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La fascination de l’occultismeRéveillez-vous ! 1986 | 22 août
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La fascination de l’occultisme
ÉTRANGE, mystérieux, effarant — de nombreuses personnes utilisent ces mots pour parler de l’occultisme. L’adjectif occulte signifie littéralement “caché”, “recouvert”, “dissimulé”. Le Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française par Paul Robert définit ainsi ce qui est occulte: “Qui est caché et inconnu par nature.”
L’occultisme comprend donc des expériences et des phénomènes que l’on ne peut expliquer de façon rationnelle. L’adjectif paranormal, qui qualifie “un certain nombre de phénomènes (...) qui ne pourraient être expliqués que par l’intervention de forces inconnues dans l’état actuel de nos connaissances”, est également utilisé fréquemment en rapport avec l’occultisme.
Au début des années 1930, Joseph Banks Rhine se lança dans l’étude des mystères de l’occultisme et forma l’expression “perception extra-sensorielle” (ESP). Il pensait que l’occultisme allait disparaître “au fur et à mesure que les recherches scientifiques jetteraient de la lumière sur les recoins sombres où le mystère se tapissait encore”. Selon lui, “de même que la pratique occulte de l’astrologie a ouvert la voie à la science qu’est l’astronomie, que l’alchimie occulte s’est transformée en chimie scientifique et que les remèdes magiques ont cédé la place à la médecine avérée, de même, avec le temps, les systèmes occultes encore existants seront supplantés par des explications plus fondées”.
Pourtant, malgré les études approfondies qui ont été faites sur l’occultisme, les mystères ne sont toujours pas élucidés. Et au lieu de s’estomper, la fascination s’intensifie.
Les raisons de cette fascination
Prenons le cas de Mme Rosemary Brown. Enfant, elle a reçu une formation musicale rudimentaire. Elle ne s’intéressait pas particulièrement à la musique. Plus tard, dans sa vie d’adulte, elle a commencé à produire des œuvres musicales qui, disait-elle, lui étaient dictées par Beethoven, Brahms et Schubert. À propos de l’étude qui a été menée sur son cas, on peut lire ceci dans la Nouvelle Encyclopédie britannique, édition de 1977:
“Quand des experts réputés les ont examinées [ces compositions musicales], ils ont unanimement reconnu que si ces partitions avaient été trouvées dans quelque vieux grenier, ils les auraient considérées comme authentiques; chacune d’elles n’était pas simplement un pastiche réussi, mais l’expression exacte de la sensibilité et de la personnalité du compositeur telles que nous les connaissons. Il semble que même des musiciens très chevronnés auraient du mal à produire des œuvres de cette qualité (si tant est qu’ils le puissent); comment une femme issue du milieu ouvrier et qui n’a reçu qu’une formation musicale limitée a-t-elle pu y parvenir? Question déconcertante, surtout quand on pense qu’elle n’a jamais étudié l’art de la composition musicale.”
Beaucoup trouvent de telles expériences fascinantes. Mais comment peut-on les expliquer? La Nouvelle Encyclopédie britannique reconnaît ce qui suit: “On a du mal à imaginer les fantômes de ces musiciens allemands en train de faire la queue pour dicter en anglais leurs dernières compositions à cette femme.” Pourtant, cette encyclopédie ajoute: “Les faits sont indiscutables; on ne trouve aucune explication sûre. En cela, ce récit ressemble à beaucoup d’autres.”
Considérons encore le rapport de ce qui s’est produit à Flixborough, dans le sud de l’Humberside, en Angleterre. Une importante explosion a eu lieu dans une usine chimique de cette ville, le 1er juin 1974, à 16 h 53. Or, près de cinq heures plus tôt, une jeune femme qui habitait à une quarantaine de kilomètres de cette usine affirmait avoir vu à la télévision un flash d’information qui faisait état de cette explosion et précisait qu’il y avait des morts et des blessés parmi les ouvriers de l’usine. Ce même jour, avant 14 heures, elle en a parlé à deux autres personnes venues lui rendre visite. Les journaux télévisés ont annoncé la nouvelle de cette catastrophe dans la soirée, en précisant que l’explosion avait eu lieu en fin d’après-midi. Toutes les chaînes de télévision de la région ont certifié qu’elles n’avaient pas diffusé un tel flash d’information plus tôt.
Comme bien d’autres personnes, êtes-vous fasciné par ce genre d’expériences?
Parlons aussi d’un “jeu” qu’on pourrait considérer comme un passe-temps innocent. Il se joue au moyen de ce qu’on appelle une planchette oui-ja. Bien qu’il en existe plusieurs sortes, il s’agit généralement d’une planchette rectangulaire de 60 centimètres sur 50, épaisse de 6 millimètres. Sa surface porte les lettres de l’alphabet, les chiffres un à neuf et zéro en ligne droite ainsi que les mots “Oui” et “Non”. La partie la plus importante est le petit indicateur en forme de cœur qui désigne des lettres une à une pour former un message.
Les joueurs placent la planchette sur leurs genoux et effleurent du bout des doigts l’indicateur en forme de cœur. Ils formulent alors une question et attendent la réponse. Se passe-t-il vraiment quelque chose? D’innombrables personnes affirment que oui. “Parfois les réponses sont d’une exactitude époustouflante”, a écrit le journaliste George Plagenz. “La planchette oui-ja a même la réputation d’annoncer des événements à venir, qui ont effectivement lieu.”
Ce jeu fascine des millions de gens. D’ailleurs, il y a quelques années on en a parlé comme du “jeu le plus en vogue aux États-Unis, plus encore que le Monopoly”.
Un succès croissant
“L’occultisme, le surnaturel et le paranormal rapportent gros”, a fait observer le journal U.S.News & World Report. “Des gens de toutes les couches sociales paient des prix exorbitants pour consulter des chiromanciens, des voyants et autres soi-disant visionnaires.”
Parmi ces visionnaires se trouvent entre autres les astrologues, les médiums et les spirites. On dénombre quelque 600 000 pratiquants de l’occultisme aux États-Unis. Ils demandent des sommes pouvant atteindre l’équivalent de 2 000 francs français en échange de leurs conseils. Les Américains dépensent aussi des millions de dollars pour acheter des revues, des livres, des cassettes et des films traitant de l’occultisme.
La Grande-Bretagne connaît une situation semblable. Les maisons de vente par correspondance qui proposent des livres et des objets servant à la pratique de l’occultisme connaissent un boom financier. L’un des principaux fournisseurs de tels articles reçoit, paraît-il, “des centaines de commandes chaque semaine et 20 000 clients lui achètent régulièrement ses livres”.
Selon le Guardian de Londres du 6 mars 1985, “on pense qu’il y avait environ 60 000 sorciers en Grande-Bretagne il y a 5 ans. Certains d’entre eux estiment aujourd’hui que leur nombre s’élève à 80 000”.
Sans conteste, le monde occidental connaît ce que la World Book Encyclopedia appelle “un renouveau généralisé de l’occultisme”.
Certes, les sciences occultes fascinent beaucoup de gens, mais que découvre-t-on en les examinant attentivement? Présentent-elles des dangers? Et si oui, lesquels?
[Illustration, page 4]
Le commerce des objets liés à l’occultisme est florissant.
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Le mystère qui se cache derrière l’occultismeRéveillez-vous ! 1986 | 22 août
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Le mystère qui se cache derrière l’occultisme
IL Y A maintenant cinq siècles, les gens accusés de sorcellerie devenaient la cible de l’Inquisition. En 1484, une déclaration papale soutint officiellement les inquisiteurs dans leur chasse aux sorcières. Cela aboutit à la publication du livre Malleus Maleficarium (Le marteau des sorciers), livre selon lequel la magie noire était pire que l’hérésie. Et des milliers de personnes furent mises à mort.
À notre époque, les hommes ont petit à petit adopté une attitude diamétralement opposée envers les phénomènes que la science moderne ne parvient pas à expliquer. On fait remonter ce changement d’attitude à 1848, année où deux jeunes filles, Margaret et Kate Fox, ont entendu des cognements mystérieux dans leur petite maison de l’État de New York, aux États-Unis. Pensant que des êtres du monde spirituel cherchaient à entrer en contact avec elles, elles se sont efforcées d’établir un code permettant de communiquer de façon compréhensible avec eux. Elles ont établi la communication et ont reçu des messages.
La nouvelle de leur expérience a eu un grand retentissement et a incité bien des personnes à s’intéresser aux phénomènes paranormaux. Entre autres conséquences, le spiritisme a été organisé en religion et a attiré de nombreuses personnes vivement désireuses d’entrer en contact avec leurs chers disparus.
L’étude scientifique des phénomènes paranormaux
Ces expériences paranormales ont eu une autre conséquence: la fondation d’associations pour leur étude scientifique, étude appelée parapsychologie ou recherche métapsychique.
Pendant longtemps, la science classique a refusé dédaigneusement de reconnaître cette recherche. Mais en 1882, une société de parapsychologie (Society for Psychical Research) voyait le jour à Londres. Son but déclaré était “d’examiner sans préjugé ni parti pris et dans un esprit scientifique les facultés humaines, avérées ou supposées, qui semblent inexplicables au moyen des thèses généralement admises”.
L’image de la parapsychologie a récemment été rehaussée lorsque des scientifiques très réputés ont entrepris d’étudier les phénomènes paranormaux. Fait intéressant, le 18 mai 1985, l’université d’Édimbourg a annoncé la nomination de Robert Morris, psychologue américain, au poste de professeur de parapsychologie. Le Sunday Telegraph l’a surnommé le professeur de l’inconnu. Bien que certains se soient élevés contre l’importance accordée à la parapsychologie, le New Scientist a fait cette observation:
“Il ne faut pas croire que la parapsychologie est une matière nouvelle dans les universités britanniques. La Société de parapsychologie, principal organisme dans ce domaine en Grande-Bretagne, a célébré son centenaire il y a deux ans et elle a toujours eu des érudits parmi ses membres. Le premier président de cette société fut Henry Sidgwick, professeur de philosophie morale à l’université de Cambridge. Depuis, sur la cinquantaine de présidents qui se sont succédé à la tête de cette société, 28 étaient professeurs d’université, et deux, prix Nobel. Sur les 44 universités britanniques, huit mènent actuellement des recherches parapsychologiques.”
Bien sûr, les grandes facultés des sciences ne mettent pas encore officiellement la parapsychologie sur un pied d’égalité avec les sciences physiques. En fait, bien des gens affirment que les phénomènes paranormaux n’existent pas.
N’est-ce qu’une mystification?
Il est exact que certaines expériences présentées comme étant provoquées par des forces occultes sont ni plus ni moins des mystifications. C’était le cas de celle que faisaient les quatre filles d’un ecclésiastique et leur servante. L’une d’elles sortait de la pièce dans laquelle les autres restaient en compagnie de ceux qui tentaient l’expérience. Un objet était choisi, une carte à jouer par exemple. La jeune fille qui était sortie revenait alors dans la pièce et devait identifier par télépathie l’objet sélectionné. Généralement, elle y parvenait. Mais quelques années plus tard, quand ces jeunes filles ont été mises à l’épreuve par des membres de la Société de parapsychologie, deux d’entre elles ont avoué qu’elles trichaient au moyen d’un code visuel et sonore.
Plus récemment, le magicien James Randi a mis au point un stratagème pour démontrer que même des chercheurs expérimentés peuvent être trompés. Il a fait en sorte que deux jeunes magiciens collaborent aux expériences métapsychiques de Peter Phillips, chargé de recherches à l’université de Washington. “Je persiste à croire que Mike Edwards [l’un des jeunes magiciens] a tordu une clé dans ma main sans la toucher”, a écrit Peter Phillips. Mais, comme il l’a reconnu plus tard, il a manifestement été trompé. Les magiciens affirment qu’ils réalisaient tous leurs exploits au moyen de la prestidigitation et non d’un pouvoir paranormal.
Sans conteste, il y a bien des cas de mystification. Toutefois, dans le discours présidentiel qu’il a prononcé devant la Société de parapsychologie en 1982, Arthur Ellison a soutenu qu’on dispose de “preuves incontestables attestant que des expériences font exception aux règles scientifiques admises qui constituent notre connaissance classique de l’univers”. Quel est donc le mystère qui se cache derrière ces expériences?
Le pouvoir de l’esprit?
Certains croient que l’esprit humain possède des pouvoirs cachés grâce auxquels on peut accomplir des prodiges. Mais l’esprit peut-il secouer des tables, bouger l’indicateur d’une planchette oui-ja, plier des objets métalliques ou émettre une force capable d’accomplir d’autres choses semblables?
Dans un article intitulé “Le secret de la planchette oui-ja mystique”, le magicien Henry Gordon a écrit: “Il y a bien une force invisible, mais elle n’a rien de paranormal.
“En psychologie, on la nomme automatisme, disait ce magicien. L’automatisme est une conduite motrice, ou réaction musculaire, due à une pensée inconsciente. (...) Ce processus psychologique est à l’origine de bien d’autres phénomènes prétendument métapsychiques.”
C’est ce qui est généralement affirmé. Certains maîtres des arts martiaux, par exemple, disent utiliser ce qu’ils appellent le pouvoir ki. “Apprenez donc à faire jaillir votre ‘ki’ ou esprit en vous concentrant sur le Point unique [le bas-ventre], puis tendez le bras”, conseillait la revue Ceinture noire (angl.), consacrée aux arts martiaux. “Dites-vous bien que les ondes, la puissance, jaillissent du Point unique en passant par votre bras et votre doigt.”
“Aussi longtemps que le maître continue de cultiver le ‘ki’, disait cette revue, il ne sera jamais dépassé par ses élèves. Morihei Uyeshiba, le fondateur de l’aïkido [l’un des arts martiaux], a aujourd’hui plus de quatre-vingts ans. Mais jusqu’à présent, personne ne peut l’affronter. Il est capable de terrasser vingt hommes forts simultanément. En vieillissant, il devient de plus en plus fort. (...) Il faut accepter le ‘ki’ comme un sens supplémentaire, un sixième sens.”
Mais l’esprit humain est-il vraiment la source d’un pouvoir aussi extraordinaire? Peut-il permettre à quelqu’un de réaliser des exploits scientifiquement inexplicables?
Considérons le cas d’un esprit frappeur que la Société de parapsychologie a étudié à Enfield, près de Londres. Voici ce qu’a rapporté à ce propos Brian Inglis, auteur de plusieurs livres sur les phénomènes paranormaux: “Les mystérieux cognements, déplacements de meubles et bris d’objets durent souvent des semaines; cela permet aux chercheurs de transformer dans une certaine mesure les lieux en un laboratoire pourvu de divers magnétophones sophistiqués.”
À Enfield, la personne concernée était tout à fait disposée à être examinée. Cependant, selon les deux chercheurs, le sujet apparent ne coopérait absolument pas. “Il semblait prendre un malin plaisir à contrecarrer les efforts des observateurs, a écrit Brian Inglis. Par exemple, les magnétophones présentaient des pannes qui n’avaient parfois encore jamais été signalées aux fabricants.”
De telles expériences indiquent sans doute possible qu’une puissance supérieure à l’esprit humain intervient dans certains cas. Dans celui que nous venons de citer, si le pouvoir émanait de l’esprit de la personne, pourquoi aurait-il cherché à contrecarrer les recherches des observateurs et mis leurs magnétophones hors d’usage, alors que la personne était tout à fait disposée à être examinée?
Il est admis que le cerveau humain est une création merveilleuse à propos de laquelle il reste beaucoup à apprendre. Toutefois, il ne peut produire une force capable de frapper, de soulever ou de remuer des objets, pas plus qu’il ne peut posséder des connaissances par lui-même sans le concours des moyens de perception normaux.
Au cours de leurs recherches, les scientifiques ont constaté que diverses formes de perception extra-sensorielle existent bel et bien, mais ils ne se les expliquent pas. Pour eux, le mystère reste entier.
Alors, ce mystère peut-il être élucidé?
[Illustration, page 6]
L’esprit humain peut-il émettre une force capable de faire bouger l’indicateur d’une planchette oui-ja?
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La clé du mystèreRéveillez-vous ! 1986 | 22 août
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La clé du mystère
C’EST un fait établi que des puissances surnaturelles rendent certaines personnes capables d’accomplir des choses extraordinaires. Brian Inglis dit à ce sujet: “On n’a jamais été aussi près de la reconnaissance officielle des phénomènes paranormaux depuis le moyen âge, époque où ces phénomènes étaient jugés aussi naturels, quoique moins prévisibles, que toutes les autres forces de la nature.”
D’où viennent ces pouvoirs extraordinaires? Depuis des millénaires, la plupart des humains sont convaincus que les âmes des morts vivent dans le monde spirituel. La croyance générale est que ces âmes ou esprits des morts sont à l’origine des phénomènes paranormaux. Mais est-ce bien le cas?
Les morts en sont-ils responsables?
Si les morts sont inconscients, s’ils sont bien morts, alors ils ne peuvent être les forces mystérieuses qui se cachent derrière l’occultisme. Or, quelle est la condition des morts?
À propos de la création de l’homme, les Écritures disent: “L’homme devint une âme vivante.” (Genèse 2:7, Darby). Notez que ce passage ne laisse nullement entendre que l’homme a reçu une âme en tant que l’une des parties de son être. Au contraire, il établit clairement que l’âme est l’homme lui-même. Que se passe-t-il donc quand l’homme meurt?
La Bible avait prophétisé à propos de Jésus Christ: “Il aura livré son âme à la mort.” (Ésaïe 53:12, Darby). Et à propos des hommes en général, les Écritures affirment: “L’âme qui péchera, celle-là mourra.” (Ézéchiel 18:4, 20, Darby). Toutes les âmes humaines meurent parce qu’elles ont toutes hérité le péché du premier homme, Adam, qui est devenu pécheur en désobéissant à Dieu. Or la Bible dit: “Les gages du péché, c’est la mort.” (Romains 5:12; 6:23, Darby). Ainsi à la mort, l’âme, la personne douée de ses facultés, meurta.
Dès lors, est-il possible aux morts de communiquer avec les vivants? La Bible répond: “Quand [l’homme] rend le souffle, il retourne à la terre; en ce jour-là périssent ses desseins.” Elle affirme également: “Ce ne sont pas les morts qui peuvent louer Yahvé ni ceux qui descendent au Silence; mais nous, les vivants, nous bénissons Yahvé.” — Psaumes 146:4; 115:17, Votre Bible.
Puisque les morts ne peuvent pas louer Dieu, leurs ‘desseins ayant péri’, ils ne peuvent certainement pas communiquer avec les vivants ni être à l’origine de phénomènes paranormaux. Mais alors, qui provoque ces phénomènes?
La clé du mystère
L’homme n’est pas la forme de vie la plus élevée qui soit. La Bible révèle que bien avant de créer l’homme et la femme, Dieu a créé une multitude de fils spirituels, les anges invisibles (Job 38:4, 7). Plus tard, l’un d’eux a commencé à s’opposer à Dieu, allant jusqu’à le calomnier, devenant ainsi Satan (opposant) et Diable (calomniateur). Par la suite, d’autres créatures spirituelles ont rejoint Satan le Diable dans sa rébellion, constituant une organisation d’anges rebelles, ou démons. Ces démons ne seraient-ils pas à l’origine des phénomènes paranormaux liés à l’occultisme?
Absolument! Avant le déluge, ces “fils du vrai Dieu” spirituels avaient la possibilité de se matérialiser en revêtant des corps charnels et de vivre sur la terre (Genèse 6:1, 2; Jude 6). Mais depuis qu’ils sont retournés dans le domaine spirituel, leurs contacts avec les humains se limitent aux phénomènes paranormaux qui se sont couramment produits tout au long de l’histoire humaine.
Les démons communiquent notamment avec les parents et les amis des morts, et ils leur font mensongèrement croire que le défunt est toujours vivant quelque part dans le monde spirituel. Il n’est pas difficile aux démons de se faire passer pour les morts, car ils peuvent observer attentivement les vivants. Ils sont donc en mesure d’imiter à la perfection les caractères propres à une personne, y compris sa voix et sa manière de parler.
Mais, demanderez-vous peut-être, que dire des anges fidèles? Entrent-ils en communication avec les humains de nos jours? Il est vrai que dans les temps reculés Dieu a utilisé des anges pour communiquer avec des humains. Mais de nos jours nous possédons la Bible tout entière, le livre par lequel Dieu s’adresse à nous d’une manière directe et adéquate (II Timothée 3:16, 17). Dans ses pages, Jéhovah Dieu interdit précisément aux humains de tenter d’entrer en communication avec les esprits.
Par la bouche de son prophète Ésaïe, Dieu dit en effet: “Certains déclarent: ‘Consultez les esprits des morts, qui chuchotent et murmurent en prédisant l’avenir. Il est normal, disent-ils, qu’un peuple consulte ceux qui sont ses dieux, qu’il s’adresse aux morts en faveur des vivants.’ Si l’on vous dit cela, vous répondrez: ‘C’est aux instructions et aux messages du Seigneur qu’il faut revenir.’ Celui qui n’adoptera pas ce mot d’ordre ne verra pas l’aurore.” — Ésaïe 8:19, 20, La Bible en français courant.
Il n’y a rien d’étonnant à ce que Dieu ait donné des instructions détaillées aux Israélites pour qu’ils ne se livrent pas aux pratiques occultes. Lorsqu’ils sont entrés en Terre promise, Dieu les a mis en garde contre les “coutumes détestables” des Cananéens (Lévitique 18:3, 30). On trouve la liste détaillée de ces coutumes, ou pratiques, en Deutéronome 18:10, 11. Elles incluent la divination, la magie, la recherche de présages, la sorcellerie, l’ensorcellement par un sortilège, la consultation des morts et des individus faisant métier de prédire les événements.
Gardez-vous de l’occultisme!
Au premier abord, ces “coutumes détestables” pourraient sembler assez inoffensives. Mais elles cachent un danger. Comment cela? Ceux qui les pratiquent risquent de se placer sous la coupe des démons. La preuve en est que les Cananéens étaient corrompus, obsédés par le sexe et la violence.
De nos jours, ceux qui s’intéressent aux phénomènes paranormaux courent le même danger. Ces phénomènes pourraient bien être l’appât destiné à les attirer dans le piège tendu par les forces démoniaques. Point n’est besoin de faire de longues recherches pour trouver des rapports indiquant que le sexe et la violence sont associés aux pratiques occultes actuelles. Il est donc de votre intérêt de tenir compte de cet avertissement.
Le commandement que Dieu a donné aux Israélites souligne une raison encore plus importante de fuir l’occultisme. Nous lisons: “Car quiconque fait ces choses est quelque chose de détestable pour Jéhovah.” (Deutéronome 18:12). Les chrétiens qui ont rédigé la Bible sous inspiration divine confirment cette vérité fondamentale. L’apôtre Paul classe la “pratique du spiritisme” au nombre des “œuvres de la chair [déchue]”. (Galates 5:19, 20.) De son côté, l’apôtre Jean a consigné l’avertissement divin selon lequel la part de “ceux qui pratiquent le spiritisme (...) sera dans le lac embrasé de feu et de soufre. Cela signifie la seconde mort”. — Révélation 21:8.
Certains pensent peut-être qu’il n’y a aucun danger à jouer avec un objet apparemment aussi anodin qu’une planchette oui-ja. Toutefois, en Angleterre, un groupe de conducteurs d’autobus qui s’amusaient avec pendant leurs pauses se sont aperçus que l’attitude qu’ils avaient les uns envers les autres commençait à changer. Certains devenaient anormalement agressifs. Même leur façon de conduire s’en ressentait. Ils ont dit qu’il leur prenait, d’une manière inexplicable, la folle envie de jeter leur autobus sur les véhicules roulant en sens inverse.
Une jeune femme qui utilisait une planchette oui-ja est devenue obsédée par le passé. Elle pensait être amoureuse d’un homme décédé trois siècles auparavant. Elle a essayé avec insistance d’entrer en contact avec lui. Sa folie l’a finalement conduite à se suicider en se couchant sur une voie ferrée. Les policiers qui ont enquêté sur cette affaire ont découvert dans son journal intime qu’elle désirait mourir pour rejoindre son bien-aimé.
Par conséquent, même si vous pensez ne pas être indûment fasciné par l’occultisme, prenez garde! Suivez ce conseil biblique: ‘Gardez votre équilibre, soyez vigilant.’ Rappelez-vous qui se cache derrière l’occultisme: “Votre adversaire, le Diable, comme un lion rugissant, circule cherchant à dévorer quelqu’un.” (I Pierre 5:8). Veillez à ne pas devenir ce “quelqu’un”!
Le Diable et ses démons existent bel et bien, et ils peuvent réellement influencer la vie d’une personne. C’est ce que montre l’article suivant.
[Note]
a Pour de plus amples renseignements, procurez-vous le livre Tout finit-il avec cette vie? dont il est question à la page 31 de ce périodique.
[Entrefilet, page 10]
Elle pensait être amoureuse d’un homme décédé trois siècles auparavant.
[Illustration, page 9]
Est-ce avec les morts qu’ils communiquent?
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