Le Rhin, dont vous voyez une photographie à gauche, charme toujours les touristes qui visitent l’Allemagne, mais sa beauté est trompeuse. Pollué plus que tout autre fleuve au monde par les nombreuses industries et usines chimiques implantées sur ses rives, il est qualifié d’égout de l’Europe. Il est très représentatif des ravages infligés par ce fléau mortel qu’est la pollution. Le poète Samuel Taylor Coleridge le décrit fort bien en ces quelques vers:

“Un mélange de substances toxiques [provenant de l’incendie d’un entrepôt de produits chimiques situé près de Bâle, en Suisse] a été déversé dans le Rhin, réduisant à néant 15 ans de lutte pour l’épuration du fleuve [et tuant des tonnes de poissons]. (...) L’accident de l’usine Sandoz a causé de graves dégâts écologiques au Rhin sur 280 kilomètres.” — Der Spiegel.