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Armes, armureÉtude perspicace des Écritures (volume 1)
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Un autre terme hébreu (romaḥ) également traduit par lance désignait une arme à longue hampe garnie d’un fer pointu qui servait à transpercer (Nb 25:7, 8). C’était une arme classique des Hébreux.
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Armes, armureÉtude perspicace des Écritures (volume 1)
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Dans les Écritures hébraïques, la lance (héb. : ḥanith) était apparemment la plus grande de ces armes. Elle comportait une longue hampe de bois terminée généralement par une pierre ou un fer pointus. Elle était la deuxième arme en importance après l’épée. Le géant Goliath portait une lance dont la pointe pesait “ six cents sicles de fer ” (6,8 kg) et dont la hampe de bois était “ comme l’ensouple des tisserands ”. (1S 17:7.) Le talon de certaines lances était muni d’une pointe de métal, ce qui permettait de les planter en terre. Par conséquent, le guerrier pouvait se servir aussi bien du talon que de la pointe (2S 2:19-23). Une lance fichée en terre pouvait marquer la résidence temporaire d’un roi. — 1S 26:7.
Un autre terme hébreu (romaḥ) également traduit par lance désignait une arme à longue hampe garnie d’un fer pointu qui servait à transpercer (Nb 25:7, 8). C’était une arme classique des Hébreux.
Dans les Écritures grecques chrétiennes, il est question de la lance (gr. : logkhê) en Jean 19:34, qui déclare qu’après la mort de Jésus “ un des soldats [...] lui ouvrit le côté d’un coup de lance ”. Puisqu’il s’agissait d’un soldat romain, il utilisa probablement le pilum romain. Cette arme mesurait environ 1,80 m et comportait une pointe en fer munie de barbillons, qui se prolongeait jusqu’au milieu de la hampe de bois.
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