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Vous avez le droit de choisirComment le sang peut-il vous sauver la vie ?
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“La loi relative au consentement éclairé se fonde sur deux prémisses: premièrement, le malade a le droit d’être suffisamment informé sur le traitement recommandé, afin de pouvoir faire un choix en connaissance de cause; deuxièmement, le malade peut décider d’accepter ou de refuser la thérapeutique recommandée par le médecin. (...) Si on ne considère pas que le malade a le droit d’être d’accord ou non, et même d’être d’accord à certaines conditions, le principe du consentement éclairé perd une grande partie de sa valeur.” — Informed Consent — Legal Theory and Clinical Practice, 1987a.
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Toutefois, on peut lire dans Informed Consent for Blood Transfusion (1989) que certains juges sont tellement désemparés lorsqu’un malade est prêt à accepter un certain risque en vertu de ses droits religieux “qu’ils trouvent des exceptions juridiques — ou, si vous préférez, des inventions juridiques — pour autoriser une transfusion”. Ils tentent peut-être de justifier leur décision en invoquant une grossesse ou des enfants à élever. “Il s’agit là d’inventions juridiques, poursuit le livre. Les adultes juridiquement capables sont habilités à refuser un traitement.”
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États-Unis: “S’il est nécessaire d’agir avec le consentement du malade, c’est en vertu du concept d’autonomie de l’individu, selon lequel c’est l’intéressé qui doit décider de son sort. Cette exigence du consentement a un fondement juridique, à savoir qu’un acte médical accompli sans le consentement du malade constitue une voie de fait.” — Informed Consent for Blood Transfusion, 1989.
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