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  • La fraude scientifique — Une fraude plus condamnable
    Réveillez-vous ! 1990 | 22 janvier
    • La fraude scientifique — Une fraude plus condamnable

      Un dictionnaire définit la fraude comme “un acte visant à tromper ou à dénaturer”. C’est également la “perversion volontaire de la vérité dans le but d’inciter autrui à abandonner quelque chose de valeur”.

      “L’ÉVOLUTION est un fait.” C’est par cette confession de foi qu’un scientifique assure la communauté scientifique de son orthodoxie. À l’intention du public, on ajoute fréquemment l’affirmation péremptoire selon laquelle ‘la preuve en a été si souvent apportée qu’il n’est plus nécessaire de l’établir de nouveau’. Déclaration d’autant plus commode que les évolutionnistes n’ont jamais apporté aucune preuve. Malgré cela, depuis des années on ne cesse de rabâcher cette formule comme on le ferait d’un mantra: “L’évolution est un fait.”

      En avril dernier, voici ce qu’on a pu lire dans un magazine littéraire (The New York Times Book Review) sous la plume du biologiste Richard Dawkins: “Nous voulons parler du fait de l’évolution, un fait pour lequel nous disposons de preuves irréfutables dont on ne peut raisonnablement douter.” L’auteur ajoutait qu’étudier la création “en cours de sciences naturelles est à peu près aussi sensé que de passer la moitié des cours d’astronomie à dire que la terre est plate. Comme l’a suggéré quelqu’un, autant consacrer la moitié des cours d’éducation sexuelle à parler de la théorie des cigognes. Quand on rencontre une personne qui déclare ne pas croire à l’évolution, on peut affirmer sans crainte de se tromper qu’on a affaire à un individu ignorant, stupide ou débile (ou malfaisant, mais je préfère ne pas envisager cette hypothèse)”.

      Le numéro de janvier 1987 de la revue scientifique Discover présentait un essai de Stephen Gould sur l’évolution. Manifestement décidé à faire donner la grosse artillerie, l’auteur y proclamait 12 fois en cinq pages que l’évolution est un fait. Voici quelques extraits de son article:

      Par son œuvre, affirme-​t-​il, Darwin a “établi le fait de l’évolution”. “L’évolution est un fait tout aussi sûrement établi que n’importe quelle autre vérité scientifique (aussi certain que la révolution de la terre autour du soleil).” À la mort de Darwin, “la majorité des esprits réfléchis en sont venus à accepter l’évolution comme un fait”. M. Gould parle d’un “fait certain” et du “fait de la transmutation”. “L’évolution est également un fait naturel.” “L’évolution est établie aussi sûrement que n’importe quel autre fait scientifique.” “Notre confiance dans le fait de l’évolution repose sur de nombreuses données.” Il évoque l’adhésion des biologistes “au fait de l’évolution”. “Les théologiens ne sont pas troublés par le fait de l’évolution.” “Je connais des centaines de scientifiques qui croient au fait de l’évolution.”

      Il écrit également: “Je ne voudrais pas passer pour un doctrinaire s’égosillant à rameuter ses troupes, mais les biologistes sont parvenus à un consensus (...) sur le fait de l’évolution.” Toutefois, peut-​on dire que ses propos ne sont pas ceux d’“un doctrinaire s’égosillant à rameuter ses troupes”?

      Balayant cette belle assurance sur le caractère incontestable de l’évolution, Michael Denton, spécialiste en biologie moléculaire, déclare sans ambages: “De telles assertions sont tout simplement absurdes.” Plus qu’absurdes. Frauduleuses. Elles sont trompeuses et dénaturent les faits. Elles pervertissent la vérité dans le but d’inciter les gens à abandonner quelque chose de valeur. La presse écrite, la radio, la télévision, les émissions sur la nature ou sur la science, les manuels scolaires dès les premières années de primaire sont autant de moyens employés pour seriner la litanie de l’irréfutabilité de l’évolution aux oreilles du public. Toutefois, le New York Times a récemment révélé qu’une commission pédagogique de Californie a donné des consignes en faveur de manuels de science qui semblent ne plus autant présenter l’évolution comme un fait. — 10 novembre 1989.

      Les tactiques utilisées rappellent celles des prêtres en chef et des Pharisiens du temps de Jésus. Quand les préposés qu’on avait envoyés arrêter Jésus revinrent sans lui, les Pharisiens leur demandèrent: “‘Pourquoi ne l’avez-​vous pas amené?’ Les préposés répondirent: ‘Aucun autre homme n’a jamais parlé ainsi.’ Sur quoi, les Pharisiens répondirent: ‘Est-​ce que, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer? Est-​ce qu’un des chefs ou des Pharisiens a foi en lui? Mais cette foule qui ne connaît pas la Loi, ce sont des maudits.’” (Jean 7:45-49). Démonstration typique d’autorité abusive: ‘Personne d’important ou d’instruit n’accepte Jésus comme le Messie. C’est bon pour ces maudits imbéciles.’

      Aujourd’hui, les évolutionnistes ne s’y prennent pas autrement que les Pharisiens: ‘Faites-​nous confiance, disent-​ils. Tous les grands scientifiques, tous les gens intelligents croient à l’évolution. Seuls les ignorants et les gens sans instruction refusent d’y croire.’ Succombant à cette forme d’intimidation et de pression psychologique, les masses se rallient au camp évolutionniste. Comme elles ignorent tout des faiblesses, des lacunes, des spéculations boiteuses et des impossibilités de la théorie de l’évolution — telle que l’apparition de la vie à partir d’éléments chimiques inanimés —, elles se laissent gagner à la cause évolutionniste à force d’entendre ses partisans en marteler les principesa. La théorie est érigée en dogme, ses prédicateurs tombent dans l’arrogance, et les dissidents se voient rabaissés avec mépris. La stratégie est bonne. Elle a fait merveille au temps de Jésus; elle n’est pas moins efficace aujourd’hui.

      Cette formule de quatre mots, ‘L’évolution est un fait’, est brève, simple, et répétée avec insistance (jusqu’à 12 fois dans un court essai). Tout contribue donc à en faire un moyen de propagande efficace, le phénomène de répétition l’élevant ensuite au rang de slogan. Or, pour peu qu’on l’entende partout, un slogan prend vite possession des esprits et se retrouve sur toutes les lèvres sans guère avoir été analysé objectivement ni soumis à un examen critique. Une fois une théorie élevée au rang de slogan par la communauté, il devient inutile de s’efforcer d’en établir la validité, et quiconque la met en doute est regardé avec mépris. Tout dissident qui prétend présenter une critique rationnelle de la validité du slogan devient particulièrement irritant, et il essuie alors la seule riposte possible: la moquerie.

      Les évolutionnistes qui mentent effrontément en clamant que ‘l’évolution est un fait’ s’inspirent également des méthodes de Hitler, qui a écrit à propos de la masse qu’il manipulait: “Dans la simplicité primitive de ses sentiments, [elle] sera (...) plus facilement victime d’un grand mensonge que d’un petit. Elle ne commet elle-​même, en général, que de petits mensonges, tandis qu’elle aurait trop de honte à en commettre de grands.” Un dicton populaire déclare: “Si tu dis un mensonge suffisamment gros, et le répètes souvent, beaucoup finiront par le croire.” Celui des évolutionnistes est manifestement assez gros, et il est assurément répété assez fréquemment pour que des millions de personnes y croient.

      Ce mensonge constitue également une fraude, car c’est “un acte visant à tromper ou à dénaturer”, une “perversion volontaire de la vérité dans le but d’inciter autrui à abandonner quelque chose de valeur”. En enseignant que les ancêtres de l’homme sont des animaux — micro-organismes au début de la chaîne et créature simiesque à la fin —, les évolutionnistes ont “échangé la vérité de Dieu contre le mensonge”. Ce faisant, ils incitent quantité de personnes à abandonner quelque chose de grand prix: la foi en un Dieu qui serait leur Créateur. — Romains 1:25.

      Cette fraude fait beaucoup de mal. Ne se sentant plus tenus de respecter les lois du Créateur, les victimes de cette fraude établissent les leurs: ‘Oublie la notion du bien et du mal; satisfais tous tes désirs; fais ce que tu veux; n’écoute pas ta conscience.’ De cette attitude découlent l’effondrement des valeurs morales et l’abandon de toute retenue. Rejetant leur Créateur et les vraies valeurs prônées par la Bible, ceux qui adoptent cette philosophie perdent toute spiritualité et finissent par devenir “comme des animaux dépourvus de raison qui, de leur nature, sont nés pour être pris et détruits”. — 2 Pierre 2:12.

      [Note]

      a Voir le livre La vie: comment est-​elle apparue? Évolution ou création? (chapitre 4), publié par la Watchtower Bible and Tract Society of New York, Inc.

      [Encadré, page 9]

      “Tout le génie déployé dans l’organisation d’une propagande n’aboutirait à aucun succès, si l’on ne tenait pas compte d’une façon toujours également rigoureuse d’un principe fondamental. Elle doit se limiter à un petit nombre d’objets, et les répéter constamment. La persévérance, ici comme dans tant d’autres choses au monde, est la première et la plus importante condition du succès. (...) La propagande (...) n’ouvrira [la] mémoire [de la masse] qu’après la répétition mille fois renouvelée des notions les plus simples. Aucune diversité ne doit, en aucun cas, modifier la teneur de ce qui fait l’objet de la propagande, mais doit toujours, en fin de compte, redire la même chose. Le mot d’ordre peut bien être éclairé de différents côtés, mais le but de tout exposé doit se ramener toujours à la même formule.” — Mein Kampf, d’Adolf Hitler.

      [Encadré, page 10]

      Propagande pour un mensonge éhonté

      “Pour ce qui est de l’évolution, c’est un fait unanimement reconnu.” — Limites de la science (angl.), 1933.

      “L’évolution, en tant que fait historique, fut prouvée, sans qu’on pût raisonnablement en douter, pas plus tard que dans les dernières décennies du XIXe siècle.” — La base biologique de la liberté humaine (angl.), 1956.

      “L’évolution de la vie n’est plus une théorie. C’est un fait.” — Julian Huxley, 1959.

      “Tous les biologistes dignes d’estime reconnaissent que l’évolution de la vie sur la terre est un fait acquis.” — Votre manuel de biologie (angl.), 1963.

      “Quiconque examine les preuves de l’évolution doit reconnaître que celle-ci est un fait historique.” — Times-Picayune de la Nouvelle-Orléans, 1964.

      “Aujourd’hui, à l’exception d’une minorité de fondamentalistes, tout le monde accepte la théorie de l’évolution comme un fait.” — James Watson, 1965.

      “L’évolution est désormais un fait.” — La science en procès (angl.), 1983.

      “Ce que nous possédons, c’est la preuve irréfutable que l’évolution est un fait.” — Ashley Montagu, 1984.

  • La fraude scientifique — La plus condamnable des fraudes
    Réveillez-vous ! 1990 | 22 janvier
    • La fraude scientifique — La plus condamnable des fraudes

      Les évolutionnistes disent: ‘L’évolution est un fait; Dieu est un mythe.’ Ils ne peuvent prouver aucune de ces deux affirmations, mais les préjugés se passent de preuves.

      PROPRIÉTÉ PRIVÉE. Défense d’entrer. Cela s’adresse à toi, Dieu! Les évolutionnistes font de la biologie une chasse gardée, dont ils écartent Dieu. ‘Tous les scientifiques compétents croient à l’évolution’, disent-​ils. Autrement dit, ‘les scientifiques qui n’y croient pas sont incompétents; ils n’ont pas notre compétence’. Quant à Dieu, il n’a pas, selon eux, sa place dans le raisonnement scientifique. D’ailleurs, on est même incapable de prouver son existence.

      C’est là, dans ce méprisant rejet de Dieu, que se situe la plus condamnable des fraudes.

      À la page 188 de leur livre, La nouvelle biologie (angl.), Robert Augros et George Stanciu rapportent des déclarations de quelques scientifiques de premier plan qui rejettent l’idée de Dieu: “Il est largement admis que Darwin a débarrassé une fois pour toutes la biologie du besoin d’une intervention divine. Selon Eldredge, Darwin ‘nous a appris que l’histoire de la vie peut s’expliquer en termes purement naturalistes, sans qu’il soit nécessaire de faire intervenir le surnaturel ou le divin’. Julian Huxley disait que, ‘grâce au darwinisme, toute allusion à un Dieu créateur des organismes a disparu des débats rationnels’. François Jacob a écrit: ‘Darwin a infirmé l’idée selon laquelle chaque espèce aurait été conçue séparément par un Créateur.’ Enfin, à propos de l’origine du premier organisme, Simpson écrit qu’‘absolument rien ne nous permet de postuler qu’il y a eu miracle, pas plus qu’il n’est besoin de donner une explication autre que matérialiste à l’apparition des processus nouveaux de la reproduction et de la mutation’.”

      ‘N’exclut-​on pas ainsi l’idée qu’un Créateur intelligent soit à l’origine de la vie sur terre?’ vous demanderez-​vous peut-être. Et les évolutionnistes de répondre: ‘Pas besoin de Créateur; le hasard a tout fait. Le hasard aveugle, voilà l’architecte de l’univers. Nous l’appelons sélection naturelle.’

      Pourtant, plus nous progressons en connaissance, plus l’existence d’une direction se confirme. La somme d’intelligence et de sagesse est stupéfiante. N’est-​ce pas beaucoup attendre d’un hasard aveugle, irréfléchi, inintelligent? Des centaines de mécanismes naturels — que les inventeurs humains ont souvent copiés — témoignent d’une sagesse créatrice. Considérez les quelques exemples suivants:

      Le tracé aérodynamique des ailes des oiseaux a précédé de plusieurs milliers d’années celui de l’aile d’avion, qui lui reste de toute façon inférieur. Le nautile et la seiche disposent d’une coquille compartimentée qui leur permet de flotter à n’importe quelle profondeur beaucoup plus efficacement que les sous-marins modernes. La pieuvre et le calmar sont les maîtres de la propulsion par réaction. La chauve-souris et le dauphin possèdent respectivement un radar et un sonar hautement performants. Certaines espèces de reptiles et d’oiseaux de mer ont leur propre “usine de dessalement”, grâce à quoi ils peuvent boire de l’eau de mer. Des bactéries disposent pour se déplacer d’un moteur rotatif dont elles peuvent même inverser le mouvement.

      Les termites, grâce à une conception ingénieuse de leur demeure et à une utilisation de l’eau non moins efficace, disposent d’un nid climatisé. Des insectes, des plantes microscopiques, des poissons et des arbres ont leur propre “antigel”. Des serpents, des moustiques et des oiseaux (le talégalle d’Australie et le leipoa ocellé) sont capables de déceler des changements de température de l’ordre de quelques centièmes de degrés grâce à leur thermomètre interne. Les frelons et les guêpes fabriquent du papier. Des spongiaires, des champignons, des bactéries, des vers, des insectes et des poissons produisent de la lumière froide, souvent colorée. De nombreux oiseaux migrateurs semblent avoir des boussoles, des cartes et des horloges biologiques dans la tête. Des coléoptères et des araignées d’eau utilisent des équipements et des cloches de plongéea. — Voir les illustrations de la page 15.

      Seule une intelligence bien supérieure à celle de l’homme peut être à l’origine de ces mécanismes et de cette sagesse instinctive (Proverbes 30:24). Toutefois, certains des exemples les plus étonnants nous viennent du monde de l’infiniment petit, là où précisément les évolutionnistes espéraient découvrir la forme de vie élémentaire à partir de laquelle se serait réalisée l’évolution vers les organismes complexes — l’être humain y compris. Élémentaire? On en est loin! Voyez plutôt à quel point la complexité de la plus petite cellule rend témoignage à une intelligence créatrice.

      L’ouvrage La nouvelle biologie déclare à la page 30: “La moindre cellule est le théâtre de centaines de réactions chimiques chaque seconde, et elle est capable de se diviser toutes les vingt minutes environ. Pourtant, tout cela se produit à une échelle microscopique, plus de 500 bactéries pouvant tenir dans le point qui termine cette phrase. [Le biologiste François] Jacob est en admiration devant le minuscule laboratoire qu’est la bactérie, elle qui ‘exécute quelque 2 000 réactions distinctes avec une précision incomparable et dans le plus petit espace qu’on puisse imaginer. Ces 2 000 réactions, qui s’effectuent à toute vitesse, sont divergentes ou convergentes, mais jamais elles n’interfèrent’.”

      Le livre Le centre de la vie — Histoire naturelle de la cellule (angl.) de L. Larison Cudmore dit, aux pages 13 et 14: “Une seule cellule pouvait se fabriquer des armes, attraper sa nourriture, la digérer, évacuer ses déchets, se déplacer, édifier des maisons, avoir une activité sexuelle simple ou complexe. Ces organismes existent toujours. Ce sont les protistes — des êtres vivants unicellulaires et dépourvus de tissus, d’organes, de cœur et de cerveau, mais néanmoins complets et doués de nombreux talents. En fait, ils possèdent les mêmes fonctions que nous.”

      À propos de la masse d’informations renfermées dans une seule cellule, voici ce qu’écrit Richard Dawkins aux pages 141 et 142 de L’horloger aveugle: “Il y a assez de capacités de stockage dans l’ADN d’une seule graine de nénuphar ou d’un seul spermatozoïde de salamandre pour stocker 60 fois l’Encyclopædia Britannica. Certaines espèces d’amibes injustement appelées ‘primitives’ disposent d’assez de place dans leur ADN pour stocker 1 000 fois l’Encyclopædia Britannica.”

      Dans son livre Évolution: Une théorie en crise, Michael Denton, spécialiste en biologie moléculaire, écrit à la page 258: “La biologie moléculaire a montré que même les plus simples des systèmes vivants, les cellules bactériennes, sont d’une extrême complexité. Malgré sa taille incroyablement minuscule, son poids inférieur à [un milliardième de gramme], la plus petite des bactéries est en effet une véritable usine miniature dotée d’une puissante machinerie moléculaire, riche de milliers de pièces magnifiquement conçues; ce système — composé d’une centaine de milliards d’atomes — est beaucoup plus complexe que n’importe quelle machine fabriquée par l’homme et absolument sans équivalent dans le monde inorganique.

      “La biologie moléculaire a également montré que la conception fondamentale du système cellulaire est essentiellement la même chez tous les êtres vivants, des bactéries aux mammifères. Dans tous les organismes, les rôles de l’ADN, de l’ARNm et des protéines sont identiques. Le sens du code génétique ne varie guère d’une cellule à l’autre. La taille, la structure et le modèle constitutif de la machinerie de synthèse des protéines est pratiquement invariant quelle que soit la cellule. Sur le plan biochimique, aucun système vivant ne peut donc être considéré comme primitif ou ancestral par rapport à un autre. Il n’y a pas non plus le moindre indice empirique d’une séquence évolutive parmi l’incroyable diversité des cellules de la Terre.”

      George Greenstein reconnaît cette intelligence manifeste dans la structure de la terre. Dans son livre L’univers symbiotique (angl.), il évoque les mystérieuses et incroyables séries de coïncidences inexplicables sans lesquelles la vie sur terre serait impossible. Les déclarations suivantes, qu’on trouve des pages 21 à 28 de son livre, sont révélatrices de la perplexité dans laquelle le plongent des conditions qui ne peuvent s’expliquer que par l’existence d’un Dieu intelligent et animé d’un dessein:

      “Je pense que nous sommes en face d’un mystère — un grand et profond mystère, d’une portée considérable: celui de l’habitabilité du cosmos, de la fonctionnalité de l’environnement.” Il entreprend ensuite de “détailler ce qui semble n’être qu’un enchaînement stupéfiant d’accidents extraordinaires et improbables débouchant sur l’apparition de la vieb. Ces coïncidences sont innombrables, et toutes sont essentielles à notre existence”. Pourtant, “la liste ne cessait de s’allonger. (...) Que de coïncidences! Plus je lisais, plus il m’apparaissait évident que ces ‘coïncidences’ pouvaient difficilement être dues au hasard”. Conclusion extrêmement difficile à admettre pour un évolutionniste. C’est d’ailleurs ce qu’il reconnaît:

      “Mais en même temps que cette conviction, je sentais autre chose monter en moi. Aujourd’hui encore, j’ai du mal à décrire cet ‘autre chose’ avec des mots. C’était une intense répulsion, qui se manifestait parfois d’une manière presque physique. J’étais mal à l’aise au possible. L’idée même que l’adéquation du cosmos à la vie puisse constituer un mystère exigeant une explication me semblait ridicule, absurde. Il m’était difficile d’accepter cette notion sans répugnance. (...) Cette tendance ne s’est pas affaiblie avec le temps: J’ai dû lutter contre elle tout au long de la rédaction de ce livre. Je suis persuadé qu’elle hante tous les scientifiques et que c’est la raison pour laquelle il règne actuellement une telle indifférence autour du sujet. Je crois même que ce qui apparaît comme de l’indifférence masque en fait une farouche hostilité.”

      Quelle hostilité? Hostilité à l’idée que l’explication puisse résider en l’existence d’un Créateur animé d’un dessein, idée que G. Greenstein exprime en ces termes: “À mesure qu’on accumule les preuves, la nécessité d’une action surnaturelle — et même d’un Auteur avec un grand A — s’impose de plus en plus. Se pourrait-​il que, soudain, sans l’avoir cherchée, nous soyons tombés sur la preuve scientifique de l’existence d’un Être suprême? Est-​ce Dieu qui serait intervenu providentiellement pour préparer le cosmos à notre intention?” Mais, se reprenant, le scientifique repousse sa pensée hérétique et, pour bien réaffirmer son adhésion à la religion évolutionniste, il en rappelle l’un des credos: “Dieu n’est pas une explication.”

      À la page 9 de son livre, L’univers intelligent (angl.), l’astrophysicien Fred Hoyle parle de ceux qui, à l’exemple de G. Greenstein, craignent de faire entrer Dieu en ligne de compte: “Les scientifiques orthodoxes se soucient plus de prévenir un retour des excès religieux du passé que de rechercher la vérité, [et ce souci] a dominé la pensée scientifique au cours des cent dernières années.”

      Il aborde ensuite les mêmes phénomènes mystérieux qui troublent G. Greenstein: “Ces particularités semblent ramener l’apparition de l’univers à une série d’accidents heureux. Toutefois, ces étranges coïncidences essentielles à la vie sont tellement nombreuses qu’une explication semble s’imposer.” Ainsi, MM. Hoyle et Greenstein arrivent tous deux à la conclusion qu’on ne peut imputer toutes ces “coïncidences” au hasard. Le premier ajoute que, si on les prend en considération, ‘l’origine de l’univers exige une intelligence’, une ‘intelligence supérieure’, ‘une intelligence qui nous a précédés et qui, par un acte délibéré de création, a mis en place des structures compatibles avec la vie’.

      Certes, à aucun moment Hoyle ne laisse entendre qu’il pense au Dieu de la Bible, mais il n’en reste pas moins que, derrière l’univers, la terre et la vie qu’elle porte, il discerne la nécessité d’une intelligence incommensurable et surnaturelle. Même s’il dit que “‘Dieu’ est un mot interdit en science”, il concède que nous puissions “considérer une intelligence supérieure à nous comme une divinité”. Il avance l’hypothèse que, “compte tenu de la façon dont notre esprit est programmé”, il puisse exister “une liaison intelligente s’exerçant du haut (...) en direction des humains sur la terre”.

      “Il y a de nombreux indices à l’appui de cette hypothèse, dit-​il. Le malaise qui nous habite en est un. Tout se passe comme si nous sentions instinctivement que nous sommes là pour réaliser quelque chose d’important, notre malaise venant de ce que nous n’avons pas encore su découvrir exactement quoi.” Ailleurs, il écrit: “L’impulsion religieuse semble être propre à l’homme (...). Une fois débarrassée de tout le décorum extravagant dont la tradition l’a enveloppée, la religion ne se résume-​t-​elle pas à un message intérieur qui, exposé simplement, nous dirait: Tu viens de quelque chose dont l’origine est ‘ailleurs’, dans le ciel. Cherche et tu en découvriras beaucoup plus que tu ne l’espères.”

      L’homme tâtonne. Ce qu’il cherche sans le savoir, c’est la vérité biblique selon laquelle nous sommes créés à l’image et à la ressemblance de Dieu; cela signifie que Dieu nous a dotés dans une certaine mesure de ses attributs que sont la sagesse, l’amour, la puissance, la justice et la faculté de faire des projets, ainsi que d’autres qualités qui expliquent le fossé énorme qui nous sépare des animaux. Nous sommes mentalement programmés pour exercer ces attributs divins et adorer Dieu comme il le conçoit. Tant que nous ne manifestons pas ces qualités de façon équilibrée et que nous ne communiquons pas avec Dieu par l’intermédiaire de la prière et du vrai culte, le malaise subsiste. Lorsque ces besoins spirituels inhérents à notre nature humaine sont satisfaits, le malaise fait place à “la paix de Dieu, qui surpasse toute pensée”. — Philippiens 4:7; Genèse 1:26-28.

      Actes 17:27, 28 encourage ce tâtonnement, disant: “Qu’ils cherchent Dieu, si toutefois ils le cherchent à tâtons et le trouvent vraiment, quoiqu’en réalité il ne soit pas loin de chacun de nous. C’est par lui, en effet, que nous avons la vie, et que nous nous mouvons, et que nous existons.” C’est effectivement grâce à lui, le Créateur de l’univers, de la terre et des humains, que nous vivons, que nous nous mouvons et que nous existons. Ceux qui rejettent le décorum et les fausses doctrines des religions du monde — lesquelles ont détourné de Dieu des millions de personnes, y compris de nombreux scientifiques —, mais qui adhèrent au vrai culte de Jéhovah Dieu, recevront la vie éternelle sur une terre paradisiaque, conformément au dessein originel de Jéhovah. — Genèse 2:15; Ésaïe 45:18; Luc 23:43; Jean 17:3.

      Attribuer une intelligence aussi incomparable au hasard aveugle et stupide relève d’une extraordinaire naïveté et d’une foi semblable à celle des dévots du paganisme qui vivaient au temps du prophète Ésaïe. “Mais vous êtes ceux qui quittent Jéhovah, leur fut-​il dit, ceux qui oublient ma montagne sainte, ceux qui dressent une table pour le dieu de la Chance et ceux qui remplissent jusqu’au bord le vin mélangé pour le dieu du Destin.” (Ésaïe 65:11). Les évolutionnistes pensent qu’une succession de millions d’événements “chanceux” séparent la matière inorganique de l’homme, mais ils ne sont même pas parvenus à atteindre le premier barreau de leur échelle évolutive. Leur “dieu de la Chance” est bien peu fiable.

      Fred Hoyle est d’avis que la situation actuelle ne présage rien de bon. “Autre chose me préoccupe, écrit-​il, c’est la conviction que le temps laissé à l’espèce humaine pour profiter de l’opportunité offerte est très court. La haute technologie est nécessaire à la mise en place de cette opportunité, mais, sans l’établissement d’une communication avec le monde extra-terrestre, elle pourrait bien nous conduire à l’autodestruction. Si, dans ce livre, j’ai parfois donné l’impression de m’opposer farouchement à la théorie darwinienne, c’est parce que j’ai le sentiment qu’une société guidée par cette théorie a toutes les chances de s’engager sur le chemin de l’autodestruction.”

      Dans le livre De l’autre côté du miroir, Alice, incrédule devant la logique contradictoire de la Reine blanche, ne peut s’empêcher de rire. “Inutile d’essayer, dit-​elle; on ne saurait absolument pas croire à l’impossible.” Et la Reine de répondre: “Je prétends que vous ne vous y êtes pas suffisamment exercée. Lorsque j’avais votre âge, je m’y appliquais régulièrement une demi-heure par jour. Eh bien, il m’est arrivé, avant d’avoir pris le petit déjeuner, de croire jusqu’à six choses impossibles.”

      Les évolutionnistes sont les Reines blanches modernes. Ils s’exercent sans relâche à croire à des choses impossibles.

      [Notes]

      a Voir le chapitre 12 du livre La vie: comment est-​elle apparue? Évolution ou création?, publié par la Watchtower Bible and Tract Society of New York, Inc.

      b Distances interstellaires; résonance des particules subatomiques et des atomes pour former le carbone; égalité et opposition des charges de l’électron et du proton; propriétés uniques et insolites de l’eau; fréquences des rayons solaires et fréquences d’absorption appropriées à la photosynthèse; distance entre la terre et le soleil; espace en trois dimensions, pas plus, pas moins; etc.

      [Entrefilet, page 12]

      Ces mécanismes et cette sagesse instinctive exigent une intelligence.

      [Entrefilet, page 13]

      Une bactérie compte cent milliards d’atomes.

      [Entrefilet, page 14]

      ‘L’origine de l’univers exige une intelligence.’

      [Illustrations, page 15]

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