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  • Babylone la Grande
    Comment raisonner à partir des Écritures
    • La Babylone antique était surtout connue pour sa religion et son mépris de Jéhovah

      Gen. 10:8-10: “Nimrod (...) se montra un puissant chasseur en opposition avec Jéhovah. (...) Et le commencement de son royaume fut Babel [qui reçut plus tard le nom de Babylone].”

      Dan. 5:22, 23: “Quant à toi [Belschazzar, roi de Babylone], (...) tu t’es élevé contre le Seigneur des cieux, (...) et vous avez loué de simples dieux d’argent et d’or, de cuivre, de fer, de bois et de pierre, qui ne voient rien, et qui n’entendent rien, et qui ne savent rien; mais le Dieu en la main duquel est ton souffle et à qui appartiennent toutes tes voies, tu ne l’as pas glorifié.”

      Une inscription ancienne rédigée en caractères cunéiformes rapporte qu’il y avait à Babylone “cinquante-trois temples consacrés aux grands dieux, cinquante-cinq chapelles de Marduk, trois cents chapelles pour les divinités de la terre, six cents pour celles du ciel, cent quatre-vingts autels pour la déesse Ishtar, cent quatre-vingts pour les dieux Nergal et Adad, et douze pour d’autres divinités”. — Citation extraite du livre La Bible arrachée aux sables (Paris, 1962) de W. Keller, p. 256.

      Voici ce qu’on lit dans une encyclopédie: “La civilisation sumérienne [Sumer faisait partie de la Babylonie] était sous la coupe des prêtres. À la tête de l’État se trouvait le lugal (littéralement ‘grand homme’) ou représentant des dieux.” — The Encyclopedia Americana (1977), tome III, p. 9.

      Il est donc raisonnable de conclure que l’expression Babylone la Grande s’applique dans la Révélation à un système religieux. Étant comparée à une ville ou à un empire, elle ne désigne pas un seul groupe confessionnel, mais tous les cultes qui s’opposent à Jéhovah, le vrai Dieu.

      Les croyances et les pratiques religieuses de la Babylone antique se retrouvent dans les religions du monde entier

      “L’Égypte, la Perse et la Grèce subirent l’influence de la religion babylonienne. (...) La présence d’une forte dose d’éléments sémites dans la mythologie grecque primitive et dans les cultes grecs est reconnue par un si grand nombre d’érudits qu’il n’est nul besoin d’autres considérations. Dans une grande mesure, ces éléments sémites sont plus particulièrement babyloniens.” — The Religion of Babylonia and Assyria (Boston, 1898) de M. Jastrow Jr., pp. 699, 700.

      Ses divinités: Les Babyloniens adoraient des triades de dieux; certaines de leurs divinités représentaient les différentes forces de la nature ou étaient censées exercer une influence particulière sur diverses activités humaines (Babylonian and Assyrian Religion, Norman, 1963, de S. Hooke, pp. 14-40). “La trinité platonique, qui ne fut elle-​même au fond qu’une sorte d’arrangement, de disposition nouvelle, des trinités plus anciennes des peuples qui avaient précédé, nous paraît bien être la trinité philosophique, rationnelle, c’est-à-dire la trinité d’attributs qui a donné naissance à la triplicité d’hypostases ou de personnes divines des Églises chrétiennes. (...) Cette conception de la Trinité divine du philosophe grec [Platon] (...) se trouve partout dans les anciennes religions [païennes].” — Nouveau dictionnaire universel (Paris, 1865-​1870) de Maurice Lachâtre, tome II, p. 1467.

      L’emploi d’images: “[Pour la religion mésopotamienne,] les images jouaient un rôle essentiel dans le culte, qu’il soit officiel ou privé, comme en témoigne la profusion des répliques bon marché de ces idoles. Fondamentalement, on considérait que la divinité habitait l’image si celle-ci représentait certaines de ses caractéristiques ou certains de ses ornements, et on la traitait en conséquence.” — Ancient Mesopotamia — Portrait of a Dead Civilization (Chicago, 1964) de A. Oppenheim, p. 184.

      Les croyances relatives à la mort: “[À Babylone,] ni le peuple ni les chefs religieux n’envisageaient que ce qui est venu à la vie puisse un jour s’éteindre définitivement. Ils voyaient la mort comme le passage à une autre forme de vie.” — The Religion of Babylonia and Assyria, p. 556.

      La position de la prêtrise: “La distinction entre prêtres et laïcs est un trait caractéristique de la religion [babylonienne].” — Encyclopædia Britannica (1948), tome II, p. 861.

      La pratique de l’astrologie, de la divination, de la magie et de la sorcellerie: L’historien A. Sayce écrit: “[Dans] la religion de la Babylonie antique (...) à chaque objet ou force de la nature était censé correspondre un zi ou esprit, sur lequel le Shaman, ou prêtre-sorcier, pouvait exercer un pouvoir au moyen de ses exorcismes.” (The History of Nations, New York, 1928, tome I, p. 96). “Les Chaldéens [Babyloniens] firent de grands progrès dans l’étude de l’astronomie par suite de leurs efforts pour lire l’avenir dans les astres. Nous appelons cet art ‘l’astrologie’.” — The Dawn of Civilization and Life in the Ancient East (Chicago, 1938) de R. Engberg, p. 230.

  • Babylone la Grande
    Comment raisonner à partir des Écritures
    • Le faux culte a vu le jour à Babel (connue plus tard sous le nom de Babylone), peu de temps après le déluge (Gen. 10:8-10; 11:4-9). Petit à petit, les croyances et les pratiques de la religion babylonienne se sont répandues dans de nombreux pays.

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