mon travail était sédentaire, et je n’avais aucune activité physique. En consultant mon médecin, j’ai été très surpris d’apprendre que je souffrais d’hypertension et que je risquais des problèmes cardiaques. Il m’a envoyé chez une diététicienne, qui m’a mis au régime et au sport. Le programme était strict. J’ai commencé par marcher cinq kilomètres d’affilée tous les jours, et à me lever de bonne heure pour faire de l’exercice. J’ai dû revoir mes habitudes d’alimentation et de boissons. J’ai supprimé les aliments gras et sucrés, et réduit ma consommation de pain et de sodas. Je les ai remplacés par des fruits et des légumes. Aujourd’hui, je pèse 80 kilos ! ”

      Réveillez-vous ! : “ Quels bienfaits avez-​vous constatés ? ”

      Wayne : “ Je me sens en meilleure forme ; j’ai vraiment l’impression de revivre ! Avant, je végétais. Autre avantage : je ne prends plus de médicaments contre l’hypertension. Enfin, je peux regarder les gens dans les yeux, car je sais que je ne lirai pas dans leur regard qu’ils me trouvent trop gros. ”

      ◼ Charles (le nom a été changé) mesure 1,96 mètre. Il pesait 168 kilos.

      Charles : “ J’avais de sérieux ennuis de santé, et ils s’aggravaient. J’étais incapable de monter les escaliers ; je n’avais pas suffisamment d’énergie pour travailler. J’occupe un poste de responsabilité dans le milieu de la recherche, ce qui fait que je suis presque tout le temps assis. Je savais que je devais faire quelque chose à propos de mon poids, surtout après avoir vu mon médecin. Il m’a averti que je risquais une attaque. J’avais déjà vu les effets d’une attaque. Cela m’a convaincu. Mon médecin m’a prescrit le tapis roulant sous surveillance médicale et un régime strict. Aujourd’hui, environ un an après, je suis descendu à 136 kilos. Je sais qu’il m’en reste encore à perdre, mais les bienfaits que je constate sont la preuve qu’il vaut la peine de faire des sacrifices et des efforts. Maintenant, j’arrive à monter les escaliers et j’ai plus d’énergie. ”

      ◼ Marta, originaire du Salvador, était arrivée à 83 kilos. Étant donné sa taille (1,65 mètre), elle était classée parmi les obèses.

      Marta : “ Je suis allée voir un médecin, qui m’a vivement conseillé de maigrir. J’ai suivi son avis de spécialiste. Il m’a dirigée vers une nutritionniste qui m’a expliqué les tenants et les aboutissants du régime que j’allais suivre. Elle m’a montré comment limiter les portions de nourriture et surveiller mon alimentation. Au départ, pour qu’elle puisse mesurer les résultats, je devais lui dire chaque semaine ce que j’avais mangé, puis ensuite chaque mois. Elle et mon médecin me félicitaient pour les progrès que je faisais. Finalement, j’ai perdu 12 kilos, et maintenant j’ai réussi à stabiliser mon poids autour de 68 kilos. ”

      Réveillez-vous ! : “ Faites-​vous de l’exercice et prenez-​vous des médicaments ? ”

      Marta : “ Je n’avais pas de cholestérol, donc pas besoin de médicaments. Pour ce qui est de l’exercice physique, j’ai inclus la marche rapide dans mes activités quotidiennes. ”

      Réveillez-vous ! : “ Que faisiez-​vous lorsque vous étiez invitée et que vos amis vous incitaient à manger plus que d’ordinaire ? ”

      Marta : “ Je leur disais simplement : ‘ Mon médecin tient à ce que je suive ce régime pour ma santé ’, et généralement ils n’insistaient pas. ”

      Que faire, donc, si vous souffrez d’un excès de poids, voire d’obésité ? Comme le dit le dicton : “ Quand on veut, on peut. ” Avez-​vous la motivation et la volonté d’agir ? Que vous soyez enfant ou adulte, deux possibilités s’offrent à vous : perdre du poids ou perdre peut-être des années de vie. Alors, menez une vie active et soyez content de vos progrès, même s’il ne s’agit que de gagner une taille de vêtement !

      [Note]

      a Pour plus de renseignements, voir notre numéro du 8 février 2004, pages 10-12.

      [Encadré, page 11]

      La liposuccion est-​elle pour vous ?

      Qu’est-​ce que la liposuccion ? Un dictionnaire la définit ainsi : “ Intervention chirurgicale, généralement esthétique, consistant à éliminer par succion les surplus adipeux de certains endroits du corps, tels que les cuisses ou l’abdomen. Également appelée lipectomie. ” (American Heritage Dictionary). Mais est-​elle un remède contre l’obésité ?

      D’après le livre Poids idéal : les conseils de la clinique Mayo, la liposuccion est une opération de chirurgie esthétique, et non un moyen de perdre du poids. Les cellules graisseuses sont aspirées par un tube étroit inséré sous la peau. Plusieurs kilos de graisse peuvent être retirés en une seule intervention. Cependant, “ cette opération n’est pas un traitement contre l’obésité ”. Est-​elle inoffensive ? “ Une liposuccion risque davantage de donner lieu à des complications quand elle est pratiquée sur des patients qui ont des problèmes de santé liés à leur poids, comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires. ”

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager