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  • Des forces du mal sont-elles à l’œuvre ?
    La Tour de Garde 2002 | 15 octobre
    • Des forces du mal sont-​elles à l’œuvre ?

      “ Le monde est saisi de vertige, comme si des forces occultes s’appliquaient à verrouiller consciencieusement toutes les issues de secours. ” — Jean-Claude Souléry, journaliste.

      ‘ Le sentiment d’impuissance tend à donner la sensation qu’un mal irrésistible est à l’œuvre. ’ — Josef Barton, historien.

      L’HORREUR indicible des attaques terroristes du 11 septembre 2001 a poussé beaucoup de gens à réfléchir. Michael Prowse a écrit dans le Financial Times, journal anglais : “ Aucun animal n’agirait ni ne pourrait agir avec autant de barbarie. ” Un éditorial du New York Times a fait remarquer qu’au-delà de la préparation que les attaques ont demandée, “ il est également important de songer à l’intensité de la haine qu’il a fallu pour les déclencher. Cette haine enfreint les conventions de la guerre, ne connaît aucune limite, ne respecte aucun accord ”.

      Des personnes de différentes confessions ont envisagé la possibilité qu’une puissance maligne soit à l’œuvre. Un homme d’affaires de Sarajevo qui a été témoin des horreurs de la haine ethnique en Bosnie a déclaré : “ Après un an de guerre en Bosnie, je crois que Satan tire les ficelles. C’est de la folie pure. ”

      Quand on lui a demandé s’il croyait au Diable, l’historien Jean Delumeau a répondu : “ Comment pourrais-​je nier le pouvoir du mal quand je vois ce qui se passe — et ce qui s’est passé — depuis que je suis né : la Seconde Guerre mondiale qui a fait plus de 40 millions de victimes, Auschwitz et les camps de la mort, le génocide cambodgien, la tyrannie sanglante du régime Ceaucescu, la torture érigée en système de gouvernement un peu partout dans le monde... La liste de l’horreur est interminable. [...] Je crois donc que nous avons raison de qualifier ces actes de ‘ diaboliques ’. Non parce qu’ils seraient inspirés par un Diable encorné et aux pieds fourchus, mais par un Diable, symbole de l’esprit et de la puissance du mal à l’œuvre dans le monde. ”

      Comme Jean Delumeau, beaucoup qualifient de “ diaboliques ” les horreurs qui affligent aujourd’hui la société humaine, de la cellule familiale à la scène internationale. Mais qu’entend-​on exactement par là ? Faut-​il attribuer ces horreurs aux puissances abstraites du mal, ou bien des forces malveillantes, des personnes, poussent-​elles des humains à commettre des crimes haineux qui dépassent la méchanceté ordinaire ? Ces forces sont-​elles dominées par un prince du mal, Satan le Diable ?

      [Crédit photographique, page 3]

      Enfants : photo U.S. Coast Guard

  • Satan : mythe ou sinistre réalité ?
    La Tour de Garde 2002 | 15 octobre
    • Satan : mythe ou sinistre réalité ?

      L’ORIGINE du mal intrigue les penseurs depuis les temps les plus reculés. On lit dans le Dictionnaire de la Bible (angl.) de James Hastings : “ À l’aube de la conscience humaine, l’homme s’est heurté à des forces qu’il était incapable de maîtriser et qui exerçaient une influence funeste ou destructrice. ” Cet ouvrage de référence ajoute : “ Les premiers humains recherchaient instinctivement des causes, si bien qu’ils voyaient derrière les forces de la nature et d’autres manifestations des personnes. ”

      D’après les historiens, la croyance en des dieux-démons et des esprits malins remonte aux tout débuts de l’histoire de la Mésopotamie. Les Babyloniens de l’Antiquité croyaient que le monde souterrain, “ la terre sans retour ”, était dirigé par Nergal, un dieu violent appelé “ celui qui brûle ”. Ils craignaient aussi les démons, qu’ils s’efforçaient d’apaiser au moyen d’incantations magiques. Dans la mythologie égyptienne, Seth était le dieu du mal ; on le représentait “ sous les traits d’un animal fantastique, au museau grêle et recourbé avec des oreilles droites coupées carrément et une queue raide et fourchue ”. — Mythologie générale.

      Même s’ils avaient des divinités bénéfiques et maléfiques, les Grecs et les Romains n’avaient pas de dieu du mal spécifique. Leurs philosophes enseignaient l’existence de deux principes opposés. Pour Empédocle, il s’agissait de l’Amour et de la Haine. Pour Platon, le monde avait deux “ âmes ”, l’une qui causait le bien et l’autre le mal. Comme l’explique Georges Minois dans Le Diable, “ la religion [gréco-romaine] païenne classique ignore le diable ”.

      En Iran, le zoroastrisme enseignait que la divinité suprême, Ahoura Mazda ou Ormazd, avait créé Angra Mainyu ou Ahriman, qui avait choisi de faire le mal et était de ce fait devenu l’Esprit mauvais ou le Destructeur.

      Dans le judaïsme, Satan était simplement présenté comme l’Adversaire de Dieu qui avait introduit le péché. Mais les siècles passant, les pensées païennes ont fait leur chemin. On lit dans l’Encyclopaedia Judaica : “ Un grand changement s’était produit [...] au cours des derniers siècles avant notre ère. Durant cette période, la religion [juive] [...] adopta de nombreuses caractéristiques d’un système dualiste dans lequel Dieu et les forces du bien et de la vérité s’opposaient au ciel et sur la terre à des forces puissantes du mal et de la tromperie. Cela semble dû à l’influence de la religion perse. ” La Petite encyclopédie juive (angl.) déclare : “ La protection contre les d[émons] s’obtenait par l’observance des commandements et par l’emploi d’amulettes. ”

      La théologie chrétienne apostate

      De même que le judaïsme a adopté des concepts non bibliques concernant Satan et les démons, de même les chrétiens apostats ont inventé des idées contraires aux Écritures. Un dictionnaire biblique (The Anchor Bible Dictionary) affirme : “ L’une des idées théologiques anciennes les plus extrémistes est que Dieu a racheté son peuple en payant Satan pour qu’il le libère. ” Cette idée a été avancée par Irénée (IIe siècle de notre ère), puis développée par Origène (IIIe siècle). Selon Adolf Harnack, un historien, Origène croyait que “ le diable avait acquis un droit légitime sur les hommes ” et considérait “ la mort du Christ [...] comme une rançon payée au diable ”. — Histoire des dogmes (angl.).

      Pour citer L’Encyclopédie catholique (angl.), “ pendant un millier d’années, [l’idée que la rançon avait été payée au Diable] a joué un rôle considérable dans l’histoire de la théologie ” et a fait partie des croyances de l’Église. D’autres Pères de l’Église, dont Augustin (IVe-​Ve siècle), ont adhéré à l’idée que la rançon avait été payée à Satan. Finalement, au XIIe siècle, les théologiens catholiques Anselme et Abélard sont parvenus à la conclusion que le sacrifice du Christ avait été offert non à Satan, mais à Dieu.

      Les superstitions médiévales

      Paradoxalement, la plupart des conciles de l’Église catholique se sont tus à propos de Satan, mais en 1215 le IVe concile de Latran a énoncé ce que la Nouvelle encyclopédie catholique (angl.) appelle “ une profession de foi solennelle ”. Le canon 1 déclare : “ Le diable et les autres démons, Dieu les a créés bons de leur nature, mais ils sont devenus mauvais par eux-​mêmes. ” Il ajoute qu’ils s’évertuent à tenter l’humanité. Cette pensée a obsédé bien des gens au Moyen Âge. Satan était derrière tout ce qui semblait inhabituel : maladie inexpliquée, mort subite ou mauvaises récoltes. En 1233, le pape Grégoire IX a publié plusieurs bulles contre les hérétiques, notamment une contre les lucifériens, supposés adorer le Diable.

      La croyance selon laquelle on pouvait être possédé par le Diable ou ses démons n’a pas tardé à provoquer une paranoïa collective, une crainte hystérique de la sorcellerie et des sorcières. Du XIIIe au XVIIe siècle, la peur des sorcières a fait trembler l’Europe et a gagné l’Amérique du Nord avec les colons européens. Même les réformateurs protestants Martin Luther et Jean Calvin approuvaient les chasses aux sorcières. En Europe, des procès de sorcières étaient engagés à partir de simples rumeurs ou de dénonciations malveillantes, tant par l’Inquisition que par des tribunaux civils. On recourait souvent à la torture pour extorquer des confessions de “ culpabilité ”.

      Ceux qui étaient jugés coupables pouvaient être condamnés à mort soit sur le bûcher, soit, en Angleterre et en Écosse, par pendaison. Quant au nombre de victimes, on lit dans The World Book Encyclopedia : “ Entre 1484 et 1782, d’après certains historiens, l’Église chrétienne a mis à mort quelque 300 000 femmes pour sorcellerie. ” Si Satan était derrière cette tragédie médiévale, qui étaient ses instruments : les victimes ou leurs persécuteurs fanatiques ?

      Croyance et non-croyance aujourd’hui

      Le XVIIIe siècle a vu l’épanouissement de la pensée rationaliste, dite des Lumières. L’Encyclopædia Britannica déclare : “ La philosophie et la théologie des Lumières s’évertuaient à éliminer le personnage du diable de la conscience chrétienne au titre de produit de l’imagination mythologique du Moyen Âge. ” L’Église catholique romaine a réagi en réaffirmant sa croyance en Satan le Diable au concile Vatican I (1869-​1870), et l’a répétée un peu timidement au concile Vatican II (1962-​1965).

      Officiellement, concède la Nouvelle encyclopédie catholique, “ l’Église s’est engagée à croire aux anges et aux démons ”. Néanmoins, Théo, dictionnaire du catholicisme, admet que “ beaucoup de chrétiens aujourd’hui se refusent à expliquer l’existence du mal dans le monde par celle du diable ”. Ces dernières années, les théologiens catholiques marchent sur la corde raide, empêtrés qu’ils sont entre la doctrine catholique officielle et la pensée moderne. “ La théologie chrétienne libérale, dit l’Encyclopædia Britannica, tend à traiter le langage biblique relatif à Satan d’‘ image ’ à ne pas prendre au sens littéral, de tentative mythologique visant à exprimer la réalité et l’étendue du mal dans l’univers. ” Au sujet des protestants, le même ouvrage déclare : “ Le protestantisme libéral moderne tend à nier la nécessité d’une croyance en un diable personnel. ” Mais les vrais chrétiens devraient-​ils considérer ce que la Bible dit de Satan comme une simple “ image ” ?

      Ce que les Écritures enseignent

      La philosophie et la théologie n’ont pas fourni de meilleure explication à l’origine du mal que celle contenue dans la Bible. Il est indispensable de savoir ce que les Écritures disent sur Satan pour comprendre l’origine du mal et de la souffrance des hommes, ainsi que la raison pour laquelle la violence incroyable qui sévit s’aggrave encore année après année.

      Certains demanderont peut-être : ‘ Si Dieu est le Créateur bon et plein d’amour, comment a-​t-​il pu créer une créature spirituelle aussi méchante que Satan ? ’ La Bible pose le principe que toutes les œuvres de Jéhovah Dieu sont parfaites et que toutes ses créatures intelligentes sont dotées du libre arbitre (Deutéronome 30:19 ; 32:4 ; Josué 24:15 ; 1 Rois 18:21). Partant, la personne spirituelle qui est devenue Satan a forcément été créée parfaite et a dû dévier volontairement du sentier de la vérité et de la justice. — Jean 8:44 ; Jacques 1:14, 15.

      Sous de nombreux rapports, la rébellion de Satan est comparable à celle du “ roi de Tyr ”, dépeint poétiquement comme “ parfait en beauté ” et ‘ intègre dans ses voies depuis le jour de sa création jusqu’à ce que l’injustice ait été trouvée en lui ’. (Ézékiel 28:11-19.) Satan n’a pas contesté la suprématie de Jéhovah ni sa qualité de Créateur. Comment l’aurait-​il pu, puisqu’il avait été créé par Dieu ? En revanche, Satan a mis en question la manière dont Jéhovah exerçait sa souveraineté. Dans le jardin d’Éden, il a insinué que Dieu privait le premier couple humain de quelque chose auquel il avait droit et dont dépendait son bonheur (Genèse 3:1-5). Il a réussi à pousser Adam et Ève à se rebeller contre la souveraineté juste de Jéhovah, ce qui a fait venir sur eux et sur leurs descendants le péché et la mort (Genèse 3:6-19 ; Romains 5:12). Ainsi, la Bible montre que Satan est la cause des souffrances humaines.

      Un peu avant le déluge, d’autres anges se sont joints à Satan dans sa rébellion. Ils se sont matérialisés dans des corps humains pour satisfaire leur désir de goûter aux plaisirs charnels avec les filles des hommes (Genèse 6:1-4). Au déluge, ces anges renégats ont regagné le domaine spirituel, mais pas leur “ position originelle ” avec Dieu au ciel (Jude 6). Ils ont été rabaissés dans une condition d’obscurité spirituelle profonde (1 Pierre 3:19, 20 ; 2 Pierre 2:4). Ils sont devenus des démons ; ils ne servaient plus sous la souveraineté de Jéhovah, mais vivaient soumis à Satan. Bien qu’apparemment dans l’incapacité de se matérialiser de nouveau, les démons sont toujours en mesure d’exercer un grand pouvoir sur l’esprit et sur la vie des humains, et ils sont sans aucun doute responsables d’une majeure partie de la violence que nous voyons aujourd’hui. — Matthieu 12:43-45 ; Luc 8:27-33.

      La fin de la domination de Satan est proche

      Il est manifeste que des forces du mal sont à l’œuvre dans le monde. L’apôtre Jean a écrit : “ Le monde entier se trouve au pouvoir du méchant. ” — 1 Jean 5:19.

      Toutefois, des prophéties bibliques qui se sont accomplies indiquent que le Diable accable de plus en plus la terre de malheurs parce qu’il sait qu’il ne lui reste “ qu’une courte période ” avant d’être empêché de nuire (Révélation 12:7-12 ; 20:1-3). La fin de la domination de Satan marquera le départ d’un monde nouveau et juste dans lequel les larmes, la mort et la douleur “ ne seront plus ”. Ensuite, la volonté de Dieu sera “ faite sur la terre comme au ciel ”. — Révélation 21:1-4 ; Matthieu 6:10, Bible de Jérusalem.

      [Illustrations, page 4]

      Les Babyloniens croyaient en Nergal (à l’extrême gauche), un dieu violent ; Platon (à gauche) croyait en l’existence de deux “ âmes ” opposées.

      [Indications d’origine]

      Cylindre : Musée du Louvre, Paris ; Platon : National Archaeological Museum, Athènes, Grèce

      [Illustrations, page 5]

      Irénée, Origène et Augustin enseignaient que la rançon avait été payée au Diable.

      [Indications d’origine]

      Origène : Culver Pictures ; Augustin : tiré du livre Great Men and Famous Women

      [Illustration, page 6]

      La peur des sorcières a conduit à l’exécution de centaines de milliers de femmes.

      [Indication d’origine]

      Tiré du livre Bildersaal deutscher Geschichte

  • “ Opposez-vous au Diable ”
    La Tour de Garde 2002 | 15 octobre
    • “ Opposez-​vous au Diable ”

      “ Opposez-​vous au Diable, et il fuira loin de vous. ” — JACQUES 4:7.

      1. Que peut-​on dire du monde actuel, et pourquoi les oints et leurs compagnons doivent-​ils être vigilants ?

      “ DIEU a disparu, mais le Diable est resté. ” Ces paroles d’André Malraux, écrivain français, pourraient tout à fait s’appliquer au monde dans lequel nous vivons. Les œuvres des hommes semblent davantage correspondre aux ruses du Diable qu’à la volonté de Dieu. Satan égare les humains “ avec toutes les œuvres de puissance et des signes et présages mensongers, ainsi qu’avec toutes les tromperies de l’injustice pour ceux qui périssent ”. (2 Thessaloniciens 2:9, 10.) Mais au cours des “ derniers jours ” que nous traversons, il s’acharne avant tout contre les serviteurs de Dieu ; il fait la guerre aux chrétiens oints, “ qui observent les commandements de Dieu et possèdent cette œuvre : rendre témoignage à Jésus ”. (2 Timothée 3:1 ; Révélation 12:9, 17.) Ces Témoins et leurs compagnons qui ont l’espérance de vivre sur la terre doivent être vigilants.

      2. Comment Satan a-​t-​il séduit Ève, et quelle crainte l’apôtre Paul a-​t-​il exprimée ?

      2 Satan est un trompeur invétéré. En se servant d’un serpent, il a amené Ève à penser qu’elle serait plus heureuse si elle agissait indépendamment de Dieu (Genèse 3:1-6). Quelque quatre milliers d’années plus tard, l’apôtre Paul a exprimé sa crainte que des chrétiens oints de Corinthe ne succombent à la ruse de Satan. Il a écrit : “ J’ai peur que d’une manière ou d’une autre — comme le serpent a séduit Ève par sa ruse — votre intelligence ne se corrompe loin de la sincérité et de la pureté qui sont dues au Christ. ” (2 Corinthiens 11:3). Satan corrompt l’esprit des gens et fausse leurs pensées. Comme il a séduit Ève, il peut inciter des chrétiens à tenir des raisonnements erronés et à s’imaginer que leur bonheur dépend de quelque chose que Jéhovah et son Fils désapprouvent.

      3. Quelle protection contre le Diable Jéhovah offre-​t-​il ?

      3 On peut comparer Satan à un oiseleur qui pose des pièges pour capturer des victimes sans méfiance. Si nous voulons éviter ses pièges, il nous faut ‘ habiter dans le lieu secret du Très-Haut ’, un endroit symbolique où Jéhovah protège ceux qui reconnaissent sa souveraineté universelle dans leurs actions (Psaume 91:1-3). Nous avons tous besoin de la protection que Dieu accorde par le moyen de sa Parole, de son esprit et de son organisation afin de “ tenir ferme contre les manœuvres du Diable ”. (Éphésiens 6:11.) Le mot grec rendu par “ manœuvres ” peut aussi se traduire par “ ruses ”. Il est incontestable que le Diable recourt à de nombreuses ruses pour piéger les serviteurs de Jéhovah.

      Les pièges tendus par Satan aux premiers chrétiens

      4. Dans quel monde vivaient les premiers chrétiens ?

      4 Les chrétiens du Ier et du IIe siècle vivaient à l’époque où l’Empire romain était à son apogée. Grâce à la pax romana (paix romaine), le commerce était florissant. La prospérité laissait beaucoup de temps libre à la classe dirigeante, et les souverains veillaient à ce que les masses se divertissent souvent afin qu’elles ne se rebellent pas. À certaines périodes, les jours fériés étaient aussi nombreux que les jours de travail. Les dirigeants puisaient dans les fonds publics pour offrir au peuple du pain et des jeux, de sorte que les gens aient l’estomac plein et l’esprit occupé.

      5, 6. a) Pourquoi ne convenait-​il pas que les chrétiens fréquentent le théâtre et l’amphithéâtre romains ? b) À quelle ruse Satan recourait-​il, et comment les chrétiens pouvaient-​ils y échapper ?

      5 Cette situation représentait-​elle un danger pour les premiers chrétiens ? À en juger par les avertissements des premiers écrivains postapostoliques, tels que Tertullien, la plupart des distractions de l’époque grouillaient de dangers pour la spiritualité et la moralité des vrais chrétiens. Par exemple, la plupart des fêtes et des jeux publics étaient célébrés en l’honneur de dieux païens (2 Corinthiens 6:14-18). Au théâtre, même les pièces classiques étaient fréquemment soit foncièrement immorales, soit d’une violence sanglante. Avec le temps, le public s’est lassé des pièces classiques, qui ont été remplacées par des pantomimes dépravées. Dans La vie quotidienne à Rome à l’apogée de l’Empire, l’historien Jérôme Carcopino déclare : “ Les actrices [...] avaient accoutumé de se dévêtir de la racine des cheveux à la plante des pieds [...] et le sang finit par couler à flots. [...] [Le mime] a touché le fond d’une perversion à laquelle cédèrent les masses de la Ville au lieu d’en être écœurées, parce que, depuis trop d’années, les abjectes tueries de l’amphithéâtre en avaient avili les sentiments et dévoyé les instincts. ” — Matthieu 5:27, 28.

      6 À l’amphithéâtre, les gladiateurs se battaient jusqu’à la mort ou luttaient contre des animaux sauvages qu’ils tuaient ou qui les tuaient. Des criminels condamnés, ainsi que de nombreux chrétiens, ont été jetés aux bêtes féroces. Déjà à l’époque, la ruse de Satan consistait à émousser le dégoût des gens à l’égard de l’immoralité et de la violence jusqu’à ce qu’ils s’y habituent et les recherchent. La seule manière de ne pas tomber dans le piège était de ne pas se rendre au théâtre ni à l’amphithéâtre. — 1 Corinthiens 15:32, 33.

      7, 8. a) Pourquoi n’était-​il pas sage pour un chrétien d’assister aux courses de chars ? b) Comment Satan pouvait-​il se servir des bains romains pour piéger les chrétiens ?

      7 Les courses de chars organisées dans de vastes arènes rectangulaires appelées cirques étaient assurément passionnantes, mais les chrétiens ne pouvaient y assister en raison de la violence de la foule. Un auteur du IIIe siècle a raconté que des spectateurs en venaient aux mains et, d’après Jérôme Carcopino, sous les arcades du cirque “ tenaient boutique [...] astrologues et prostituées ”. De toute évidence, le cirque romain n’était pas un endroit pour les chrétiens. — 1 Corinthiens 6:9, 10.

      8 Qu’en était-​il des fameux bains romains ? Il n’y avait évidemment rien de mal à prendre un bain pour être propre. Mais nombre de bains romains étaient des établissements immenses qui comprenaient des salles de massage, des salles de gymnastique, des salles de jeux et des endroits où manger et boire. En théorie, les bains étaient réservés aux deux sexes à des horaires différents, mais les bains mixtes étaient souvent autorisés. Clément d’Alexandrie a écrit : “ Les bains sont ouverts en même temps pour les hommes et pour les femmes ensemble, et c’est ainsi qu’on s’y déshabille avec des intentions licencieuses. ” Satan pouvait facilement se servir d’une institution pour piéger les chrétiens. Les sages ne s’y rendaient pas.

      9. Quels pièges les premiers chrétiens devaient-​ils éviter ?

      9 Le jeu était l’un des passe-temps favoris aux heures de gloire de l’Empire romain. Il suffisait aux premiers chrétiens de ne pas aller au cirque pour éviter les paris lancés sur les courses de chars. On s’adonnait aussi à des jeux d’argent illégaux portant sur de petites sommes dans les arrière-boutiques des auberges et des cabarets. Les joueurs misaient sur des chiffres ou sur le nombre de cailloux ou d’osselets que leur concurrent tenait dans sa main. Le jeu mettait du piment dans la vie des gens, car il leur donnait l’espoir de gagner facilement de l’argent (Éphésiens 5:5). En outre, les serveuses de ces endroits où l’on buvait étaient fréquemment des prostituées, ce qui ajoutait au risque de céder à l’immoralité sexuelle. Tels étaient quelques-uns des pièges tendus par Satan aux chrétiens qui vivaient dans les villes de l’Empire romain. En va-​t-​il autrement aujourd’hui ?

      Les pièges de Satan aujourd’hui

      10. En quoi la situation d’aujourd’hui ressemble-​t-​elle à celle qui prévalait dans l’Empire romain ?

      10 Dans leur ensemble, les ruses de Satan n’ont pas changé au cours des siècles. Afin que les chrétiens qui habitaient la ville corrompue de Corinthe ne soient pas “ dupes de Satan ”, l’apôtre Paul leur a donné des conseils vigoureux. Il leur a dit : “ Nous n’ignorons pas ses intentions. ” (2 Corinthiens 2:11). Dans bien des pays développés, la situation actuelle ressemble à celle qui prévalait dans l’Empire romain à son zénith. Beaucoup de personnes ont du temps libre comme jamais. Les loteries organisées par l’État offrent même aux pauvres une lueur d’espoir. On propose quantité de loisirs peu onéreux pour occuper l’esprit des gens. Les stades sont pleins à craquer, les gens font des paris, des spectateurs cèdent parfois à la violence et des joueurs s’y livrent souvent. Une musique avilissante remplit les oreilles, et des spectacles dépravés occupent les scènes des théâtres ainsi que les écrans de cinéma et de télévision. Il existe des pays où les gens des deux sexes se prélassent dans des saunas et des sources d’eau chaude, sans parler du naturisme sur certaines plages. Tout comme aux premiers siècles du christianisme, Satan essaie de séduire les serviteurs de Dieu au moyen des divertissements du monde.

      11. Quels pièges présente le désir de se détendre ?

      11 Dans un monde où le stress provoque des ravages, il est normal de ressentir le besoin de se détendre ou de se changer les idées. Cependant, de même que les bains romains comportaient des aspects qui présentaient des dangers pour les premiers chrétiens, de même des centres de vacances ont constitué un piège au moyen duquel Satan a poussé des chrétiens de notre époque à commettre des actes immoraux ou à boire plus que de raison. Paul a écrit aux chrétiens de Corinthe : “ Ne vous égarez pas. Les mauvaises compagnies ruinent les habitudes utiles. Réveillez-​vous, revenez à la raison, d’une façon conforme à la justice, et ne pratiquez pas le péché, car quelques-uns sont sans connaissance de Dieu. ” — 1 Corinthiens 15:33, 34.

      12. Quelles sont certaines ruses par lesquelles Satan piège aujourd’hui les serviteurs de Jéhovah ?

      12 Nous avons vu dans le cas d’Ève que Satan a corrompu son raisonnement par la ruse (2 Corinthiens 11:3). Aujourd’hui, l’un des pièges du Diable consiste à faire croire aux chrétiens que s’ils vont le plus loin possible pour montrer que les Témoins de Jéhovah sont comme tout le monde ils attireront des gens vers la vérité chrétienne. Il arrive que certains aillent trop loin et que leur comportement produise l’effet inverse (Haggaï 2:12-14). Une autre ruse de Satan consiste à enhardir des chrétiens voués à Dieu, tant des jeunes que des adultes, de sorte qu’ils ‘ attristent l’esprit saint de Dieu ’ en menant une double vie (Éphésiens 4:30). Certains sont tombés dans ce piège en faisant un mauvais usage d’Internet.

      13. Quel piège déguisé constitue l’une des ruses du Diable, et quel conseil des Proverbes est approprié ici ?

      13 Un autre piège de Satan est l’occultisme déguisé. Aucun chrétien véritable ne se livrerait délibérément au satanisme ou au spiritisme. Néanmoins, certains baissent inconsciemment leur garde quand ils ont affaire à des films, à des séries télévisées, à des jeux vidéo, voire à des livres et à des bandes dessinées pour enfants qui célèbrent la violence ou des pratiques magiques. Il faut rester à distance de tout ce qui a des relents de sciences occultes. Un proverbe sage déclare : “ Des épines et des pièges sont sur le chemin de l’homme tortueux ; qui garde son âme s’en tient éloigné. ” (Proverbes 22:5). Puisque Satan est “ le dieu de ce système de choses ”, tout ce qui est très en vogue risque fort de masquer l’un de ses pièges. — 2 Corinthiens 4:4 ; 1 Jean 2:15, 16.

      Jésus s’est opposé au Diable

      14. Comment Jésus a-​t-​il résisté à la première tentation du Diable ?

      14 Jésus a donné un excellent exemple pour ce qui est de s’opposer au Diable et de le faire fuir. Après avoir été baptisé et avoir jeûné pendant 40 jours, Jésus a été tenté par Satan (Matthieu 4:1-11). Pour la première tentation, Satan a cherché à profiter de la faim que Jésus éprouvait naturellement après son jeûne. Il l’a invité à accomplir son premier miracle pour satisfaire un besoin physique. Citant Deutéronome 8:3, Jésus a refusé de faire un usage égoïste de ses pouvoirs et a placé la nourriture spirituelle au-dessus de la nourriture physique.

      15. a) Quel désir naturel Satan a-​t-​il exploité pour tenter Jésus ? b) Quelle est l’une des principales ruses dont le Diable se sert contre les serviteurs de Dieu aujourd’hui, mais comment pouvons-​nous nous opposer à lui ?

      15 Réflexion intéressante par rapport à cette tentation : le Diable n’a pas cherché à pousser Jésus à commettre un péché d’ordre sexuel. La faim, qui incite naturellement à désirer de la nourriture, semblait être le désir physique le plus fort à utiliser pour tenter Jésus en la circonstance. Par quelles tentations le Diable séduit-​il les serviteurs de Dieu aujourd’hui ? Elles sont nombreuses et variées, mais l’une de ses principales ruses visant à briser leur intégrité est la tentation sexuelle. En imitant Jésus, nous nous opposerons au Diable et nous résisterons aux tentations. De la même manière que Jésus a repoussé les avances de Satan en lui citant des passages appropriés, lorsque nous sommes tentés rappelons-​nous des textes comme Genèse 39:9 et 1 Corinthiens 6:18.

      16. a) Comment Satan a-​t-​il tenté Jésus une deuxième fois ? b) De quelles façons Satan essaiera-​t-​il peut-être de nous pousser à mettre Jéhovah à l’épreuve ?

      16 Ensuite, le Diable a lancé à Jésus le défi de sauter du mur du temple et de mettre à l’épreuve la capacité de Dieu de le protéger par le moyen de ses anges. Citant Deutéronome 6:16, Jésus a refusé de mettre son Père à l’épreuve. Satan ne nous poussera peut-être pas à sauter du parapet d’un temple, mais il peut nous inciter à mettre Jéhovah à l’épreuve. Sommes-​nous tentés d’essayer jusqu’où nous pouvons imiter les modes du monde dans l’habillement et la coiffure sans être conseillés ? Sommes-​nous tentés par des divertissements discutables ? Nous mettrions Jéhovah à l’épreuve. Si nous avons ce genre d’inclinations, au lieu de fuir loin de nous, Satan nous tournera autour ; il essaiera constamment de nous séduire afin que nous embrassions sa cause.

      17. a) Comment le Diable a-​t-​il tenté Jésus la troisième fois ? b) Comment Jacques 4:7 peut-​il devenir vrai pour nous ?

      17 Quand Satan lui a proposé tous les royaumes du monde en échange d’un seul acte d’adoration, Jésus s’est de nouveau opposé à lui en lui citant l’Écriture ; il a pris fermement position pour le culte exclusif de son Père (Deutéronome 5:9 ; 6:13 ; 10:20). Satan ne nous offrira sans doute pas les royaumes du monde, mais il nous tente en permanence en faisant miroiter devant nos yeux des choses matérielles, voire un petit royaume individuel. Réagissons-​nous comme Jésus, en accordant notre attachement exclusif à Jéhovah ? Si oui, il en sera pour nous comme avec Jésus. Le récit de Matthieu déclare : “ Alors le Diable le laissa. ” (Matthieu 4:11). Satan nous laissera si nous prenons fermement position contre lui en nous rappelant des principes bibliques pertinents et en les mettant en application. Le disciple Jacques a écrit : “ Opposez-​vous au Diable, et il fuira loin de vous. ” (Jacques 4:7). Un chrétien a écrit au siège des Témoins de Jéhovah de France : “ Satan est vraiment rusé. Même avec une bonne volonté, il m’est très difficile de toujours être maître de mes émotions ainsi que de mes envies. Mais malgré cela, avec du courage, de la patience et surtout l’aide de Jéhovah, j’arrive toujours à m’en sortir et à rester accroché à la vérité. ”

      Pleinement équipés pour nous opposer au Diable

      18. Quelle armure spirituelle nous équipe pour nous opposer au Diable ?

      18 Jéhovah nous a fourni une armure spirituelle complète pour que nous ‘ tenions ferme contre les manœuvres du Diable ’. (Éphésiens 6:11-18.) Notre amour de la vérité ceindra nos reins, nous préparera à l’activité chrétienne. Notre détermination à respecter les normes justes de Jéhovah protégera notre cœur comme une cuirasse. Si nos pieds sont chaussés de la bonne nouvelle, ils nous emmèneront régulièrement prêcher, ce qui nous fortifiera et nous protégera spirituellement. Notre foi forte sera comparable à un grand bouclier qui nous protégera des “ projectiles enflammés du méchant ”, ses ruses et ses tentations. Notre espérance confiante en l’accomplissement des promesses de Jéhovah sera comme un casque qui protégera nos facultés mentales et qui nous procurera la paix de l’esprit (Philippiens 4:7). Si nous devenons experts dans le maniement de la Parole de Dieu, elle ressemblera à une épée avec laquelle nous libérerons des gens de l’asservissement spirituel à Satan. Nous pouvons également la brandir pour nous défendre, à l’exemple de Jésus lorsqu’il a été tenté.

      19. En plus de ‘ s’opposer au Diable ’, qu’est-​ce qui est nécessaire ?

      19 Si nous gardons sur nous cette “ armure complète de Dieu ” et si nous prions continuellement, nous pouvons être sûrs d’être protégés par Jéhovah quand Satan nous attaquera (Jean 17:15 ; 1 Corinthiens 10:13). Mais Jacques a indiqué qu’il ne suffit pas de ‘ s’opposer au Diable ’. Encore faut-​il, avant tout d’ailleurs, ‘ se soumettre à Dieu ’, qui prend soin de nous (Jacques 4:7, 8). Comment le faire ? C’est ce que nous considérerons dans l’article suivant.

  • Jéhovah se soucie de vous
    La Tour de Garde 2002 | 15 octobre
    • 1. Sous quel rapport important Jéhovah et Satan sont-​ils aux antipodes l’un de l’autre ?

      JÉHOVAH et Satan sont aux antipodes l’un de l’autre. Quiconque se sent attiré vers Jéhovah ne peut que trouver le Diable repoussant. Ce contraste est mis en évidence dans un ouvrage de référence. On lit dans l’Encyclopædia Britannica (1970) à propos des activités de Satan dépeintes dans le livre biblique de Job : ‘ La tâche de Satan consiste à rôder sur la terre à la recherche d’actions ou de personnes à dénoncer ; sa fonction est donc à l’opposé de celle des “ yeux du Seigneur ”, qui rôdent sur la terre en vue de fortifier tout ce qui est bien (II Chron. xvi, 9). Satan nie cyniquement la bonté désintéressée de l’humain et il lui est permis de la mettre à l’épreuve sous l’autorité et le contrôle de Dieu, dans les limites que Dieu fixe. ’ Quel contraste ! — Job 1:6-12 ; 2:1-7.

      2, 3. a) Quelle est la signification du mot “ Diable ”, bien illustrée par ce qui est arrivé à Job ? b) Comment la Bible montre-​t-​elle que Satan continue d’accuser les serviteurs de Jéhovah sur la terre ?

      2 Le mot “ Diable ” vient d’un terme grec qui signifie “ faux accusateur ”, “ calomniateur ”. Le livre de Job révèle que Satan a accusé Job, un fidèle serviteur de Jéhovah, de servir Dieu par intérêt. Il a lancé : “ Est-​ce pour rien que Job a craint Dieu ? ” (Job 1:9). Le récit contenu dans le livre de Job enseigne que, malgré ses épreuves, Job a été de plus en plus proche de Jéhovah (Job 10:9, 12 ; 12:9, 10 ; 19:25 ; 27:5 ; 28:28). Après avoir souffert, il a dit à Dieu : “ Par ouï-dire j’ai entendu parler de toi, mais maintenant mon œil te voit, oui. ” — Job 42:5.

      3 Satan a-​t-​il cessé d’accuser les serviteurs fidèles de Dieu depuis l’époque de Job ? Non. Le livre de la Révélation indique que de nos jours, au temps de la fin, Satan continue d’accuser les frères oints du Christ et, inévitablement, leurs compagnons fidèles (2 Timothée 3:12 ; Révélation 12:10, 17). Il est par conséquent capital que nous tous, les vrais chrétiens, nous nous soumettions à notre Dieu qui se soucie de nous, Jéhovah, et que nous le servions par amour sincère, ce qui prouvera que l’accusation de Satan est fausse. Ce faisant, nous réjouirons le cœur de Jéhovah. — Proverbes 27:11.

      Jéhovah cherche à nous aider

      4, 5. a) À l’opposé de Satan, qu’est-​ce que Jéhovah recherche sur la terre ? b) Si nous voulons l’approbation de Jéhovah, qu’est-​ce qui est nécessaire de notre part ?

      4 Le Diable rôde sur la terre, à la recherche de quelqu’un à accuser et à dévorer (Job 1:7, 9 ; 1 Pierre 5:8). À l’opposé, Jéhovah cherche à aider ceux qui ont besoin de sa force.

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