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    Réveillez-vous ! 1992 | 8 juillet
    • Le respect des femmes dans la vie quotidienne

      SI L’ON veut que les femmes soient davantage respectées qu’elles ne le sont actuellement, où et quand les changements doivent-​ils commencer? Réfléchissons: où et quand les préjugés prennent-​ils forme généralement? N’est-​ce pas au foyer et à l’école, pendant l’enfance? N’est-​ce pas l’influence des parents qui, dans une large mesure, modèle l’état d’esprit des enfants? Dès lors, qui mieux qu’eux pourrait exercer une influence décisive sur la façon dont les jeunes hommes considéreront plus tard les femmes? C’est donc au foyer et dans l’éducation des parents que réside l’une des clés du problème.

      Comment les femmes sont-​elles considérées?

      Mariée et aînée de quatre filles, Jenny exerce le métier de secrétaire. Son cas montre que les préjugés se forgent bel et bien au sein du foyer: “Quand nous étions jeunes, nous savions qu’aux États-Unis il y a plus de femmes que d’hommes. Pour se marier, il faut donc faire en sorte d’être remarquée.

      “De plus, les femmes sont conditionnées à penser qu’elles sont des créatures inférieures. Parfois, vos propres parents vous amènent à croire que vous valez moins que les garçons. Quand un homme entre dans votre vie, il perpétue ce message, à savoir que vous êtes inférieure aux hommes.

      “Mais pourquoi notre propre estime devrait-​elle reposer principalement sur les mensurations et la beauté? Est-​ce ainsi qu’on juge les hommes?”

      Betty, mariée depuis 32 ans, a été gérante d’un magasin. “Pourquoi juge-​t-​on les femmes sur leur sexe plutôt que sur leur expérience, leurs compétences et leur intelligence? s’insurge-​t-​elle. Tout ce que je demande, c’est que les hommes tiennent compte de ce que j’ai dans la tête, qu’ils ne me rabaissent pas pour la simple raison que je suis une femme!

      “Les hommes se figurent trop souvent que toutes les femmes sont stupides, trop bêtes pour prendre de bonnes décisions. Vous voulez que je vous dise? Qu’ils nous traitent donc comme ils aimeraient qu’on les traite! Ils changeront vite de point de vue!” En fait, tout ce que Betty demande, c’est que les hommes appliquent la Règle d’or: ‘Faites aux autres ce que vous voudriez qu’ils vous fassent.’ — Matthieu 7:12.

      Les propos de Jenny et de Betty recèlent plusieurs vérités: la valeur d’une femme ne tient pas à des critères superficiels comme le charme et l’apparence physique, ni à des préjugés d’ordre culturel. Un proverbe espagnol dit: “Une femme belle charme les yeux; une femme bonne charme le cœur. Si la première est un joyau, la seconde est un trésor.”

      La Bible dit la même chose en d’autres termes: “Ne cherchez pas à vous rendre belles par des moyens extérieurs, comme la façon d’arranger vos cheveux et les bijoux d’or ou les beaux vêtements que vous pourriez porter. Mais que votre beauté soit celle de votre être intérieur, qu’elle soit la beauté impérissable d’un esprit doux et tranquille, qui est d’une grande valeur devant Dieu.” On ne devrait pas plus juger les gens sur leur sexe qu’on ne juge un livre d’après sa couverture. — 1 Pierre 3:3, 4, Français courant.

      Le respect au foyer

      De nombreuses femmes et mères de famille, notamment celles qui occupent un emploi, déplorent à raison que leurs maris ne considèrent pas les tâches ménagères comme un travail supplémentaire et ne font généralement pas leur part. “Les femmes ne jouissent pas non plus de l’égalité au foyer, où elles accomplissent encore 70 % des tâches domestiques”, écrit Susan Faludi. Comment réparer cette injustice?

      Bien que cela paraisse inacceptable aux yeux de nombreux maris dans certaines sociétés, un partage équitable des tâches domestiques serait normal, particulièrement si la femme travaille à l’extérieur. Bien sûr, toute organisation de ce genre devrait tenir compte des activités qui relèvent généralement de la responsabilité de l’homme, telles que l’entretien de la voiture ou du jardin, les travaux de plomberie, d’électricité, etc., activités qui, toutefois, prennent généralement moins de temps que les tâches domestiques. Dans certains pays, les hommes attendent même de leurs femmes qu’elles nettoient la voiture, comme s’il s’agissait d’une extension de la maison.

      D’une certaine façon, le mari qui participe aux tâches domestiques suit le conseil de l’apôtre Pierre qui dit de traiter sa femme “selon la connaissance”. (1 Pierre 3:7.) Entre autres choses, cela signifie qu’un mari ne doit pas se contenter d’être un compagnon impersonnel et insensible. Il est tenu de respecter l’intelligence et l’expérience de sa femme. Il doit aussi comprendre ses besoins de femme, d’épouse et de mère, ce qui va au delà du simple rôle de soutien de famille; après tout, de nombreuses femmes ramènent elles aussi un salaire à la maison. Il lui faut être à l’écoute des besoins physiques, affectifs, psychologiques, sexuels et surtout spirituels de sa femme.

      Un mari qui dit adhérer aux principes chrétiens a une responsabilité supplémentaire: celle d’imiter le Christ. À tous ceux qui ‘peinaient et étaient chargés’, le Fils de Dieu a adressé cette touchante invitation: “Je vous réconforterai. (...) Je suis doux de caractère et humble de cœur, et vous trouverez du réconfort pour vos âmes.” (Matthieu 11:28, 29). Quel défi à relever pour les maris et pères chrétiens! Chacun devrait se demander: ‘Est-​ce que je réconforte ma femme, ou est-​ce que je l’opprime? Suis-​je gentil et abordable, ou ai-​je tendance à me montrer tyrannique, despotique? Suis-​je plein d’“affection fraternelle” aux réunions chrétiennes, et insupportable une fois à la maison?’ On ne devrait pas trouver ce genre de maris à double face à l’intérieur de la congrégation chrétienne. — 1 Pierre 3:8, 9.

      Par conséquent, rien ne justifie qu’un mari soit, comme l’a décrit une chrétienne maltraitée, un “chef chrétien macho qui est charmant à la Salle du Royaume et offre des cadeaux aux autres, mais qui traite sa femme comme un chien”. Celui qui respecte sa femme bannit l’oppression et l’humiliation. Évidemment, cela est vrai dans les deux sens; la femme aussi doit témoigner le respect qui convient à son mari. — Éphésiens 5:33; 1 Pierre 3:1, 2.

      Confirmant ce qui précède, le docteur Susan Forward écrit: “Toute bonne relation se fonde sur le respect mutuel.” Autrement dit, le succès dépend des efforts des deux conjoints. Elle poursuit: “Toute bonne relation repose sur un égal souci de (...) tenir compte [des] sentiments de [l’autre] et de ses besoins, et sur la conscience aiguë de ce qui fait de lui ou d’elle un être à part. (...) Deux partenaires qui s’aiment d’amour authentique trouvent toujours le moyen de concilier ce qui les oppose et ne considèrent pas une altercation comme une lutte sans merci dont l’un sortira nécessairement vainqueur et l’autre vaincu.” — Ces hommes qui haïssent les femmes et ces femmes qui les aiment.

      En Éphésiens 5:28, la Bible donne cet autre excellent conseil aux maris: “Les maris doivent aimer leurs femmes, comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-​même.” C’est une vérité. Le mariage est en effet une sorte de compte commun sur lequel chacun déposerait la moitié des fonds. Un mari qui ferait un mauvais usage de cet argent mettrait en danger la situation financière de l’un et de l’autre. De même, si un mari maltraite sa femme de quelque façon que ce soit, il se portera également préjudice à plus ou moins long terme. Pourquoi? Parce que son mariage constitue figurément parlant un investissement commun, et que s’il gère mal cet investissement il nuira aux deux parties.

      Surtout, rappelez-​vous que le respect ne s’impose pas. Certes, chaque conjoint est tenu de témoigner du respect à l’autre, mais ce respect doit aussi se mériter. Le Christ n’obtenait pas le respect des autres en essayant de faire valoir son pouvoir ou sa positiona. Pareillement, ce n’est pas en le réclamant à coups de versets bibliques qu’un mari et sa femme gagneront le respect l’un de l’autre, mais en se témoignant mutuellement de la considération.

      Le respect sur le lieu de travail

      Les hommes doivent-​ils considérer que les femmes menacent leur position? Dans son livre Féminisme sans illusions, Elizabeth Fox-Genovese écrit: “En réalité, beaucoup de femmes aujourd’hui ont les mêmes aspirations que les hommes: vivre décemment, avoir des satisfactions personnelles et réussir sans faire trop de bruit.” De tels désirs ou ambitions sont-​ils de nature à menacer les hommes? L’auteur ajoute: “Pourquoi ne pas reconnaître qu’en dépit de tous les changements que le monde a connus et connaîtra encore des différences persistent qui peuvent être agréables?”

      Les chrétiens qui sont contremaîtres ou surveillants doivent particulièrement veiller à respecter la dignité des femmes avec lesquelles ils travaillent et se rappeler qu’une femme mariée n’a qu’un “chef” sur la terre, dans le sens biblique du terme, son mari. Elle doit le respect aux hommes qui occupent une fonction de surveillance, mais, répétons-​le, dans le sens strictement biblique du terme, seul son mari est son “chef”. — Éphésiens 5:22-24.

      Les conversations sur les lieux de travail ne devraient être qu’édifiantes. Un homme qui emploie des phrases à double sens ou fait des sous-entendus d’ordre sexuel manque de respect envers les femmes et nuit à sa réputation. Paul a écrit aux chrétiens: “Que la fornication, l’impureté sous toutes ses formes et l’avidité ne soient même pas mentionnées parmi vous, comme il sied à des saints; pas non plus de conduite honteuse, de propos stupides, de plaisanteries obscènes, — ce qui ne convient pas, — mais plutôt l’action de grâces.” — Éphésiens 5:3, 4.

      C’est également montrer peu de respect pour une femme que de la changer de poste sans tenir compte de son opinion. “Ce serait si agréable si l’on nous consultait un peu avant de nous déplacer, soupire Jeanne, une infirmière. La démarche serait intelligente. Les femmes ont besoin de compassion, de sentir qu’elles comptent et qu’elles sont estimées.”

      Le manque de respect dans le milieu professionnel se traduit encore par une barrière que certaines femmes appellent le “plafond de verre”, “les préjugés qui empêchent les femmes d’accéder aux postes de direction les plus élevés dans le secteur privé”. (The New York Times, 3 janvier 1992.) De fait, une récente étude réalisée aux États-Unis a montré qu’un faible pourcentage d’emplois de haut niveau sont occupés par des femmes (de 14 % à Hawaii et 18 % dans l’Utah à 39 % en Louisiane). Le respect veut qu’on ne fasse pas dépendre l’avancement professionnel du sexe des gens, mais de leurs aptitudes et de leur expérience. D’après Sharon Harlan, directrice de recherche, “la situation s’améliore, mais (...) les femmes ont toujours quantité d’obstacles à surmonter”.

      [Note]

      a Voir La Tour de Garde du 15 mai 1989, pages 10 à 20, “Maris, faites preuve d’amour et de respect” et “Femmes, faites preuve d’amour et de respect”.

      [Encadré, page 14]

      RESPECT — Ce que les femmes peuvent faire

      ● Cultivez et gardez votre propre ESTIME.

      ● Indiquez clairement ce que vous permettez qu’on dise et fasse en votre présence.

      ● Fixez-​vous des limites en matière de conduite et de langage.

      ● N’essayez pas de rivaliser avec les hommes sur le terrain de la grossièreté et des plaisanteries douteuses; cela rabaisse une femme et n’élève pas l’homme.

      ● Ne portez pas de tenues provocantes, même si c’est la mode; la façon dont vous vous habillez révèle l’estime que vous avez de vous-​mêmes.

      ● Gagnez le respect des autres par votre comportement; traitez les hommes avec le respect que vous attendez d’eux.

      ● Ne flirtez pas.

      RESPECT — Ce que les hommes peuvent faire

      ● Traitez toutes les femmes avec respect et dignité; ne vous sentez pas menacés parce qu’une femme a de l’assurance.

      ● Ne vous montrez pas familiers avec une femme qui n’est pas la vôtre en lui adressant des termes d’affection déplacés.

      ● Bannissez les plaisanteries osées et les regards suggestifs.

      ● Ne donnez pas trop dans le compliment et interdisez-​vous les contacts physiques déplacés.

      ● Ne les rabaissez pas, elles ou leur travail.

      ● Consultez, écoutez et communiquez avec un esprit objectif.

      ● Exprimez votre reconnaissance pour le travail accompli.

      ● Donnez la main aux tâches domestiques. Pourquoi serait-​ce plus indigne de vous que de votre femme?

      ● Si vous vivez avec vos parents, soyez sensibles à la gêne que cela cause à votre femme. Elle a besoin que vous la souteniez, et c’est d’elle que vous devez vous occuper en priorité (Matthieu 19:5).

  • Le respect des femmes dans la congrégation
    Réveillez-vous ! 1992 | 8 juillet
    • Le respect des femmes dans la congrégation

      LA BIBLE établit un ordre théocratique que les chrétiens respectent: le Christ est soumis à Dieu, l’homme est soumis au Christ et la femme est soumise à son mari (1 Corinthiens 11:3). Cette autorité n’a toutefois rien à voir avec une dictature. Au sein de la famille, elle ne repose jamais sur la violence physique, psychologique ou verbale. De plus, l’autorité chrétienne est relative; elle n’autorise pas un mari à se comporter comme un despote qui se croit infailliblea. Savoir dire “Excuse-​moi, c’est toi qui avais raison” préserverait bien des mariages et procurerait un réconfort mutuel à bien des conjoints. Malheureusement, ces expressions d’humilité ont souvent du mal à franchir le seuil des lèvres. — Colossiens 3:12-14, 18.

      Dans leurs recommandations relatives au mariage, les apôtres Pierre et Paul attirent constamment notre attention sur l’exemple du Christ. Un mari est digne de respect dans la mesure où il se montre un exemple de réconfort à l’image du Christ; en effet, “le mari est chef de sa femme, tout comme le Christ est chef de la congrégation, lui, le sauveur de ce corps”. — Éphésiens 5:23.

      Pierre donne ce conseil précis: “Vous les maris, de même, continuez à demeurer avec [vos femmes] selon la connaissance.” (1 Pierre 3:7). Une transcription en espagnol moderne rend ce passage ainsi: “À propos des maris: montrez du tact dans votre vie commune, témoignant des égards à la femme.” Cela implique beaucoup de choses, notamment que le mari fasse preuve de sensibilité dans le domaine des relations conjugales. Un mari ne devrait pas voir en sa femme un simple objet destiné à satisfaire ses besoins sexuels. Une femme qui a souffert de sévices sexuels dans son enfance a écrit: “J’aimerais que vous en disiez davantage sur la façon dont un mari peut soutenir sa femme lorsque celle-ci a connu de tels moments. Ce dont la plupart d’entre nous avons besoin, c’est de savoir que l’on nous aime vraiment, que nous ne sommes pas là seulement pour satisfaire des désirs physiques ou pour nous occuper de la maison sans qu’existe aucun lien affectifb.” Dieu a institué le mariage pour que les conjoints s’apportent l’un à l’autre soutien et compagnie. Il doit y avoir collaboration et estime mutuelle. — Genèse 2:18; Proverbes 31:28, 29.

      Un “vase plus faible” — En quel sens?

      Pierre conseille également aux maris d’assigner de l’honneur à leurs femmes “comme à un vase plus faible, le vase féminin”. (1 Pierre 3:7.) Que voulait-​il dire en qualifiant la femme de “vase plus faible”? Il est certain que la femme est généralement dotée d’une constitution physique plus faible que l’homme en raison de différences anatomiques du point de vue squelettique et musculaire. Par contre, en matière de force morale, la femme n’a rien à envier à l’homme. Des femmes endurent pendant des années des situations que la plupart des hommes seraient peut-être incapables de supporter ne serait-​ce que peu de temps, des mauvais traitements infligés par des conjoints violents ou alcooliques par exemple. Songez également à tout ce qu’une femme subit lorsqu’elle porte un enfant, notamment au cours des heures que dure l’accouchement. Tout mari un tant soit peu sensible qui a assisté au miracle d’une naissance ne peut qu’éprouver plus de respect pour sa femme et la force morale qui l’habite.

      À propos de cette force intérieure, voici ce que Hannah Levy-Haas, juive détenue dans le camp de concentration nazi de Ravensbrück, a écrit dans son journal en 1944: “Il y a une chose ici qui me bouleverse, c’est de voir que les hommes sont beaucoup plus faibles et bien moins résistants aux souffrances que les femmes — physiquement et souvent moralement. Incapables de se contrôler, ils montrent une telle absence de force morale qu’on ne peut s’empêcher de les plaindre.” — Les Mères-patrie du IIIe Reich, de Claudia Koonz.

      Voilà qui montre qu’il n’y a aucune raison de faire preuve de discrimination envers les femmes sous prétexte qu’elles sont physiquement plus faibles. Edwin Reischauer a écrit: “De nos jours, il est communément admis que les femmes ont plus de volonté et de force morale que les hommes.” (Les Japonais). Cette force peut être mise à profit dans la congrégation chrétienne, où des femmes mûres sont à même d’apporter leur aide à d’autres femmes qui passent par des moments difficiles sur le plan affectif. Dans certaines circonstances, une femme maltraitée qui a besoin d’un soutien immédiat aura sûrement plus envie de se tourner vers une compagne mûre que vers un homme. Si le besoin de conseils supplémentaires se fait sentir, on pourra par la suite consulter un ancien de la congrégation. — 1 Timothée 5:9, 10; Jacques 5:14, 15.

      De nombreuses femmes s’irritent de ce que l’on met dédaigneusement les réactions féminines sur le compte de l’émotivité en les attribuant au cycle menstruel. Betty, une chrétienne pratiquante, a dit: “Nous savons que notre constitution biologique plus délicate fait de nous, sous certains aspects, ce que l’apôtre Pierre appelle le ‘vase plus faible’, le vase féminin. Mais ce n’est pas une raison pour qu’un contremaître ou un surveillant se montre condescendant ou paternaliste en mettant chaque réaction féminine sur le compte du cycle menstruel. Nous sommes des êtres intelligents et voulons qu’on nous écoute avec respect.”

      Toutes les femmes ne sont pas émotives, de même que tous les hommes ne sont pas impassibles. Chacun doit être considéré pour ce qu’il est. Betty, déjà citée, a dit à Réveillez-vous!: “Je n’aime pas être cataloguée en fonction de mon sexe. J’ai vu des hommes pleurer et être d’humeur changeante, et il y a des femmes qui sont la dureté même. Nous demandons aux hommes de nous écouter objectivement, en faisant abstraction du sexe.”

      Que faut-​il pour que cela change?

      Certains sont d’avis que, si l’on veut améliorer les choses, il ne suffit pas que les femmes militent pour la défense de leurs droits et pour la justice, et que les hommes aient à l’égard des femmes des gestes symboliques de respect. Au sein de chaque société et à tous les niveaux, les hommes doivent réfléchir à leur responsabilité dans ce domaine et se demander comment rendre les femmes plus heureuses. — Matthieu 11:28, 29.

      L’écrivain et poète Katha Pollitt a écrit dans Time: “La plupart des hommes, évidemment, ne violent pas, ne frappent pas, ne tuent pas. Mais cela ne veut pas dire, comme un trop grand nombre d’entre eux semblent le penser, qu’ils n’ont aucune responsabilité dans le phénomène de la violence faite aux femmes. Chacun de nous, dans sa vie quotidienne, contribue à modeler les concepts culturels qui définissent les limites de l’acceptable. (...) Je parle d’hommes qui se livrent à un examen de conscience approfondi, qui remettent en question leurs préjugés et leurs privilèges, qui assument leur part de responsabilité dans la situation déplorable que nous vivons.”

      Reste que, même si tous les hommes de la planète changeaient radicalement d’attitude envers les femmes, cela ne mettrait pas fin à toutes les injustices qui affligent l’humanité. Pourquoi? Parce que l’homme n’a pas un comportement injuste et barbare seulement vis-à-vis des femmes, mais aussi vis-à-vis de ses semblables. De nombreux pays connaissent toujours la guerre, la violence, le meurtre, les escadrons de la mort et le terrorisme au quotidien. Un système de domination entièrement nouveau pour toute la terre, voilà ce qui est nécessaire. Ainsi qu’un nouveau programme d’éducation pour l’ensemble de l’humanité. Or ce sont de telles conditions que Dieu promet d’instaurer par le moyen de son Royaume qui, du ciel, dominera la terre. Alors, et alors seulement, hommes, femmes et enfants jouiront de la justice et de l’équité véritables. Alors seulement, hommes et femmes se témoigneront un respect mutuel. La Bible l’annonce en ces termes en Ésaïe 54:13: “Tous tes fils [et tes filles] seront des personnes enseignées par Jéhovah, et la paix de tes fils [et de tes filles] sera abondante.” Oui, l’enseignement des justes principes de Jéhovah contribuera à l’apparition d’une société nouvelle caractérisée par un respect mutuel.

      [Notes]

      a Voir l’article “Que signifie la soumission dans le mariage?”, aux pages 19 à 21 de La Tour de Garde du 15 décembre 1991.

      b Voir Réveillez-vous! du 8 octobre 1991, pages 3 à 11, et du 8 avril 1992, pages 24 à 27.

      [Illustration, page 16]

      Une femme mûre est souvent en mesure de donner des conseils utiles.

      [Illustration, page 17]

      Participer aux tâches domestiques est un moyen de témoigner du respect à sa femme.

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