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  • Tous devront rendre compte à Dieu
    La Tour de Garde 1996 | 15 septembre
    • Tous devront rendre compte à Dieu

      “ Chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-​même. ” — ROMAINS 14:12.

      1. En quel sens la liberté dont jouissaient Adam et Ève n’était-​elle que relative ?

      QUAND Jéhovah Dieu a créé Adam et Ève, il les a dotés du libre arbitre. Bien qu’inférieurs aux anges, nos premiers parents étaient intelligents et capables de prendre des décisions sages (Psaume 8:4, 5). Pour autant, cette liberté que Dieu leur avait donnée ne leur conférait pas une autonomie totale. Ils avaient des comptes à rendre à leur Créateur, ce qui est également le cas de tous leurs descendants.

      2. Quels comptes Jéhovah fera-​t-​il bientôt rendre, et pourquoi ?

      2 Alors que ce système de choses méchant approche de son terme, Jéhovah Dieu va faire rendre des comptes sur la terre (voir Romains 9:28). Bientôt, les impies devront lui rendre compte pour le pillage des ressources de la terre, la destruction de vies humaines et, surtout, la persécution de ses serviteurs. — Révélation 6:10 ; 11:18.

      3. Quelles questions allons-​nous considérer ?

      3 Voilà qui donne à réfléchir. Aussi est-​il de notre intérêt de considérer la façon juste dont Jéhovah, par le passé, a agi envers ses créatures. Comment les Écritures peuvent-​elles aider chacun de nous à avoir une conduite qui lui vaudra l’approbation du Créateur ? Quels exemples suivre ? lesquels ne pas imiter ?

      Les anges rendent des comptes

      4. Comment savons-​nous que Dieu tient les anges pour responsables de leurs actes ?

      4 Dans les cieux, les créatures angéliques de Jéhovah ont, comme nous, des comptes à lui rendre. À l’époque de Noé, dans la période ayant précédé le déluge, des anges ont désobéi et se sont matérialisés pour avoir des relations sexuelles avec des femmes. Ils ont pu prendre cette décision parce qu’ils étaient dotés du libre arbitre, mais Dieu les a tenus pour responsables. Quand ils sont retournés dans les sphères spirituelles, Jéhovah ne leur a pas permis de retrouver leur position originelle. Le disciple Jude nous dit qu’ils ont été “ réservés avec des liens éternels, sous l’obscurité profonde, pour le jugement du grand jour ”. — Jude 6.

      5. Quelle chute ont connue Satan et ses démons, et comment rendront-​ils des comptes pour leur rébellion ?

      5 Ces anges désobéissants, ou démons, ont Satan le Diable pour chef (Matthieu 12:24-26). Cet ange méchant s’est rebellé contre Jéhovah, son Créateur, en contestant la légitimité de sa souveraineté. Il a amené nos premiers parents à pécher, signant ainsi leur arrêt de mort (Genèse 3:1-7, 17-19). Après ces événements, Satan a eu accès aux cours célestes pendant encore quelque temps, mais la Bible, dans le livre de la Révélation, annonçait qu’au moment fixé par Dieu il serait jeté aux alentours de la terre. Les faits montrent que cette expulsion a eu lieu peu après que Jésus Christ eut reçu le pouvoir royal en 1914. Au bout du compte, c’est la destruction éternelle qui attend le Diable et ses démons. Une fois la question de la souveraineté définitivement tranchée, le sort des rebelles aura été réglé en toute équité. — Job 1:6-12 ; 2:1-7 ; Révélation 12:7-9 ; 20:10.

      Le Fils de Dieu rend des comptes

      6. Comment Jésus considère-​t-​il le fait d’avoir des comptes à rendre à son Père ?

      6 Jésus Christ, le Fils de Dieu, nous a laissé un exemple remarquable. Homme parfait, comme l’était Adam, Jésus prenait plaisir à faire la volonté de Dieu. Il se réjouissait également de devoir obéir à la loi de Jéhovah. À son sujet, le psalmiste avait très justement prophétisé : “ À faire ta volonté, ô mon Dieu, j’ai pris plaisir, et ta loi est tout au fond de moi. ” — Psaume 40:8 ; Hébreux 10:6-9.

      7. Pourquoi, la veille de sa mort, Jésus pouvait-​il prier dans les termes rapportés en Jean 17:4, 5 ?

      7 Malgré une opposition haineuse, Jésus a fait la volonté de Dieu et est resté fidèle jusqu’à la mort sur un poteau de supplice. Ce faisant, il a payé la rançon permettant de racheter les humains des conséquences mortelles du péché d’Adam (Matthieu 20:28). C’est donc avec confiance que, la veille de sa mort, il pouvait prier Dieu en ces termes : “ Je t’ai glorifié sur la terre, ayant achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire. Et maintenant toi, Père, glorifie-​moi auprès de toi-​même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde soit. ” (Jean 17:4, 5). Jésus a pu s’exprimer ainsi, car il se montrait à la hauteur des exigences de son Père céleste et se savait agréé par lui.

      8. a) Comment Paul a-​t-​il montré que ‘ nous devons rendre compte à Jéhovah Dieu pour nous-​mêmes ’ ? b) Qu’est-​ce qui nous aidera à obtenir l’approbation de Dieu ?

      8 À la différence de Jésus Christ, nous sommes imparfaits. Mais nous n’en avons pas moins des comptes à rendre à Dieu. L’apôtre Paul a dit à ce propos : “ Pourquoi juges-​tu ton frère ? Ou bien pourquoi méprises-​tu ton frère ? Tous, en effet, nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu ; car il est écrit : ‘ Aussi vrai que je vis, dit Jéhovah, devant moi tout genou pliera, et toute langue reconnaîtra Dieu ouvertement. ’ Ainsi donc, chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-​même. ” (Romains 14:10-12). Pour que nous puissions nous acquitter de nos responsabilités devant lui et être approuvés, Jéhovah, dans son amour, nous fournit de quoi diriger nos paroles et nos actions : notre conscience et Sa Parole inspirée, la Bible (Romains 2:14, 15 ; 2 Timothée 3:16, 17). Tirer pleinement profit des dispositions spirituelles de Jéhovah et obéir à notre conscience éduquée par la Bible nous aideront à obtenir l’approbation divine (Matthieu 24:45-47). L’esprit saint de Jéhovah, sa force active, est une source supplémentaire de force et de conseil. Celui qui se laisse diriger par l’esprit saint et par une conscience bien éduquée montre qu’il ne ‘ repousse pas Dieu ’, à qui nous avons des comptes à rendre pour toutes nos actions. — 1 Thessaloniciens 4:3-8 ; 1 Pierre 3:16, 21.

      Les nations ont des comptes à rendre

      9. Qui étaient les Édomites, et que leur est-​il arrivé pour s’être mal conduits envers les Israélites ?

      9 Jéhovah tient les nations pour responsables de leurs actions (Jérémie 25:12-14 ; Tsephania 3:6, 7). Arrêtons-​nous sur l’exemple du royaume antique d’Édom, dont le territoire était situé entre la mer Morte et le golfe d’Aqaba. Étant des Sémites descendant d’Ésaü, le petit-fils d’Abraham, les Édomites étaient très proches des Israélites. Malgré ce lien de parenté, ils refusèrent que les Israélites en route vers la Terre promise traversent leur pays par “ la route du roi ”. (Nombres 20:14-21.) Les siècles passant, l’animosité d’Édom envers Israël se mua en une haine implacable. Finalement, les Édomites durent rendre des comptes pour avoir encouragé les Babyloniens à détruire Jérusalem en 607 avant notre ère (Psaume 137:7). Au VIe siècle avant notre ère, les armées babyloniennes conduites par le roi Nabonide conquirent Édom qui devint une contrée désolée, conformément au décret de Jéhovah. — Jérémie 49:20 ; Obadia 9-11.

      10. Comment les Moabites se sont-​ils conduits envers les Israélites, et comment Dieu a-​t-​il demandé des comptes à Moab ?

      10 Le royaume de Moab, situé au nord d’Édom et à l’est de la mer Morte, ne connut pas un sort meilleur. Les Moabites ne firent pas preuve d’hospitalité envers les Israélites qui s’apprêtaient à entrer en Terre promise ; s’ils leur fournirent du pain et de l’eau, ce ne fut manifestement que par appât du gain (Deutéronome 23:3, 4). Le roi moabite Balaq soudoya le prophète Balaam pour qu’il maudisse Israël et il se servit des femmes moabites pour entraîner les hommes d’Israël dans l’immoralité et l’idolâtrie (Nombres 22:2-8 ; 25:1-9). Cette haine de Moab pour Israël n’est pas passée inaperçue aux yeux de Jéhovah. Comme prophétisé, Moab fut détruit par les Babyloniens (Jérémie 9:25, 26 ; Tsephania 2:8-11). Dieu demanda bel et bien des comptes à cette nation.

      11. À quelles villes Moab et Ammôn ont-​ils été comparés, et que montrent les prophéties bibliques à propos de l’actuel système de choses méchant ?

      11 Comme Moab, Ammôn dut rendre des comptes à Dieu. Jéhovah avait annoncé : “ Moab deviendra comme Sodome, et les fils d’Ammôn comme Gomorrhe, un lieu devenu la propriété des orties, une mine de sel et une solitude désolée, oui pour des temps indéfinis. ” (Tsephania 2:9). Dieu fit dévaster les pays de Moab et d’Ammôn, comme il avait détruit les villes de Sodome et de Gomorrhe. Selon la Société géologique de Londres, des chercheurs auraient localisé les ruines de Sodome et de Gomorrhe sur la côte est de la mer Morte. Toute découverte fiable à ce sujet ne donnerait que plus de poids aux prophéties bibliques selon lesquelles Jéhovah Dieu va demander des comptes à l’actuel système de choses méchant. — 2 Pierre 3:6-12.

      12. Même si Israël a dû rendre des comptes à Dieu pour ses péchés, qu’avait-​il été annoncé concernant un reste juif ?

      12 Bien qu’ayant été largement favorisé par Jéhovah, Israël a dû lui rendre des comptes pour ses péchés. Quand Jésus Christ est venu, la majorité des Israélites l’ont rejeté. Seul un petit nombre d’entre eux, un reste, ont eu foi et sont devenus ses disciples. Paul a appliqué certaines prophéties à ce reste juif, écrivant : “ Isaïe (...) s’écrie au sujet d’Israël : ‘ Même si le nombre des fils d’Israël était comme le sable de la mer, c’est le reste qui sera sauvé. Car Jéhovah fera rendre des comptes sur la terre, achevant cela et l’écourtant. ’ Et, comme Isaïe l’avait dit jadis : ‘ Si Jéhovah des armées ne nous avait laissé une semence, nous serions devenus comme Sodome, et nous aurions été rendus semblables à Gomorrhe. ’ ” (Romains 9:27-29 ; Isaïe 1:9 ; 10:22, 23). L’apôtre rappelle ensuite l’exemple des 7 000 hommes qui, à l’époque d’Éliya, n’avaient pas plié le genou devant Baal, avant d’ajouter : “ De cette manière, donc, à l’époque présente aussi, il s’est trouvé un reste selon un choix en raison de la faveur imméritée. ” (Romains 11:5). Ce reste se composait de personnes qui avaient individuellement des comptes à rendre à Dieu.

      Ils ont rendu des comptes

      13. Qu’est-​il arrivé à Caïn quand Dieu lui a demandé des comptes pour le meurtre de son frère Abel ?

      13 La Bible mentionne de nombreux exemples d’individus à qui Jéhovah Dieu a demandé des comptes. Prenons le cas de Caïn, le premier fils d’Adam. Lui et son frère Abel ont chacun offert un sacrifice à Jéhovah, mais seul celui d’Abel a été agréé. Quand Dieu lui a demandé des comptes pour le meurtre sauvage de son frère, Caïn a répondu cyniquement : “ Suis-​je le gardien de mon frère ? ” Pour son péché, Caïn a été banni au “ pays de la Condition de Fugitif, à l’est d’Éden ”. Il n’a manifesté aucun repentir sincère pour son crime, seulement du regret pour sa punition pourtant méritée. — Genèse 4:3-16.

      14. Comment la notion de responsabilité individuelle devant Dieu est-​elle illustrée par ce qui est arrivé au grand prêtre Éli et à ses fils ?

      14 La notion de responsabilité individuelle devant Dieu est encore illustrée par le cas du grand prêtre d’Israël Éli. Ses fils, Hophni et Phinéas, étaient des prêtres en exercice qui, selon l’historien Josèphe, se montraient “ violents envers les hommes et impies envers la divinité, [et qui] ne reculaient devant aucune injustice ”. Ces “ vauriens ” ne reconnaissaient pas Jéhovah, avaient une conduite sacrilège et se livraient à des actes foncièrement immoraux (1 Samuel 1:3 ; 2:12-17, 22-25). Alors qu’en qualité de père et de grand prêtre Éli avait le devoir de les discipliner, il se bornait à les reprendre mollement. Il ‘ a continué d’honorer ses fils plus que Jéhovah ’. (1 Samuel 2:29.) La maison d’Éli a été punie. Les deux fils et le père sont morts le même jour, et leur lignée sacerdotale a fini par s’éteindre. Les comptes étaient réglés. — 1 Samuel 3:13, 14 ; 4:11, 17, 18.

      15. Pourquoi Yonathân, le fils du roi Saül, a-​t-​il été récompensé ?

      15 Très différent est l’exemple laissé par Yonathân, le fils du roi Saül. Peu après que David eut tué Goliath, “ l’âme de Yonathân se lia à l’âme de David ”, si bien qu’ils conclurent tous deux une alliance d’amitié (1 Samuel 18:1, 3). Yonathân comprenait certainement que l’esprit de Dieu s’était retiré de Saül, mais cela ne refroidissait pas son propre zèle pour le vrai culte (1 Samuel 16:14). Son respect pour l’autorité que Dieu avait conférée à David n’a jamais faibli. Yonathân était conscient d’avoir des comptes à rendre à Dieu, et Jéhovah l’a récompensé pour son attitude digne d’éloges en préservant sa lignée sur des générations. — 1 Chroniques 8:33-40.

      La responsabilité au sein de la congrégation chrétienne

      16. Qui était Tite, et pourquoi peut-​on dire qu’il s’acquittait excellemment de ses responsabilités devant Dieu ?

      16 Les Écritures grecques chrétiennes parlent en termes élogieux de beaucoup d’hommes et de femmes qui se sont bien acquittés de leurs responsabilités devant Dieu. Ce fut le cas, par exemple, de Tite. On pense que ce Grec est devenu chrétien lorsque Paul est passé à Chypre dans le cadre de son premier voyage missionnaire. Des Juifs et des prosélytes de Chypre se trouvaient sans doute à Jérusalem à la Pentecôte de l’an 33 de notre ère ; aussi est-​il possible que le christianisme ait touché l’île peu après (Actes 11:19). Quoi qu’il en soit, Tite s’est révélé un fidèle collaborateur de Paul. Vers l’an 49 de notre ère, il accompagnait Paul et Barnabas dans leur déplacement à Jérusalem quand fut réglée l’importante question de la circoncision. Tite était incirconcis, et ce fait a donné du poids à l’argumentation de Paul pour qui les convertis au christianisme n’avaient pas à se conformer à la Loi mosaïque (Galates 2:1-3). Les Écritures attestent la qualité du ministère de Tite, à qui Paul a même adressé une lettre divinement inspirée (2 Corinthiens 7:6 ; Tite 1:1-4). Il semble que Tite ait continué jusqu’à sa mort de s’acquitter excellemment de ses responsabilités devant Dieu.

      17. Quelle était l’attitude de Timothée, et quelle leçon pouvons-​nous tirer de son exemple ?

      17 Timothée fut un autre chrétien zélé qui s’acquitta de ses responsabilités, ce qui lui valut l’approbation de Jéhovah Dieu. Malgré des ennuis de santé, il manifestait une ‘ foi sans hypocrisie ’ et ‘ travaillait avec Paul comme un esclave pour faire progresser la bonne nouvelle ’. C’est donc à juste titre que l’apôtre écrivait de lui aux chrétiens de Philippes : “ Je n’ai personne d’autre qui ait une attitude comme la sienne et qui se soucie réellement des choses qui vous concernent. ” (2 Timothée 1:5 ; Philippiens 2:20, 22 ; 1 Timothée 5:23). Les faiblesses humaines ou d’autres épreuves ne doivent pas nous empêcher d’avoir, nous aussi, une foi sans hypocrisie et de nous acquitter convenablement de nos responsabilités devant Dieu.

      18. Qui était Lydie, et quelle attitude d’esprit a-​t-​elle manifestée ?

      18 Lydie était une femme attachée à Dieu qui, manifestement, s’acquittait de belle façon de ses responsabilités devant lui. Elle et sa maisonnée furent parmi les premiers du continent européen à embrasser le christianisme à la suite de la prédication de Paul à Philippes vers 50 de notre ère. Originaire de Thyatire, Lydie était probablement une prosélyte juive. Peut-être n’y avait-​il que peu de Juifs et aucune synagogue à Philippes. Toujours est-​il que Lydie et d’autres femmes attachées à Dieu se trouvaient réunies près d’une rivière lorsque Paul s’est adressé à elles. À la suite de cette discussion, Lydie est devenue chrétienne. Par ailleurs, elle a insisté pour que l’apôtre et ses compagnons restent chez elle (Actes 16:12-15). L’hospitalité manifestée par Lydie est toujours une caractéristique des vrais chrétiens.

      19. Quelles belles actions ont valu à Dorcas d’être approuvée par Dieu ?

      19 Dorcas aussi s’acquittait de manière exemplaire de ses responsabilités devant Jéhovah Dieu. À la mort de cette chrétienne, les disciples de la ville de Joppé ont envoyé chercher Pierre. Les deux messagers “ le firent monter à la chambre haute ; et toutes les veuves se présentèrent à lui, pleurant et montrant beaucoup de vêtements intérieurs et de vêtements de dessus, ceux que faisait Dorcas pendant qu’elle était avec elles ”. Dorcas fut ramenée à la vie. Mais ne doit-​on garder d’elle que le souvenir d’une femme au grand cœur ? Non. Elle était également “ disciple ” et, à ce titre, participait certainement à l’activité consistant à faire d’autres disciples. Aujourd’hui, de même, les chrétiennes sont ‘ riches de bonnes actions et de dons de miséricorde ’. Elles prennent plaisir également à se dépenser pour proclamer la bonne nouvelle du Royaume et faire des disciples. — Actes 9:36-42 ; Matthieu 24:14 ; 28:19, 20.

      20. Quelles questions pouvons-​nous nous poser ?

      20 La Bible montre clairement que tous — nations et individus — doivent rendre des comptes au Souverain Seigneur Jéhovah (Tsephania 1:7). Si nous sommes voués à Dieu, posons-​nous alors ces questions : ‘ Quelle valeur est-​ce que j’accorde aux privilèges et aux responsabilités que Dieu m’a confiés ? Comment est-​ce que je m’acquitte de mes responsabilités devant Jéhovah Dieu et Jésus Christ ? ’

  • Puisse Jéhovah porter sur nous un jugement favorable !
    La Tour de Garde 1996 | 15 septembre
    • Puisse Jéhovah porter sur nous un jugement favorable !

      “ De cela (...) souviens-​toi en ma faveur, ô mon Dieu (...). Souviens-​toi de moi, ô mon Dieu, pour le bien. ” — NEHÉMIA 13:22, 31.

      1. Quelle aide les chrétiens voués à Jéhovah reçoivent-​ils pour bien s’acquitter de leurs responsabilités devant lui ?

      LES serviteurs de Jéhovah reçoivent toute l’aide dont ils ont besoin pour bien s’acquitter devant lui de leurs responsabilités. Pourquoi ? Parce qu’ils appartiennent à son organisation terrestre et qu’ils entretiennent de ce fait avec lui des relations étroites. Outre qu’il leur a révélé ses desseins, Dieu les soutient et leur donne du discernement spirituel par son esprit saint (Psaumes 51:11 ; 119:105 ; 1 Corinthiens 2:10-13). Étant donné ces conditions particulières, Jéhovah demande avec bienveillance à ses serviteurs terrestres de lui rendre compte à la fois de ce qu’ils sont et de ce qu’ils accomplissent par sa force et avec l’aide de son esprit saint.

      2. a) Dans quels domaines Nehémia s’est-​il bien acquitté de ses responsabilités devant Dieu ? b) Par quelle requête Nehémia conclut-​il le livre de la Bible qui porte son nom ?

      2 Au nombre de ceux qui se sont bien acquittés de leurs responsabilités devant Dieu figure Nehémia, l’échanson du roi perse Artaxerxès (Longuemain) (Nehémia 2:1). Nommé gouverneur des Juifs, Nehémia rebâtit les murailles de Jérusalem malgré les ennemis et les dangers. Zélé pour le vrai culte, il fit appliquer la Loi de Dieu et se soucia des opprimés (Nehémia 5:14-19). Il exhorta les Lévites à se purifier régulièrement, à garder les portes et à sanctifier le jour du sabbat. C’est donc à bon droit qu’il pouvait prier en ces termes : “ De cela aussi, souviens-​toi en ma faveur, ô mon Dieu, et veuille t’apitoyer sur moi selon l’abondance de ta bonté de cœur. ” Il n’y avait non plus rien de déplacé à ce qu’il conclût son livre divinement inspiré par cette requête : “ Souviens-​toi de moi, ô mon Dieu, pour le bien. ” — Nehémia 13:22, 31.

      3. a) Qu’est-​ce qu’une personne qui fait le bien ? b) En réfléchissant sur l’exemple de Nehémia, quelles questions pourrions-​nous nous poser ?

      3 Quelqu’un qui fait le bien est vertueux et accomplit des actions droites au profit des autres. Nehémia était ce genre d’homme. Il avait une crainte révérencielle de Dieu et beaucoup de zèle pour le vrai culte. De plus, il était reconnaissant à Jéhovah des privilèges qu’il lui donnait dans son service et il s’acquittait remarquablement de ses responsabilités devant lui. Réfléchissons à son exemple et demandons-​nous quelle valeur nous accordons aux privilèges et aux responsabilités que Dieu nous a confiés, ou encore comment nous nous acquittons de nos responsabilités devant Jéhovah Dieu et Jésus Christ.

      La connaissance s’accompagne de responsabilités

      4. Quelle mission Jésus a-​t-​il confiée à ses disciples, et que faisaient ceux qui étaient “ dans la disposition qu’il faut pour la vie éternelle ” ?

      4 Jésus a confié une mission à ses disciples : “Allez (...) et faites des disciples de gens d’entre toutes les nations, les baptisant (...), leur enseignant à observer tout ce que je vous ai commandé. ” (Matthieu 28:19, 20). C’est en enseignant les gens qu’on en ferait des disciples. Ceux qui bénéficieraient de cet enseignement et seraient “ dans la disposition qu’il faut pour la vie éternelle ” se feraient baptiser, à l’exemple de Jésus (Actes 13:48 ; Marc 1:9-11). Ils auraient à cœur d’observer tout ce que celui-ci avait commandé. En absorbant et en appliquant la connaissance exacte de la Parole de Dieu, ils en viendraient à se vouer à Dieu. — Jean 17:3.

      5, 6. Comment faut-​il comprendre Jacques 4:17 ? Illustrez son application.

      5 Plus notre connaissance des Écritures est profonde, plus le fondement de notre foi est solide. Mais nous avons aussi d’autant plus de comptes à rendre à Dieu. Jacques 4:17 dit en effet : “Si (...) quelqu’un sait faire ce qui est juste et pourtant ne le fait pas, c’est un péché pour lui. ” Cette déclaration conclut manifestement ce que le disciple Jacques vient de dire à propos de ceux qui se vantent au lieu de s’appuyer entièrement sur Dieu. Si quelqu’un sait qu’il ne peut rien entreprendre de durable sans l’aide de Jéhovah, mais qu’il n’agisse pas en conséquence, il pèche. Cependant, ces paroles de Jacques peuvent aussi s’appliquer aux péchés par omission. Par exemple, dans la parabole de Jésus dite des brebis et des chèvres, les chèvres sont condamnées, non pour avoir commis des actions mauvaises, mais pour ne pas être venues en aide aux frères du Christ. — Matthieu 25:41-46.

      6 Un homme qui étudiait la Bible avec les Témoins de Jéhovah faisait peu de progrès spirituels ; c’était apparemment parce qu’il n’avait pas arrêté de fumer alors qu’il savait pertinemment qu’il le devait. Un ancien lui a demandé de lire Jacques 4:17. Après avoir expliqué le sens de ce verset, l’ancien a ajouté : “ Même si vous n’êtes pas baptisé, vous êtes responsable de vos actes et vous devez assumer toute la responsabilité de ce que vous faites. ” L’homme a bien réagi : il a cessé de fumer et a fait rapidement les pas nécessaires pour être baptisé en symbole de l’offrande de sa personne à Jéhovah Dieu.

      Nos responsabilités dans le ministère

      7. Comment pouvons-​nous manifester notre gratitude pour “ la connaissance de Dieu ” ?

      7 Nous devrions désirer sincèrement plaire à notre Créateur. Nous manifestons notamment notre gratitude pour “ la connaissance de Dieu ” en accomplissant la mission qui consiste à faire des disciples de son Fils, Jésus Christ. Ce faisant, nous montrons que nous aimons Dieu et notre prochain (Proverbes 2:1-5 ; Matthieu 22:35-40). La connaissance que nous avons de Dieu nous rend responsables devant lui, et il nous faut considérer nos semblables comme des disciples en puissance.

      8. Qu’est-​ce qui nous fait dire que Paul se sentait responsable de son ministère devant Dieu ?

      8 L’apôtre Paul savait qu’accepter la bonne nouvelle et y obéir de tout cœur signifie le salut, alors que la rejeter peut être synonyme de destruction (2 Thessaloniciens 1:6-8). Il se sentait donc responsable de son ministère devant Jéhovah. Lui et ses compagnons accordaient une telle valeur à leur ministère qu’ils évitaient soigneusement de donner ne serait-​ce que l’impression d’en tirer un avantage financier. Par ailleurs, Paul s’est senti poussé à déclarer : “ Si donc j’annonce la bonne nouvelle, ce n’est pas pour moi un motif de me glorifier, car la nécessité m’en est imposée. Oui, malheur à moi si je n’annonçais pas la bonne nouvelle ! ” — 1 Corinthiens 9:11-16.

      9. De quelle dette importante tout chrétien doit-​il s’acquitter ?

      9 En qualité de serviteurs voués à Jéhovah, ‘ la nécessité nous est imposée d’annoncer la bonne nouvelle ’. Prêcher le message du Royaume est notre mission. Nous l’avons acceptée quand nous nous sommes voués à Dieu (voir Luc 9:23, 24). En outre, nous devons nous acquitter d’une dette. Paul a écrit : “ Je suis débiteur des Grecs et des Barbares, des sages et des insensés : il y a donc chez moi un ardent désir de vous annoncer la bonne nouvelle, à vous aussi qui êtes à Rome. ” (Romains 1:14, 15). Paul était débiteur parce qu’il savait être de son devoir de prêcher pour que les gens entendent la bonne nouvelle et soient sauvés (1 Timothée 1:12-16 ; 2:3, 4). Il a donc travaillé dur pour remplir sa mission et s’acquitter de sa dette envers les autres humains. Étant chrétiens, nous devons, nous aussi, nous acquitter de cette dette. La prédication du Royaume est par ailleurs un excellent moyen de démontrer notre amour pour Dieu, pour son Fils et pour notre prochain. — Luc 10:25-28.

      10. Qu’ont fait certains pour étendre leur ministère ?

      10 Utiliser nos capacités pour étendre notre ministère est un moyen de bien nous acquitter de nos responsabilités devant Dieu. Voyons comment par un exemple : Ces dernières années, la Grande-Bretagne a enregistré l’arrivée sur son territoire de personnes de nationalités très diverses. Pour permettre à ces gens de connaître la bonne nouvelle, plus de 800 pionniers (prédicateurs du Royaume à plein temps) et des centaines d’autres Témoins apprennent des langues étrangères. Cela a eu un effet tonique sur leur ministère. Une pionnière qui donne des cours de chinois a dit : “ Je n’aurais jamais pensé que j’enseignerais un jour ma langue natale à d’autres Témoins pour leur permettre de communiquer la vérité. J’en retire énormément de satisfactions. ” Vous serait-​il possible d’étendre votre ministère de façon similaire ?

      11. Quel résultat une chrétienne a-​t-​elle obtenu en donnant le témoignage de façon informelle ?

      11 Chacun de nous ferait probablement tout son possible pour sauver quelqu’un de la noyade. Les serviteurs de Jéhovah sont animés d’un même empressement à utiliser leurs capacités pour donner le témoignage en toute occasion. Il y a quelque temps, une chrétienne qui était assise à côté d’une femme dans un autobus lui a parlé des Écritures. Son interlocutrice, enthousiasmée, lui a posé question sur question. Alors que la chrétienne s’apprêtait à descendre du bus, la femme a insisté pour qu’elle vienne plutôt chez elle, car elle avait encore beaucoup de choses à lui demander. En définitive, elle a commencé à étudier la Bible. Six mois plus tard, elle était proclamatrice non baptisée et, peu après, elle dirigeait six études bibliques. Quelle belle récompense pour cette chrétienne qui a mis ses capacités au service du Royaume !

      12. Comment exploiter nos capacités de ministres de Jéhovah lorsque nous prêchons ?

      12 Lorsque nous prêchons, nous pouvons exploiter au mieux nos capacités en nous servant de publications comme le livre La connaissance qui mène à la vie éternelle. En avril 1996, le Comité de rédaction du Collège central des Témoins de Jéhovah avait approuvé la parution de ce livre de 192 pages en plus de 140 langues ; à l’époque, on en avait déjà imprimé 30 500 000 exemplaires en 111 langues. Le livre Connaissance a été préparé dans le but d’aider les étudiants de la Bible à en apprendre suffisamment sur la Parole et les desseins de Jéhovah Dieu pour se vouer à lui et se faire baptiser. Étant donné que les proclamateurs du Royaume ne passeront plus de nombreuses années à étudier la Bible avec la même personne, ils pourront diriger plus d’études bibliques ou participer davantage à la prédication de maison en maison et à d’autres formes du ministère (Actes 5:42 ; 20:20, 21). Conscients de leurs responsabilités devant Dieu, ils attirent l’attention sur les avertissements divins (Ézékiel 33:7-9). Cependant, leur objectif premier est d’honorer Jéhovah et d’aider le plus de gens possible à apprendre la bonne nouvelle pendant le peu de temps qui reste à l’actuel système de choses méchant.

      Des familles qui s’acquittent bien de leurs responsabilités

      13. Pourquoi les familles attachées à Dieu devraient-​elles tenir régulièrement une étude biblique familiale ?

      13 Chaque personne ou chaque famille qui accepte le vrai christianisme a des comptes à rendre à Dieu ; elle devrait donc ‘ se porter vers la maturité ’ et devenir ‘ solide dans la foi ’. (Hébreux 6:1-3 ; 1 Pierre 5:8, 9.) Ainsi en est-​il de ceux qui ont étudié le livre Connaissance et se sont fait baptiser : ils ont besoin de parfaire leur connaissance des Écritures en assistant assidûment aux réunions ainsi qu’en lisant la Bible et les publications chrétiennes. Les familles attachées à Dieu devraient également tenir régulièrement une étude familiale, car c’est là un moyen important pour chacun de ‘ rester éveillé, de tenir ferme dans la foi, de se conduire en homme, de devenir fort ’. (1 Corinthiens 16:13.) Tout chef de famille a particulièrement la responsabilité devant Dieu de veiller à ce que les siens soient bien nourris sur le plan spirituel. Tout comme des aliments nourrissants contribuent à une bonne santé physique, une alimentation spirituelle régulière et abondante est indispensable pour que vous et votre famille restiez “ robustes dans la foi ”. — Tite 1:13.

      14. Quels fruits a portés le témoignage donné par une jeune Israélite qui avait reçu une bonne éducation ?

      14 Si vous avez des enfants, Dieu portera sur vous un jugement favorable si vous leur donnez une bonne éducation spirituelle. Cet enseignement leur sera profitable, comme il l’a été pour une jeune Israélite de l’époque du prophète Élisha. Capturée par les Syriens, elle était devenue la servante de la femme de Naamân, un chef de l’armée syrienne affligé de la lèpre. Malgré son jeune âge, elle a dit un jour à sa maîtresse : “ Si seulement mon seigneur était devant le prophète qui est à Samarie ! Alors il le délivrerait de sa lèpre. ” À la suite de ce témoignage, Naamân s’est rendu en Israël où il a finalement accepté de se baigner sept fois dans le Jourdain comme le lui conseillait Élisha, et il a été purifié de sa lèpre. Qui plus est, il est devenu un adorateur de Jéhovah. Imaginez la joie qu’a dû ressentir cette petite fille ! — 2 Rois 5:1-3, 13-19.

      15. Pourquoi est-​il important que les parents donnent à leurs enfants une excellente éducation spirituelle ? Illustrez votre réponse.

      15 Il n’est pas facile d’amener ses enfants à craindre Dieu dans un monde sans moralité qui se trouve au pouvoir de Satan (1 Jean 5:19). Pourtant, depuis sa toute petite enfance, Timothée a reçu de sa grand-mère Loïs et de sa mère Eunice une éducation fondée sur les Écritures qui a porté ses fruits (2 Timothée 1:5 ; 3:14, 15). Étudier la Bible avec nos enfants, les emmener régulièrement aux réunions, et plus tard dans le ministère, tout cela fait partie du type d’éducation dont nous sommes responsables devant Dieu. Une chrétienne du Pays de Galles, aujourd’hui âgée de plus de 80 ans, se souvient que, dans le début des années 20, son père l’emmenait distribuer des tracts bibliques aux villageois de la vallée voisine, ce qui représentait un trajet aller et retour de 20 kilomètres à travers la montagne. “ C’est au cours de ces marches que mon père faisait pénétrer la vérité dans mon cœur ”, dit-​elle avec gratitude.

      Les anciens rendent compte : comment ?

      16, 17. a) Quels privilèges occupaient autrefois en Israël des anciens spirituellement mûrs ? b) En comparaison, pourquoi est-​il aujourd’hui exigé davantage des anciens de la congrégation chrétienne ?

      16 “ Les cheveux gris sont une couronne de beauté quand ils se trouvent dans la voie de la justice ”, a écrit le sage Salomon (Proverbes 16:31). Mais l’âge n’est pas le seul facteur qui mette un homme en position de recevoir des responsabilités dans la congrégation du peuple de Dieu. Autrefois, en Israël, des anciens spirituellement mûrs occupaient des fonctions de juges et de préposés ; ils étaient chargés d’administrer la justice et de maintenir la paix, l’ordre et la spiritualité au sein de la nation (Deutéronome 16:18-20). Il en va de même à l’intérieur de la congrégation chrétienne, mais il est exigé davantage des anciens à mesure qu’approche la fin de ce système de choses. Pourquoi ?

      17 Les Israélites constituaient un ‘ peuple choisi ’ que Dieu avait délivré d’Égypte. Depuis qu’ils avaient reçu la Loi par l’intermédiaire de Moïse, leur médiateur, tous leurs descendants naissaient au sein d’une nation vouée à Jéhovah et étaient familiarisés avec ses préceptes (Deutéronome 7:6, 11). Il n’en va plus de même aujourd’hui : plus personne n’est voué à Dieu de naissance, et relativement peu de gens grandissent dans des familles attachées à Dieu et bien au fait des vérités bibliques. Ceux qui ‘ marchent dans la vérité ’ depuis peu ont particulièrement besoin d’apprendre à vivre selon les principes des Écritures (3 Jean 4). Une lourde responsabilité repose donc sur les épaules des fidèles anciens : ‘ retenir le modèle des paroles salutaires ’ et apporter leur aide aux autres serviteurs de Jéhovah. — 2 Timothée 1:13, 14.

      18. Quel genre d’aide les anciens doivent-​ils être prêts à apporter, et pourquoi ?

      18 Un jeune enfant qui apprend à marcher peut trébucher et tomber. Manquant de confiance, il a besoin que ses parents l’aident et le rassurent. De même, il peut arriver qu’une personne vouée à Jéhovah trébuche spirituellement et tombe. L’apôtre Paul lui-​même estimait nécessaire de lutter pour faire ce qui était juste ou bien aux yeux de Dieu (Romains 7:21-25). Les bergers du troupeau de Dieu ont le devoir d’apporter une aide bienveillante aux chrétiens qui ont commis une faute, mais qui s’en repentent sincèrement. Un jour, des anciens sont venus trouver une chrétienne qui avait commis une faute grave ; en présence de son mari, voué lui aussi à Jéhovah, elle leur a dit : “ Je sais que vous allez m’exclure ! ” Mais elle a éclaté en sanglots quand elle a entendu les anciens demander ce qu’ils pouvaient faire pour aider la famille à se rétablir spirituellement. Conscients qu’ils devaient rendre compte, ces anciens étaient heureux d’aider une de leurs sœurs dans la foi qui était repentante. — Hébreux 13:17.

      Continuons à bien nous acquitter de nos responsabilités

      19. Comment pouvons-​nous continuer à bien nous acquitter de nos responsabilités devant Dieu ?

      19 Les anciens et tous les autres serviteurs de Jéhovah doivent continuer à bien s’acquitter de leurs responsabilités devant lui. Nous y parviendrons si nous obéissons à sa Parole et accomplissons sa volonté (Proverbes 3:5, 6 ; Romains 12:1, 2, 9). Nous voulons faire le bien avant tout envers ceux qui nous sont apparentés dans la foi (Galates 6:10). Mais la moisson est encore grande, et les ouvriers demeurent peu nombreux (Matthieu 9:37, 38). En conséquence, il nous faut également faire le bien envers autrui en nous appliquant à proclamer le message du Royaume. Jéhovah portera sur nous un jugement favorable si nous remplissons nos engagements envers lui, si nous faisons sa volonté et si nous proclamons fidèlement la bonne nouvelle.

      20. Qu’apprenons-​nous de l’exemple de Nehémia ?

      20 Continuons donc à avoir beaucoup à faire dans l’œuvre du Seigneur (1 Corinthiens 15:58). Et considérons l’exemple de Nehémia qui reconstruisit les murailles de Jérusalem, fit appliquer la Loi de Dieu et défendit avec zèle le vrai culte. Il pria Jéhovah Dieu de se souvenir de lui pour le bien qu’il avait fait. Puissions-​nous montrer le même attachement à Jéhovah, afin qu’il porte sur nous un jugement favorable !

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