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  • Pourquoi papa est-il mort?
  • Réveillez-vous ! 1994
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Réveillez-vous ! 1994
g94 22/8 p. 25-27

Les jeunes s’interrogent...

Pourquoi papa est-​il mort?

QUAND le père d’Alain, un homme robuste, est entré à l’hôpital, tout le monde a été surpris. Alain était convaincu qu’il n’y resterait pas longtemps. Mais son état a soudainement empiré, et il est mort. “Je refusais de croire qu’un homme aussi solide pouvait avoir disparu”, raconte Alain.

Le père de Karine était un chrétien plein d’amour. Il avait fait un séjour à l’hôpital pour une maladie chronique, mais il semblait aller mieux. Jusqu’au jour où il s’est effondré dans la salle de bains. “Dès que je l’ai vu, j’ai su qu’il était mort, se souvient Karine. Ma mère et mon frère ont tenté de le sauver en lui faisant une sorte de massage cardiaque. J’ai couru dans ma chambre et j’ai prié: ‘Non, Jéhovah, pas cela! Je t’en supplie, laisse-​le vivre!’ Mais papa n’a jamais repris conscience.”

La mort est une terrible réalité de ce monde. La Bible dit: “Pour tout il y a un temps fixé (...): un temps pour la naissance et un temps pour mourir.” (Ecclésiaste 3:1, 2). Si vous avez été élevé dans le christianisme, vous savez ce que la Bible enseigne sur la cause de la mort, la condition des morts et l’espoir de la résurrectiona.

Malgré tout, il se peut fort que la mort de votre père ou de votre mère vous anéantisse. Ces moments sont parmi les plus difficiles de l’existence. Peut-être vous sentez-​vous abandonné et vulnérable. Vous n’avez pas fini de grandir, ni physiquement ni affectivement, et même si vous avez acquis une certaine indépendance, sous bien des rapports vous avez toujours besoin de vos parentsb.

Il n’est donc pas surprenant que, d’après une enquête, la mort de leurs parents soit la peur numéro un des adolescents. Témoin cette remarque d’une jeune fille: “Mes parents sont le plus souvent pénibles, mais je serais très malheureuse si quelque chose leur arrivait. J’y pense souvent.” — La vie privée des adolescents américains (angl.).

Dès lors, comment ne seriez-​vous pas en état de choc si vous avez perdu votre père ou votre mère? Il se peut même, au début tout du moins, que vous soyez engourdi au point d’être incapable de pleurer. Il n’y a là rien d’anormal. Alors qu’il traversait de grandes difficultés, le psalmiste a dit: “Je me suis engourdi et je me suis trouvé écrasé à l’extrême.” (Psaume 38:8). Le livre La famille face à la mort et au chagrin (angl.) explique ceci: “Une profonde entaille ou une fracture produit un état de choc physique. Cet état est une sorte de système de protection qui empêche la douleur de se déclarer [immédiatement] dans toute sa force. Le processus du chagrin est très semblable.” Mais, une fois le choc initial passé, que risque-​t-​il de se produire?

La colère

Luc 8:52 raconte qu’après la mort d’une fillette “les gens pleuraient tous et se frappaient la poitrine de chagrin”. Quand on perd un être cher, il est tout à fait normal d’éprouver toutes sortes de sentiments puissants, parmi lesquels la tristesse, un sentiment de culpabilité, la peur, voire la colère.

La colère? Effectivement. Nos parents nous donnent un sentiment de sécurité; quand l’un d’eux meurt, il est naturel de se sentir effrayé et abandonné. Non pas que votre père ou votre mère ait voulu vous quitter. Mais la mort est notre ennemie (1 Corinthiens 15:26). Lorsqu’elle réclame un être cher, la perte est très réelle et indéniablement douloureuse. Voyez la réaction de Virginie, 18 ans: “Après la mort de mon père, j’ai éprouvé de la crainte et un immense sentiment de solitude. Combien de fois ai-​je souhaité qu’il soit là pour m’aider!” Si vous songez à ce que vous avez perdu en amour, en soutien et en instruction, il est compréhensible que vous soyez en colère.

Dominique, par exemple, était très proche de son oncle. Après la mort de celui-ci, elle a écrit: “Pourquoi quelqu’un d’aussi bon, d’aussi aimé, et qui aimait si profondément Jéhovah, était-​il mort dans de telles souffrances? Cela me semblait injuste. J’ai été élevée dans le christianisme; je sais donc pourquoi nous vieillissons et mourons, et pourquoi les bons souffrent. Mais j’ai été surprise par la colère.”

Certains éprouvent même de la colère envers le défunt. Voyez le cas de Viviane: “Mon grand-père est mort l’année dernière. Je lui en ai beaucoup voulu d’être mort, et une fois la colère dissipée, j’ai ressenti une grande tristesse.” D’autres sont tentés de s’en prendre au ciel. “Je suis furieux contre Dieu”, dit Thierry, 14 ans, dont le père est décédé d’une crise cardiaque. “Pourquoi papa est-​il mort alors que je l’aimais et que j’avais tant besoin de lui?”

Les sentiments de culpabilité

Quand des enfants perdent leur père ou leur mère, ils ont souvent tendance à se culpabiliser. “Tous (...) ont péché et n’atteignent pas la gloire de Dieu”, dit la Bible (Romains 3:23). De ce fait, la plupart des adolescents entrent de temps à autre en conflit avec leurs parents. Mais quand un père ou une mère meurt, le souvenir de ces vieux conflits et disputes peut devenir une source de grande affliction.

Il est utile de se rappeler que de profonds désaccords surgissent même entre personnes qui s’aiment. “J’aimais ma mère et je sais qu’elle m’aimait, explique Élise. Mais, pendant les quelques mois qui ont précédé sa maladie, nous avons eu des difficultés. Je me fâchais contre elle pour ce que je considère maintenant comme des broutilles. Un jour où j’étais très en colère, je me suis précipitée dans ma chambre et j’ai souhaité secrètement sa mort. C’est dans ce climat d’incompréhension mutuelle que ma mère est soudain tombée malade et est décédée. Je me sens terriblement coupable.” Quoi que vous ayez dit ou pensé, ce n’est pas vous qui avez causé la mort de votre père ou de votre mère. Ce n’est pas votre faute.

Le poids du chagrin

Reste que vous éprouvez probablement un immense chagrin. Il est cependant réconfortant de savoir qu’aux temps bibliques des hommes et des femmes de foi ont ressenti la même douleur. Lorsque Joseph perdit son père bien-aimé, il “se jeta sur le visage de son père et éclata en sanglots contre lui et l’embrassa”. (Genèse 50:1.) Quant à Jésus Christ, il “se laissa aller aux larmes” à la mort de son ami Lazare. — Jean 11:35.

Quand on pleure la disparition d’un père ou d’une mère, il est normal de se sentir parfois comme englouti par le chagrin. Essayant de décrire son affliction, le psalmiste s’est comparé à “un homme en deuil d’une mère. Attristé, je me courbais”, dit-​il (Psaume 35:14). Anéanti, il se peut même que ‘de chagrin vous ne dormiez pas’. (Psaume 119:28.) À moins que vous ne mangiez plus, que vous ayez soudain du mal à vous concentrer à l’école ou, pire encore, que vous fassiez une dépression.

Pour ne rien arranger, les autres membres de la famille ont peut-être trop de chagrin pour vous être d’un grand soutien. “Après l’enterrement de papa, se souvient Karine, nous avons essayé de retourner à notre vie habituelle. Maman était maintenant le chef de famille. Mais il lui arrivait de fondre en larmes au beau milieu de notre étude biblique familiale. La nuit, je l’entendais pleurer en prononçant le nom de mon père.”

Où trouver du réconfort?

Le prophète Jérémie a dit un jour: “Un chagrin qui est sans remède m’a envahi. Mon cœur est souffrant.” (Jérémie 8:18). Peut-être avez-​vous, vous aussi, l’impression que votre douleur ne disparaîtra jamais. Mais notez ces paroles de l’apôtre Paul: “Béni soit (...) le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toute notre tribulation”. (2 Corinthiens 1:3, 4.) C’est en premier lieu dans les pages de sa Parole écrite, la Bible, que Dieu offre la consolation. De plus, son esprit peut inciter des amis et des membres de la famille à apporter le soutien nécessaire.

Ne permettez pas à une colère mal placée de vous retenir de chercher le réconfort divin. Le juste Job a fait l’erreur d’accuser Dieu de ses malheurs. Dans son amertume, il a déclaré: “Je vivais en repos, et Dieu m’a secoué, il m’a pris par la nuque, et il m’a disloqué.” (Job 16:12, Kuen). Mais Job avait tort. C’est Satan, et non Dieu, qui était à l’origine de ses difficultés. Le jeune Élihu a dû lui rappeler que “Dieu n’agit pas méchamment, et [que] le Tout-Puissant ne fait pas dévier le jugement”. Plus tard, Job a retiré toutes ses déclarations irréfléchies. — Job 34:12; 42:6.

Pareillement, peut-être avez-​vous besoin que quelqu’un vous aide à adopter un point de vue plus équilibré. “Un ancien de la congrégation nous a parlé, raconte Karine. Cet homme âgé nous a remémoré l’espoir de la résurrection en lisant avec nous des textes bibliques comme Jean 5:28, 29 et 1 Corinthiens 15:20. Il nous a dit: ‘Votre père reviendra, mais vous devez rester fidèles si vous voulez le revoir dans le Paradis.’ Je n’oublierai jamais ces mots. Il a précisé que la mort n’était pas ce que Dieu avait prévu pour l’homme. J’ai compris que Dieu n’avait rien à voir dans la mort de mon père.”

Le fait de raisonner selon les Écritures n’a pas dissipé instantanément la douleur de Karine. Mais c’était un début. Vous pouvez, vous aussi, vous arracher à votre chagrin. Le prochain article de cette rubrique expliquera comment.

[Notes]

a Pour plus de renseignements, voyez le livre Vous pouvez vivre éternellement sur une terre qui deviendra un paradis, publié par la Watchtower Bible and Tract Society of New York, Inc.

b Cet article s’applique également aux jeunes qui ont perdu un autre membre de leur famille, tel qu’un grand-père ou une grand-mère, un oncle ou une tante, avec lequel ils étaient particulièrement liés.

[Illustration, page 26]

La mort d’un père ou d’une mère peut être l’un des moments les plus difficiles de l’existence.

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