Par conséquent, avant que les versets ne soient lus à haute voix, celui qui dirige l’étude devrait laisser aux assistants le temps de les trouver dans leur bible.

Il est également souhaitable de réserver un peu de temps à l’analyse des illustrations. — Lire Psaume 22:22 ; 35:18 ; 40:9.

8, 9. Quel est le rôle du conducteur de l’étude de La Tour de Garde ?

⁸ Le temps consacré à la discussion doit permettre aux assistants de donner des réponses variées. Cela ne sera possible que s’ils limitent la longueur de leurs réponses et si le conducteur n’intervient pas trop souvent au cours de l’étude. Qu’est-​ce qui aidera ce dernier à trouver le juste équilibre entre ses interventions et celles des assistants, de sorte que tous puissent ressortir encouragés de la réunion ?

⁹ Prenons un exemple. L’étude de La Tour de Garde, lorsqu’elle est bien dirigée, est comme un bouquet de fleurs qu’on a plaisir à regarder. De même qu’un gros bouquet se compose de nombreuses fleurs, de même l’étude de La Tour de Garde s’enrichit de nombreuses réponses. Et tout comme chaque fleur se distingue par sa taille et par sa couleur, chaque réponse se distingue par sa longueur et par sa formulation. Quel est donc le rôle du conducteur ? Ses interventions, ponctuelles, sont comparables aux quelques brins de verdure que l’on ajoute avec soin au bouquet. Loin de dominer, ce feuillage structure et harmonise le tout. Autrement dit, celui qui dirige l’étude doit se rappeler que son rôle consiste, non à étouffer les expressions de foi des assistants, mais à les mettre en valeur. Ainsi, quand les réponses nombreuses et variées de l’assistance se combinent avec les remarques peu nombreuses mais judicieuses du conducteur de l’étude, l’ensemble forme une magnifique composition qui réjouit toute la congrégation.