Souvenez-​vous de votre Grand Créateur !

“ Souviens-​toi donc de ton Grand Créateur [...] avant que commencent à venir les jours funestes. ” — ECCLÉSIASTE 12:1.

1. Comment les jeunes gens qui se sont voués à Dieu devraient-​ils vouloir utiliser leur jeunesse et leur force ?

JÉHOVAH donne à ses serviteurs la force de faire sa volonté (Isaïe 40:28-31). L’âge n’entre pas en ligne de compte. Toutefois, les jeunes gens qui se sont voués à Dieu devraient vouloir tout particulièrement utiliser leur jeunesse et leur force avec sagesse. Le meilleur moyen pour cela est de prendre à cœur l’exhortation que le “ rassembleur ” de l’antique Israël, le roi Salomon, a formulée en ces termes : “ Souviens-​toi donc de ton Grand Créateur aux jours de ton adolescence, avant que commencent à venir les jours funestes, ou que soient arrivées les années où tu diras : ‘ Je n’y ai aucun plaisir. ’ ” — Ecclésiaste 1:1 ; 12:1.

2. Que devraient faire les enfants des chrétiens voués à Dieu ?

² Cette invitation de Salomon à se souvenir du Grand Créateur quand on est jeune s’adressait en premier lieu aux garçons et aux filles d’Israël, car ils naissaient au sein d’une nation vouée à Jéhovah. En ce qui concerne notre époque, les enfants des chrétiens voués à Dieu devraient eux aussi penser à leur Grand Créateur. Agir ainsi, c’est honorer Dieu et se procurer des bienfaits. — Isaïe 48:17, 18.

Des exemples du passé

3. Quels exemples ont laissés Joseph, Samuel et David ?

³ La Bible mentionne de nombreux jeunes gens qui se sont souvenus de leur Grand Créateur de manière exemplaire. Citons Joseph, l’un des fils de Jacob, qui a commencé très tôt dans sa vie à se souvenir de son Créateur. Quand la femme de Potiphar a voulu qu’il couche avec elle, il a rejeté fermement sa proposition immorale en ces termes : “ Comment donc pourrais-​je commettre ce grand mal et pécher vraiment contre Dieu ? ” (Genèse 39:9). Samuel le Lévite s’est souvenu de son Créateur non seulement dans sa petite enfance, mais encore toute sa vie (1 Samuel 1:22-28 ; 2:18 ; 3:1-5). Le jeune David, originaire de Bethléhem, pensait lui aussi à son Créateur. On perçoit très nettement sa confiance en Dieu dans les paroles suivantes qu’il a adressées au géant philistin Goliath juste avant de l’affronter : “ Tu viens vers moi avec une épée, avec une lance et avec un javelot, mais moi je viens vers toi avec le nom de Jéhovah des armées, le Dieu des lignes de bataille d’Israël, que tu as provoqué. En ce jour Jéhovah te livrera en ma main et, à coup sûr, je t’abattrai et j’enlèverai ta tête de dessus toi ; [...] et les gens de toute la terre sauront qu’il existe un Dieu qui appartient à Israël. Et toute cette assemblée saura que ce n’est ni par l’épée ni par la lance que Jéhovah sauve réellement, car à Jéhovah appartient la bataille, et il devra vous livrer en notre main. ” Peu après, Goliath était mort, et les Philistins en fuite. — 1 Samuel 17:45-51.

4. a) Comment une petite captive israélite et le jeune roi Yoshiya ont-​ils montré qu’ils se souvenaient de leur Grand Créateur ? b) Comment, à 12 ans, Jésus a-​t-​il montré qu’il se souvenait de son Créateur ?

⁴ Parmi ceux qui se sont souvenus de leur Grand Créateur figure également une petite captive israélite. Grâce au témoignage convaincant qu’elle a donné à la femme de Naamân, le chef de l’armée syrienne, celui-ci est allé voir le prophète de Dieu, ce qui lui a valu d’être guéri de sa lèpre et de se convertir au culte de Jéhovah (2 Rois 5:1-19). Mentionnons aussi le jeune roi Yoshiya, qui a courageusement défendu le culte pur (2 Rois 22:1–23:25). Cependant, de tous ceux qui se sont souvenus de leur Grand Créateur à l’âge tendre, aucun n’a laissé de plus bel exemple que Jésus de Nazareth. Voyez, par exemple, ce qui s’est passé alors qu’il avait 12 ans. Ses parents l’avaient emmené avec eux à Jérusalem pour la Pâque. Sur le chemin du retour, ils se sont aperçus qu’il n’était pas là, aussi ont-​ils fait demi-tour. Au bout de trois jours, ils l’ont trouvé au temple en train de discuter de questions spirituelles avec des enseignants. À sa mère, inquiète, qui essayait de comprendre, Jésus a dit : “ Pourquoi aviez-​vous à me chercher ? Ne saviez-​vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? ” (Luc 2:49). Il lui était utile d’être au temple, ‘ la maison de son Père ’, pour obtenir des renseignements d’ordre spirituel. De nos jours, la Salle du Royaume, lieu de réunion des Témoins de Jéhovah, est un excellent endroit où acquérir la connaissance exacte de notre Grand Créateur.

N’attendez pas pour vous souvenir de Jéhovah

5. Expliquez en vos propres termes les paroles du rassembleur consignées en Ecclésiaste 12:1.

⁵ Adorer Jéhovah de tout son cœur, c’est avoir le désir d’entrer à son service le plus tôt possible et d’y rester toute sa vie. Quelles sont, par contre, les perspectives de celui qui gaspille sa jeunesse en ne se souvenant pas de son Créateur ? À ce sujet, le rassembleur a écrit sous l’inspiration divine : “ Souviens-​toi donc de ton Grand Créateur aux jours de ton adolescence, avant que commencent à venir les jours funestes, ou que soient arrivées les années où tu diras : ‘ Je n’y ai aucun plaisir. ’ ” — Ecclésiaste 12:1.

6. Comment savons-​nous que, dans leur vieillesse, Siméon et Anne continuaient à se souvenir de leur Grand Créateur ?

⁶ Les “ jours funestes ” de la vieillesse ne procurent de plaisir à personne. Pourtant, les personnes âgées qui servent Dieu éprouvent de la joie. Témoin le vieux Siméon, qui tint le petit enfant Jésus dans ses bras quand celui-ci fut amené au temple. Il exprima sa joie en ces termes : “ Maintenant, Souverain Seigneur, tu laisses partir libre ton esclave, et en paix, selon ta déclaration ; parce que mes yeux ont vu ton moyen de salut, que tu as préparé à la vue de tous les peuples, lumière pour ôter le voile de dessus les nations et gloire de ton peuple Israël. ” (Luc 2:25-32). À 84 ans, Anne aussi se souvenait de son Créateur. Elle était constamment au temple et, elle aussi, y a vu Jésus bébé. “ À cette heure-​là même elle s’approcha et se mit à remercier Dieu et à parler de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. ” — Luc 2:36-38.

7. Quelle est la situation de ceux qui ont vieilli dans le service de Dieu ?

⁷ De nos jours également, des Témoins de Jéhovah ont vieilli dans le service de Dieu et souffrent à présent des douleurs et des limites qu’impose le grand âge. Comme ils sont heureux, néanmoins ! Et comme nous apprécions leur service fidèle ! Ils ont “ la joie de Jéhovah ”, car ils savent que Dieu a manifesté son pouvoir invincible envers la terre en faisant de Jésus Christ un Roi puissant au ciel (Nehémia 8:10). Que nous soyons jeunes ou vieux, c’est donc plus que jamais le temps de prêter attention à cette exhortation : “ Jeunes gens et vous aussi, vierges, vieillards avec les garçons. Qu’ils louent le nom de Jéhovah, car son nom seul est à une hauteur inaccessible. Sa dignité est au-dessus de la terre et du ciel. ” — Psaume 148:12, 13.

8, 9. a) À qui les “ jours funestes ” n’apportent-​ils aucune satisfaction, et pourquoi en est-​il ainsi ? b) Expliquez Ecclésiaste 12:2.

⁸ Pour ceux qui ne tiennent pas compte du Grand Créateur ou qui n’ont pas la compréhension de ses desseins glorieux, “ les jours funestes ” de la vieillesse n’apportent que la déception, si ce n’est le désespoir ; aucune intelligence des choses spirituelles ne fait alors contrepoids aux difficultés liées à l’âge et aux maux qui se sont abattus sur l’humanité depuis que Satan a été chassé du ciel (Révélation 12:7-12). C’est la raison pour laquelle le rassembleur nous invite à nous souvenir de notre Créateur “ avant que s’obscurcissent le soleil et la lumière, et la lune et les étoiles, et que les nuages soient revenus, puis la pluie torrentielle ”. (Ecclésiaste 12:2.) Que signifient ces paroles ?

⁹ Salomon compare l’époque de la jeunesse à l’été en Palestine, où le soleil, la lune et les étoiles brillent dans un ciel sans nuages et donnent aux choses un éclat très lumineux. La vieillesse, par contre, comme l’hiver froid et humide marqué par la succession des pluies torrentielles, n’est qu’une suite de difficultés (Job 14:1). Quel dommage ce serait de connaître le Créateur, mais de ne pas le servir à l’été de notre vie ! Quand l’existence entre dans sa phase hivernale, la vieillesse, les choses s’obscurcissent, surtout pour ceux qui, occupés à poursuivre des buts futiles, ont laissé passer dans leur jeunesse les possibilités qui s’offraient à eux de servir Jéhovah. Aussi, quel que soit notre âge, imitons Caleb, fidèle compagnon du prophète Moïse, en ‘ suivant pleinement Jéhovah ’. — Josué 14:6-9.

Les outrages des ans

10. Que représentent a) “ les gardiens de la maison ” ? b) “ les hommes pleins d’énergie vitale ” ?

¹⁰ Salomon s’arrête ensuite sur les difficultés qui surviennent “ au jour où tremblent les gardiens de la maison, où se sont courbés les hommes pleins d’énergie vitale, où ont cessé de travailler les femmes chargées de moudre, parce qu’elles sont devenues peu nombreuses, au jour où, aux fenêtres, les dames qui voient ont trouvé qu’il fait sombre ”. (Ecclésiaste 12:3.) La “ maison ”, c’est le corps humain (Matthieu 12:43-45 ; 2 Corinthiens 5:1-8). Ses “ gardiens ”, ce sont les bras et les mains, qui le protègent et pourvoient à ses besoins. Dans la vieillesse, il n’est pas rare que la faiblesse, l’appréhension ou la maladie de Parkinson fassent trembler ces “ gardiens ”. De même, “ les hommes pleins d’énergie vitale ”, les jambes, ne sont plus les robustes colonnes d’autrefois ; affaiblis, ils sont désormais courbés et rendent la démarche traînante. Ne sommes-​nous pas heureux, cependant, de voir nos compagnons âgés présents aux réunions de la congrégation ?

11. Figurément parlant, que sont “ les femmes chargées de moudre ” et ‘ les dames qui voient aux fenêtres ’ ?

¹¹ ‘ Les femmes chargées de moudre ont cessé de travailler, parce qu’elles sont devenues peu nombreuses. ’ Que faut-​il comprendre par là ? Les dents se sont gâtées ou sont tombées, si bien que toutes ou presque ont disparu, ce qui gêne ou empêche la mastication de nourriture solide. Quant aux yeux et aux facultés cérébrales de la vision, figurés par ‘ les dames qui voient aux fenêtres ’, ils s’affaiblissent, quand ils ne s’éteignent pas complètement.

12. a) En quel sens “ les battants qui donnent sur la rue ” sont-​ils “ fermés ” ? b) Quels sentiments éprouvez-​vous envers les proclamateurs âgés ?

¹² Le rassembleur poursuit en parlant du jour “ où se sont fermés les battants qui donnent sur la rue, quand baisse le bruit du moulin, et qu’on se lève au son de l’oiseau, et que toutes les filles du chant semblent avoir la voix basse ”. (Ecclésiaste 12:4.) Chez les personnes âgées qui ne servent pas Dieu, les deux battants de la bouche, les lèvres, ne s’ouvrent plus guère pour dire ce qui se passe à l’intérieur de la “ maison ”, le corps. Rien ne sort plus en direction de “ la rue ”, image de la vie publique. Qu’en est-​il, par contre, des chrétiens âgés qui prêchent le Royaume avec zèle (Job 41:14) ? Peut-être se déplacent-​ils tout doucement d’une maison à une autre et ont-​ils parfois des difficultés d’élocution, mais ce qui est incontestable, c’est qu’ils louent Jéhovah. — Psaume 113:1.

13. Quels autres problèmes dus à l’âge le rassembleur évoque-​t-​il, mais que peut-​on dire des chrétiens âgés ?

¹³ Le bruit du moulin baisse, car on mâche désormais sa nourriture avec des gencives édentées. La vieillesse rend le sommeil si léger que le pépiement d’un oiseau suffit à le perturber. On ne chante plus guère, sinon d’une voix ténue ; “ toutes les filles du chant ”, les notes, “ semblent avoir la voix basse ”. On a également du mal à entendre les chansons et la musique des autres. Pour leur part, les chrétiens oints âgés et leurs compagnons (dont certains ne sont pas tout jeunes non plus) continuent à louer Dieu par leurs chants lors des réunions chrétiennes. Quel plaisir de les avoir à nos côtés et de les entendre exalter Jéhovah dans la congrégation ! — Psaume 149:1.

14. Quelles peurs éprouvent les personnes âgées ?

¹⁴ Quelle triste condition que la vieillesse, surtout quand on s’est désintéressé du Créateur ! Le rassembleur dit encore : “ De plus, on a commencé à avoir peur de ce qui est haut, et il y a des terreurs sur le chemin. Et l’amandier est en fleurs, et la sauterelle se traîne, et la câpre éclate, car l’homme s’en va vers sa maison de longue durée, et ceux qui font la lamentation ont tourné dans la rue. ” (Ecclésiaste 12:5). Quand ils se tiennent en haut d’un escalier, beaucoup de gens âgés ont peur de tomber, et le seul fait de lever les yeux vers quelque chose de haut leur donne le vertige. Quand ils doivent sortir et se déplacer dans des rues pleines de monde, ils redoutent d’être blessés ou agressés par des voleurs.

15. En quel sens ‘ l’amandier est-​il en fleurs ’ et la sauterelle ‘ se traîne-​t-​elle ’ ?

¹⁵ L’âge venant, “ l’amandier est en fleurs ”, en ce sens qu’après avoir grisonné, les cheveux blanchissent et tombent comme les fleurs blanches de l’amandier. L’homme âgé prend une démarche qui le fait ressembler à une sauterelle, car il “ se traîne ”, parfois voûté, les bras pendant le long du corps ou les mains posées sur les hanches avec les coudes projetés vers l’arrière. Peut-être est-​ce le cas de certains d’entre nous, mais que les autres n’oublient pas que nous faisons tous partie de l’armée de sauterelles de Jéhovah, une armée vigoureuse et pleine de vivacité. — Voir notre numéro du 1^er mai 1998, pages 8-13.

16. a) Que sous-entend ‘ l’éclatement de la câpre ’ ? b) Qu’est-​ce que la “ maison de longue durée ”, et qu’est-​ce qui annonce clairement la mort prochaine de l’homme âgé ?

¹⁶ Les personnes âgées ont un appétit d’oiseau, même quand la nourriture qu’on leur propose est aussi savoureuse que la câpre, une baie connue depuis longtemps pour stimuler l’appétit. ‘ L’éclatement de la câpre ’ sous-entend que même ce fruit ne parvient plus à éveiller leur envie de manger. Ces symptômes indiquent que l’homme âgé approche de “ sa maison de longue durée ”, la tombe. Si cet homme n’a pas voulu tenir compte de son Créateur, mais qu’il ait mené au contraire une vie tellement marquée par la méchanceté que Dieu ne puisse se souvenir de lui lors de la résurrection, la tombe restera en fait sa demeure éternelle. Le ton lugubre et les gémissements plaintifs qui s’échappent de ses lèvres annoncent clairement sa mort prochaine.

17. En quel sens “ le cordon d’argent ” est-​il enlevé, et que représente sans doute “ le bol d’or ” ?

¹⁷ Le rassembleur nous presse de nous souvenir de notre Créateur “ avant que soit enlevé le cordon d’argent, et que s’écrase le bol d’or, et que la jarre, à la source, se brise, et que la roue pour la citerne se soit écrasée ”. (Ecclésiaste 12:6.) Le “ cordon d’argent ” désigne sans doute la moelle épinière. Lorsque ce prodigieux canal par lequel transitent les impulsions nerveuses vers le cerveau est irrémédiablement endommagé, la mort est inévitable. Le “ bol d’or ” peut décrire le cerveau, protégé à l’intérieur du crâne comme dans un bol et relié à la moelle épinière. Quand cet organe dont le caractère précieux est souligné par la mention de l’or “ s’écrase ”, qu’il cesse de fonctionner, c’est la mort.

18. De quoi ‘ la jarre à la source ’ est-​elle une image, et que se passe-​t-​il quand elle se brise ?

¹⁸ ‘ La jarre à la source ’ est une image du cœur, qui assure la circulation du sang à travers tout le corps. À la mort, le cœur devient comme une jarre brisée à la source, car il ne peut plus recevoir, ni contenir, ni pomper le sang indispensable pour nourrir et vivifier l’organisme. ‘ Écrasée, la roue pour la citerne ’ cesse de tourner : le processus vital de la circulation sanguine s’arrête. Notons que Jéhovah a révélé le processus de la circulation sanguine à Salomon bien avant que le docteur William Harvey ne le découvre au XVII^e siècle.

19. Comment les paroles d’Ecclésiaste 12:7 se vérifient-​elles à la mort ?

¹⁹ Le rassembleur ajoute : “ Alors la poussière retourne à la terre comme elle était, et l’esprit retourne au vrai Dieu qui l’a donné. ” (Ecclésiaste 12:7). Une fois “ la roue ” écrasée, le corps humain, créé à l’origine à partir de la poussière du sol, retourne à la poussière (Genèse 2:7 ; 3:19). L’âme meurt, car l’esprit, ou force vitale, donné par Dieu retourne au Créateur. — Ézékiel 18:4, 20 ; Jacques 2:26.

Quel avenir attend ceux qui se souviennent de leur Grand Créateur ?

20. Que demandait Moïse, selon sa prière consignée en Psaume 90:12 ?

²⁰ Salomon a fait une démonstration convaincante de l’importance qu’il y a à nous souvenir de notre Grand Créateur. Ceux qui tiennent compte de Jéhovah et qui font sincèrement sa volonté peuvent évidemment s’attendre à mieux qu’une vie relativement courte et émaillée de difficultés. Qu’ils soient jeunes ou vieux, ils cultivent le même état d’esprit que Moïse, qui a fait cette prière : “ Montre[-​nous] comment compter nos jours de telle manière que nous introduisions un cœur de sagesse. ” Avec humilité, le prophète suppliait Jéhovah de leur montrer, c’est-à-dire de leur enseigner, à lui et à tout le peuple d’Israël, comment faire preuve de sagesse en évaluant ‘ les jours de leurs années ’ et en les utilisant d’une manière qu’Il approuve. — Psaume 90:10, 12.

21. Que nous faut-​il faire pour compter nos jours de façon à glorifier Jéhovah ?

²¹ Les jeunes chrétiens, en particulier, devraient être bien décidés à suivre le conseil du rassembleur de tenir compte de leur Créateur. Que de belles possibilités ils ont d’offrir à Dieu un service sacré ! Quel que soit notre âge, cependant, si nous apprenons à compter nos jours de façon à glorifier Jéhovah en ce “ temps de la fin ”, la perspective nous est offerte de continuer à les compter éternellement (Daniel 12:4 ; Jean 17:3). Pour ce faire, nous devons, non seulement nous souvenir de notre Grand Créateur, mais aussi nous acquitter de toute notre obligation envers lui.

Vous acquittez-​vous de toute votre obligation envers Dieu ?

“ Le vrai Dieu lui-​même fera venir toute sorte d’œuvre en jugement, concernant toute chose cachée, pour savoir si elle est bonne ou mauvaise. ” — ECCLÉSIASTE 12:14.

1. De quelles manières Jéhovah soutient-​il ses serviteurs ?

JÉHOVAH, le Grand Créateur, soutient ceux qui se souviennent de lui avec constance. Par sa Parole inspirée, il leur donne la connaissance dont ils ont besoin pour lui plaire entièrement. Par son esprit saint, il les guide afin qu’ils fassent sa volonté et ‘ portent du fruit en toute œuvre bonne ’. (Colossiens 1:9, 10.) Enfin, par l’intermédiaire de “ l’esclave fidèle et avisé ”, il les nourrit spirituellement et leur fournit une direction théocratique (Matthieu 24:45-47). Sous bien des formes, donc, Jéhovah déverse les bénédictions du ciel sur ceux qui le servent et accomplissent l’œuvre capitale consistant à prêcher la bonne nouvelle du Royaume. — Marc 13:10.

2. Quelles questions certains se posent-​ils à propos de leur service pour Jéhovah ?

² Les vrais chrétiens sont heureux de se dépenser dans le service sacré de Jéhovah. Cependant, il arrive que certains se découragent parce qu’ils ont le sentiment de se donner du mal pour rien ou se demandent s’il vaut vraiment la peine de s’appliquer à faire tous ces efforts. En réfléchissant à leur étude familiale et à d’autres activités, des chefs de famille sont peut-être tracassés par des questions comme : ‘ Ce que nous faisons est-​il vraiment agréable à Jéhovah ? Nous acquittons-​nous de toute notre obligation envers lui ? ’ Les paroles de sagesse du rassembleur peuvent nous aider à répondre à ces questions.

Tout est-​il vanité ?

3. Dans l’idée d’Ecclésiaste 12:8, quel est le comble de la vanité ?

³ Certains estimeront que les paroles du sage ne sont très encourageantes ni pour les jeunes ni pour les personnes âgées. “ ‘ La plus grande des vanités ! a dit le rassembleur, tout est vanité. ’ ” (Ecclésiaste 12:8). C’est bien, en effet, le comble de la vanité que de ne pas tenir compte du Grand Créateur quand on est jeune, de vieillir sans le servir et de n’avoir finalement d’autre mérite que d’atteindre un âge avancé. Les individus qui auront mené ce genre de vie auront beau mourir riches et célèbres dans ce monde qui se trouve au pouvoir du méchant, Satan le Diable, pour eux, tout aura été vanité, vacuité. — 1 Jean 5:19.

4. Pourquoi peut-​on dire que tout n’est pas vanité ?

⁴ Cependant, tout n’est pas vanité pour ceux qui, par leur service fidèle à Jéhovah, emmagasinent des trésors dans le ciel (Matthieu 6:19, 20). Ils ont beaucoup à faire dans l’œuvre gratifiante du Seigneur, et leurs durs travaux ne sont pas vains (1 Corinthiens 15:58). Pour notre part, restons-​nous bien affairés dans l’œuvre que Dieu a confiée pour ces derniers jours aux chrétiens qui se sont voués à lui (2 Timothée 3:1) ? Ou bien avons-​nous plutôt adopté un mode de vie qui ne diffère guère de celui de nos voisins en général ? Peut-être ceux-ci ont-​ils une religion et la pratiquent-​ils sincèrement, assistant régulièrement aux offices et s’efforçant de se conformer aux préceptes de leur culte. Reste qu’ils n’annoncent pas le message du Royaume et que, faute d’avoir la connaissance exacte, ils ne savent pas que nous sommes au “ temps de la fin ” et n’ont donc pas le sentiment de vivre à une époque décisive où il faut agir. — Daniel 12:4.

5. Que devrions-​nous faire si les activités normales de l’existence sont devenues notre préoccupation principale ?

⁵ Concernant les temps critiques qui sont les nôtres, Jésus Christ a annoncé : “ De même que furent les jours de Noé, ainsi sera la présence du Fils de l’homme. Car, de même qu’ils étaient en ces jours d’avant le déluge : ils mangeaient et buvaient, les hommes se mariaient et les femmes étaient données en mariage, jusqu’au jour où Noé est entré dans l’arche ; et ils n’ont pas été attentifs jusqu’à ce que le déluge vienne et les emporte tous, ainsi sera la présence du Fils de l’homme. ” (Matthieu 24:37-39). Il n’y a évidemment rien de mal à manger et à boire avec modération ; quant au mariage, c’est une institution divine (Genèse 2:20-24). Cependant, si nous nous rendons compte que les activités normales de l’existence sont devenues notre préoccupation principale, peut-être convient-​il que nous priions à ce sujet. Jéhovah peut, en effet, nous aider à continuer de donner la priorité aux intérêts du Royaume, à faire ce qui est bien et à nous acquitter de notre obligation envers lui. — Matthieu 6:33 ; Romains 12:12 ; 2 Corinthiens 13:7.

L’offrande de notre personne à Dieu et notre obligation envers lui

6. Dans quel domaine important certaines personnes baptisées ne s’acquittent-​elles pas de leur obligation envers Dieu ?

⁶ Certains chrétiens ont besoin de prier sérieusement, car ils n’assument plus actuellement les obligations ministérielles qu’ils ont endossées lorsqu’ils se sont voués à Dieu. Voilà plusieurs années maintenant que le chiffre annuel des baptêmes est largement supérieur à 300 000 ; or le nombre total des Témoins de Jéhovah actifs ne reflète pas cette progression. Certains, qui étaient des proclamateurs du Royaume, ont arrêté d’annoncer la bonne nouvelle. Pourtant, toute personne qui envisage de se faire baptiser doit, au préalable, participer au ministère chrétien dans une mesure significative ; aucune n’ignore donc la mission que Jésus a confiée à tous ses disciples : “ Allez [...] et faites des disciples de gens d’entre toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et de l’esprit saint, leur enseignant à observer tout ce que je vous ai commandé. ” (Matthieu 28:19, 20). Par conséquent, à moins que leur santé ou d’autres facteurs indépendants de leur volonté ne leur imposent des limites exceptionnelles, les membres baptisés de la congrégation qui ne se comportent plus en Témoins actifs de Dieu et du Christ ne s’acquittent pas de toute leur obligation envers leur Grand Créateur. — Isaïe 43:10-12.

7. Pourquoi devons-​nous nous réunir régulièrement pour adorer Jéhovah ?

⁷ L’Israël d’autrefois était une nation vouée à Jéhovah, dont les membres, aux termes de l’alliance de la Loi, avaient des obligations envers lui. Par exemple, tous les Israélites de sexe masculin étaient tenus de s’assembler au cours de trois fêtes annuelles ; l’homme qui négligeait délibérément d’observer la Pâque était ‘ retranché ’, autrement dit mis à mort (Nombres 9:13 ; Lévitique 23:1-43 ; Deutéronome 16:16). De plus, pour s’acquitter de leur obligation de peuple voué à Dieu, les Israélites devaient se réunir pour adorer tous ensemble (Deutéronome 31:10-13). Nulle part la Loi ne disait : ‘ Faites-​le si votre emploi du temps vous le permet. ’ Pour les chrétiens d’aujourd’hui, voués à Jéhovah eux aussi, voilà qui ajoute assurément du poids à ces paroles de l’apôtre Paul : “ Considérons-​nous les uns les autres pour nous inciter à l’amour et aux belles œuvres, n’abandonnant pas notre assemblée, comme c’est l’habitude de quelques-uns, mais nous encourageant mutuellement, et cela d’autant plus que vous voyez approcher le jour. ” (Hébreux 10:24, 25). Il est clair que nous assembler régulièrement avec ceux qui partagent notre foi fait partie de notre obligation chrétienne.

Pesez mûrement vos décisions

8. Pourquoi un jeune garçon ou une jeune fille qui s’est voué à Jéhovah devrait-​il réfléchir dans la prière à son service sacré ?

⁸ Jeunes gens qui vous êtes voués à Jéhovah, d’abondantes bénédictions vous attendent si vous faites des intérêts du Royaume votre priorité (Proverbes 10:22). Une excellente façon de montrer à votre Grand Créateur que vous vous souvenez de lui serait de consacrer au moins quelques-unes de vos jeunes années à une forme ou à une autre du service à plein temps. Pour atteindre cet objectif, priez et prenez des dispositions précises dans ce sens. Si vous ne le faites pas, c’est à des intérêts matériels que vous commencerez probablement à consacrer le plus clair de votre temps et de votre attention. Comme la plupart des gens, vous vous marierez rapidement et vous vous endetterez pour acheter des biens de consommation. Vous chercherez un emploi lucratif, qui vous prendra beaucoup de temps et d’énergie. Et si des enfants naissent, vous vous retrouverez pour de nombreuses années avec de lourdes responsabilités familiales à assumer (1 Timothée 5:8). Peut-être n’avez-​vous pas oublié votre Grand Créateur, mais soyez conscients que le fait de vous fixer ou pas des objectifs à l’avance peut déterminer le cours que prendra votre vie d’adulte. Plus tard, en y repensant, vous risquez de regretter de ne pas avoir profité au moins de vos premières années d’adulte pour faire davantage dans le service sacré de votre Grand Créateur. Aussi, pourquoi ne pas réfléchir dès maintenant dans la prière aux possibilités qui s’offrent à vous, afin d’avoir la satisfaction de servir Jéhovah durant votre jeunesse ?

9. Même s’il a pris de l’âge, à quoi un chrétien qui assumait autrefois de lourdes responsabilités dans la congrégation peut-​il songer ?

⁹ Considérons un autre cas de figure : celui d’un chrétien qui, pour une raison ou une autre, s’est autrefois démis de sa fonction de berger du “ troupeau de Dieu ”. (1 Pierre 5:2, 3.) Bien qu’il soit maintenant âgé et que le service divin lui soit sans doute plus difficile, ne pourrait-​il pas se dire qu’il a l’obligation morale de chercher à assumer de nouveau des responsabilités théocratiques ? Quels bienfaits un tel homme pourrait apporter à ses frères dans la congrégation ! Et puisque personne ne vit uniquement pour ce qui le concerne, ses amis et ceux qui lui sont chers se réjouiraient qu’il puisse étendre son service, et ce à la gloire de Dieu (Romains 14:7, 8). Enfin, et surtout, Jéhovah n’oublie pas ce que chacun fait pour le servir (Hébreux 6:10-12). Dès lors, qu’est-​ce qui peut nous aider à nous souvenir de notre Grand Créateur ?

De l’aide pour nous souvenir de notre Grand Créateur

10. Pourquoi le rassembleur était-​il idéalement placé pour donner des conseils sur ce qu’implique se souvenir du Grand Créateur ?

¹⁰ Le rassembleur était idéalement placé pour donner des conseils sur ce qu’implique se souvenir du Grand Créateur. Jéhovah avait exaucé ses prières sincères en lui accordant une sagesse hors du commun (1 Rois 3:6-12). De plus, il s’est livré à une étude minutieuse de toute la gamme des activités humaines. Enfin, il a été divinement inspiré pour mettre par écrit le fruit de ses recherches, afin que d’autres en tirent profit. “ Outre que le rassembleur était devenu un sage, a-​t-​il écrit, il a encore enseigné la connaissance au peuple, continuellement ; il a pesé et scruté, pour mettre en ordre beaucoup de proverbes. Le rassembleur s’est efforcé de trouver les paroles délicieuses et comment écrire des paroles de vérité qui soient exactes. ” — Ecclésiaste 12:9, 10.

11. Pourquoi devrions-​nous accepter les conseils de Salomon ?

¹¹ La version grecque des Septante rend ces paroles ainsi : “ Et en outre, comme le prédicateur était sage, il enseigna aux hommes la sagesse ; afin que l’oreille puisse entendre des paraboles agréables, le prédicateur a fait une recherche assidue pour trouver des paroles qui plaisent et pour écrire avec exactitude des paroles de vérité. ” (The Septuagint Bible, traduite par Charles Thomson). Salomon s’est efforcé de toucher le cœur de ses lecteurs en employant des paroles délicieuses et en abordant des sujets à la fois intéressants et dignes d’attention. Puisque ses conclusions et ses conseils consignés dans les Écritures sont le fruit de l’inspiration de l’esprit saint, nous pouvons les accepter sans réserve. — 2 Timothée 3:16, 17.

12. Exprimez en vos propres termes les idées mentionnées par Salomon en Ecclésiaste 12:11, 12.

¹² Même si les techniques modernes d’impression n’existaient pas à l’époque de Salomon, il y avait déjà beaucoup de livres. Comment fallait-​il considérer ces ouvrages ? “ Les paroles des sages, dit Salomon, sont comme des aiguillons, et comme des clous plantés, ceux qui composent des recueils de sentences ; ils ont été donnés de la part d’un seul berger. Quant à ce qui est en plus de ceux-ci, mon fils, tiens compte de l’avertissement : à faire beaucoup de livres il n’y a pas de fin, et se consacrer beaucoup à eux est une fatigue pour la chair. ” — Ecclésiaste 12:11, 12.

13. En quoi les paroles de ceux qui possèdent la sagesse divine sont-​elles comme des aiguillons, et quel genre de personnes sont comparables à des “ clous plantés ” ?

¹³ Les paroles de ceux qui possèdent la sagesse divine sont comme des aiguillons, en ce qu’elles incitent leurs lecteurs ou auditeurs à faire des progrès dans le sens de ce qu’ils lisent ou entendent. De plus, ceux qui s’absorbent dans les “ recueils de sentences ”, autrement dit dans les paroles vraiment sages et dignes d’intérêt, sont comparables à des “ clous plantés ”, solidement fixés, car leurs paroles de poids, marquées au sceau de la sagesse de Jéhovah, peuvent être une source de stabilité et de soutien pour les autres. Si vous avez des enfants, ne pensez-​vous pas, vous qui craignez Dieu, que vous devriez faire tout votre possible pour que cette sagesse pénètre dans leur esprit et leur cœur ? — Deutéronome 6:4-9.

14. a) À quel genre de livres n’est-​il pas bénéfique de “ se consacrer beaucoup ” ? b) À quels écrits devrions-​nous accorder le plus d’attention, et pourquoi ?

¹⁴ Mais pourquoi Salomon parle-​t-​il des livres comme il le fait ? À la différence de la Parole de Jéhovah, les ouvrages du monde, si nombreux soient-​ils, ne sont que le fruit du raisonnement humain. Les pensées qu’ils renferment sont souvent le reflet de l’esprit de Satan le Diable (2 Corinthiens 4:4). Voilà pourquoi “ se consacrer beaucoup ” à ces écrits profanes n’apporte guère de bienfaits durables. En fait, nombre de ces ouvrages peuvent même être préjudiciables à notre spiritualité. Comme Salomon, méditons plutôt sur ce que la Parole de Dieu dit au sujet de la vie. Cela affermira notre foi et nous rapprochera de Jéhovah, alors que le fait d’accorder trop d’attention à d’autres livres ou à d’autres sources d’instruction risque de nous épuiser. C’est particulièrement quand ces écrits traduisent un raisonnement du monde en contradiction avec la sagesse divine qu’ils sont malsains et destructeurs pour la foi en Dieu et en ses desseins. Par conséquent, souvenons-​nous que les écrits les plus bénéfiques, à l’époque de Salomon comme à la nôtre, sont ceux qui reflètent la sagesse du “ seul berger ”, Jéhovah Dieu. Jéhovah nous a donné les 66 livres des Saintes Écritures, et c’est à eux que nous devrions accorder toute notre attention. La Bible et les publications de “ l’esclave fidèle ” nous permettent d’acquérir “ la connaissance de Dieu ”. — Proverbes 2:1-6.

Toute notre obligation envers Dieu

15. a) Que signifient les paroles de Salomon relatives à “ toute l’obligation de l’homme ” ? b) Que devons-​nous faire pour nous acquitter de notre obligation envers Dieu ?

¹⁵ Faisant la synthèse de ses recherches, le rassembleur, Salomon, déclare : “ La conclusion de la chose, tout ayant été entendu : Crains le vrai Dieu et garde ses commandements. Car c’est là toute l’obligation de l’homme. Car le vrai Dieu lui-​même fera venir toute sorte d’œuvre en jugement, concernant toute chose cachée, pour savoir si elle est bonne ou mauvaise. ” (Ecclésiaste 12:13, 14). La crainte salutaire, la vénération, de notre Grand Créateur nous empêchera, nous et, souhaitons-​le, notre famille, de mener une vie téméraire dont nous et ceux que nous aimons risquerions de récolter des difficultés et des chagrins indescriptibles. Cette crainte salutaire est pure ; elle est aussi le commencement de la sagesse et de la connaissance (Psaume 19:9 ; Proverbes 1:7). Celui qui possède la perspicacité que donne la Parole inspirée de Dieu, et qui applique systématiquement ses conseils, s’acquitte de ‘ toute son obligation ’ envers Dieu. Ne pensons surtout pas qu’il s’agisse de dresser une liste d’obligations. Ce que Dieu attend de nous, c’est que nous nous tournions vers les Écritures pour résoudre nos problèmes et que nous fassions toujours les choses comme il le veut.

16. En ce qui concerne le jugement, que fera Jéhovah ?

¹⁶ Soyons conscients que rien n’échappe à l’attention de notre Grand Créateur (Proverbes 15:3). Le Très-Haut “ fera venir toute sorte d’œuvre en jugement ”, ce qui signifie qu’il jugera toutes choses, y compris celles qui sont cachées aux yeux humains. Même si nous pouvons trouver dans ces facteurs une incitation à observer ses commandements, c’est l’amour pour notre Père céleste qui devrait être notre mobile principal. L’apôtre Jean a écrit en effet : “ Voici ce que signifie l’amour de Dieu : que nous observions ses commandements ; et pourtant ses commandements ne sont pas pesants. ” (1 Jean 5:3). Et puisque les commandements de Dieu sont là pour assurer notre bonheur à long terme, il est non seulement approprié mais également des plus sage de les observer. Pareille attitude n’est pas pesante pour ceux qui aiment le Grand Créateur. Ils veulent s’acquitter de leur obligation envers lui.

Acquittez-​vous de toute votre obligation

17. Que ferons-​nous si nous désirons vraiment nous acquitter de toute notre obligation envers Dieu ?

¹⁷ Si nous sommes sages et si nous désirons vraiment nous acquitter de toute notre obligation envers Dieu, en plus de garder ses commandements, nous éprouverons une crainte respectueuse de lui déplaire. Vraiment, “ la crainte de Jéhovah est le commencement de la sagesse ” et ceux qui observent ses commandements ont “ bonne perspicacité ”. (Psaume 111:10 ; Proverbes 1:7.) Aussi agissons avec sagesse et obéissons à Jéhovah en toutes choses. C’est d’autant plus important maintenant que le Roi Jésus Christ est présent et que le jour est proche où il va rendre le jugement en sa qualité de Juge établi par Dieu. — Matthieu 24:3 ; 25:31, 32.

18. Qu’obtiendrons-​nous si nous nous acquittons de toute notre obligation envers Jéhovah Dieu ?

¹⁸ Chacun de nous est actuellement sous le regard de Dieu. Sommes-​nous attirés par les choses spirituelles, ou bien avons-​nous laissé des influences du monde affaiblir nos relations avec Dieu (1 Corinthiens 2:10-16 ; 1 Jean 2:15-17) ? Que nous soyons jeunes ou âgés, faisons tout notre possible pour plaire à notre Grand Créateur. Si nous obéissons à Jéhovah et gardons ses commandements, nous rejetterons les choses vaines de ce monde qui est en train de passer. Nous pourrons alors nourrir l’espérance de vivre éternellement dans le nouveau système de choses promis par Dieu (2 Pierre 3:13). Quelles magnifiques perspectives s’offrent ainsi à ceux qui s’acquittent de toute leur obligation envers Dieu !