“ RENDEZ-​LUI GRÂCES, BÉNISSEZ SON NOM ”

(Psaumes 90:1–106:48)

Attardons-​nous sur les différentes raisons d’exalter Jéhovah qui ressortent du quatrième recueil de psaumes. Dans le Psaume 90, Moïse met en opposition l’existence du “ Roi d’éternité ” et la vie éphémère de l’homme (1 Timothée 1:17). En Psaume 91:2, Moïse parle de Jéhovah comme de ‘ son refuge ’ et de ‘ sa forteresse ’ — le Garant de sa sécurité. Les psaumes suivants chantent les qualités magnifiques de Dieu, la supériorité de ses pensées et ses œuvres prodigieuses. Trois d’entre eux commencent par les mots “ Jéhovah lui-​même est devenu roi ”. (Psaume 93:1 ; 97:1 ; 99:1.) Parlant de Jéhovah comme de Celui qui nous a faits, le psalmiste nous invite à ‘ lui rendre grâces, à bénir son nom ’. — Psaume 100:4.

Comment un dirigeant qui craint Jéhovah devrait-​il traiter ses affaires ? La réponse se trouve dans le Psaume 101, composé par le roi David. Le psaume suivant affirme que Jéhovah “ se tournera vers la prière de ceux qui se trouvent dépouillés de tout, et [qu’]il ne méprisera pas leur prière ”. (Psaume 102:17.) Le 103^e psaume attire l’attention sur la bonté de cœur et la miséricorde de Jéhovah. Songeant aux nombreuses créations terrestres de Dieu, le psalmiste s’exclame : “ Que tes œuvres sont nombreuses, ô Jéhovah ! Elles toutes, tu les as faites avec sagesse. ” (Psaume 104:24). Les deux derniers chants du livre quatrième louent Jéhovah pour ses œuvres prodigieuses. — Psaume 105:2, 5 ; 106:7, 22.

“ Louez Yah ! ”

Les trois derniers chants du livre quatrième se concluent par cet ordre : “ Louez Yah ! ” C’est également par ces paroles que commence le dernier psaume (Psaume 104:35 ; 105:45 ; 106:1, 48). À vrai dire, l’expression “ Louez Yah ! ” figure souvent dans le Livre quatrième des psaumes.

Nous avons assurément de bonnes raisons de louer Jéhovah. Les Psaumes 73 à 106 nous offrent quantité de pensées à méditer et remplissent notre cœur de gratitude envers notre Père céleste. Quand nous réfléchissons à tout ce qu’il a déjà fait pour nous et à tout ce qu’il fera pour nous à l’avenir, ne nous sentons-​nous pas poussés à “ louer Yah ” de toute notre force ?