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Un remède efficace contre le stressLa Tour de Garde 2001 | 15 décembre
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Un remède efficace contre le stress
“ Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes chargés, et moi je vous réconforterai. ” — MATTHIEU 11:28.
1, 2. a) Que contient la Bible qui peut atténuer l’excès de stress ? b) Quelle était l’efficacité des enseignements de Jésus ?
VOUS serez probablement d’accord avec l’idée que trop de stress n’est pas bon ; trop de stress engendre la détresse. La Bible, d’ailleurs, explique que toute la création humaine croule tellement sous les fardeaux que beaucoup attendent impatiemment d’être libérés de la vie stressante d’aujourd’hui (Romains 8:20-22). Mais elle va plus loin : elle montre aussi comment trouver dès maintenant un grand soulagement à sa détresse. Il suffit de suivre les conseils et l’exemple d’un jeune homme qui a vécu il y a 20 siècles. Il était charpentier, mais il affectionnait surtout les gens. Il parlait au cœur, il répondait aux besoins, il soutenait les faibles et il consolait les déprimés. Mieux encore, il en a aidé beaucoup à s’épanouir sur le plan spirituel. Ainsi, ils ont été soulagés d’un stress excessif. Vous pouvez l’être aussi. — Luc 4:16-21 ; 19:47, 48 ; Jean 7:46.
2 Cet homme, Jésus de Nazareth, n’était pas guidé par l’érudition que certains recherchaient à Rome, à Athènes ou à Alexandrie. Pourtant, ses enseignements étaient renommés. Ils avaient un thème : le gouvernement par lequel Dieu dominera la terre pour le bien. Jésus a également exposé des principes de vie élémentaires, des principes qui sont d’une valeur indéniable aujourd’hui. Ceux qui apprennent et qui appliquent les enseignements de Jésus en retirent immédiatement des bienfaits ; ils sont notamment soulagés de l’excès de stress. N’aimeriez-vous pas en bénéficier ?
3. Quelle magnifique invitation Jésus a-t-il lancée ?
3 Peut-être êtes-vous sceptique. ‘ Quelqu’un qui a vécu il y a si longtemps peut-il m’apporter quelque chose ? ’ Écoutez simplement l’invitation de Jésus : “ Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes chargés, et moi je vous réconforterai. Prenez sur vous mon joug et apprenez de moi, car je suis doux de caractère et humble de cœur, et vous trouverez du réconfort pour vos âmes. Car mon joug est doux et ma charge est légère. ” (Matthieu 11:28-30). Que voulait-il dire ? Examinons ses paroles en détail et voyons en quoi elles libèrent du stress oppressant.
4. À qui Jésus s’adressait-il, et pourquoi ses auditeurs avaient-ils peut-être du mal à faire ce qu’on leur demandait ?
4 Jésus s’adressait à de nombreuses personnes qui s’efforçaient ardemment de faire ce qui était permis, mais qui étaient ‘ chargées ’ parce que les chefs juifs rendaient la religion pesante (Matthieu 23:4). Les chefs imposaient une infinité de règles dans presque tous les aspects de la vie. Ne seriez-vous pas stressé si on vous disait continuellement “ ne fais pas ” ceci ou cela ? Jésus, lui, invitait ses auditeurs à accéder à la vérité, à la justice, à une vie meilleure en l’écoutant. Pour connaître le vrai Dieu, il fallait prêter attention à Jésus Christ, car en lui les humains pouvaient, et ils peuvent toujours, voir qui est Jéhovah. Jésus a dit en effet : “ Qui m’a vu a vu le Père aussi. ” — Jean 14:9.
Votre vie est-elle trop stressante ?
5, 6. Comparez les conditions de travail et les salaires aux jours de Jésus par rapport à aujourd’hui.
5 La question vous intéresse certainement si votre travail ou votre situation familiale vous pèse, ou encore si d’autres responsabilités vous submergent. Dans ce cas, vous ressemblez aux gens sincères vers qui Jésus allait et qu’il aidait. Parlons ne serait-ce que de gagner sa vie. Beaucoup doivent se battre de nos jours pour gagner leur vie, comme bien des contemporains de Jésus.
6 À l’époque, un ouvrier trimait 12 heures par jour, 6 jours par semaine, en général pour un denier seulement par journée complète (Matthieu 20:2-10). Qu’est-ce que cela représente par rapport à votre salaire ou à celui de vos amis ? Il n’est pas facile de comparer les salaires de l’Antiquité avec ceux d’aujourd’hui. On peut essayer en considérant le pouvoir d’achat. D’après un bibliste, aux jours de Jésus un pain fait avec un kilo de farine de blé coûtait environ la paye d’une heure. D’après un autre bibliste, un quart de litre de bon vin coûtait environ la paye de deux heures. Vous constatez que les gens travaillaient dur et longtemps pour vivre. Ils avaient besoin de soulagement et de réconfort, et nous sommes dans la même situation. Êtes-vous employé ? Avez-vous le sentiment qu’on fait pression sur vous pour que vous produisiez davantage ? Souvent, nous ne trouvons pas le temps de réfléchir avant de prendre des décisions. Vous aspirez sans doute à un soulagement.
7. Comment les gens réagissaient-ils au message de Jésus ?
7 À l’évidence, l’invitation que Jésus lançait à tous ceux ‘ qui peinaient et qui étaient chargés ’ a dû séduire nombre de ses auditeurs (Matthieu 4:25 ; Marc 3:7, 8). Rappelez-vous que Jésus a ajouté la promesse suivante : “ Je vous réconforterai. ” Sa promesse tient toujours. Elle nous concerne si nous ‘ peinons et sommes chargés ’. Et elle concerne les personnes que nous aimons, dont la situation est certainement comparable.
8. Quel stress supplémentaire subit-on si l’on élève des enfants ou si l’on vieillit ?
8 D’autres choses encore sont pesantes. N’est-il pas difficile d’élever des enfants ? Et n’est-il pas difficile parfois d’être un enfant ? De plus en plus de personnes de tous âges ont des soucis de santé psychique et physique. On a beau vivre plus longtemps, les personnes âgées rencontrent des difficultés qui leur sont propres, malgré les avancées de la médecine. — Ecclésiaste 12:1.
Sous le joug
9, 10. Que symbolisait le joug dans l’Antiquité, et pourquoi Jésus invitait-il les gens à prendre sur eux son joug ?
9 Avez-vous remarqué, en Matthieu 11:28, 29, cette expression de Jésus : “ Prenez sur vous mon joug et apprenez de moi. ” À l’époque, l’homme du peuple pouvait avoir le sentiment de travailler sous un joug, car, depuis des temps reculés, le joug symbolisait l’esclavage ou la servitude (Genèse 27:40 ; Lévitique 26:13 ; Deutéronome 28:48). Nombre des journaliers que Jésus rencontrait portaient littéralement un joug sur les épaules pour transporter de lourds fardeaux. En fonction de sa conception, un joug pouvait être confortable pour le cou et les épaules, ou au contraire blessant. Étant charpentier, Jésus a peut-être fabriqué des jougs ; il savait dans ce cas en façonner qui soient “ doux ”. Il rembourrait avec du cuir ou du tissu les points de frottement, afin de les rendre confortables le plus possible.
10 Quand Jésus a dit : “ Prenez sur vous mon joug ”, il se comparait peut-être à quelqu’un qui fournissait des jougs fignolés, “ doux ” pour le cou et les épaules. C’est pourquoi il a ajouté : “ Ma charge est légère. ” Cela signifiait que la barre de joug n’était pas désagréable à porter et que le travail n’était pas servile. Certes, en invitant ses auditeurs à accepter son joug, Jésus ne leur proposait pas d’être soulagés immédiatement de toutes les conditions oppressives d’alors. Néanmoins, le changement d’état d’esprit qu’il leur suggérait les réconforterait considérablement. Ils éprouveraient aussi du soulagement après avoir modifié leur mode de vie et leurs façons d’agir. Plus encore, une espérance claire et solide les aiderait à trouver la vie moins stressante.
Vous pouvez être réconforté
11. Qu’est-ce qui montre que Jésus n’offrait pas simplement de troquer son joug contre un autre ?
11 Notez que Jésus ne parlait pas de troquer un joug contre un autre. Rome dominait toujours le pays, comme aujourd’hui des gouvernements dirigent les pays où les chrétiens vivent. Les impôts romains n’allaient pas disparaître. Les ennuis de santé et les soucis économiques n’allaient pas s’évanouir. L’imperfection et le péché continueraient de sévir. Toutefois, les gens seraient réconfortés s’ils adoptaient l’enseignement de Jésus, ce qui demeure vrai à notre époque.
12, 13. Qu’est-ce qui, d’après Jésus, procurerait du réconfort, et comment certains ont-ils réagi ?
12 L’image du joug prise par Jésus a trouvé une application essentielle dans l’œuvre consistant à faire des disciples. Il est incontestable que l’activité principale de Jésus résidait dans l’enseignement, avant tout au sujet du Royaume de Dieu (Matthieu 4:23). Quand donc il a déclaré : “ Prenez sur vous mon joug ”, il parlait certainement aussi d’entreprendre la même activité que lui. Les Évangiles racontent que Jésus poussait les hommes sincères à changer de métier, un métier étant pourtant la préoccupation majeure de beaucoup. Souvenez-vous de l’appel qu’il a lancé à Pierre, à André, à Jacques et à Jean : “ Venez à ma suite, et je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. ” (Marc 1:16-20). Il a expliqué à ces pêcheurs qu’ils seraient heureux si, sous sa direction et avec son aide, ils accomplissaient l’œuvre que lui-même mettait à la première place dans sa vie.
13 Certains de ses auditeurs juifs ont compris ses paroles et les ont mises en pratique. Imaginez la scène au bord de l’eau décrite en Luc 5:1-11. Quatre pêcheurs avaient peiné toute la nuit sans rien prendre et, d’un coup, leurs filets étaient pleins à craquer ! Ils ne le devaient pas au hasard ; ils le devaient à l’intervention de Jésus. En regardant vers la rive, ils ont vu une multitude de gens vivement intéressés par les enseignements de Jésus ; ils ont alors saisi ce que Jésus leur a dit à tous les quatre : “ À partir de maintenant, ce sont des hommes que tu prendras vivants. ” Qu’ont-ils fait à ce moment-là ? “ Ils ramenèrent alors les bateaux à terre, et ils abandonnèrent tout et le suivirent. ”
14. a) Comment pouvons-nous trouver du réconfort dès aujourd’hui ? b) Quelle bonne nouvelle réconfortante Jésus proclamait-il ?
14 Au fond, vous pouvez faire comme eux. L’enseignement de la vérité biblique se poursuit. Quelque six millions de Témoins de Jéhovah dans le monde ont accepté l’invitation de Jésus à ‘ prendre sur eux son joug ’ ; ils sont devenus “ pêcheurs d’hommes ”. (Matthieu 4:19.) Certains se consacrent à cette pêche à plein temps ; d’autres y participent autant qu’ils le peuvent. Tous en éprouvent du réconfort, si bien que leur vie devient moins stressante. Ils font ce qu’ils aiment en annonçant une bonne nouvelle, “ la bonne nouvelle du royaume ”. (Matthieu 4:23.) C’est toujours un plaisir d’annoncer une bonne nouvelle, mais celle-là plus encore que les autres. La Bible contient tout ce qu’il faut pour convaincre beaucoup de gens qu’ils peuvent mener une vie moins stressante. — 2 Timothée 3:16, 17.
15. Comment tirerez-vous profit des enseignements de Jésus sur la vie ?
15 Dans une certaine mesure, même les gens qui découvrent tout juste le Royaume de Dieu tirent profit des enseignements de Jésus sur la meilleure manière de vivre. Beaucoup peuvent affirmer en toute sincérité que les enseignements de Jésus les ont réconfortés et les ont aidés à transformer leur vie. Vérifiez-le vous-même : examinez certains principes énoncés dans les récits de la vie et du ministère de Jésus, notamment les Évangiles écrits par Matthieu, Marc et Luc.
Un moyen de trouver du réconfort
16, 17. a) Où trouve-t-on certains enseignements fondamentaux de Jésus ? b) Qu’est-ce qui est nécessaire pour se procurer du réconfort en appliquant les enseignements de Jésus ?
16 Au printemps de l’an 31 de notre ère, Jésus a prononcé un discours qui est connu dans le monde entier. On l’appelle habituellement le Sermon sur la montagne. Il est rapporté en Matthieu chapitres 5 à 7 et en Luc chapitre 6, et résume nombre des enseignements du Christ. On trouve évidemment d’autres de ses enseignements ailleurs dans les Évangiles. Quantité de ses paroles tombent sous le sens, mais elles ne sont pas forcément faciles à appliquer. Pourquoi ne liriez-vous pas ces chapitres attentivement, en réfléchissant ? Laissez les idées fortes qu’ils contiennent influencer vos pensées et votre état d’esprit.
17 Manifestement, on peut regrouper les enseignements de Jésus de différentes manières. Associons les principaux de façon qu’il y en ait un pour chaque jour du mois, dans l’objectif de les mettre en pratique. De quelle façon ? D’abord, en ne jetant pas sur eux un coup d’œil superficiel. Rappelez-vous le chef riche qui a demandé à Jésus Christ : “ En faisant quoi hériterai-je de la vie éternelle ? ” Quand Jésus lui a rappelé les exigences fondamentales de la Loi divine, il a répondu qu’il les remplissait déjà. Cependant, il a compris qu’il devait faire davantage, car Jésus l’a encouragé à fournir des efforts plus soutenus pour appliquer concrètement les principes de Dieu, pour être un disciple actif. Apparemment, cet homme n’était pas disposé à aller aussi loin (Luc 18:18-23). Par conséquent, celui qui veut apprendre aujourd’hui les enseignements de Jésus doit se souvenir qu’il y a une différence entre être d’accord avec eux et les suivre effectivement, et par là réduire son stress.
18. Montrez comment tirer profit de l’encadré ci-dessus.
18 Pour commencer l’examen et l’application des enseignements de Jésus, regardez le point 1 dans l’encadré ci-dessus. Il renvoie à Matthieu 5:3-9. Vraiment, il vaudrait la peine pour n’importe lequel d’entre nous de passer un bon moment à méditer sur les conseils extraordinaires renfermés dans ces versets. Mais si vous les considérez dans leur ensemble, qu’en concluez-vous sur l’état d’esprit à adopter ? Si vous cherchez vraiment à surmonter les effets d’un stress excessif dans votre vie, qu’est-ce qui vous y aidera ? En quoi progresserez-vous si vous vous intéressez davantage aux questions spirituelles, si vous vous en préoccupez davantage ? Vous faudrait-il accorder moins d’attention à certains aspects de votre vie pour vous attacher davantage à des sujets spirituels ? Si vous le faites, vous en serez plus heureux dès maintenant.
19. Que pouvez-vous faire pour augmenter votre perspicacité et votre intelligence ?
19 Montons à présent d’un cran. Pourquoi ne pas discuter de ces versets avec un autre serviteur de Dieu, votre conjoint, un parent proche ou un ami (Proverbes 18:24 ; 20:5) ? Rappelez-vous le chef riche : il a posé à quelqu’un d’autre, à Jésus en l’occurrence, des questions sur un sujet similaire. La réponse qu’il a reçue aurait pu le rendre plus heureux et lui permettre de vivre plus longtemps. Bien entendu, l’autre adorateur de Dieu avec qui vous discuterez de ces versets ne vaudra pas Jésus ; il n’empêche qu’une conversation sur les enseignements de Jésus vous sera profitable à tous les deux. N’attendez pas pour essayer !
20, 21. Quel programme pourriez-vous suivre pour apprendre les enseignements de Jésus, et comment mesurerez-vous vos progrès ?
20 Regardez de nouveau l’encadré “ Des enseignements pour votre bien ”. Ces enseignements sont regroupés de sorte que vous en ayez au moins un à considérer chaque jour. Lisez en premier ce que Jésus a dit dans les versets donnés en référence, puis réfléchissez à ses paroles. Demandez-vous comment les appliquer dans votre vie. Si vous pensez déjà les appliquer, demandez-vous ce que vous pouvez faire de plus pour mettre en pratique cet enseignement divin. Travaillez-le durant la journée. Si vous avez du mal à le comprendre ou à discerner de quelle manière l’appliquer, consacrez-y un autre jour, tout en vous rappelant, néanmoins, que vous n’êtes pas obligé de le maîtriser pour continuer d’avancer. Le lendemain, vous pouvez passer à un autre enseignement. Au bout d’une semaine, déterminez dans quelle mesure vous avez assimilé quatre ou cinq enseignements de Jésus. La semaine suivante, ajoutez-en encore, jour après jour. Si vous constatez que vous avez échoué dans l’application d’un enseignement, ne vous découragez pas. Cela arrive à tous les chrétiens (2 Chroniques 6:36 ; Psaume 130:3 ; Ecclésiaste 7:20 ; Jacques 3:8). Persévérez la troisième semaine et la quatrième.
21 Au bout d’un mois environ, vous aurez peut-être couvert les 31 points. En tout cas, quel sera votre sentiment ? Ne serez-vous pas plus heureux, voire plus détendu ? Même si vos progrès ne sont pas prodigieux, vous vous sentirez probablement moins stressé, ou du moins vous gérerez mieux le stress, et vous disposerez d’une méthode pour continuer dans ce sens. Sans compter que bien d’autres perles parmi les enseignements de Jésus n’apparaissent pas dans la liste. Pourquoi n’en chercheriez-vous pas dans le but de les mettre en pratique ? — Philippiens 3:16.
22. Que retire-t-on à suivre les enseignements de Jésus, mais quel autre aspect mérite d’être examiné ?
22 Vous voyez que le joug de Jésus, s’il pèse son poids, est vraiment doux. Le poids de ses enseignements et le poids à porter pour être son disciple sont des poids légers. Après les avoir portés pendant plus de 60 ans, l’apôtre Jean, un ami cher au cœur de Jésus, a déclaré : “ Voici ce que signifie l’amour de Dieu : que nous observions ses commandements ; et pourtant ses commandements ne sont pas pesants. ” (1 Jean 5:3). Vous pouvez avoir la même confiance que lui. Plus vous appliquerez les enseignements de Jésus, plus vous constaterez que les facteurs qui rendent la vie de beaucoup de gens très stressante n’auront pas le même effet sur vous. Vous verrez que vous avez trouvé un soulagement immense (Psaume 34:8). Mais il reste un autre aspect du joug de Jésus à considérer. Il a dit également qu’il était “ doux de caractère et humble de cœur ”. Quelle est l’incidence de cette précision pour nous qui voulons apprendre de Jésus et l’imiter ? C’est ce que nous examinerons dans l’article suivant. — Matthieu 11:29.
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Un remède efficace contre le stressLa Tour de Garde 2001 | 15 décembre
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[Entrefilet, page 14]
En 2002, les Témoins de Jéhovah auront pour texte de l’année : “ Venez à moi, [...] et moi je vous réconforterai. ” — Matthieu 11:28.
[Encadré/Illustration, pages 12, 13]
Des enseignements pour votre bien
Quelles bonnes choses trouve-t-on en Matthieu chapitres 5 à 7 ? Ces chapitres renferment les enseignements présentés sur une colline de Galilée par le Maître Enseignant, Jésus. Veuillez lire dans votre bible les versets donnés en référence, puis posez-vous les questions qui les suivent :
1. 5:3-9 Qu’est-ce que cela m’indique sur mon état d’esprit général ? Comment puis-je devenir plus heureux ? Comment puis-je accorder plus d’attention à mes besoins spirituels ?
2. 5:25, 26 Que vaut-il mieux que d’être, comme beaucoup, porté à la dispute ? — Luc 12:58, 59.
3. 5:27-30 Concernant les fantasmes amoureux, que sous-entendent les paroles de Jésus ? En quoi, en rejetant de tels fantasmes, contribuerai-je à mon bonheur et garderai-je la paix de l’esprit ?
4. 5:38-42 Pourquoi devrais-je rejeter la mentalité de la société moderne, qui encourage à l’agressivité ?
5. 5:43-48 Que retirerai-je de mieux connaître des personnes que je considérais comme des ennemis ? En quoi cela réduira-t-il ou éliminera-t-il probablement les tensions ?
6. 6:14, 15 Si j’ai parfois du mal à pardonner, l’envie ou le ressentiment en seraient-ils la cause ? Comment puis-je changer ?
7. 6:16-18 Ai-je tendance à me soucier davantage des apparences que de ce que je suis intérieurement ? À quoi devrais-je faire plus attention ?
8. 6:19-32 Qu’est-ce que je risque si je pense trop à l’argent et aux biens matériels ? En pensant à quoi resterai-je équilibré à cet égard ?
9. 7:1-5 Quels sont mes sentiments en présence de personnes qui jugent et qui critiquent, qui cherchent constamment la petite bête ? Pourquoi est-il important que je ne leur ressemble pas ?
10. 7:7-11 S’il est bien que je persévère lorsque j’adresse des requêtes à Dieu, qu’en est-il des autres facettes de la vie ? — Luc 11:5-13.
11. 7:12 Bien que je connaisse la Règle d’or, à quelle fréquence est-ce que j’applique ce conseil dans mes relations avec les autres ?
12. 7:24-27 Puisque je suis responsable de la direction que je donne à ma vie, comment puis-je mieux me préparer aux tempêtes de difficultés et aux inondations d’ennuis ? Pourquoi devrais-je y réfléchir maintenant ? — Luc 6:46-49.
D’autres enseignements à considérer :
13. 8:2, 3 Comment puis-je me montrer compatissant envers les défavorisés, comme Jésus l’a été si souvent ?
14. 9:9-38 Dans quelle mesure est-ce que je fais montre de miséricorde, et comment puis-je le faire davantage ?
15. 12:19 Connaissant cette prophétie concernant Jésus, est-ce que je m’efforce d’éviter les polémiques ?
16. 12:20, 21 Quel bien puis-je faire en ne broyant pas les autres par mes paroles ou mes actions ?
17. 12:34-37 Quels sont mes sujets de conversation les plus fréquents ? Je sais que, quand je presse une orange, c’est du jus d’orange qui en sort ; pourquoi dois-je donc réfléchir à ce qui se trouve en moi, dans mon cœur ? — Marc 7:20-23.
18. 15:4-6 D’après les paroles de Jésus, pourquoi devrais-je prendre soin avec amour des personnes âgées ?
19. 19:13-15 Que dois-je prendre le temps de faire ?
20. 20:25-28 Pourquoi ne retire-t-on rien à exercer l’autorité pour son seul avantage ? Comment puis-je imiter Jésus à cet égard ?
D’autres pensées, rapportées par Marc :
21. 4:24, 25 Qu’indique la façon dont je traite les autres ?
22. 9:50 Si mes paroles et mes actions sont de bon goût, quels bienfaits en résultera-t-il probablement ?
Finalement, quelques enseignements consignés par Luc :
23. 8:11, 14 Si je laisse les inquiétudes, la richesse et les plaisirs dominer ma vie, que risque-t-il d’advenir ?
24. 9:1-6 Même si Jésus avait le pouvoir de guérir les maladies, que plaçait-il avant ?
25. 9:52-56 Est-ce que je me vexe facilement ? Est-ce que je rejette l’idée de me venger ?
26. 9:62 Comment devrais-je considérer ma responsabilité de parler du Royaume de Dieu ?
27. 10:29-37 Comment puis-je prouver que je suis un prochain authentique, pas un étranger ?
28. 11:33-36 Que puis-je changer pour simplifier ma vie ?
29. 12:15 Quelle est la relation entre la vie et les biens matériels ?
30. 14:28-30 Si je prends le temps de peser mes décisions, qu’éviterai-je et qu’en retirerai-je ?
31. 16:10-12 Quels bienfaits une vie intègre me procurera-t-elle ?
[Illustrations, page 10]
L’œuvre salvatrice que l’on accomplit sous le joug de Jésus réconforte.
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“ Apprenez de moi ”La Tour de Garde 2001 | 15 décembre
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“ Apprenez de moi ”
“ Prenez sur vous mon joug et apprenez de moi, car je suis doux de caractère et humble de cœur, et vous trouverez du réconfort pour vos âmes. ” — MATTHIEU 11:29.
1. Pourquoi est-il agréable et enrichissant d’apprendre de Jésus ?
JÉSUS CHRIST avait toujours des pensées, un enseignement et des actions irréprochables. Il n’a pas vécu longtemps sur la terre, mais l’activité qu’il y a effectuée lui a procuré de la satisfaction et l’a rendu constamment heureux. Il a rassemblé des disciples et leur a enseigné comment adorer Dieu, aimer les humains et vaincre le monde (Jean 16:33). Il a rempli leur cœur d’espoir et “ a répandu la lumière sur la vie et l’incorruptibilité par le moyen de la bonne nouvelle ”. (2 Timothée 1:10.) Si vous êtes un de ses disciples, qu’est-ce que cela représente pour vous ? En examinant les paroles que Jésus a adressées à ses disciples, nous pouvons apprendre à enrichir notre vie. Cela demande d’embrasser ses idées et d’appliquer quelques principes fondamentaux. — Matthieu 10:24, 25 ; Luc 14:26, 27 ; Jean 8:31, 32 ; 13:35 ; 15:8.
2, 3. a) Qu’est-ce qu’un disciple de Jésus ? b) Pourquoi est-il important de nous demander : ‘ De qui suis-je devenu le disciple ? ’
2 Dans les Écritures grecques chrétiennes, le mot rendu par “ disciple ” s’applique essentiellement à quelqu’un qui dirige sa pensée vers quelque chose, à quelqu’un qui apprend. C’est un mot apparenté qui figure dans le verset thème du présent article, Matthieu 11:29 : “ Prenez sur vous mon joug et apprenez de moi, car je suis doux de caractère et humble de cœur, et vous trouverez du réconfort pour vos âmes. ” Un disciple est donc bien quelqu’un qui apprend. Les Évangiles désignent d’ordinaire par ce terme les intimes de Jésus qui l’accompagnaient quand il prêchait et qui recevaient son instruction. Il y avait des gens qui acceptaient simplement ses enseignements, parfois en secret (Luc 6:17 ; Jean 19:38). Les rédacteurs des Évangiles ont également parlé des “ disciples de Jean [le baptiseur] et [des] disciples des Pharisiens ”. (Marc 2:18.) Étant donné que Jésus a dit à ses disciples de “ se méfier [...] de l’enseignement des Pharisiens ”, nous pouvons nous demander : ‘ De qui suis-je devenu le disciple ? ’ — Matthieu 16:12.
3 Si nous sommes disciples de Jésus, si nous apprenons de lui, notre présence devrait apporter un réconfort spirituel aux autres. Ils devraient discerner que nous sommes devenus plus doux de caractère et humbles de cœur. Si nous avons des responsabilités au travail, si nous avons des enfants ou si nous nous acquittons des devoirs d’un berger dans la congrégation chrétienne, les personnes dont nous nous occupons ont-elles le sentiment que nous les traitons comme Jésus traitait ceux dont il s’occupait ?
Comment Jésus traitait les autres
4, 5. a) Pourquoi n’est-il pas difficile de savoir comment Jésus traitait les gens qui avaient des problèmes ? b) Qu’est-il arrivé à Jésus un jour qu’il déjeunait chez un Pharisien ?
4 Il nous faut savoir comment Jésus traitait les autres, en particulier ceux qui se débattaient contre de graves difficultés. Cela ne doit pas être difficile à découvrir, puisque la Bible renferme de nombreux récits de ses rencontres avec les gens, notamment des affligés. Relevons également le comportement des chefs religieux, surtout des Pharisiens, à l’égard des personnes qui avaient les mêmes problèmes. Le contraste sera instructif.
5 En l’an 31 de notre ère, alors que Jésus effectuait une tournée de prédication en Galilée, “ un des Pharisiens lui demandait de déjeuner chez lui ”. Jésus n’était pas contre. “ Il entra donc dans la maison du Pharisien et s’étendit à table. Et, voyez, une femme, qui était connue dans la ville comme pécheresse, apprit qu’il était étendu à table dans la maison du Pharisien, et elle apporta un récipient d’albâtre rempli d’huile parfumée ; et, se plaçant derrière, à ses pieds, elle se mit à pleurer et commença à lui mouiller les pieds de ses larmes, et elle les essuyait avec les cheveux de sa tête. De plus, elle embrassait tendrement ses pieds et les enduisait avec l’huile parfumée. ” — Luc 7:36-38.
6. Comment expliquer que la femme, une “ pécheresse ”, se trouvait chez le Pharisien ?
6 Vous représentez-vous la scène ? Un ouvrage de référence déclare : “ La femme (v. 37) a profité de la coutume qui autorisait les nécessiteux à venir à de tels banquets pour y recevoir des restes. ” Cela pourrait expliquer que quelqu’un soit entré sans être invité. Peut-être se trouvait-il là d’autres personnes qui espéraient récupérer des reliefs du repas. Cependant, le comportement de cette femme était inhabituel. Elle n’observait pas sur le côté, en attendant la fin du déjeuner. Elle avait mauvaise réputation ; elle était connue comme “ pécheresse ”, à tel point que Jésus a dit qu’il connaissait ‘ ses péchés nombreux ’. — Luc 7:47.
7, 8. a) Comment aurions-nous pu réagir dans les circonstances décrites en Luc 7:36-38 ? b) Quelle a été la réaction de Simon ?
7 Imaginez-vous à l’époque, à la place de Jésus. Quelle aurait été votre réaction ? Auriez-vous été mal à l’aise en voyant cette femme s’approcher de vous ? Quel effet une telle situation aurait-elle eu sur vous (Luc 7:45) ? Auriez-vous été horrifié ?
8 Si vous aviez été l’un des autres invités, une pensée semblable à celle de Simon le Pharisien vous aurait-elle traversé l’esprit ? “ À cette vue, le Pharisien qui [...] avait invité [Jésus] se dit en lui-même : ‘ Cet homme, s’il était prophète, saurait qui et quelle sorte de femme elle est, celle qui le touche : que c’est une pécheresse. ’ ” (Luc 7:39). Pour sa part, Jésus était un homme profondément compatissant. Il comprenait le désespoir de la femme et percevait son angoisse. On ignore ce qui l’avait amenée à vivre dans le péché. Si vraiment elle se prostituait, les hommes de la ville, des Juifs pratiquants, ne l’avaient apparemment pas aidée.
9. Comment Jésus a-t-il réagi, et avec quel effet possible ?
9 Mais Jésus voulait l’aider. Il lui a dit : “ Tes péchés sont pardonnés. ” Puis il a ajouté : “ Ta foi t’a sauvée ; va en paix. ” (Luc 7:48-50). Ici prend fin le récit. Quelqu’un pourrait dire que Jésus n’a pas fait grand-chose pour elle. En somme, il l’a renvoyée avec sa bénédiction. Pensez-vous qu’elle ait repris son mode de vie déplorable ? Nous ne pouvons rien affirmer, mais regardez ce que Luc a déclaré ensuite. Il a rapporté que Jésus cheminait “ de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume ” et a précisé que “ quelques femmes ” étaient avec lui et ses disciples, des femmes “ qui les servaient de leurs biens ”. On ne peut s’empêcher de penser que cette femme repentante et reconnaissante se soit trouvée parmi elles, qu’elle ait embrassé un mode de vie conforme à la volonté de Dieu, avec une conscience pure, avec un nouvel objectif et un amour plus fort pour Dieu. — Luc 8:1-3.
La différence entre Jésus et les Pharisiens
10. Quelle est l’utilité de s’arrêter sur l’histoire de Jésus et de la femme chez Simon ?
10 Qu’apprenons-nous de cet épisode frappant ? Il est émouvant, n’est-ce pas ? Imaginez-vous présent chez Simon. Que ressentiriez-vous ? Auriez-vous la même réaction que Jésus ou porteriez-vous la même sorte de jugement que le Pharisien qui le recevait ? Puisque Jésus était le Fils de Dieu, nous ne pouvons éprouver exactement les mêmes sentiments que lui ni agir comme lui. D’un autre côté, nous n’avons sans doute pas très envie de ressembler à Simon, le Pharisien. Peu de personnes seraient fières de se montrer pharisaïques.
11. Pourquoi ne voulons-nous pas être assimilés aux Pharisiens ?
11 Il ressort de l’étude de la Bible et des faits historiques que les Pharisiens avaient une haute opinion d’eux-mêmes ; ils se posaient en gardiens du bien public et de la nation. Il était trop simple à leurs yeux que la Loi de Dieu soit fondamentalement claire et facilement compréhensible. Dans tous les domaines où la Loi leur semblait vague, ils cherchaient à combler les vides apparents par des applications précises qui rendaient l’usage de la conscience inutile. Ces chefs religieux voulaient concevoir des préceptes pour régenter tous les aspects de la vie, jusqu’aux plus insignifiantsa.
12. Comment les Pharisiens se considéraient-ils ?
12 Josèphe, historien juif du Ier siècle, explique que les Pharisiens se considéraient comme bons, doux, justes et à la hauteur de leur tâche. Certains se sont sans aucun doute approchés de cette description. Vous pensez peut-être à Nicodème (Jean 3:1, 2 ; 7:50, 51). Avec le temps, quelques-uns ont embrassé la voie chrétienne (Actes 15:5). L’apôtre chrétien Paul a écrit au sujet des Juifs du genre des Pharisiens : “ Ils ont du zèle pour Dieu ; mais non selon la connaissance exacte. ” (Romains 10:2). Toutefois, les Évangiles les décrivent tels qu’ils apparaissaient au peuple : fiers, arrogants, imbus de leur justice, critiques, prompts à juger et méprisants.
Le point de vue de Jésus
13. Qu’a dit Jésus au sujet des Pharisiens ?
13 Jésus a taxé les scribes et les Pharisiens d’hypocrisie. “ Ils lient de lourdes charges et les posent sur les épaules des hommes, mais eux-mêmes ne veulent pas les bouger du doigt. ” La charge qu’ils imposaient au peuple était lourde et leur joug était dur. Jésus a également traité les scribes et les Pharisiens de “ fous ”. Un fou constitue une menace pour son entourage. Jésus les a encore appelés “ guides aveugles ” et a affirmé qu’ils ‘ laissaient les points les plus importants de la Loi, à savoir la justice et la miséricorde et la fidélité ’. Qui voudrait être jugé pharisaïque par Jésus ? — Matthieu 23:1-4, 16, 17, 23.
14, 15. a) Que révèle le comportement de Jésus envers Matthieu Lévi sur les manières d’agir des Pharisiens ? b) Quelles leçons importantes tirons-nous de ce récit ?
14 Presque n’importe quel lecteur des Évangiles verra que la plupart des Pharisiens étaient critiques. Après avoir été invité par Jésus à devenir son disciple, Matthieu Lévi, un collecteur d’impôts, lui a fait une grande réception. Le récit dit : “ Alors les Pharisiens et leurs scribes se mirent à murmurer contre ses disciples, en disant : ‘ Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec des collecteurs d’impôts et des pécheurs ? ’ En réponse Jésus leur dit : ‘ [...] Je suis venu appeler, non pas des justes, mais des pécheurs à la repentance. ’ ” — Luc 5:27-32.
15 Lévi a été sensible à d’autres paroles que Jésus a prononcées en la circonstance : “ Allez donc apprendre ce que signifie : ‘ Je veux la miséricorde et non le sacrifice. ’ ” (Matthieu 9:13). Ils avaient beau affirmer croire dans les écrits des prophètes hébreux, les Pharisiens n’adhéraient pas à cette déclaration tirée d’Hoshéa 6:6. Tant qu’à se tromper, ils préféraient le faire en obéissant à la tradition. Chacun de nous pourrait se demander : ‘ Ai-je la réputation d’être à cheval sur certaines règles, par exemple des règles qui correspondent à une opinion personnelle ou à la façon courante d’aborder une question ? Ou bien voit-on avant tout en moi quelqu’un de miséricordieux et de bon ? ’
16. Comment les Pharisiens se comportaient-ils, et comment faire pour ne pas leur ressembler ?
16 Les Pharisiens harcelaient constamment les autres. Ils guettaient le moindre défaut, réel ou imaginaire du reste. Ils mettaient les gens sur la défensive et leur rappelaient leurs fautes. Ils se vantaient de payer la dîme sur les herbes les plus infimes, par exemple la menthe, l’aneth et le cumin. Ils affichaient leur piété par leurs vêtements et voulaient diriger la nation. Incontestablement, si nous désirons calquer nos actions sur l’exemple de Jésus, nous devons lutter contre la tendance à rechercher les défauts des autres et à les monter en épingle.
Comment Jésus résolvait-il les problèmes ?
17-19. a) Expliquez comment Jésus a réglé une situation qui aurait pu avoir de très graves conséquences. b) Qu’est-ce qui rendait la situation stressante et désagréable ? c) Si vous aviez été présent lorsque la femme s’est approchée de Jésus, comment auriez-vous réagi ?
17 La façon dont Jésus résolvait les problèmes n’avait rien à voir avec la méthode des Pharisiens. Voyons comment il a géré une situation qui aurait pu être très grave. Elle concernait une femme atteinte d’un flux de sang depuis 12 ans. Vous pouvez lire le récit de cet épisode en Luc 8:42-48.
18 Le récit de Marc précise que la femme était “ effrayée et tremblante ”. (Marc 5:33.) Pourquoi ? Sans aucun doute parce qu’elle savait qu’elle avait enfreint la Loi de Dieu. D’après Lévitique 15:25-28, en effet, une femme qui avait un flux anormal de sang était impure aussi longtemps qu’il durait, plus une semaine. Tout ce qu’elle touchait et toutes les personnes avec qui elle entrait en contact étaient souillés. Or, pour s’approcher de Jésus, elle a dû se frayer un chemin à travers la foule. Quand nous lisons son histoire 2 000 ans plus tard, notre cœur s’émeut de son embarras.
19 Si vous aviez été présent ce jour-là, qu’auriez-vous pensé de la situation ? Qu’auriez-vous dit ? Remarquez que Jésus a traité cette femme avec bonté, amour et considération ; il n’a même pas fait allusion aux problèmes qu’elle avait peut-être causés. — Marc 5:34.
20. Si Lévitique 15:25-28 était une exigence aujourd’hui, qu’est-ce qui serait le plus difficile ?
20 Y a-t-il un enseignement à tirer de cet épisode ? Supposez que vous soyez ancien dans une congrégation chrétienne. Supposez que Lévitique 15:25-28 soit une exigence chrétienne et qu’une chrétienne, par désespoir, y ait passé outre. Comment réagiriez-vous ? L’humilieriez-vous publiquement en la remettant en place ? “ Je ne ferais jamais une chose pareille, direz-vous. À l’exemple de Jésus, je ferais tout mon possible pour me montrer plein de bonté, d’amour, de prévenance et de considération. ” Excellent ! Mais le plus difficile consiste à le faire, à suivre le modèle laissé par Jésus.
21. Qu’a enseigné Jésus à propos de la Loi ?
21 Avant tout, les gens se sentaient réconfortés par Jésus, élevés et encouragés. Quand la Loi de Dieu était précise, son sens coulait de source. Quand elle paraissait générale, les Juifs devaient se servir de leur conscience, ce qui leur donnait l’occasion de montrer leur amour pour Dieu par les décisions qu’ils prenaient. La Loi leur laissait une grande latitude (Marc 2:27, 28). Dieu aimait ses serviteurs, cherchait toujours leur bien et voulait être miséricordieux lorsqu’ils chancelaient. Jésus était comme lui. — Jean 14:9.
Les bienfaits apportés par l’enseignement de Jésus
22. Quel état d’esprit les disciples de Jésus ont-ils acquis en apprenant de lui ?
22 Ceux qui ont écouté Jésus et qui sont devenus ses disciples ont constaté la véracité de sa déclaration : “ Mon joug est doux et ma charge est légère. ” (Matthieu 11:30). Jamais ils ne se sont sentis chargés, harcelés ou sermonnés par lui. Ils étaient au contraire plus libres, plus heureux, plus confiants dans leurs relations avec Dieu et entre eux (Matthieu 7:1-5 ; Luc 9:49, 50). Ils ont appris de lui que pour être un chef spirituel il faut réconforter les autres, il faut se montrer humble d’esprit et de cœur. — 1 Corinthiens 16:17, 18 ; Philippiens 2:3.
23. Quelle leçon importante les disciples ont-ils apprise en vivant avec Jésus, et quelles conclusions ont-ils tirées ?
23 En outre, ils ont été profondément marqués par l’importance de demeurer en union avec Christ et d’adopter son état d’esprit. Il a dit à ses disciples : “ Comme le Père m’a aimé et moi je vous ai aimés, demeurez dans mon amour. Si vous observez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi j’ai observé les commandements du Père et demeure dans son amour. ” (Jean 15:9, 10). S’ils voulaient devenir des ministres et des serviteurs de Dieu accomplis, ils devaient appliquer diligemment ce qu’ils avaient appris de Jésus, tant lorsqu’ils prêcheraient et enseigneraient l’extraordinaire bonne nouvelle de Dieu que dans leurs relations avec leur famille et leurs amis. À mesure que le nombre de congrégations augmenterait, ils devraient se rappeler et se rappeler encore que sa voie était la bonne voie. Ce qu’il avait enseigné était la vérité, et la vie qu’ils l’avaient vu mener était vraiment la vie à souhaiter. — Jean 14:6 ; Éphésiens 4:20, 21.
24. Quelles choses devrions-nous prendre à cœur devant l’exemple de Jésus ?
24 En réfléchissant maintenant à certaines des idées que nous avons examinées, voyez-vous des domaines où progresser ? Êtes-vous d’accord avec l’idée que Jésus avait toujours des pensées, un enseignement et des actions irréprochables ? Dans ce cas, prenez courage. Il nous dit ces paroles stimulantes : “ Si vous savez ces choses, heureux êtes-vous si vous les faites. ” — Jean 13:17.
[Note]
a “ Il suffit, pour cerner la nature de la différence [entre Jésus et les Pharisiens], d’examiner leurs deux conceptions opposées de Dieu. Pour les Pharisiens, Dieu est avant tout quelqu’un qui exige ; pour Jésus, il est compatissant. Il va de soi que le Pharisien ne nie pas la bonté et l’amour de Dieu, mais à ses yeux ces qualités ont été exprimées dans le don de la Torah [Loi] et dans la possibilité d’accomplir ce qui y est exigé. [...] Le Pharisien voit dans l’adhérence à la tradition orale, ensemble de règles servant à interpréter la loi, le moyen d’accomplir la Torah. [...] En élevant le double commandement de l’amour (Matthieu 22:34-40) au niveau de norme d’interprétation et en rejetant la nature coercitive de la tradition orale [...], Jésus est entré en conflit avec la casuistique pharisaïque. ” —The New International Dictionary of New Testament Theology.
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