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Tenons nos frères en haute estimeLa Tour de Garde 1988 | 1er octobre
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Une affection chaleureuse
13. En quels termes Paul a-t-il montré qu’il avait de l’estime pour Phœbé, et pourquoi?
13 C’est à Corinthe que Paul écrivit sa lettre aux Romains, vers l’an 56 de notre ère, lors de son troisième voyage missionnaire. Il confia, semble-t-il, ce manuscrit à une chrétienne nommée Phœbé, qui appartenait à la congrégation toute proche de Cenchrées et qui se rendait à Rome (lire les Rm 16 versets 1, 2). Notez en quels termes chaleureux Paul la recommande aux chrétiens de Rome. D’une manière ou d’une autre, elle avait défendu de nombreux chrétiens, y compris Paul, peut-être lorsqu’ils étaient passés par le port animé de Cenchrées au cours de leurs voyages. Étant, comme tous les humains, soumise au péché, Phœbé avait sans aucun doute des points faibles. Mais au lieu de mettre en garde les membres de la congrégation de Rome contre les manquements de Phœbé, Paul leur dit de ‘l’accueillir dans le Seigneur d’une manière digne des saints’. Quelle excellente attitude!
14. Quels propos bienveillants Paul a-t-il tenus au sujet de Prisca et d’Aquila?
14 Des Rm 16 versets 3 à 15, Paul salue par leur nom plus d’une vingtaine de chrétiens, ainsi que de nombreux autres qu’il mentionne individuellement ou collectivement (lire les Rm 16 versets 3, 4). Discernez-vous l’affection fraternelle de Paul pour Prisca (ou Priscille; voir Actes 18:2) et Aquila? Ce couple avait pris des risques pour lui. Maintenant Paul saluait ces collaborateurs avec gratitude, et les remerciait au nom des congrégations composées de Gentils devenus chrétiens. Comme Aquila et Priscille ont dû être encouragés par ces salutations venant du fond du cœur!
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Tenons nos frères en haute estimeLa Tour de Garde 1988 | 1er octobre
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Notons aussi que Paul n’oublie pas de saluer la mère de Rufus.
17. En quels termes Paul montre-t-il qu’il tenait en haute estime ses sœurs chrétiennes?
17 Voilà qui nous amène à parler de la haute estime que Paul avait pour ses sœurs chrétiennes. Outre la mère de Rufus, il ne mentionne pas moins de six autres chrétiennes. Nous avons noté plus haut les termes bienveillants qu’il emploie à propos de Phœbé et de Prisca. Mais remarquez avec quelle chaleureuse affection fraternelle il salue Marie, Tryphène, Tryphose et Persis (lire les Rm 16 versets 6, 12). Il faisait manifestement grand cas de ces chrétiennes courageuses qui avaient “exécuté maints travaux” pour leurs frères. Quel bon exemple Paul nous a laissé, lui qui tenait sincèrement ses frères et sœurs en haute estime, et ce malgré leurs imperfections!
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