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“ L’explosion des villes ”Réveillez-vous ! 2001 | 8 avril
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“ L’explosion des villes ”
“ Jamais les hommes ne se sont autant déplacés, et la grande majorité de ceux qui partent à la recherche d’une vie meilleure s’installent dans des villes. ”
CE CONSTAT est tiré de l’introduction d’un article de la revue Foreign Affairs intitulé “ L’explosion des villes dans les pays en développement ”. Comme l’explique l’article, de nombreuses personnes sont “ séduites par les attraits de la ville ou fuient les campagnes à cause des bouleversements politiques et économiques, de l’explosion démographique et des catastrophes écologiques ”.
Selon certaines estimations, plus d’un million de personnes affluent vers les villes chaque semaine ! Les pays en développement comptent plus de 200 villes de plus d’un million d’habitants, dont une vingtaine de plus de 10 millions d’habitants. Et aucun ralentissement en perspective ! Un exemple type : Lagos, au Nigeria. Selon un rapport du Worldwatch Institute, “ en 2015 Lagos devrait approcher les 25 millions d’habitants, ce qui fera d’elle la troisième ville du monde alors qu’elle est au treizième rang aujourd’hui ”.
De nombreux spécialistes jugent cette évolution inquiétante. Federico Mayor, ancien directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, indique que d’ici à 2035 “ les centres urbains actuels verront leur population augmenter de trois milliards ”. Pour faire face à cette explosion, “ il faudrait construire 1 000 villes de 3 millions d’habitants au cours des 40 prochaines années, soit 25 par an ”.
Les spécialistes font remarquer que cette croissance très rapide a des conséquences désastreuses pour les grandes villes du monde entier, y compris celles des pays industrialisés et prospères. À quels problèmes sont-elles confrontées ? En quoi êtes-vous concerné ? Existe-t-il des solutions ? Ces questions seront examinées dans les articles suivants.
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Grandes villes : les causes de la criseRéveillez-vous ! 2001 | 8 avril
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Grandes villes : les causes de la crise
“ Allons ! Bâtissons-nous une ville et aussi une tour dont le sommet soit dans les cieux, [...] de peur que nous ne soyons dispersés sur toute la surface de la terre. ” — Genèse 11:4.
CES paroles, prononcées il y a plus de 4 000 ans, déclenchèrent la construction de la grande ville de Babel.
Babel, appelée plus tard Babylone, était située dans la plaine alors fertile de Shinéar, en Mésopotamie. Contrairement à ce que l’on dit parfois, ce n’est pas la première ville mentionnée dans la Bible. Avant le déluge survenu aux jours de Noé, il existait déjà des villes. Hénok, la plus ancienne dont parle le récit biblique, fut fondée par Caïn après le meurtre de son frère (Genèse 4:17). Ce n’était probablement qu’un village fortifié. Babel, en revanche, était une grande agglomération, un centre du faux culte où s’élevait une tour immense à caractère religieux. Mais la ville et sa célèbre tour constituaient un véritable défi lancé à Dieu (Genèse 9:7). C’est pourquoi Dieu intervint et confondit le langage des bâtisseurs, faisant échec à leur ambitieux projet religieux. Il ‘ les dispersa de là sur toute la surface de la terre ’, lit-on en Genèse 11:5-9.
Comme on pouvait s’y attendre, les villes commencèrent alors à se multiplier. On y trouvait une protection contre les attaques ennemies, et les agriculteurs pouvaient y stocker et y vendre leurs produits. L’apparition des places de marché permit à de nombreux citadins de se livrer à des activités autres qu’agricoles. “ Libérés des contraintes d’une existence précaire, lit-on dans L’essor des villes (angl.), les citadins purent exercer une multitude de métiers : vannerie, poterie, filage, tissage, tannerie, menuiserie, maçonnerie, bref, tout ce qui pouvait faire l’objet d’un commerce. ”
Les villes étaient des lieux d’échange idéaux. La Bible rapporte que, lorsqu’une grande famine survint en Égypte, Joseph, le premier ministre, décida de regrouper la population dans les villes, probablement parce que cela facilitait la distribution des réserves de nourriture. — Genèse 47:21.
À une époque où les transports étaient lents et limités, les villes favorisèrent également la communication et les rencontres, ce qui accéléra le rythme du changement social et culturel. Les villes étaient aussi des lieux propices aux innovations et au progrès technique. La diffusion rapide des idées nouvelles faisait évoluer la pensée scientifique, religieuse et philosophique.
Des rêves déçus
À notre époque, les villes offrent les mêmes avantages. Rien d’étonnant, donc, qu’elles continuent à attirer des millions de personnes, en particulier dans les pays où la vie rurale est devenue extrêmement difficile. Mais beaucoup de ceux qui s’installent en ville dans l’espoir de connaître une vie meilleure ne voient pas leurs rêves se réaliser. On lit dans L’état de la planète 1998 : “ Une étude récente du Population Council [un institut démographique] sur les pays en développement révèle que, dans de nombreux centres urbains, la qualité de la vie est moins bonne que dans les zones rurales. ” Comment expliquer ce phénomène ?
Dans L’aspect humain du développement urbain (angl.), Henry Cisneros écrit : “ Lorsque les personnes économiquement faibles sont regroupées dans des zones bien délimitées, leurs problèmes croissent de façon exponentielle. [...] La concentration de plus en plus élevée de personnes démunies appartenant principalement à des minorités ethniques s’accompagne d’une hausse spectaculaire du chômage, d’une dépendance plus forte et plus durable à l’égard des services d’aide sociale, d’une multitude de problèmes sanitaires et — conséquence la plus alarmante — d’une flambée de criminalité. ” On trouve un constat similaire dans La croissance des mégalopoles et l’avenir (angl.) : “ Cet afflux massif de personnes a souvent pour conséquence un haut niveau de chômage et de sous-emploi, le marché du travail ne pouvant pas absorber les demandeurs d’emploi supplémentaires. ”
Le nombre croissant d’enfants des rues est une triste manifestation de la grande pauvreté qui sévit dans les villes des pays en développement. Selon certaines estimations, il y aurait dans le monde 30 millions d’enfants vivant dans la rue ! “ La pauvreté et d’autres problèmes ont érodé les liens familiaux, de sorte que les enfants grandissent dans la rue et doivent se débrouiller seuls. ” (La croissance des mégalopoles et l’avenir). Ces enfants survivent souvent tant bien que mal en fouillant dans les poubelles, en mendiant et en faisant de petits travaux sur les marchés.
D’autres tristes réalités
La pauvreté conduit parfois à la criminalité. Dans une ville d’Amérique du Sud réputée pour son architecture novatrice, l’insécurité est telle que l’on voit se multiplier les grilles métalliques. Du plus riche au plus pauvre, les habitants installent des clôtures pour protéger leurs biens et leur intimité, de sorte qu’ils vivent comme en cage. Certains vont jusqu’à monter les clôtures avant même la fin de la construction.
La surpopulation limite également l’accès à des services aussi fondamentaux que l’approvisionnement en eau et l’hygiène publique. Une enquête récente a montré que, dans une ville d’Asie où 500 000 toilettes publiques seraient nécessaires, il n’y en avait que 200 en fonctionnement !
Ajoutons les effets désastreux de la surpopulation sur l’environnement. À mesure que les villes s’étendent, les terres cultivables reculent. Federico Mayor écrit : “ La ville est dévoreuse d’énergie, elle tarit les ressources en eau, engloutit aliments et matériaux ; elle déverse en retour des flots d’effluents et de pollution : le milieu qui l’entoure, n’arrivant plus à lui apporter les premiers et à absorber les seconds, en est épuisé. ”
La crise urbaine dans les pays occidentaux
La crise n’est peut-être pas aussi aiguë dans les pays occidentaux, mais elle existe également. “ Dans les villes américaines, la violence prend des proportions alarmantes, lit-on dans La crise des villes américaines (angl.). La violence est si omniprésente dans les villes américaines qu’elle commence à occuper une place importante dans les revues médicales, qui y voient un problème majeur de santé publique. ” Le fléau de la violence ne sévit pas uniquement aux États-Unis, mais dans les grandes agglomérations du monde entier.
À cause de la détérioration des conditions de vie, de nombreuses villes voient fuir les entrepreneurs. “ Les entreprises s’installent dans les banlieues ou à l’étranger, fermant des usines, laissant derrière elles une ‘ terre brûlée ’ : des bâtiments déserts, des terrains contaminés où l’on a enfoui des matériaux toxiques et sur lesquels il est impossible de construire quoi que ce soit. ” (L’aspect humain du développement urbain). Souvent, les citadins les plus démunis sont regroupés dans des zones “ où les problèmes environnementaux sont facilement négligés — où le système d’égouts est déficient, où le traitement de l’eau laisse à désirer, où la vermine infeste les terrains vagues et envahit les habitations, où les petits enfants absorbent la peinture au plomb qui s’écaille sur les murs... où tout le monde se désintéresse de tout ”. Un tel environnement est propice à la criminalité, à la violence et au désespoir.
Les villes d’Occident ont, elles aussi, des difficultés à assurer des services de première importance. En 1981, Pat Choate et Susan Walter ont publié un livre au titre évocateur : L’Amérique en ruine. Une infrastructure délabrée (angl.). Elles y dressaient le constat suivant : “ Les installations publiques s’usent plus vite qu’on ne les remplace. ” Elles s’inquiétaient en particulier du nombre de ponts rouillés, de routes détériorées et de systèmes d’égouts délabrés.
Vingt ans plus tard, des villes comme New York ont toujours d’importants problèmes d’infrastructures. Un article du New York Magazine présente la construction du Third Water Tunnel — un immense chantier en cours depuis près de 30 ans — comme “ le projet le plus important de l’hémisphère occidental en matière d’infrastructure ”. Son budget est d’environ cinq milliards de dollars. Une fois achevé, l’ouvrage apportera chaque jour près de quatre milliards de litres d’eau à la ville de New York. “ Mais, malgré l’ampleur des travaux, explique l’auteur, ce tunnel n’est destiné qu’à compléter les canalisations existantes, que l’on pourra réparer pour la première fois depuis leur installation, qui remonte au début du siècle. ” On estime, rapporte le New York Times, que la réparation des autres infrastructures vieillissantes de la ville — son métro, ses conduites d’eau, ses rues et ses ponts — coûterait 90 milliards de dollars.
New York est loin d’être la seule ville qui rencontre de telles difficultés. De nombreuses grandes agglomérations font face à des perturbations dues à des causes diverses. En février 1998, une panne d’électricité a immobilisé pendant plus de deux semaines la ville d’Auckland, en Nouvelle-Zélande. À Melbourne, en Australie, les habitants ont dû se passer d’eau chaude pendant 13 jours : l’alimentation en gaz avait été coupée à la suite d’un accident survenu dans une usine productrice.
Citons enfin un problème que presque toutes les grandes villes connaissent : les embouteillages. L’architecte Moshe Safdie écrit : “ Il existe une inadéquation fondamentale entre la taille des villes et leurs systèmes de transports. [...] Les villes anciennes ont dû adapter leur centre à un trafic que l’on n’aurait jamais imaginé à l’époque où elles ont été construites. ” Le New York Times fait remarquer que, dans des villes comme Le Caire, Bangkok et São Paulo, les embouteillages sont “ la règle ”.
En dépit de tous ces problèmes, la croissance des villes ne semble pas près de se ralentir. Comme le fait remarquer Le courrier de l’Unesco, “ la ville apparaît [...], à tort ou à raison, comme un espace de progrès et de liberté, un mirage d’opportunités en tout genre, un lieu obligé de vie ”. Quel est l’avenir des grandes villes ? Existe-t-il des solutions réalistes à leurs problèmes ?
[Entrefilet, page 5]
“ Cet afflux massif de personnes a souvent pour conséquence un haut niveau de chômage et de sous-emploi. ”
[Illustration, page 7]
De nombreuses villes connaissent le fléau des embouteillages.
[Illustration, page 7]
Des millions d’enfants de la rue se débrouillent seuls.
[Illustration, page 7]
Beaucoup de ceux qui s’installent en ville dans l’espoir de connaître une vie meilleure ne voient pas leurs rêves se réaliser.
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Quel avenir pour les villes ?Réveillez-vous ! 2001 | 8 avril
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Quel avenir pour les villes ?
“ REGARDER nos villes, c’est voir notre avenir ”, a écrit Ismail Serageldin, de la Banque mondiale. À en juger par la situation décrite plus haut, cet avenir s’annonce plutôt sombre.
Certes, dans de nombreuses grandes agglomérations, des efforts louables sont accomplis pour améliorer la qualité de la vie. À New York, on a récemment réhabilité le quartier de Times Square, dans Manhattan, célèbre jusqu’alors pour ses sex-shops, ses revendeurs de drogue et son insécurité. Maintenant, les magasins et les cinémas fleurissent et attirent des milliers de personnes. Naples, “ ville brillante, cultivée, qui rivalisait jadis avec Londres et Paris ”, selon le National Geographic, a été ravagée au cours de la Seconde Guerre mondiale. Par la suite, elle est devenue un symbole de criminalité et de chaos. Mais lorsqu’elle a été choisie pour accueillir un sommet politique en 1994, son centre a été entièrement rénové et elle a connu une véritable renaissance.
Pour rendre les villes plus propres et plus sûres, il faut des moyens. Une amélioration de la sécurité nécessite souvent une présence policière accrue. Certains lieux publics sont constamment surveillés par des caméras et des policiers en civil. En se promenant dans un parc, parmi les fontaines, les sculptures et les parterres, on tombe parfois sur un poste de contrôle.
Il arrive également que les progrès se fassent au détriment des plus démunis. Certains auteurs qualifient d’“ embourgeoisement ” le processus par lequel, dans certains quartiers, les familles pauvres, majoritaires, sont peu à peu remplacées par des familles aisées. L’embourgeoisement est la conséquence d’une mutation économique : le “ passage de la fabrication aux services, de l’emploi d’ouvriers qualifiés à l’automatisation ”. (L’embourgeoisement de la ville [angl.], sous la direction de Neil Smith et Peter Williams.) La diminution du nombre d’ouvriers et la multiplication des emplois spécialisés s’accompagnent d’une hausse de la demande en logements confortables. Plutôt que de s’installer en banlieue, de nombreux citadins ayant des revenus élevés préfèrent rénover un logement dans un quartier relativement défavorisé.
Naturellement, il en résulte une amélioration sensible des conditions de vie dans ces quartiers. Mais, à mesure que l’environnement s’améliore, les prix augmentent et, faute de moyens suffisants, certains habitants doivent quitter l’endroit où ils ont vécu et travaillé pendant des années.
La mort des villes ?
Il est probable que les retombées des nouvelles technologies commencent seulement à se faire sentir. Le développement du commerce sur Internet pourrait avoir des conséquences spectaculaires. Grâce aux nouvelles technologies, certains entrepreneurs se sont déjà réimplantés à la campagne, emmenant avec eux de nombreux employés.
Plus le commerce et le travail en ligne se développeront, moins on sera tenté de s’installer dans des quartiers d’affaires surpeuplés. “ Certains employés, notamment des personnes travaillant à temps partiel, pourraient fort bien effectuer toute leur activité à domicile ou dans des centres de télétravail, [...] ce qui réduirait la circulation automobile ”, lit-on dans Les villes et la civilisation (angl.). “ Dans ce nouvel environnement, imagine l’architecte Moshe Safdie, la population mondiale pourrait être répartie sur des millions de villages dont les habitants bénéficieraient à la fois des avantages de la vie rurale et, grâce aux moyens électroniques, de la richesse culturelle des grandes villes historiques. ”
Quel avenir pour les villes ?
De nombreux observateurs estiment toutefois que, malgré les nouvelles technologies, les villes vont continuer à croître en raison des services et des avantages qu’elles offrent. Quoi qu’il en soit, les villes sont aujourd’hui en crise. On n’entrevoit aucune solution aux énormes problèmes de logement et d’installations sanitaires que connaissent des millions de citadins démunis, et personne n’a encore trouvé le moyen de mettre fin à la criminalité, à la destruction de l’environnement ou à la pollution urbaine.
Certains pensent que les gouvernements devraient investir davantage de moyens dans la gestion des villes. Mais, étant donné le bilan de nombreux gouvernements en matière de gestion, est-il réaliste de penser qu’il est aussi simple de régler les problèmes des grandes agglomérations que de signer un chèque ? Il y a déjà plusieurs décennies, on pouvait lire dans Vie et mort des grandes villes américaines (angl.) : “ Il existe un mythe nostalgique selon lequel, si nous avions suffisamment d’argent, nous pourrions éliminer tous nos taudis. [...] Mais regardez ce que nous avons construit avec nos premiers milliards : des cités à loyer modéré qui deviennent des foyers de délinquance, de vandalisme et de désespoir social généralisé encore pires que les taudis qu’elles sont censées remplacer. ” Cette analyse n’a pas vieilli.
Mais si l’argent ne suffit pas, quelle est la solution ? Les villes sont constituées avant tout d’hommes et de femmes, et pas simplement de bâtiments et de rues. En dernière analyse, si l’on veut améliorer la vie urbaine, ce sont les gens qu’il faut changer. “ Le meilleur investissement d’une ville, c’est celui qu’elle met dans les hommes ”, note Lewis Mumford (La ville dans l’Histoire [angl.]). Pour éradiquer la toxicomanie, la prostitution, la pollution, les atteintes à l’environnement, les inégalités sociales, le vandalisme, les graffitis, etc., il faut davantage qu’une présence policière accrue ou une couche de peinture fraîche. Il est nécessaire d’aider les personnes à modifier profondément leur état d’esprit et leur comportement.
Une autre gestion
Un changement aussi radical dépasse de toute évidence les capacités humaines. C’est pourquoi toutes les tentatives visant à résoudre les problèmes actuels des grandes agglomérations sont vouées à l’échec. Néanmoins, les étudiants de la Bible ne cèdent pas au désespoir, car ils voient dans la crise des villes une preuve supplémentaire de l’incapacité de l’homme à gérer convenablement notre planète. Nos agglomérations tentaculaires et anarchiques confirment ce que dit la Bible en Jérémie 10:23 : “ À l’homme tiré du sol n’appartient pas sa voie. Il n’appartient pas à l’homme qui marche de diriger son pas. ” En essayant de se diriger lui-même, l’homme s’est attiré de nombreuses difficultés que les grandes villes ne font qu’accentuer.
Les citadins du monde entier peuvent par conséquent puiser du réconfort dans la promesse consignée en Révélation 11:18 selon laquelle Dieu va “ causer la ruine de ceux qui ruinent la terre ”. Loin d’être négative, cette promesse permet d’espérer un avenir meilleur pour l’humanité. Elle annonce que Dieu va prendre en main la gestion de notre planète au moyen d’un gouvernement, d’un royaume (Daniel 2:44). Jamais plus on ne verra des millions de personnes vivre dans une pauvreté extrême, sans pouvoir jouir d’un logement décent et d’installations sanitaires de base, privées de dignité et d’espoir. Sous la domination du gouvernement de Dieu, les humains jouiront de la prospérité matérielle, d’une santé parfaite et de logements confortables. — Isaïe 33:24 ; 65:21-23.
Ce monde nouveau est la seule solution réaliste aux problèmes actuels des grandes villes.
[Illustrations, pages 8, 9]
Dans de nombreuses grandes villes, des efforts louables sont faits pour améliorer la qualité de la vie.
Naples (Italie).
New York (États-Unis).
Sydney (Australie).
[Indication d’origine]
SuperStock
[Illustration, page 10]
Le monde nouveau de Dieu apportera une solution aux problèmes actuels des citadins.
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