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La lumière brille au Proche-OrientLa Tour de Garde 2001 | 1er septembre
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En 1936, Yousef Rahhal, un Témoin de Jéhovah libanais qui avait émigré aux États-Unis, est venu en visite, apportant dans ses bagages du matériel acoustique et deux phonographes. Nous avons installé le tout sur une Ford de 1931 et avons sillonné le Liban et la Syrie, répandant le message du Royaume dans des contrées reculées. Le haut-parleur s’entendait à plus de dix kilomètres. Les gens grimpaient sur leur toit pour entendre ce qui leur semblait être des voix venues du ciel. Ceux qui étaient dans les champs abandonnaient leur travail et s’approchaient pour écouter.
Une de mes dernières équipées avec Yousef Rahhal nous a conduits à Alep, en Syrie, en hiver 1937.
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La lumière brille au Proche-OrientLa Tour de Garde 2001 | 1er septembre
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Toujours en 1937, Petros Lagakos et sa femme se sont installés à Tripoli. Au cours des quelques années qui ont suivi, nous avons tous trois parcouru la majeure partie du Liban et de la Syrie, portant le message du Royaume au domicile des habitants. Quand frère Lagakos est mort en 1943, les Témoins avaient fait briller la lumière spirituelle dans la plupart des villes et villages du Liban, de la Syrie et de la Palestine. Parfois, nous étions une trentaine à prendre la route, en voiture ou en autocar, dès 3 heures du matin pour gagner les régions les plus isolées.
Au cours des années 40, Ibrahim Atiyeh s’est chargé de traduire La Tour de Garde en arabe. Une fois le numéro traduit, j’en faisais quatre copies manuscrites que j’envoyais à des Témoins en Palestine, en Syrie et en Égypte.
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