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La grande apostasieLes Témoins de Jéhovah, prédicateurs du Royaume de Dieu
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Mais, après la mort des apôtres, l’attente chrétienne de la présence du Christ et de la venue de son Royaume s’est relâchée. Pourquoi?
Un facteur de ce relâchement a été la corruption spirituelle amenée par la doctrine grecque de l’immortalité de l’âme. Comme celle-ci s’imposait parmi les chrétiens, l’espérance d’un millénium a été peu à peu abandonnée. Pourquoi? Voici la réponse d’un dictionnaire (The New International Dictionary of New Testament Theology): “La doctrine de l’immortalité de l’âme fit son entrée et supplanta l’eschatologie [l’enseignement des ‘fins dernières’] du NT [Nouveau Testament] avec son espérance de la résurrection des morts et la nouvelle création (Rév. 21 et 22 suivant), de sorte que l’âme passe en jugement après la mort et entre dans un paradis que l’on situe désormais dans un autre monde.” Autrement dit, les chrétiens apostats pensaient qu’à la mort l’âme survivait au corps et que les bienfaits du Règne millénaire du Christ devaient par conséquent appartenir au domaine spirituel. Ils ont ainsi transféré le Paradis de la terre au ciel, endroit où, selon eux, l’âme sauvée accède quand on meurt. Dans ces conditions, ils n’avaient pas besoin de guetter la présence et la venue de son Royaume, puisqu’ils espéraient tous rejoindre le Christ au ciel quand ils mourraientg.
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La grande apostasieLes Témoins de Jéhovah, prédicateurs du Royaume de Dieu
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Le philosophe grec Platon (né vers 428 av. n. è.) ne pouvait pas savoir qu’un jour ses enseignements se feraient une place dans le christianisme apostat. Les principaux apports de Platon au “christianisme” se retrouvent dans les enseignements de la Trinité et de l’immortalité de l’âme.
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La grande apostasieLes Témoins de Jéhovah, prédicateurs du Royaume de Dieu
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Au sujet de la doctrine de l’âme immortelle, la “New Catholic Encyclopedia” dit: “Le concept chrétien d’une âme spirituelle créée par Dieu et infusée dans le corps au moment de la conception pour faire de l’homme un tout vivant est le fruit d’une longue démarche de la philosophie chrétienne. C’est seulement avec Origène [mort vers 254] en Orient et saint Augustin [mort en 430] en Occident que l’âme a été définie comme une substance spirituelle et qu’on a formé un concept philosophique de sa nature. (...) La doctrine [d’Augustin] (...) devait beaucoup (y compris des failles) au néo-platonisme.” — Volume XIII, pages 452, 454.
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