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Les baptistères, témoins muets d’une pratique oubliéeRéveillez-vous ! 2007 | septembre
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Toutefois, des réalisations artistiques, même tardives, présentent l’immersion totale comme la norme, le candidat au baptême y figurant avec de l’eau jusqu’à la poitrine, sinon jusqu’au cou. (Voir photos page 14.) Mais l’immersion totale était-elle possible si l’eau n’arrivait qu’à la ceinture d’un adulte de taille moyenne ? D’après un ouvrage, peut-être “ obturait-on temporairement le dispositif de vidange pour permettre au catéchumène, agenouillé ou accroupi, d’être plongécd ”. De son côté, Pierre Jounel, professeur de liturgie catholique à Paris, précise que le candidat se trouvait dans l’eau “ à peu près à mi-corps ” et que “ le prêtre ou le diacre, en lui posant la main sur la tête, le faisait se plier dans les eaux pour y être immergé totalemente ”.
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Les baptistères, témoins muets d’une pratique oubliéeRéveillez-vous ! 2007 | septembre
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Dans l’esprit de ce que monsieur Buhler a qualifié de “ nostalgie de l’immersionh ”, la liturgie catholique moderne recommande plus que jamais le baptême par immersion totale.
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