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19e partie: du XVIIe au XIXe siècle — La chrétienté aux prises avec un monde en mutationRéveillez-vous ! 1989 | 8 octobre
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Cette attitude n’est guère surprenante si l’on en juge la popularité que connut au XIXe siècle ce qui en vint à être appelé la religion comparative. Il s’agissait d’une étude scientifique des religions du monde visant à déterminer les liens qui les unissaient et leur origine. L’anthropologue anglais John Lubbock, par exemple, formula la théorie selon laquelle les humains, initialement athées, étaient passés par différents stades d’adoration: le fétichisme, le culte de la nature, le chamanisme et, enfin, le monothéisme.
Toutefois, comme l’explique l’Encyclopédie de la religion, “vue sous cet angle, la religion ne constituait pas la vérité absolue révélée par la divinité, mais un registre de l’évolution des conceptions humaines sur Dieu et la moralité”. Ceux qui adhérèrent à cette théorie n’eurent donc aucun mal à accepter le déisme, une “religion civile” ou une “religion de l’Humanité”, comme autant d’échelons supérieurs de l’échelle de l’évolution religieuse.
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19e partie: du XVIIe au XIXe siècle — La chrétienté aux prises avec un monde en mutationRéveillez-vous ! 1989 | 8 octobre
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L’évolution biologique et religieuse dit: Les humains ont évolué à partir d’une forme de vie primitive et ils étaient de parfaits athées. Au cours des millions d’années écoulées, ils ont progressé sur le plan physique et moral, se rapprochant toujours plus d’une condition religieuse, sociale et morale idéale.
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