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Ce que Dieu attend de nousLa Tour de Garde 1997 | 15 janvier
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Ce que Dieu attend de nous
“ Voici ce que signifie l’amour de Dieu : que nous observions ses commandements ; et pourtant ses commandements ne sont pas pesants. ” — 1 JEAN 5:3.
1, 2. Pourquoi n’y a-t-il rien d’étonnant à ce que Dieu attende quelque chose de la part de ceux qui veulent l’adorer correctement ?
“MA RELIGION me convient ! ” Les gens font souvent cette réflexion, n’est-ce pas ? Mais la vraie question ne serait-elle pas plutôt : “ Est-ce que ma religion convient à Dieu ? ” Dieu attend en effet quelque chose de la part de ceux qui veulent l’adorer correctement. Cela n’a d’ailleurs rien d’étonnant. Prenons un exemple : Supposez que vous veniez de dépenser beaucoup d’argent pour rénover une superbe maison. Laisseriez-vous le premier venu y habiter ? Bien sûr que non ! Le locataire éventuel devrait être à la hauteur de vos exigences.
2 De même, Jéhovah Dieu a donné une demeure terrestre à la famille humaine. Très bientôt, sous la domination du Royaume, la terre sera “ rénovée ”, transformée en un magnifique paradis. Pour que cela devienne une réalité, Jéhovah a dû payer un prix très élevé : il a donné son Fils unique-engendré. Logiquement donc, Dieu doit attendre quelque chose de la part de ceux qui vivront sur la terre ! — Psaume 115:16 ; Matthieu 6:9, 10 ; Jean 3:16.
3. En quels termes Salomon a-t-il résumé ce que Dieu attend de nous ?
3 Comment savoir ce que Dieu attend de nous ? Sous l’inspiration divine, le sage roi Salomon a été chargé de résumer ce que Jéhovah attend de nous. Salomon fait d’abord le point sur les différents objectifs qu’il s’était fixés, comme les richesses, les projets de construction, la musique, l’amour, etc. Puis il fait ce constat : “ La conclusion de la chose, tout ayant été entendu : Crains le vrai Dieu et garde ses commandements. Car c’est là toute l’obligation de l’homme. ” — Ecclésiaste 12:13.
“ Ses commandements ne sont pas pesants ”
4-6. a) Quel est le sens littéral du mot grec traduit par “ pesants ” ? b) Pourquoi peut-on dire que les commandements de Dieu ne sont pas pesants ?
4 ‘ Garder ses commandements. ’ Voilà fondamentalement ce que Dieu attend de nous. Est-ce trop demander ? Pas du tout. L’apôtre Jean nous apprend quelque chose de très rassurant à propos des commandements de Dieu, de ce qu’il attend de nous. Il écrit : “ Voici ce que signifie l’amour de Dieu : que nous observions ses commandements ; et pourtant ses commandements ne sont pas pesants. ” — 1 Jean 5:3.
5 Le mot grec traduit ici par “ pesants ” signifie littéralement “ lourds ”. Il se réfère à quelque chose de dur à suivre dans la vie, de difficile à accomplir. En Matthieu 23:4, le même terme est employé pour désigner les “ lourdes charges ”, autrement dit les règles et les traditions d’origine humaine que les scribes et les Pharisiens imposaient au peuple. Comprenons-nous ce que le vieil apôtre Jean voulait nous dire ? Les commandements de Dieu ne sont pas lourds à porter. Ils ne sont pas non plus trop difficiles à observer (voir Deutéronome 30:11). Quand on aime Dieu, faire ce qu’il demande procure au contraire le bonheur. Une belle occasion nous est ainsi offerte de démontrer notre amour pour Jéhovah.
6 Mais pour manifester cet amour, il nous faut connaître précisément ce que Dieu attend de nous. Arrêtons-nous à présent sur cinq exigences divines. Tout en examinant chacune de ces exigences, gardons en tête les paroles de Jean : ‘ Les commandements de Dieu ne sont pas pesants. ’
Apprendre à connaître Dieu
7. De quoi notre salut dépend-il ?
7 Abordons le premier point : Apprendre à connaître Dieu. Reportons-nous à Jean chapitre 17, où nous trouvons les paroles que Jésus a prononcées lors de la dernière nuit de sa vie terrestre. Il a passé une bonne partie de la soirée à préparer les apôtres à son départ. Il s’inquiète de leur avenir, de leur avenir éternel. Jésus prie pour eux en levant les yeux au ciel. On lit au Jn 17 verset 3 : “ Ceci signifie la vie éternelle : qu’ils apprennent à te connaître, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. ” Leur salut dépendait bel et bien de cela : ‘ apprendre à connaître ’ Dieu et Christ. C’est toujours valable aujourd’hui. Pour être sauvés, nous devons acquérir cette même connaissance.
8. Que signifie ‘ apprendre à connaître ’ Dieu ?
8 Mais que veut dire ‘ apprendre à connaître ’ Dieu ? Le terme grec traduit ainsi signifie “ parvenir à connaître, reconnaître ”, ou “ comprendre entièrement ”. Remarquons également que le verbe est au présent : “ qu’ils apprennent à te connaître. ” C’est une action qui dure dans le temps. Apprendre à connaître Dieu signifie donc en venir à le connaître, non pas superficiellement, mais intimement, entretenir avec lui une étroite amitié. Grâce à ces liens durables avec Dieu, nous le connaissons de mieux en mieux. Et cet apprentissage peut se poursuivre à l’infini, car nous ne saurons jamais tout sur Jéhovah. — Romains 11:33.
9. Que nous apprend le livre de la nature sur Jéhovah ?
9 Comment apprend-on à connaître Dieu ? Pour nous aider, nous disposons de deux livres. Le premier est celui que l’on pourrait appeler le livre de la nature. En observant ce que Jéhovah a créé, tant dans le monde animé que dans le monde inanimé, nous cernons mieux sa personnalité (Romains 1:20). Prenons quelques exemples. Le grondement d’une chute d’eau imposante, le fracas d’une mer déchaînée, un ciel étoilé par une nuit claire, toutes ces choses ne nous disent-elles pas que Jéhovah est un Dieu “ vigoureux en force ” ? (Isaïe 40:26.) Le rire d’un enfant à la vue d’un petit chien qui court après sa queue ou d’un chaton qui joue avec une pelote de laine ne prouve-t-il pas que Jéhovah, le “ Dieu heureux ”, a le sens de l’humour (1 Timothée 1:11) ? Un repas délicieux, le parfum des fleurs des champs, les couleurs vives d’un frêle papillon, le chant des oiseaux au printemps, serrer dans ses bras quelqu’un que l’on aime : Ne sentons-nous pas à travers ces choses que notre Créateur est un Dieu d’amour qui veut notre bonheur ? — 1 Jean 4:8.
10, 11. a) Que ne peut pas nous apprendre le livre de la nature sur Jéhovah et sur ses desseins ? b) Les réponses à quelles questions ne trouve-t-on que dans la Bible ?
10 Mais le livre de la nature a ses limites. Il ne répond pas à toutes les questions que l’on se pose au sujet de Dieu. Par exemple, il ne nous dit pas son nom, ni pourquoi il a créé la terre et y a placé l’homme ; il ne nous dit pas non plus pourquoi Dieu tolère la méchanceté, ni ce que nous réserve l’avenir, autant de questions pour lesquelles il nous faut consulter la Bible, l’autre livre qui renferme la connaissance de Dieu. Au travers de ses pages, Jéhovah se révèle à nous. Il nous fait découvrir son nom, sa personnalité et ses desseins, renseignements que nous ne trouvons nulle part ailleurs. — Exode 34:6, 7 ; Psaume 83:18 ; Amos 3:7.
11 Dans les Écritures, Jéhovah nous parle d’autres personnages qu’il nous faut absolument connaître. Par exemple, de Jésus Christ et de son rôle dans le dessein divin (Actes 4:12). La Bible nous renseigne aussi sur Satan le Diable, sur son identité et sur les moyens qu’il utilise pour égarer les humains, ainsi que sur la façon d’éviter ses pièges (1 Pierre 5:8). Les réponses vitales à ces questions ne se trouvent que dans la Bible.
12. Comment expliqueriez-vous qu’acquérir la connaissance de Dieu et de ses desseins n’est pas lourd à porter ?
12 Acquérir la connaissance de Dieu et de ses desseins est-il lourd à porter ? Loin de là ! Vous rappelez-vous l’époque où vous avez appris que Dieu s’appelle Jéhovah, que son Royaume va restaurer le Paradis sur terre, qu’il a donné son Fils bien-aimé en rançon pour nos péchés, pour ne citer que quelques-unes des précieuses vérités de la Bible ? N’aviez-vous pas le sentiment qu’un voile se déchirait devant vos yeux, l’impression de voir clair pour la première fois ? Loin d’être pesant, apprendre à connaître Dieu est un plaisir ! — Psaumes 1:1-3 ; 119:97.
Nous conformer aux principes de Dieu
13, 14. a) En apprenant à connaître Dieu, quels changements nous faut-il apporter dans notre vie ? b) Quelles pratiques impures Dieu nous demande-t-il de rejeter ?
13 En apprenant à connaître Dieu, on en vient à se rendre compte qu’il nous faut apporter des changements dans notre vie. Voilà qui nous amène au deuxième point. Dieu veut nous voir conformer notre conduite à ses principes et accepter sa vérité. Qu’est-ce que la vérité ? Dieu attache-t-il vraiment de l’importance à ce que nous faisons et à ce que nous croyons ? Manifestement, beaucoup aujourd’hui sont loin d’être de cet avis. Dans un rapport publié en 1995 par l’Église d’Angleterre, on lisait que vivre en couple sans être mariés ne devait pas être considéré comme un péché. Un évêque a dit que l’“ expression ‘ vivre dans le péché ’ était blessante et ne servait à rien ”.
14 Faut-il donc comprendre que “ vivre dans le péché ” n’est plus un péché ? Jéhovah nous dit en termes on ne peut plus clairs ce qu’il pense de ce genre de conduite. Sa Parole, la Bible, déclare : “ Que le mariage soit honorable chez tous, et que le lit conjugal soit sans souillure, car Dieu jugera fornicateurs et adultères. ” (Hébreux 13:4). Des ecclésiastiques et des paroissiens ont beau affirmer, au nom de la tolérance, que les relations sexuelles avant le mariage ne sont pas un péché, pour Dieu il s’agit bien d’un péché grave ! Et la remarque vaut pour l’adultère, l’inceste et l’homosexualité (Lévitique 18:6 ; 1 Corinthiens 6:9, 10). Dieu nous demande de rejeter de telles pratiques, car il les juge impures.
15. En quoi les exigences divines touchent-elles nos croyances et notre manière de traiter notre entourage ?
15 Mais rejeter les pratiques que Dieu considère comme des péchés ne suffit pas. Les exigences divines touchent également notre manière de traiter notre entourage. Dans la famille, Dieu demande au mari et à la femme de s’aimer et de se respecter. Il attend des parents qu’ils prennent soin de leurs enfants sur les plans matériel, spirituel et affectif, et des enfants qu’ils obéissent à leurs parents (Proverbes 22:6 ; Colossiens 3:18-21). Pour ce qui est de nos croyances, Jéhovah Dieu nous demande de rejeter les doctrines et les coutumes qui viennent de la fausse religion ou qui sont en contradiction avec la vérité pure de la Bible. — Deutéronome 18:9-13 ; 2 Corinthiens 6:14-17.
16. Expliquez pourquoi il n’est pas pesant de conformer notre conduite aux principes de Dieu et d’accepter sa vérité.
16 Est-il trop pesant de conformer notre conduite aux principes de Dieu et d’accepter sa vérité ? Pas si nous considérons les bienfaits qui en découlent : des couples qui s’aiment et se font confiance, au lieu de se déchirer parce que le mari ou la femme est infidèle. Des foyers où les enfants sont aimés et entourés, et non des familles où les enfants, privés d’affection ou livrés à eux-mêmes, semblent être de trop ; une conscience nette et une bonne santé, et non un sentiment de culpabilité et un organisme ravagé par le sida ou par une autre maladie sexuellement transmissible. Non, les exigences de Jéhovah ne nous privent en rien de ce qui est indispensable à notre bonheur. — Deutéronome 10:12, 13.
Respecter la vie et le sang
17. Comment Jéhovah considère-t-il la vie et le sang ?
17 En conformant sa vie aux principes de Dieu, on se rend compte à quel point la vie est un don précieux. Nous abordons là une troisième exigence divine : respecter la vie et le sang. Pour Jéhovah, la vie est sacrée. Quoi de plus normal, quand on considère qu’il est la Source de la vie (Psaume 36:9) ? Aussi, même la vie d’un enfant dans le ventre de sa mère est précieuse à ses yeux (Exode 21:22, 23). Le sang représente la vie. C’est pourquoi Dieu le considère également comme sacré (Lévitique 17:14). Dès lors, pourquoi s’étonner que Dieu s’attende à ce que nous adoptions son point de vue sur la vie et le sang ?
18. Que demande de nous le point de vue de Jéhovah sur la vie et le sang ?
18 Que demande de chaque chrétien le respect de la vie et du sang ? Eh bien, de ne pas risquer inutilement sa vie par goût des sensations fortes. De faire également attention aux questions de sécurité, par exemple en s’assurant que sa voiture et sa maison ne présentent aucun danger (Deutéronome 22:8). De ne pas faire usage de tabac, ni mâcher de bétel, ni consommer par pur plaisir des substances susceptibles de créer une dépendance ou de fausser le jugement (2 Corinthiens 7:1). Parce que nous écoutons Dieu quand il demande de ‘ s’abstenir du sang ’, nous n’acceptons pas les transfusions de sang (Actes 15:28, 29). Nous aimons la vie, mais nous ne cherchons pas à sauver notre vie présente en enfreignant la loi de Dieu, ce qui reviendrait à hypothéquer nos chances de vivre éternellement ! — Matthieu 16:25.
19. Expliquez en quoi le respect pour la vie et le sang nous est profitable.
19 Considérer la vie et le sang comme sacrés est-il un fardeau ? Réfléchissons. Est-ce un fardeau de ne pas avoir le cancer du fumeur ? de ne pas être esclave de la drogue sur les plans mental et physique ? Est-ce un fardeau de ne pas attraper le sida, l’hépatite ou une autre maladie par transfusion sanguine ? À l’évidence, rejeter des habitudes et des pratiques aussi nuisibles est dans notre intérêt. — Isaïe 48:17.
20. Quel bienfait le point de vue de Dieu sur la vie a-t-il apporté à une famille ?
20 C’est ce que montre le cas suivant, qui remonte à quelques années : Une femme Témoin de Jéhovah était enceinte de trois mois et demi. Un soir, elle a commencé à perdre du sang et elle a été emmenée d’urgence à l’hôpital. Après un examen médical, elle a entendu le médecin dire à une infirmière qu’il fallait interrompre la grossesse. Sachant comment Jéhovah considère l’avortement, elle a refusé catégoriquement. Elle a dit au docteur : “ S’il est vivant, laissez-le là où il est ! ” Il y a eu encore quelques hémorragies, mais cela ne l’a pas empêchée de mettre finalement au monde un petit garçon, prématuré peut-être, mais en bonne santé. Dix-sept ans plus tard, voici ce qu’elle dit : “ Quand nous avons tout raconté à notre fils, il a dit qu’il était content de ne pas avoir été jeté à la poubelle ! Il sait que s’il est en vie aujourd’hui, c’est uniquement parce que nous servons Jéhovah ! ” Franchement, pensez-vous que le point de vue de Dieu sur la vie ait été pesant pour cette famille ?
Servir Jéhovah avec son peuple organisé
21, 22. a) Aux côtés de qui Jéhovah nous demande-t-il de le servir ? b) À quoi reconnaît-on l’organisation de Dieu ?
21 Dieu a un peuple. Nous ne sommes donc pas seuls sur terre à devoir conformer notre vie à ses principes. Il nous demande de le servir aux côtés de ce peuple. Nous abordons ici une quatrième exigence de Dieu : le servir avec l’organisation qu’il dirige par son esprit.
22 Mais à quoi reconnaît-on l’organisation de Dieu ? Selon les principes énoncés dans les Écritures, ceux qui en font partie s’aiment vraiment les uns les autres ; ils ont un profond respect pour la Bible ; ils honorent le nom de Dieu ; ils prêchent son Royaume et ils ne font pas partie du monde méchant (Matthieu 6:9 ; 24:14 ; Jean 13:34, 35 ; 17:16, 17). Sur terre, une seule organisation religieuse réunit toutes ces marques du vrai christianisme : c’est celle des Témoins de Jéhovah !
23, 24. Montrez par une illustration que servir Jéhovah avec son peuple organisé n’est pas pesant.
23 Servir Jéhovah avec son peuple organisé n’est pas pesant. C’est au contraire un précieux privilège que d’être aimé et soutenu par une famille mondiale de frères et de sœurs chrétiens (1 Pierre 2:17) ! Prenons un exemple. Imaginez que vous réchappiez à un naufrage. Vous vous débattez dans l’eau pour ne pas couler. Alors que vous ne pensez plus pouvoir tenir bien longtemps, quelqu’un sur un canot vous tend la main. Eh oui ! d’autres ont également réchappé au naufrage ! Dans le canot, vous vous relayez pour ramer vers la côte et, au passage, vous faites monter à bord d’autres naufragés.
24 Notre situation n’est pas différente. Nous qui étions en danger dans les “ eaux ” de ce monde méchant, nous avons été hissés dans le “ canot ” qu’est l’organisation terrestre de Jéhovah. Là, nous servons Dieu en compagnie de nos frères tout en nous rapprochant des “ côtes ” d’un monde nouveau où régnera la justice. Quand on se sent abattu à cause des épreuves de la vie, quel bonheur d’avoir de véritables compagnons prêts à nous aider et à nous réconforter ! — Proverbes 17:17.
25. a) Quel devoir avons-nous envers ceux qui sont encore dans les “ eaux ” de ce monde méchant ? b) Sur quelle exigence divine nous arrêterons-nous dans l’article suivant ?
25 Mais que dire des gens sincères qui sont encore “ à l’eau ” ? Notre devoir n’est-il pas de faire en sorte qu’ils entrent dans l’organisation de Jéhovah (1 Timothée 2:3, 4) ? Il nous faut les aider à comprendre ce que Dieu attend d’eux. Voilà qui nous amène à la cinquième exigence divine : être de fidèles prédicateurs du Royaume de Dieu. Dans l’article suivant, nous nous arrêterons sur ce que cela implique.
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Aidons les autres à apprendre ce que Dieu attend d’euxLa Tour de Garde 1997 | 15 janvier
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Aidons les autres à apprendre ce que Dieu attend d’eux
“ La nécessité m’en est imposée. Oui, malheur à moi si je n’annonçais pas la bonne nouvelle ! ” — 1 CORINTHIENS 9:16.
1, 2. a) L’œuvre à laquelle Jéhovah nous demande de participer revêt deux aspects. Lesquels ? b) Pour devenir des sujets du Royaume de Dieu, que doivent apprendre les personnes sincères ?
JÉHOVAH a une bonne nouvelle à communiquer à l’humanité. Elle a trait à son Royaume. Il veut que les humains, où qu’ils soient, en entendent parler. Une fois que nous avons appris cette bonne nouvelle, Dieu nous demande de la propager. Cette œuvre revêt un double aspect. Premièrement, nous devons proclamer la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Dans sa prophétie sur “ l’achèvement du système de choses ”, Jésus a dit : “ Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans toute la terre habitée, en témoignage pour toutes les nations ; et alors viendra la fin. ” — Matthieu 24:3, 14.
2 Le deuxième aspect de cette œuvre consiste à enseigner ceux qui font bon accueil à la proclamation du Royaume. Après sa résurrection, Jésus s’est adressé à un groupe important de disciples. Il leur a dit : “ Allez donc et faites des disciples de gens d’entre toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et de l’esprit saint, leur enseignant à observer tout ce que je vous ai commandé. Et, voyez, je suis avec vous tous les jours jusqu’à l’achèvement du système de choses. ” (Matthieu 28:19, 20). ‘ Ce que Christ avait commandé ’ ne venait pas de lui ; il enseignait à observer ce que Dieu demande, ses commandements (Jean 14:23, 24 ; 15:10). Enseigner nos semblables à ‘ observer ce que Christ a commandé ’ signifie donc les aider à apprendre ce que Dieu attend d’eux. Pour devenir sujets de son Royaume, les personnes sincères doivent obéir à ce que Dieu demande.
3. Qu’est-ce que le Royaume de Dieu, et en quoi ce qu’il va accomplir constitue-t-il une bonne nouvelle ?
3 Qu’est-ce que le Royaume de Dieu, et en quoi ce qu’il va accomplir constitue-t-il une “ bonne nouvelle ” ? Le Royaume de Dieu est un gouvernement céleste auquel Jéhovah tient tout particulièrement, car c’est par ce moyen qu’il sanctifiera son nom, qu’il le lavera de tout opprobre. Le Royaume est l’instrument par lequel la volonté de Jéhovah se fera sur la terre comme elle est faite au ciel. C’est pourquoi Jésus nous a appris à prier pour la venue du Royaume de Dieu et à lui accorder la première place dans notre vie (Matthieu 6:9, 10, 33). Comprenons-nous pourquoi Dieu tient tant à ce que nous fassions connaître son Royaume à autrui ?
Une tâche ardue, mais pas pesante
4. Montrez par une illustration que notre obligation de prêcher la bonne nouvelle n’est pas pesante.
4 Prêcher cette bonne nouvelle est-il pesant ? Absolument pas ! Prenons une illustration : Un père est tenu de subvenir aux besoins matériels de sa famille. Ne pas le faire reviendrait à rejeter la foi chrétienne. L’apôtre Paul a écrit : “ En effet, si quelqu’un ne pourvoit pas aux besoins des siens, et surtout de ceux qui sont des membres de sa maisonnée, il a renié la foi et il est pire qu’une personne sans foi. ” (1 Timothée 5:8). Mais cette obligation est-elle un fardeau pour le chrétien ? Pas s’il aime sa famille, car, en l’occurrence, il veut prendre soin d’elle.
5. Bien que nous soyons dans l’obligation de prêcher et de faire des disciples, pourquoi la participation à cette œuvre devrait-elle être un plaisir ?
5 Pareillement, nous sommes dans l’obligation de prêcher et de faire des disciples ; c’est une exigence dont notre vie même dépend. Paul a dit en effet : “ La nécessité m’en est imposée. Oui, malheur à moi si je n’annonçais pas la bonne nouvelle ! ” (1 Corinthiens 9:16 ; voir aussi Ézékiel 33:7-9). Mais ce n’est pas uniquement le sens du devoir qui nous pousse à prêcher. Nous le faisons par amour. D’abord parce que nous aimons Dieu, ensuite parce que nous aimons les gens et que nous savons qu’ils ont besoin d’entendre la bonne nouvelle (Matthieu 22:37-39). Elle leur donne une espérance, celle de voir bientôt le Royaume de Dieu corriger les injustices, abolir toutes les causes d’oppression et rétablir la paix et l’unité, et cela pour le bonheur éternel de ceux qui se soumettent à sa domination juste. Vu sous cet angle, faire connaître la bonne nouvelle autour de nous n’est-il pas un plaisir, quelque chose d’exaltant ? — Psaume 110:3.
6. Pourquoi prêcher et faire des disciples ne va-t-il pas sans difficultés ?
6 Prêcher et faire des disciples ne va toutefois pas sans difficultés, car il faut compter avec les différences qui existent entre les gens. Tous n’ont pas les mêmes centres d’intérêt ni les mêmes capacités. Certains sont très instruits, d’autres très peu. La lecture, qui était autrefois une des principales distractions, est aujourd’hui considérée par beaucoup comme une corvée. On sait lire, mais on n’aime pas lire. Or, ce phénomène s’étend, y compris dans des pays qui se prévalent d’un taux d’alphabétisation élevé. Compte tenu de cette diversité de milieux et de centres d’intérêt, comment donc pouvons-nous aider les gens à apprendre ce que Dieu attend d’eux ? — Voir 1 Corinthiens 9:20-23.
Bien équipés
7. Comment “ l’esclave fidèle et avisé ” nous a-t-il équipés pour aider nos semblables à apprendre ce que Dieu attend d’eux ?
7 Il est plus facile d’accomplir une tâche ardue quand on dispose des outils ou de l’équipement appropriés. Les besoins évoluant, un outil qui est adapté aujourd’hui à un certain travail devra peut-être demain être modifié, voire remplacé. La mission qui nous a été confiée de proclamer le message relatif au Royaume de Dieu n’échappe pas à cette logique. Au fil des années, “ l’esclave fidèle et avisé ” nous a toujours fourni les outils adéquats, c’est-à-dire exactement les publications qu’il fallait pour diriger des études bibliques à domicile (Matthieu 24:45). Nous avons donc été bien équipés pour aider des personnes “ de toutes nations et tribus (...) et langues ” à apprendre ce que Dieu attend d’elles (Révélation 7:9). Pour suivre l’évolution des besoins du territoire mondial, de temps à autre nous recevons de nouveaux instruments. Considérons quelques exemples.
8. a) Quel rôle le livre “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ! ” a-t-il joué dans l’œuvre d’enseignement de la Bible ? b) Quel manuel d’étude biblique avons-nous reçu en 1968, et quelle était sa particularité ? c) Quelle contribution le livre Vérité a-t-il apportée à l’œuvre consistant à faire des disciples ?
8 De 1946 [1948 en français] à 1968, le livre “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ! ” a permis de réaliser un travail remarquable dans l’enseignement biblique ; il a été publié à quelque 19 250 000 exemplaires, en 54 langues. À partir de 1968, et pendant de nombreuses années, le livre La vérité qui conduit à la vie éternelle nous a permis de diriger des études bibliques constructives. Jusqu’alors, il n’était pas rare que des personnes bien disposées étudient la Bible avec les Témoins de Jéhovah pendant des années sans jamais se faire baptiser. Or, ce nouvel instrument était conçu de telle sorte que l’étudiant se sentait concerné ; il l’encourageait à appliquer ce qu’il apprenait. À propos des résultats obtenus avec ce manuel, voici ce que dit l’ouvrage Les Témoins de Jéhovah : Prédicateurs du Royaume de Dieu : “ Pendant les trois années de service comprises entre le 1er septembre 1968 et le 31 août 1971, au total 434 906 personnes ont été baptisées, soit plus du double qu’au cours des trois années de service précédentes ! ” Le livre Vérité a eu un tirage total proprement phénoménal : plus de 107 000 000 d’exemplaires en 117 langues.
9. Quelle est la caractéristique du livre Vivre éternellement, et quel heureux effet a-t-il eu sur le nombre des proclamateurs ?
9 En 1982, le livre Vous pouvez vivre éternellement sur une terre qui deviendra un paradis devenait le nouveau manuel de base des études bibliques. Il se distingue par ses plus de 150 illustrations accompagnées d’une légende précise et concise qui en dégage l’enseignement. Le ministère du Royaume de décembre 1982 faisait cette remarque : “ Au cours des vingt années pendant lesquelles le livre ‘ Que Dieu soit reconnu pour vrai ! ’ fut notre principal manuel d’étude (soit de 1946 jusqu’au milieu des années soixante), plus d’un million de personnes sont venues grossir les rangs des proclamateurs du Royaume. Après la parution du livre La vérité qui conduit à la vie éternelle, en 1968, un autre million de proclamateurs est venu s’ajouter. Verrons-nous, grâce à ce nouveau livre Vous pouvez vivre éternellement sur une terre qui deviendra un paradis, un tel accroissement du nombre des prédicateurs du Royaume ? Sans aucun doute, si cela est la volonté de Jéhovah ! ” Et tel était manifestement la volonté de Jéhovah, si l’on considère qu’entre 1982 et 1995 le nombre des proclamateurs a augmenté de plus de 2 700 000 !
10. Quel nouvel instrument avons-nous reçu en 1995, et pourquoi devrait-il permettre à ceux qui étudient la Bible de progresser relativement vite dans le domaine spirituel ?
10 “ La moisson est grande, mais les ouvriers sont peu nombreux ”, a dit Jésus (Matthieu 9:37). Grande, la moisson l’est effectivement, et il y a encore beaucoup à faire ; à tel point que, dans certains pays, les gens qui veulent étudier la Bible doivent être mis sur des listes d’attente. Aussi, pour accélérer la diffusion de la connaissance de Dieu, en 1995 “ l’esclave fidèle et avisé ” nous a fourni un nouvel instrument précieux sous la forme d’un livre de 192 pages intitulé La connaissance qui mène à la vie éternelle. Ce manuel ne s’appesantit pas sur les fausses doctrines. Il présente les vérités bibliques de façon constructive. Nous espérons qu’il permettra à ceux qui étudient la Bible de progresser relativement vite dans le domaine spirituel. Avec 45 500 000 exemplaires imprimés en 125 langues (et la traduction en cours dans 21 autres langues), le livre Connaissance marque déjà de son empreinte l’activité mondiale.
11. Quelle publication s’est avérée très utile pour enseigner les analphabètes et ceux qui lisent difficilement, et pourquoi peut-on dire qu’elle joue un rôle de premier plan dans notre programme mondial d’enseignement ?
11 “ L’esclave fidèle ” nous fournit quelquefois des instruments destinés à un public spécifique ou restreint. Certaines personnes, par exemple, appartiennent à des contextes culturels ou religieux particuliers. Comment les aider à apprendre ce que Dieu attend d’elles ? En 1982, nous avons reçu l’outil dont nous avions besoin : la brochure de 32 pages intitulée Vivez éternellement heureux sur la terre ! Cette publication abondamment illustrée s’avère très utile pour aider les analphabètes et ceux qui lisent difficilement, car les enseignements fondamentaux des Écritures y sont présentés de manière très simple, facile à comprendre. Depuis sa parution, la brochure Vivez éternellement heureux joue un rôle de premier plan dans notre programme mondial d’enseignement. Tirée à plus de 105 100 000 exemplaires en 239 langues, elle est à ce jour la publication des Témoins de Jéhovah la plus traduite.
12, 13. a) Depuis 1990, quel nouveau moyen d’enseignement “ l’esclave fidèle ” met-il à notre disposition pour toucher un large public ? b) Comment pouvons-nous utiliser les cassettes vidéo dans notre ministère ? c) Quel nouvel auxiliaire avons-nous reçu récemment pour nous aider à faire des disciples ?
12 Outre le support écrit, depuis 1990 “ l’esclave fidèle ” met à notre disposition un nouveau moyen d’enseignement pour toucher un large public : les cassettes vidéo. Sortie en anglais en octobre 1990, la toute première vidéo produite par les Témoins de Jéhovah est aujourd’hui disponible en 35 langues. Intitulée Les Témoins de Jéhovah — Un nom, une organisation, cette belle cassette instructive de 55 minutes montre comment l’organisation internationale des serviteurs de Jéhovah obéit au commandement de Jésus de proclamer la bonne nouvelle sur toute la terre. Ce nouvel instrument a été spécialement préparé pour nous aider à faire des disciples, et des proclamateurs n’ont pas perdu de temps pour l’utiliser dans le ministère. C’est ainsi que certains ont la cassette dans leur sac, afin de pouvoir la montrer ou la prêter à toute personne qui manifeste de l’intérêt. Peu de temps après sa parution, un surveillant itinérant a écrit : “ La vidéo est d’ores et déjà un support du XXIe siècle qui permet de toucher l’esprit et le cœur de millions de personnes. Aussi espérons-nous que cette cassette n’est que la première d’une longue série et que la Société utilisera ce moyen pour favoriser l’œuvre mondiale du Royaume. ” De fait, d’autres vidéos ont été produites depuis, notamment la série en trois volets sur le thème La Bible : des réalités et des prophéties et une autre intitulée La fermeté des Témoins de Jéhovah face à la persécution nazie. Si ces titres, ou d’autres, sont disponibles dans votre langue, les exploitez-vous dans votre ministèrea ?
13 Récemment, nous avons reçu un nouvel auxiliaire pour nous aider à faire des disciples. Il s’agit de la brochure Ce que Dieu attend de nous. Voyons quelle est sa raison d’être et comment l’utiliser.
Un nouvel instrument
14, 15. À qui s’adresse particulièrement la brochure Attend, et que contient-elle ?
14 La nouvelle brochure Ce que Dieu attend de nous s’adresse à des gens qui croient déjà en Dieu et qui respectent la Bible. Des surveillants itinérants et des missionnaires guiléadites ayant de nombreuses années d’expérience dans les pays en développement ont participé à sa préparation. Elle contient un cours biblique complet abordant les enseignements de base de la Bible. Son style est expressif, simple et direct, sans être simpliste. Elle ne présente pas seulement le “ lait ”, mais aussi la “ nourriture solide ” de la Parole de Dieu, et ce d’une manière qui devrait être accessible au plus grand nombre. — Hébreux 5:12-14.
15 Cette publication correspond exactement à ce que des proclamateurs de divers pays demandaient depuis quelques années. Voici par exemple ce que disait un courrier envoyé par la filiale de Papouasie-Nouvelle-Guinée : “ Les gens sont désorientés par les enseignements religieux contradictoires. Ce dont ils ont besoin, c’est que la vérité soit exprimée sous forme d’arguments concis étayés par quelques textes bibliques qu’ils puissent prendre dans leur bible. Il leur faut une présentation claire et précise de ce que Dieu attend des vrais chrétiens ainsi que des coutumes et pratiques qu’il juge inacceptables. ” La brochure Attend est exactement ce qu’il nous faut pour aider ce genre de personnes à apprendre les exigences de Dieu.
16. a) Qui devrait particulièrement apprécier la nouvelle brochure pour sa simplicité ? b) Comment la brochure Attend pourrait-elle aider les personnes de votre territoire ?
16 Quel usage faire de ce nouvel instrument ? Premièrement, on peut s’en servir pour étudier avec les gens qui ont des difficultés à lire ou qui n’aiment pas lireb. Ils apprécieront la brochure pour sa simplicité. Au stade de la lecture avant parution, des filiales ont fait les remarques suivantes : “ La brochure sera très utile dans de nombreuses parties du pays où les gens n’ont pas l’habitude de beaucoup lire. ” (Brésil). “ Un nombre relativement important d’immigrés ne savent pas lire leur langue natale et éprouvent encore quelques difficultés à lire le français. Cette brochure sera sans doute utile pour étudier avec eux. ” (France). Voyez-vous des personnes de votre territoire que cette brochure pourrait aider ?
17. Que devrait permettre de faire la nouvelle brochure dans bien des pays, et pourquoi ?
17 Deuxièmement, dans bien des pays, la brochure devrait permettre de commencer des études bibliques avec des personnes croyantes, quel que soit leur niveau d’instruction. Évidemment, on s’efforce généralement d’étudier à l’aide du livre La connaissance qui mène à la vie éternelle, notre principal manuel d’étude. Mais il est des cas où il est plus facile de commencer l’étude avec une brochure, puis, le moment venu, de passer au livre Connaissance. À propos de l’utilisation de la brochure Attend, des filiales ont écrit ce qui suit : “ Il est difficile d’entamer des études bibliques, et il semble que les proclamateurs ont plus de chance d’y arriver quand ils commencent avec une brochure. ” (Allemagne). “ Une brochure comme celle-là sera très utile pour commencer des études bibliques que l’on pourra poursuivre avec le livre Connaissance. ” (Italie). “ Même si les Japonais ont un niveau d’instruction élevé, la plupart ont une connaissance très limitée de la Bible et de ses enseignements de base. La brochure devrait être un tremplin idéal pour le livre Connaissance. ” — Japon.
18. Pour ce qui est de faire ce que Jéhovah demande de nous, que ne devrions-nous jamais oublier ?
18 Les filiales du monde entier ont demandé que cette brochure soit éditée, et sa traduction en 221 langues a été approuvée. Nous espérons que cette nouvelle publication s’avérera très utile pour aider les gens à savoir ce que Jéhovah Dieu attend d’eux. De notre côté, n’oublions jamais qu’en faisant ce que Jéhovah demande de nous, notamment en obéissant au commandement de prêcher et de faire des disciples, nous lui démontrons combien nous l’aimons. Non, faire ce que Dieu attend de nous n’est pas pesant. C’est au contraire le meilleur mode de vie ! — Psaume 19:7-11.
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