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Réveillez-vous ! 1989
g89 8/7 p. 17-19

Les jeunes s’interrogent...

Bavarder — Où est le mal?

“Ils [les adolescents] (...) passent leur temps à flâner çà et là, tout en bavardant entre eux.” — Socrate, vers l’an 400 avant notre ère.

‘TU NE sais pas la dernière?’ ‘Tu ne devineras jamais!’ ‘Écoute plutôt ça!’ ‘Tu sais garder un secret?’ C’est par ces expressions courantes que se transmettent les nouvelles sur autrui, celles qui touchent leur vie privée, qui brûlent la langue et tiennent parfois du sensationnel. C’est ce qu’on appelle le bavardage.

Comme aux jours de Socrate, les jeunes aiment particulièrement bavarder. Les spécialistes voient dans le bavardage un phénomène universel qui n’est fonction ni de la race, ni de l’âge, ni de la culture. Selon le Journal de la communication (angl.), même les jeunes enfants bavardent, “pour ainsi dire dès qu’ils sont en âge de parler et commencent à reconnaître les autres”.

Bavarder, est-​ce exclusivement féminin? Nullement! MM. Levin et Arluke, deux spécialistes, ont analysé les conversations d’un groupe d’étudiants des deux sexes. Ils ont constaté que les hommes étaient tout aussi enclins à bavarder que les femmes.

Mais pourquoi au juste est-​il si tentant de bavarder? Y a-​t-​il de bonnes raisons de se montrer prudent dans ce domaine?

Le bavardage: anodin, nuisible ou abject

Bavarder, c’est tenir des propos futiles. Néanmoins, immanquablement, de telles paroles ont trait, non à des choses, mais aux manies, aux échecs, aux succès ou aux malheurs d’autrui. Ces propos ne sont pas forcément malveillants ou nuisibles. Après tout, il entre dans la nature humaine de s’intéresser à ses semblables. La Bible nous exhorte même à ‘veiller non seulement par intérêt personnel à nos affaires à nous, mais encore, par intérêt personnel, à celles des autres’. — Philippiens 2:4.

Si l’on a soin de maîtriser sa langue, le bavardage peut donc se révéler un simple échange d’informations utiles. Ainsi, comment avez-​vous appris que Mme Dupont est malade et a besoin que quelqu’un lui fasse ses courses, que votre ami Jean est déprimé parce qu’il a perdu son emploi à temps partiel, ou que votre voisine Sophie va déménager? Grâce à quelque annonce officielle? Non, la plupart du temps, par le bouche à oreille — le bavardage, si vous préférez.

Dans la Bible, le mot grec original rendu par “bavardes” vient d’un verbe qui signifie “déborder de paroles”. (1 Timothée 5:13; A Greek-​English Lexicon, de Liddell et Scott.) Cela nous fait penser à la déclaration suivante, contenue en Proverbes 10:19: “Dans l’abondance des paroles la transgression ne manque pas, mais celui qui retient ses lèvres se montre avisé.” La règle d’or de la conversation se résume donc ainsi: réfléchir avant de parler.

La limite entre le bavardage inoffensif et la médisance est parfois floue. On dira que ‘Jean ne travaille plus au centre commercial’, mais il n’y a qu’un pas pour ajouter qu’‘il semble tout bonnement incapable de conserver un emploi’, ce qui frise la calomnie! Même lorsqu’on essaie de dire du bien de quelqu’un, le résultat est bien souvent inverse. Si l’on dit par exemple que ‘Judith est la meilleure élève de la classe’, il est facile d’ajouter: ‘Mais tu as vu comment elle s’habille?’ Et trop souvent, le bavardage sert à propager des calomnies et des rumeurs: il devient alors franchement répugnant.

La médisance — Quelles en sont les racines?

Pourquoi glisse-​t-​on si souvent du bavardage anodin à la médisance? L’une des raisons, c’est que ‘le cœur est traître’, et que la médisance permet fréquemment de satisfaire égoïstement certains besoins affectifs. — Jérémie 17:9.

“On se croit important quand on sait quelque chose que les autres ignorent”, reconnaît Catherine, une adolescente. Très souvent, ce “quelque chose” est une information peu flatteuse sur un tiers. D’autres semblent croire que leurs défauts passeront plus inaperçus s’ils mettent en évidence les imperfections et les erreurs d’autrui. Enfin, certains se servent du bavardage comme d’un moyen de se faire valoir. Ils s’évertuent à être au courant de tout, de façon à pouvoir être les premiers à le raconter. Pour briller quelques instants, ils sont prêts à dévoiler les confidences de leur meilleur ami. Souvenez-​vous que, généralement, celui qui vous parle des autres parlera également de vous aux autres.

On se sert parfois du bavardage comme d’un moyen commode de donner libre cours à la colère, à l’envie de blesser et à la jalousie. Certains vont jusqu’à inventer de toutes pièces des mensonges pour faire souffrir ceux envers qui ils ont du ressentiment (voir Proverbes 26:28). Ainsi, une jeune fille a fait courir le bruit qu’une de ses camarades de classe était enceinte, apparemment parce qu’elle aimait le garçon que sa camarade fréquentait.

Souvent, la médisance tient plus au manque de réflexion qu’à la malveillance, comme en témoignent les propos de cette adolescente: “Parfois, je me rends compte que ce que je vais dire n’est probablement pas vrai à 100 %, mais c’est un peu comme une drogue. Je ne sais pas tenir ma langue, et cela me retombe dessus bien souvent.”

La médisance — une arme à double tranchant

Quels que soient ses mobiles, celui qui médit d’autrui manie en fait une arme à double tranchant. Tout d’abord, ses paroles peuvent ternir irrémédiablement la réputation de quelqu’un. Comme l’a fait remarquer la revue ’Teen, “en bavardant sur vos semblables, en les critiquant, en dévoilant des confidences, en exagérant les faits ou en mentant carrément, vous avez toutes les chances de mettre en péril ou de briser vos relations avec autrui; de plus, il est bien possible que cela vous empêche de vous faire de nouveaux amis”. Ou, pour reprendre ce proverbe biblique, “celui qui couvre la transgression cherche l’amour, et celui qui continue à parler d’une chose sépare ceux qui sont familiers entre eux”. — Proverbes 17:9; voir Proverbes 16:28.

D’autre part, les propos du bavard peuvent se retourner contre lui et lui causer du tort. Au lieu d’être écouté, le bavard risque de susciter la méfiance. Le texte de Proverbes 11:13 dit en effet: “Le médisant trahit les secrets.” (Maredsous). En outre, si quelqu’un apprend qu’on a dévoilé sa confidence ou parlé à tout le monde d’un de ses défauts, il en sera très certainement mécontent, comme l’attestent les paroles contenues en Proverbes 25:23: “Le vent du nord amène la pluie, et les bavardages entraînent la colère des autres.” — Français courant.

Celui qui tient des propos désobligeants sur autrui risque également de nuire à ses relations avec Dieu. Les paroles irréfléchies équivalent bien souvent à de la calomnie. Or, avec qui Jéhovah entretient-​il des relations? Avec celui qui “n’a pas calomnié avec sa langue. À son compagnon il n’a rien fait de mauvais”. (Psaume 15:1, 3.) Mais lorsque nous répandons une rumeur sans fondement, nous risquons de nous faire les complices d’un mensonge, chose que Jéhovah hait. — Proverbes 6:16, 17.

Comment éviter le piège de la médisance?

Il est presque impossible de cesser de parler d’autrui, du moins complètement. Toutefois, vous vous éviterez de nombreux ennuis en appliquant la règle d’or: “Donc, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, vous devez, vous aussi, le faire de même pour eux.” — Matthieu 7:12.

Cela signifie aussi refuser d’écouter les propos médisants. La Bible fait cette recommandation: “Tu ne dois pas avoir de relations avec celui qui se laisse séduire par ses lèvres.” (Proverbes 20:19). En écoutant les propos médisants, vous les excusez, témoin cette remarque de Rosaline, une adolescente: ‘Ceux qui écoutent les bavardages ne font qu’encourager les bavards.’ D’autre part, vous courez toujours le risque de trouver l’information si savoureuse qu’il vous faudra en parler à d’autres, devenant ainsi complice d’une calomnie.

Aussi, efforcez-​vous de couper l’herbe sous les pieds des médisants. Cela ne signifie pas nécessairement leur faire un sermon sur les méfaits de la médisance. Essayez plutôt de changer de sujet ou de dire quelque chose de flatteur sur la personne qui fait l’objet de la discussion. Si rien n’y fait, prenez-​en acte pour vous retirer de la conversation.

En effet, il se peut très bien qu’une information soit véridique et qu’elle vous brûle la langue, mais est-​il réellement nécessaire de la divulguer? S’agit-​il d’une offense, d’une calomnie, d’une insulte? Causera-​t-​elle de l’embarras? En parleriez-​vous devant la personne concernée? Que ressentiriez-​vous si quelqu’un disait la même chose de vous? Notez ce que déclare à ce sujet Proverbes 15:2: “La langue des sages fait du bien avec la connaissance, mais la bouche des stupides fait jaillir la sottise.”

Retenez donc votre langue. Ne dit-​on pas que les grands esprits discutent d’idées, les esprits moyens de choses, et les esprits faibles de leurs semblables? Élargissez votre conversation. Il y a quantité de sujets —les questions spirituelles entre autres — dont on peut discuter sans qu’il soit nécessaire de recourir aux bavardages vains et nuisiblesa.

[Note]

a Un prochain article s’intéressera à ceux qui sont victimes du bavardage.

[Illustration, page 18]

Souvent, le bavard aime attirer l’attention sur lui.

[Illustration, page 19]

En écoutant les propos médisants, vous les excusez.

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