-
Un affinage sur le plan spirituelLe Royaume de Dieu en action !
-
-
CHAPITRE 10
Un affinage sur le plan spirituel
1-3. Qu’a fait Jésus quand il a constaté que le temple de Jérusalem était profané ?
JÉSUS avait beaucoup de respect pour le temple de Jérusalem car il savait ce qu’il représentait. C’était depuis longtemps le centre du vrai culte sur terre. Or le culte rendu au Dieu saint, Jéhovah, doit être pur. Alors imaginez les sentiments de Jésus lorsqu’il arrive au temple ce 10 Nisan 33 et qu’il se rend compte qu’on le profane. Voici ce qu’il s’y passe (lire Matthieu 21:12, 13).
2 Dans la cour des Gentils, des marchands et des changeurs cupides profitent des adorateurs venus présenter des offrandes à Jéhovaha. Réaction de Jésus : il jette dehors « tous ceux qui vendaient et achetaient dans le temple, et il renvers[e] les tables des changeurs » (cf. Nehémia 13:7-9). Il accuse ces individus avides de faire de la maison de son père une « grotte de bandits ». Il montre ainsi son respect pour le temple et pour ce que celui-ci représente. Le culte qu’on rendait à son Père devait rester pur !
3 Des siècles plus tard, après son intronisation au ciel, Jésus a de nouveau purifié un temple. Et cette purification concerne tous ceux qui aujourd’hui veulent servir Jéhovah d’une manière qui lui plaît. De quel temple s’agit-il ?
La purification des « fils de Lévi »
4, 5. a) De 1914 à début 1919, comment les disciples oints de Jésus ont-ils été affinés et purifiés ? b) L’affinage et la purification des serviteurs de Dieu se sont-ils arrêtés là ? Expliquez.
4 Nous avons vu au chapitre 2 qu’après son intronisation en 1914, Jésus est venu avec son Père inspecter le temple spirituel, c’est-à-dire la disposition grâce à laquelle les humains peuvent rendre à Dieu un culte purb. Lors de cette inspection, le Roi a constaté que les chrétiens oints, les « fils de Lévi », avaient besoin d’être affinés et purifiés (Mal. 3:1-3). De 1914 à début 1919, le Grand Affineur, Jéhovah, a donc permis qu’ils traversent une période d’épreuves. Il est réjouissant de noter qu’ils en sont sortis affinés et purifiés, impatients de soutenir le Roi messianique.
5 L’affinage et la purification se sont-ils arrêtés là ? Non. Tout au long des derniers jours, Jéhovah a continué, par le moyen de son Roi messianique, de purifier ses serviteurs pour qu’ils puissent rester dans le temple spirituel. Dans les deux prochains chapitres, nous verrons comment il les a affinés dans les domaines de la moralité et de l’organisation. Mais parlons d’abord de la purification spirituelle. Constater comment Jésus, sans qu’on en soit toujours conscient, a aidé ses disciples à être purs spirituellement renforcera notre foi.
« Gardez-vous purs »
6. D’après ce que Jéhovah avait demandé aux exilés juifs, que signifie être pur spirituellement ?
6 Qu’est-ce que la pureté spirituelle ? Pour répondre à cette question, analysons ce que Jéhovah a fait écrire à l’intention des exilés juifs qui, au VIe siècle av. n. è., seraient sur le point de quitter Babylone (lire Isaïe 52:11). Ces exilés allaient rentrer à Jérusalem, avant tout pour reconstruire le temple et rétablir le vrai culte (Ezra 1:2-4). Jéhovah voulait que son peuple n’emporte aucune trace de la religion babylonienne. Remarquez qu’il leur a donné plusieurs commandements : « ne touchez rien d’impur », « sortez du milieu d’elle » et « gardez-vous purs ». Le culte pur ne devait pas être entaché par le faux culte. Que retenir ? Être pur spirituellement, c’est se tenir éloigné des enseignements et des pratiques de la fausse religion.
7. Par quel canal Jésus aide-t-il ses disciples à être purs spirituellement ?
7 En 1919, peu après son intronisation, Jésus a établi un canal clairement reconnaissable par lequel il allait aider ses disciples à se purifier : l’esclave fidèle et avisé (Mat. 24:45). À ce moment-là, les Étudiants de la Bible avaient déjà rejeté de nombreux faux enseignements religieux, mais ils devaient se purifier encore plus. Au moyen de son esclave fidèle, Christ a progressivement ouvert les yeux de ses disciples sur diverses pratiques qu’ils devaient abandonner (Prov. 4:18). Considérons quelques exemples.
Les chrétiens doivent-ils fêter Noël ?
8. Que reconnaissaient depuis longtemps les Étudiants de la Bible à propos de Noël, mais que ne voyaient-ils pas encore bien ?
8 Les Étudiants de la Bible reconnaissaient depuis longtemps que Noël a des origines païennes et que Jésus n’est pas né un 25 décembre. On lisait dans La Tour de Garde de décembre 1881 (angl.) : « Des millions de païens ont rejoint les rangs de l’Église. Mais le changement était surtout un changement de nom : les prêtres païens sont devenus des prêtres chrétiens et les fêtes païennes ont reçu des noms chrétiens, Noël étant du nombre. » En 1883, sous le titre « Quand Jésus est-il né ? », La Tour de Garde expliquait que Jésus est né vers le début du mois d’octobrec. Pourtant, on ne voyait pas encore la nécessité de cesser de fêter Noël. Même les membres de la famille du Béthel de Brooklyn continuaient de le célébrer. Mais les choses ont changé après 1926...
9. Qu’ont finalement compris les Étudiants de la Bible à propos de Noël ?
9 Un examen approfondi du sujet a permis de comprendre que Noël, en raison de ses origines et des pratiques qui lui sont associées, déshonore Dieu. L’article « L’origine de Noël » paru dans L’Âge d’Or du 14 décembre 1927 (angl.) déclarait que Noël est une fête païenne, qu’elle est centrée sur les plaisirs et qu’elle fait intervenir le culte d’idoles. L’article disait clairement que Jésus n’a pas demandé qu’on fête Noël et concluait par ces mots sans équivoque : « Le fait que le monde, la chair et le Diable sont pour le maintien et l’observance de Noël est un argument de poids qui devrait retenir ceux qui sont entièrement voués au service de Jéhovah de célébrer cette fête. » On comprend pourquoi la famille du Béthel n’a pas célébré Noël cette année-là, ni plus jamais d’ailleurs !
10. a) Quelles explications précises concernant Noël ont été données en décembre 1928 ? (voir aussi l’encadré « But et origine de Noël »). b) Quelles mises en garde le peuple de Dieu a-t-il reçues à propos d’autres fêtes ? (voir l’encadré « D’autres fêtes rejetées »).
10 L’année suivante, on a fourni des explications encore plus précises. Le 12 décembre 1928, frère Richard Barber, du siège mondial, a donné un discours radiodiffusé qui dévoilait les origines impures de Noël. Comment le peuple de Dieu a-t-il réagi ? Repensant au moment où lui et sa famille ont cessé de fêter Noël, frère Charles Brandlein a raconté : « Était-ce difficile d’arrêter ? Pas du tout ! [...] C’était comme enlever un vêtement sale et s’en débarrasser. » Dans le même esprit, voici ce qu’a dit frère Henry Cantwell, qui sera plus tard surveillant itinérant : « Nous étions heureux de renoncer à quelque chose pour montrer à Jéhovah que nous l’aimions. » Les fidèles disciples de Christ étaient prêts à effectuer des changements pour ne plus célébrer aucune fête souillée en raison de son origine païenned (Jean 15:19 ; 17:14).
11. Comment pouvons-nous montrer notre soutien au Roi messianique ?
11 Quel bel exemple de fidélité les Étudiants de la Bible nous ont laissé ! Demandons-nous : « Comment est-ce que je considère l’enseignement qui vient du siège mondial ? Est-ce que je l’accepte avec reconnaissance et est-ce que je l’applique ? » Notre obéissance volontaire traduit le soutien que nous apportons au Roi messianique, qui se sert de l’esclave fidèle pour distribuer la nourriture spirituelle en temps voulu (Actes 16:4, 5).
Les chrétiens doivent-ils utiliser la croix ?
Insigne de la croix et de la couronne (voir paragraphes 12 et 13).
12. Pendant des années, comment les Étudiants de la Bible ont-ils considéré la croix ?
12 Pendant des années, les Étudiants de la Bible ont considéré la croix comme un symbole acceptable du christianisme. Bien sûr, ils ne croyaient pas qu’il fallait l’adorer ; ils savaient que l’idolâtrie est condamnable (1 Cor. 10:14 ; 1 Jean 5:21). Dès 1883, La Tour de Garde déclarait sans détour que « Dieu déteste l’idolâtrie sous toutes ses formes ». Mais on pensait alors que certaines façons d’utiliser la croix étaient appropriées. Par exemple, les Étudiants de la Bible portaient fièrement un insigne constitué d’une croix et d’une couronne. Pour eux, il signifiait que, s’ils restaient fidèles jusqu’à la mort, ils recevraient la couronne de vie. À partir de 1891, ce même symbole est apparu sur la couverture de La Tour de Garde.
13. Quels éclaircissements les disciples de Christ ont-ils reçus à propos de l’utilisation de la croix ? (voir aussi l’encadré « Lumière progressive sur l’usage de la croix »).
13 Les Étudiants de la Bible aimaient le symbole de la croix et de la couronne. Mais à la fin des années 1920, ils ont progressivement acquis le bon point de vue sur la question. Repensant à l’assemblée tenue en 1928 à Detroit (Michigan), frère Grant Suiter, qui sera plus tard membre du Collège central, a dit : « À cette assemblée, on a expliqué que le symbole de la croix et de la couronne était non seulement inutile, mais surtout inacceptable. » D’autres éclaircissements ont été donnés dans les années suivantes. Il était évident que la croix n’avait pas sa place dans le culte pur.
14. Comment les serviteurs de Dieu ont-ils réagi aux éclaircissements progressifs concernant la croix ?
14 Comment les serviteurs de Dieu ont-ils réagi à ces éclaircissements ? Se sont-ils agrippés au symbole de la croix et de la couronne, qu’ils chérissaient ? « Nous nous en sommes séparés facilement quand nous avons compris ce qu’il représentait », a raconté Lela Roberts, une chrétienne de longue date. Voici comment une autre sœur fidèle, Ursula Serenco, a exprimé les sentiments de beaucoup : « Nous avons compris que ce que nous aimions, et considérions comme un symbole de la mort de notre Seigneur et de notre dévotion chrétienne, était en réalité un symbole païen. Nous étions reconnaissants de voir notre sentier s’illuminer de plus en plus, comme le dit Proverbes 4:18. » Les fidèles disciples de Christ rejetaient les pratiques impures de la fausse religion.
15, 16. Comment montrer que nous sommes déterminés à garder pures les cours terrestres du temple spirituel ?
15 Aujourd’hui, nous avons la même détermination. Nous voyons dans l’esclave fidèle et avisé le canal clairement reconnaissable dont Christ se sert pour aider ses disciples à rester purs spirituellement. Ainsi, quand on nous met en garde contre des fêtes, des pratiques ou des coutumes qui proviennent de la fausse religion, nous réagissons rapidement et docilement. Tout comme nos frères et sœurs du début de la présence de Christ, nous sommes déterminés à garder pures les cours terrestres du temple spirituel de Jéhovah.
16 Durant les derniers jours, Christ a aussi, par des actions moins visibles, protégé les congrégations d’individus qui auraient pu les souiller sur le plan spirituel. Comment s’y est-il pris ?
Les méchants sont séparés des justes
17, 18. Que signifient les expressions a) « Une senne lancée dans la mer » ? b) « Qui rassemble des poissons de toutes sortes » ? c) « Ils ont ramassé dans des récipients les beaux poissons » ? d) « Ils ont rejeté ceux qui ne convenaient pas » ?
17 Le Roi Jésus Christ veille sur les congrégations de la terre entière. D’une manière que nous ne percevons que partiellement, lui et les anges accomplissent une œuvre de séparation, dont il a parlé dans son exemple de la senne, ou filet de pêche (lire Matthieu 13:47-50). Que signifie cet exemple ?
Le filet de pêche représente la prédication du Royaume ; la mer, l’humanité (voir paragraphe 18).
18 « Une senne lancée dans la mer » : La senne représente la prédication du Royaume ; la mer, l’humanité. « Qui rassemble des poissons de toutes sortes » : La bonne nouvelle attire toutes sortes de personnes, certaines font des changements afin de devenir de vrais chrétiens, d’autres s’intéressent dans une certaine mesure à la vérité mais ne s’engagent pas dans le culte pure. « Ils ont ramassé dans des récipients les beaux poissons » : Les personnes sincères sont rassemblées dans les congrégations, où elles rendent à Jéhovah un culte pur. « Ils ont rejeté ceux qui ne convenaient pas » : Au cours des derniers jours, Christ et les anges « sépar[ent] les méchants du milieu des justesf ». Ainsi, les congrégations ne sont pas souillées par des personnes qui n’ont pas la bonne condition de cœur, qui refusent par exemple d’abandonner des croyances ou des pratiques inacceptablesg.
19. Que pensez-vous de la façon dont Christ a protégé le vrai culte et la pureté du peuple de Dieu ?
19 Il est rassurant de savoir que Jésus Christ, notre Roi, protège ceux que son Père lui a confiés. Cela fait également du bien de constater que son zèle pour le vrai culte, et pour ceux qui le pratiquent, est aussi débordant aujourd’hui que lorsqu’il a purifié le temple au Ier siècle. Nous lui sommes reconnaissants de préserver la pureté du peuple de Dieu et du vrai culte. Et nous lui exprimons notre soutien en veillant à n’avoir aucun lien avec la fausse religion.
a L’impôt annuel du temple ne pouvait être payé qu’au moyen d’une certaine monnaie, que les changeurs fournissaient aux pèlerins contre une commission. D’autre part, pour faire des offrandes, certains pèlerins devaient acheter des animaux. Jésus a qualifié les marchands de « bandits », sûrement parce qu’ils pratiquaient des prix et des taux de change excessifs.
b Les serviteurs de Jéhovah sur terre l’adorent dans les cours terrestres de son grand temple spirituel.
c L’article observait que Jésus n’a pas pu naître en hiver puisque, « selon le récit, les bergers passaient la nuit dehors avec leur troupeaux » (Luc 2:8).
d Dans une lettre privée datée du 14 novembre 1927, frère Frederick Franz disait : « Nous ne fêterons pas Noël cette année. La famille du Béthel a décidé qu’on ne le fêtera plus du tout. » Quelques mois plus tard, le 6 février 1928, il écrivait encore : « Petit à petit, le Seigneur nous purifie des mensonges de l’organisation babylonienne utilisée par le Diable. »
e Notez par exemple qu’en 2013 il y a eu un maximum de 7 965 954 proclamateurs, alors que 19 241 252 personnes ont assisté au Mémorial de la mort de Christ.
f La séparation des beaux poissons de ceux qui ne conviennent pas ne correspond pas à la séparation des brebis et des chèvres (Mat. 25:31-46). La séparation, ou jugement final, des brebis et des chèvres se déroulera durant la grande tribulation. Jusqu’à ce moment, les personnes semblables aux poissons qui ne conviennent pas peuvent revenir à Jéhovah et rejoindre la congrégation (Mal. 3:7).
g Au final, ceux qui ne conviennent pas seront jetés dans un four de feu symbolique, qui représente la destruction.
-
-
Une moralité conforme à la sainteté divineLe Royaume de Dieu en action !
-
-
CHAPITRE 11
Une moralité conforme à la sainteté divine
Imaginez-vous franchissant la porte qui mène à la cour extérieure du grand temple spirituel de Jéhovah.
1. Quelle vision Ézékiel a-t-il reçue ?
IMAGINEZ-VOUS, voilà 2 500 ans, à la place du prophète Ézékiel. Vous êtes au pied d’un temple gigantesque. Un ange est là pour vous guider. Vous montez les sept marches qui mènent à l’une des trois portes. Devant ces entrées monumentales hautes de plus de 30 mètres, vous vous sentez minuscule. Une fois à l’intérieur, vous remarquez des locaux de garde. Il y a aussi des piliers en forme d’élégants palmiers (Ézék. 40:1-4, 10, 14, 16, 22 ; 41:20).
2. a) Que représente le temple de la vision ? (voir aussi la note). b) Que signifient les éléments associés aux entrées du temple ?
2 Cette vision, si détaillée qu’elle occupe les chapitres 40 à 48 du livre d’Ézékiel, est celle du temple spirituel. Ce temple représente les dispositions prises par Jéhovah en rapport avec le culte pur. Chacun de ses éléments a un lien avec le culte que nous pratiquons en ces derniers joursa. Que désignent les portes immenses ? Elles rappellent que ceux qui s’engagent dans le culte pur doivent respecter les normes élevées de Dieu. Même signification pour les piliers en forme de palmiers, car la Bible utilise parfois ces arbres comme symboles de la justice (Ps. 92:12). Et les locaux de garde ? Il est clair que l’accès au culte pur et à ses magnifiques dispositions synonymes de vie est refusé à qui méprise les normes divines (Ézék. 44:9).
3. Pourquoi les disciples de Christ ont-ils besoin d’un affinage continu ?
3 Comment la vision d’Ézékiel s’est-elle réalisée ? Comme nous l’avons vu au chapitre 2, Jéhovah a chargé Christ de soumettre ses serviteurs à un affinage particulier de 1914 à début 1919. Mais l’opération s’est-elle arrêtée là ? Non. Christ n’a cessé de défendre les saintes normes de Jéhovah tout au long du siècle écoulé, affinant continuellement ses disciples. Pourquoi est-ce nécessaire ? Parce qu’il les arrache d’un monde corrompu et que Satan s’efforce constamment de les replonger dans la boue de l’immoralité (lire 2 Pierre 2:20-22). Examinons trois domaines dans lesquels les vrais chrétiens sont affinés en permanence sur le plan moral : la conduite, la pureté de la congrégation et la famille.
Un affinage progressif concernant la conduite
4, 5. Quelle tactique Satan emploie-t-il depuis longtemps, et avec quel résultat ?
4 Cherchant toujours à se conduire avec droiture, les serviteurs de Jéhovah ont accepté avec joie d’être affinés sous ce rapport. Considérons quelques exemples.
5 Immoralité sexuelle. Jéhovah a réservé les relations sexuelles au cadre du mariage. Dans ce contexte, elles sont pures et belles. Mais Satan se plaît à pervertir ce don précieux, à en faire quelque chose de sale qu’il exploite pour tenter les serviteurs de Jéhovah et leur faire perdre sa faveur. Cette tactique, qui a tragiquement bien fonctionné aux jours de Balaam, il en use plus que jamais en ces derniers jours (Nomb. 25:1-3, 9 ; Rév. 2:14).
6. a) Quel vœu a été publié dans La Tour de Garde ? b) Comment a-t-il été utilisé et pourquoi a-t-on fini par l’abandonner ? (voir aussi la note).
6 Pour contrer les manœuvres de Satan, La Tour de Garde du 15 juin 1908 (angl.) a publié un vœu. Celui-ci disait notamment : « Je fais le vœu qu’en tout temps et en tout lieu, dans mes rapports avec l’autre sexe je me conduirai en privé comme je le ferais en publicb. » Même s’ils n’y étaient pas obligés, beaucoup ont pris cet engagement en demandant que leur nom paraisse dans La Tour de Garde. Ce vœu bien utile pendant des années a fini par être abandonné, car il devenait un simple rite. Mais cela n’a pas empêché que les principes moraux sur lesquels il s’appuyait soient régulièrement rappelés.
7. En 1935, quel problème La Tour de Garde a-t-elle signalé, et quel principe a-t-elle réaffirmé ?
7 De son côté, Satan n’a fait qu’intensifier ses attaques. Dans son numéro du 1er juin 1935, La Tour de Garde a signalé avec franchise un problème de plus en plus courant au sein du peuple de Dieu. De toute évidence, certains pensaient que leur participation au ministère les dispensait d’observer les normes morales de Jéhovah dans leur vie privée. La Tour de Garde disait sans détour : « On devrait toutefois ne jamais oublier que la participation à l’œuvre de témoignage n’est pas la seule chose exigée de nous. Les témoins de Jéhovah sont ses représentants, et ils ont le devoir, en tant qu’ambassadeurs, de le représenter dignement, lui et son royaume. » Suivaient des conseils clairs sur le mariage et la morale sexuelle destinés à aider les serviteurs de Dieu à « fu[ir] la fornication » (1 Cor. 6:18).
8. Pourquoi La Tour de Garde a-t-elle souvent rappelé le sens du mot grec désignant l’immoralité sexuelle ?
8 Ces dernières décennies, La Tour de Garde a bien des fois rappelé le sens du mot utilisé dans les Écritures grecques pour désigner l’immoralité sexuelle : pornéïa. Ce terme ne s’applique pas seulement aux rapports sexuels proprement dits. Il inclut toutes sortes d’actes obscènes, notamment ceux qui sont pratiqués dans les maisons de prostitution. Christ a ainsi protégé ses disciples de la perversion sexuelle, fléau si répandu dans le monde actuel (lire Éphésiens 4:17-19).
9, 10. a) Quelle question d’ordre moral La Tour de Garde a-t-elle abordée en 1935 ? b) Qu’enseigne la Bible à propos de la consommation d’alcool ?
9 Abus d’alcool. La Tour de Garde du 15 mai 1935 abordait une autre question d’ordre moral : « On a également remarqué que certains membres prennent part au service de la proclamation ou remplissent d’autres obligations au sein de l’organisation, alors qu’ils ont bu un peu trop. Sous quelles conditions les Écritures approuvent-elles le fait de boire du vin ? Est-il juste qu’un membre boive du vin au point que son service dans l’organisation de Jéhovah en souffre ? »
10 Dans sa réponse, La Tour de Garde présentait le point de vue raisonnable de la Parole de Dieu : si la consommation modérée de vin et d’autres boissons alcooliques n’est pas interdite, l’ivrognerie, elle, est condamnée énergiquement (Ps. 104:14, 15 ; 1 Cor. 6:9, 10). Pour ce qui est de la participation au service sacré, il a souvent été rappelé l’épisode où Dieu a mis à mort deux fils d’Aaron qui avaient offert un feu irrégulier sur l’autel. La suite du récit révèle ce qui a probablement amené ces hommes à commettre un acte si irrespectueux, car Dieu a alors donné une loi interdisant à tous les prêtres de consommer de l’alcool pendant leurs activités sacrées (Lév. 10:1, 2, 8-11). Nous appliquons ce principe en veillant à ne pas être sous l’influence de l’alcool quand nous prenons part au service sacré.
11. En quoi a-t-il été bénéfique aux serviteurs de Dieu d’avoir le bon point de vue sur l’alcoolisme ?
11 Au cours des dernières décennies, Christ a également aidé ses disciples à avoir le bon point de vue sur l’alcoolisme, état qui se définit comme une dépendance à l’alcool. Grâce à un enseignement fourni au bon moment, beaucoup ont pu s’attaquer au problème et reprendre leur vie en main ; d’autres, encore plus nombreux, ont tout bonnement évité de tomber dans ce travers. Personne n’est obligé de laisser l’alcool lui voler sa dignité, sa famille et surtout le privilège d’offrir à Jéhovah un culte pur.
« Nous ne pouvons imaginer notre Seigneur empestant le tabac ou mettant dans sa bouche quoi que ce soit d’impur » Ch. Russell.
12. Comment les disciples de Christ considéraient-ils l’usage du tabac avant même le début des derniers jours ?
12 Usage du tabac. Les disciples de Christ désapprouvaient l’usage du tabac avant même le début des derniers jours. Voilà des années, frère Charles Capen a raconté sa première rencontre avec frère Russell. Cela se passait à la fin du XIXe siècle, à Allegheny (Pennsylvanie). Le jeune Charles avait alors 13 ans et se trouvait ce jour-là dans les escaliers de la Maison de la Bible avec trois de ses frères. En passant à côté d’eux, frère Russell leur a lancé : « Fumez-vous, jeunes gens ? Cela sent le tabac. » Ils lui ont assuré que non. En tout cas, ils connaissaient maintenant son point de vue. Dans La Tour de Garde du 1er août 1895 (angl.), frère Russell a commenté ainsi 2 Corinthiens 7:1 : « Je ne vois pas en quoi cela glorifierait Dieu ou serait utile à un chrétien de faire usage de tabac sous une forme ou une autre. [...] Nous ne pouvons imaginer notre Seigneur empestant le tabac ou mettant dans sa bouche quoi que ce soit d’impur. »
13. Quelle étape importante a été franchie en 1973 ?
13 En 1935, La Tour de Garde qualifiait le tabac de « plante impure » et signalait que quiconque en mâchait ou en fumait ne pourrait rester membre de la famille du Béthel ni représenter l’organisation divine comme pionnier ou ministre itinérant. Une nouvelle avancée a eu lieu en 1973, quand La Tour de Garde du 1er septembre a expliqué qu’aucun Témoin de Jéhovah ne pourrait garder une bonne réputation dans la congrégation s’il persistait dans cette pratique qui souille, tue et nuit aux autres. Ceux qui refuseraient de renoncer au tabac seraient excommuniésc. Christ venait de franchir une étape importante dans l’affinage de ses disciples.
14. Quelle norme Dieu a-t-il fixée à propos du sang, et comment la transfusion est-elle devenue une pratique courante ?
14 Mauvais emploi du sang. À l’époque de Noé, Dieu a déclaré qu’il serait mal de manger du sang. Il l’a répété dans la Loi donnée à la nation d’Israël, puis a commandé aux premiers chrétiens de « s’abstenir [...] du sang » (Actes 15:20, 29 ; Gen. 9:4 ; Lév. 7:26). Comme on pouvait s’y attendre, Satan a trouvé un moyen pour amener de nombreux humains à mépriser cette norme divine. Expérimentée depuis le XIXe siècle, la transfusion sanguine n’a vraiment commencé à se développer qu’après la découverte des groupes sanguins. L’année 1937 a vu l’apparition des collectes et des banques de sang, et la Seconde Guerre mondiale a hissé la transfusion au rang des pratiques médicales courantes.
15, 16. a) Quelle position les Témoins de Jéhovah ont-ils adoptée vis-à-vis de la transfusion ? b) Quel soutien les disciples de Christ ont-ils reçu en ce qui concerne les transfusions et les traitements alternatifs, et avec quels résultats ?
15 Dès 1944, La Tour de Garde a indiqué qu’être transfusé revenait à manger du sang. Cette position biblique a été réaffirmée et clarifiée l’année suivante. En 1952, une liste de questions et de réponses a été publiée pour aider les serviteurs de Dieu dans leurs contacts avec le corps médical. Partout dans le monde, les fidèles disciples de Christ prenaient courageusement position, affrontant souvent mépris, hostilité, voire franche persécution. De son côté, Christ continuait d’utiliser son organisation pour leur fournir le soutien nécessaire, à travers notamment des brochures et des articles précis et bien documentés.
16 En 1979, des anciens ont commencé à visiter des hôpitaux, afin de discuter avec des médecins de notre position, de ses raisons bibliques et des alternatives à la transfusion. En 1980, des anciens de 39 villes des États-Unis ont été formés à cette activité. Finalement, le Collège central a approuvé la création dans le monde entier de comités de liaison hospitaliers. Ces mesures ont-elles porté du fruit ? Aujourd’hui, des dizaines de milliers de professionnels de la santé — médecins, chirurgiens et anesthésistes — respectent notre volonté d’être soignés sans recevoir de sang. De plus en plus d’hôpitaux proposent des traitements sans transfusion, certains les considérant même comme l’idéal en matière de soins. N’est-il pas émouvant de penser à tout ce que Jésus a fait pour protéger ses disciples des tentatives de Satan pour les souiller ? (lire Éphésiens 5:25-27).
De plus en plus d’hôpitaux proposent des traitements sans transfusion, certains les considérant même comme l’idéal en matière de soins.
17. Comment montrer que nous sommes reconnaissants à Christ d’affiner ses disciples ?
17 Demandons-nous : « Suis-je reconnaissant à Christ d’affiner ses disciples, de leur apprendre à se conformer aux normes morales élevées de Jéhovah ? » N’oublions pas que Satan cherche sans cesse à nous éloigner de Jéhovah et de Jésus en minant notre respect pour les normes divines. Pour contrer cette influence, l’organisation de Jéhovah n’est pas avare de mises en garde et de rappels bienveillants à propos des voies immorales du monde. Restons donc sensibles, réceptifs et obéissants à ces conseils précieux (Prov. 19:20).
Préserver la pureté de la congrégation
18. Que nous rappelle la vision d’Ézékiel à propos de ceux qui se rebellent contre les normes divines ?
18 La préservation de la pureté de la congrégation est un deuxième domaine qui a donné lieu à un affinage. Parmi ceux qui acceptent les normes de conduite de Jéhovah et se vouent à lui, il en est malheureusement qui ne restent pas fidèles. Certains changent d’état d’esprit et se rebellent contre ces normes. Que faire alors ? La vision du temple reçue par Ézékiel nous donne une indication. Vous rappelez-vous les portes immenses ? À l’intérieur de chacune des entrées, il y avait des locaux de garde. Des gardes protégeraient donc le temple spirituel, de toute évidence en empêchant les « incirconcis de cœur » d’y pénétrer (Ézék. 44:9). Voilà qui rappelle clairement que le culte pur est accessible seulement à ceux qui s’efforcent de respecter les normes pures de Jéhovah. La fréquentation d’autres chrétiens dans les activités du culte est, elle aussi, un privilège qui n’est pas donné à tout le monde.
19, 20. a) Comment la façon de traiter les fautes graves a-t-elle été progressivement affinée ? b) Pour quelles raisons est-il nécessaire d’excommunier les transgresseurs non repentants ?
19 En 1892, La Tour de Garde (angl.) parlait de « notre devoir d’excommunier ceux qui, directement ou indirectement, nient que Christ s’est donné en rançon pour tous » (lire 2 Jean 10). En 1916, le livre La Nouvelle Création expliquait que ceux qui persistent dans une mauvaise conduite représentent un réel danger de corruption pour la congrégation. À l’époque, les fautes graves donnaient lieu à des « mises en jugement devant l’Église » auxquelles toute la congrégation participait. Ces cas étaient rares. En 1945, La Tour de Garde a signalé que ces affaires ne devaient être traitées que par des frères occupant des fonctions dans la congrégation. En 1952, une procédure de discipline religieuse conforme aux Écritures a été présentée dans La Tour de Garde. L’accent était mis sur une raison majeure d’excommunier les pécheurs non repentants : préserver la pureté de la congrégation.
20 Depuis lors, Christ a continué d’aider ses disciples à affiner leur façon de traiter les fautes graves. Les anciens sont soigneusement formés à s’occuper des questions de discipline religieuse en manifestant, comme Jéhovah, justice et miséricorde. Désormais, nous discernons qu’il y a au moins trois bonnes raisons d’excommunier un pécheur non repentant : 1) empêcher que le nom de Jéhovah soit sali, 2) éviter que le péché ne contamine d’autres membres de la congrégation et 3) amener si possible le transgresseur à se repentir.
21. En quoi l’excommunication est-elle une bénédiction pour les disciples de Christ ?
21 Voyez-vous en quoi l’excommunication est une bénédiction pour les disciples de Christ ? En Israël, les transgresseurs exerçaient souvent une influence corruptrice sur la nation ; il est même arrivé qu’ils soient plus nombreux que ceux qui aimaient Jéhovah et voulaient faire ce qui est juste. À cause de cela, la nation a souvent sali le nom de Jéhovah et perdu sa faveur (Jér. 7:23-28). Aujourd’hui, c’est à une communauté spirituelle que Jéhovah a affaire. Comme nous ôtons du milieu de nous les pécheurs endurcis, Satan ne peut pas les utiliser pour causer plus de tort à la congrégation et continuer de porter atteinte à sa pureté. Leur influence est réduite au minimum. Collectivement, nous sommes donc assurés de garder la faveur divine. Rappelez-vous cette promesse de Jéhovah : « Toute arme qui sera formée contre toi n’aura pas de succès » (Is. 54:17). Soutenons-nous fidèlement les anciens, qui ont la lourde responsabilité de traiter les questions de discipline religieuse ?
Glorifier Celui à qui toute famille doit son nom
22, 23. De quoi sommes-nous reconnaissants à nos frères et sœurs du début du XXe siècle, mais qu’est-ce qui montre qu’un peu plus d’équilibre était nécessaire en ce qui concerne la famille ?
22 Troisième domaine dans lequel les disciples de Christ ont bénéficié d’un affinage continu : le mariage et la vie de famille. Notre vision de la famille a-t-elle évolué au fil du temps ? Incontestablement. Par exemple, on ne peut qu’être impressionné par l’abnégation de certains serviteurs de Dieu au début du XXe siècle. Comment ne pas leur être profondément reconnaissant d’avoir fait passer le service sacré avant toute autre chose dans leur vie ? Cela étant, on voit bien qu’un peu plus d’équilibre aurait été le bienvenu. Pourquoi ?
23 Il n’était pas rare que, pour les besoins de la prédication ou du service itinérant, des frères acceptent de quitter leur foyer pendant des mois. De plus, on déconseillait parfois le mariage plus catégoriquement que les Écritures, tout en donnant relativement peu de conseils sur la façon de bâtir des unions solides. Et aujourd’hui, où en est-on ?
Les attributions de service ne priment plus sur les obligations familiales.
24. Comment Christ a-t-il aidé ses disciples à acquérir un point de vue plus équilibré sur le mariage et la vie de famille ?
24 Les attributions de service ne priment plus sur les obligations familiales (lire 1 Timothée 5:8). De plus, Christ a veillé à ce que ses disciples reçoivent continuellement des conseils bibliques équilibrés sur le mariage et la vie de famille (Éph. 3:14, 15). En 1979 est paru le livre Comment s’assurer une vie de famille heureuse, suivi, 17 ans plus tard, par Le secret du bonheur familial. À cela s’ajoutent les nombreux articles de La Tour de Garde destinés à aider maris et femmes à appliquer les principes bibliques dans leur vie de couple.
25-27. Comment a-t-on répondu de mieux en mieux aux besoins des enfants de tous âges ?
25 Et les jeunes ? Leurs besoins à eux aussi ont retenu de plus en plus l’attention. Voilà longtemps que l’organisation de Jéhovah produit des choses utiles pour les enfants de tous âges, mais ce qui n’était qu’un filet d’eau est devenu un flot généreux. Entre 1919 et 1921, une rubrique intitulée « Étude biblique pour les jeunes gens » a été publiée dans L’Âge d’Or (angl.). Ont suivi la brochure L’ABC de l’Âge d’Or (angl.) en 1920 et le livre Enfants en 1942. Entre 1970 et 1980 sont parus les livres Écoutez le grand Enseignant, Votre jeunesse : comment en tirer le meilleur parti et le Recueil d’histoires bibliques. En 1982, Réveillez-vous ! a inauguré la rubrique « Les jeunes s’interrogent », dont les articles constitueront la matière principale d’un livre publié en 1989 : Les jeunes s’interrogent. Réponses pratiques.
Une assemblée en Allemagne. Quelle joie de recevoir la brochure Mes comptines bibliques !
26 Aujourd’hui, c’est sur le site jw.org que la rubrique continue à paraître, et il existe deux volumes du livre Les jeunes s’interrogent, sans parler d’Écoute le grand Enseignant. Notre site propose également des fiches de personnages bibliques, des activités d’étude pour enfants et adolescents, des jeux, des vidéos, des bandes dessinées, et même des comptines pour les moins de trois ans. De toute évidence, les jeunes sont aussi importants pour Christ aujourd’hui que lorsqu’il prenait des enfants dans ses bras au Ier siècle (Marc 10:13-16). Il tient à ce qu’ils se sentent aimés et soient bien nourris spirituellement.
27 Jésus veut également qu’on protège les enfants. Le monde s’enfonçant de plus en plus dans la dépravation, et la pédophilie devenant un véritable fléau, des conseils clairs et francs ont été publiés pour aider les parents à préserver leurs enfants de ce dangerd.
28. a) Comme l’illustre le temple de la vision d’Ézékiel, à quelles conditions peut-on rendre un culte pur à Jéhovah ? b) Qu’êtes-vous déterminé à faire ?
28 N’est-il pas touchant de constater que Christ n’a jamais cessé d’affiner ses disciples, leur apprenant pour leur bien à respecter et à appliquer les normes élevées de Jéhovah ? Pensez une nouvelle fois au temple de la vision d’Ézékiel et notamment à ses entrées monumentales. Même si ce temple n’a rien de matériel, le voyons-nous comme s’il était bien réel ? On ne pénètre pas dans ce temple simplement en allant à la Salle du Royaume, en ouvrant sa bible ou en sonnant aux portes dans le cadre du ministère. Un hypocrite pourrait faire toutes ces choses sans jamais entrer dans le temple de Jéhovah. Par contre, si nous les faisons tout en appliquant les normes élevées de Jéhovah et en le servant avec les bons mobiles, alors nous sommes bel et bien entrés dans le plus sacré des lieux, là où l’on rend un culte pur à Jéhovah Dieu. Chérissons ce grand honneur. Et continuons à tout faire pour refléter la sainteté de Jéhovah en montrant notre attachement à ses normes justes !
a En 1932, le tome 2 du livre Justification (1936 en fr.) a expliqué pour la première fois que les prophéties annonçant le rétablissement du peuple de Dieu dans son pays avaient un accomplissement moderne, non sur l’Israël selon la chair mais sur l’Israël spirituel. Ces prophéties prédisaient le rétablissement du culte pur. La Tour de Garde du 1er mars 1999 a précisé que la vision du temple d’Ézékiel fait partie de ces prophéties de rétablissement et qu’elle connaît donc un important accomplissement aux derniers jours.
b Le vœu interdisait à un homme et une femme qui n’étaient pas mariés ensemble ou qui n’étaient pas parents proches de se trouver seuls dans une pièce à moins de laisser la porte grande ouverte. Pendant quelques années, ce vœu a été récité quotidiennement au Béthel dans le cadre du culte matinal.
c Par usage du tabac, il faut comprendre notamment le fumer, le mâcher ou le cultiver à ces fins.
d Voir, par exemple, le chapitre 32 d’Écoute le grand Enseignant et le dossier de couverture « Protégez vos enfants ! » du Réveillez-vous ! d’octobre 2007.
-