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    Annuaire 1996 des Témoins de Jéhovah
    • Quant à Pedro Morales et d’autres, ils prêchaient à Maracaibo. Gerardo Jessurun, Nathaniel Walcott et David Scott prêchaient sur la côte est du lac Maracaibo, dans les campements d’exploitation pétrolière de Cabimas et de Lagunillas. Plus tard, ils furent rejoints par Hugo Taylor, qui servait toujours comme pionnier spécial en 1995. À eux tous, ils parcouraient une bonne partie du pays.

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    Annuaire 1996 des Témoins de Jéhovah
    • Des missionnaires arrivent à Maracaibo

      Maracaibo, dans le nord-ouest du pays, est la deuxième ville du Venezuela. C’est un endroit où il fait chaud et très humide. C’est également la capitale pétrolière du Venezuela. La ville nouvelle contraste grandement avec la vieille ville, située près des docks ; ce vieux quartier, parcouru de rues étroites bordées de maisons de style colonial et construites en adobes, n’a presque pas changé depuis la fin du siècle dernier.

      Six missionnaires sont arrivés à Maracaibo en cargo le 25 décembre 1948. Venant de New York où il faisait froid, ils étaient encombrés de lourds vêtements d’hiver. Le groupe se composait de Ragna Ingwaldsen, qui s’est fait baptiser en 1918 et qui est toujours pionnière en Californie, Bernice Greisen (aujourd’hui “ Bun ” Henschel, membre de la famille du Béthel au siège mondial), Charles et Maye Vaile, Esther Rydell (demi-sœur de Ragna) et Joyce McCully. Ils ont été accueillis chez un couple qui fréquentait les Témoins depuis peu. En nage, les missionnaires ont rangé leurs 15 valises et les 40 cartons de publications du mieux qu’ils pouvaient. Quatre d’entre eux ont dormi dans des hamacs et deux dans des lits improvisés sur les cartons de livres en attendant de trouver une location pour ouvrir la maison de missionnaires.

      Ragna se rappelle qu’ils avaient tous les six l’air très étrange pour les Maracuchos, surnom des habitants de Maracaibo. Plusieurs missionnaires étaient grands et blonds. Ragna a raconté plus tard : “ Souvent, quand nous allions de maison en maison, nous étions suivis de jeunes enfants nus, jusqu’à une dizaine, qui écoutaient de quelle manière étrange nous parlions leur langue. Aucun de nous six ne connaissait plus d’une dizaine de mots en espagnol. Quand ils se moquaient de nous, nous partions à rire avec eux. ” Lorsque ces missionnaires sont arrivés, il n’y avait que quatre proclamateurs à Maracaibo. Au début de 1995, il y avait 51 congrégations et un total de 4 271 proclamateurs.

      Sa prière a été entendue

      Benito et Victoria Rivero avaient gentiment hébergé les six missionnaires à leur arrivée. Juan Maldonado, un pionnier de Caracas, avait remis à Benito le livre “ Le Royaume de Dieu s’est approché ”. Quand Pedro Morales lui a ensuite proposé d’étudier la Bible, Benito a accepté avec joie ; il a non seulement étudié, mais aussi immédiatement commencé à assister aux réunions du petit groupe. Il a également encouragé sa femme à y assister en lui disant que les cantiques étaient très beaux, car elle aimait chanter. Elle a donc pris l’habitude de l’accompagner ; mais comme elle ne comprenait vraiment rien à ce qui se disait, elle s’endormait souvent.

      Un soir qu’ils étaient chez eux, pensant qu’elle s’était endormie, Benito a prié à voix haute pour que Jéhovah éclaire sa femme. Elle a entendu sa prière et en a été très touchée. Après la mort de son mari, survenue en 1955, Victoria a entrepris le service de pionnier permanent, puis spécial.

      Prédication dans les campagnes proches de Maracaibo

      Le père de Rebeca (maintenant Rebeca Barreto) est l’un des premiers à avoir accepté la vérité dans la région de Maracaibo. Rebeca n’avait que cinq ans lorsque Gerardo Jessurun a commencé à étudier la Bible avec son père, qui a progressé et s’est fait baptiser en 1954. Elle garde d’excellents souvenirs des moments passés en prédication lorsqu’elle était jeune. Elle se souvient : “ Nous louions un autocar, et toute la congrégation se rendait dans les régions rurales. Les gens de la campagne n’avaient pas beaucoup d’argent, mais ils aimaient les publications. À la fin de la journée, les frères et sœurs entassaient dans le car les œufs, les courges, le maïs et les poulets vivants qu’ils avaient reçus en échange de publications. C’était un spectacle insolite. ”

      Toutefois, tout le monde n’appréciait pas leur visite. Sœur Barreto se souvient d’un incident qui s’est produit dans un village, à Mene de Mauroa. Elle dit : “ Alors que nous allions de maison en maison, le prêtre nous suivait ; il déchirait les publications que les gens avaient acceptées et leur disait de ne pas écouter les Témoins de Jéhovah. Il a rassemblé une foule de jeunes et les a excités au point qu’ils nous ont jeté des pierres. Plusieurs frères et sœurs ont été touchés. ” Le groupe de Témoins s’est rendu chez le prefecto de la ville pour recevoir de l’aide. Comme il était favorable aux Témoins, il a dit au prêtre qu’il allait devoir le garder dans son bureau pendant quelques heures ‘ pour le protéger de ces prédicateurs ’. N’ayant plus personne à sa tête, la foule s’est dispersée et les Témoins ont joyeusement passé les deux heures suivantes sans être harcelés, rendant témoignage à fond dans le village.

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