À viser trop haut on devient facilement perfectionniste, donc sujet à beaucoup de frustrations. Bernard, marié, explique : “ Quand j’analyse mes actions, mes pensées ou mes sentiments, je me dis toujours que ç’aurait pu être mieux. Je cherche constamment la perfection, pour avoir quoi ? Impatience, amertume, déception. ” “ Le perfectionniste n’envisage pas l’échec, fait remarquer une chrétienne nommée Gaëlle. On veut être des supermamans et des superépouses. Comme on croit devoir être efficace pour être heureuse, tout effort perdu est contrariant. ”

Un adage résume fort bien les conséquences du perfectionnisme : “ Qui croit la vie taillée à ses mesures bientôt gémit gêné aux entournures. ” Pour éviter de tels désagréments, il faut donc raisonner autrement. L’humilité et la modestie, c’est-à-dire une vision réaliste de ses limites, inspirent des attentes équilibrées et raisonnables. Romains 12:3 nous conseille de ‘ ne pas penser de nous-​mêmes plus qu’il ne faut penser ’. Et Philippiens 2:3 nous encourage à estimer, humblement, que les autres sont supérieurs à nous.