En Ecclésiaste 12:7, nous lisons: ‘Alors la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné.’

Examinons-​les plus attentivement, à commencer par Ecclésiaste 12:7. Le sage qui a écrit ces paroles n’avait évidemment pas l’intention de contredire ce qu’il avait déjà dit dans le même livre de la Bible: “Les vivants, en effet, se rendent compte qu’ils mourront; mais quant aux morts, ils ne se rendent compte de rien du tout.” (Ecclésiaste 9:5). Il parlait de la mort des humains en général. Est-​il raisonnable de penser que ceux qui se déclarent athées et les criminels endurcis retournent à Dieu après leur mort? Certainement pas. En fait, on ne peut le dire d’aucun de nous, que nous nous considérions comme bons ou comme mauvais. Puisque nul d’entre nous n’a été avec Dieu au ciel, comment peut-​on dire que nous retournons à lui?

Quel est donc le sens des paroles du rédacteur biblique selon lesquelles après la mort “l’esprit retourne au vrai Dieu”? En employant le mot hébreu traduit par “esprit”, il ne parlait pas de quelque chose d’unique qui différencie un humain d’un autre. Au contraire, en Ecclésiaste 3:19, le même rédacteur inspiré explique que l’homme et les animaux “ont tous un même esprit”. De toute évidence, il voulait dire que l’“esprit” est la force vitale en action dans les cellules qui composent le corps humain et celui des animaux. Nous n’avons pas reçu cet esprit directement de Dieu. Il nous a été transmis par nos parents à la conception, puis à la naissance. Qui plus est, cet esprit ne traverse pas littéralement l’espace pour retourner à Dieu à la mort. L’expression “l’esprit retourne au vrai Dieu” est une figure de rhétorique signifiant que l’espérance d’une vie future pour le défunt repose désormais entre les mains de Dieu. C’est à lui de décider de se souvenir de telle personne et finalement de la ressusciter. Voyez par vous-​même que c’est ce que la Bible établit clairement en Psaume 104:29, 30.