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CréationÉtude perspicace des Écritures (volume 1)
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La première création de Jéhovah fut son “ Fils unique-engendré ” (Jean 3:16), “ le commencement de la création de Dieu ”. (Ré 3:14.) Jéhovah utilisa ce “ premier-né de toute création ” pour créer toutes les autres choses, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre, “ les visibles et les invisibles ”. (Col 1:15-17.) Le témoignage divinement inspiré de Jean concernant ce Fils, la Parole, est que “ toutes choses vinrent à l’existence par son intermédiaire, et [qu’]en dehors de lui pas même une chose ne vint à l’existence ” ; et l’apôtre identifie la Parole à Jésus Christ, qui était devenu chair (Jean 1:1-4, 10, 14, 17). Ce personnage, présenté comme la sagesse personnifiée, déclare : “ Jéhovah lui-même m’a produite comme le commencement de sa voie ” ; puis il parle de sa collaboration avec Dieu le Créateur en qualité d’“ habile ouvrier ” de Jéhovah (Pr 8:12, 22-31). En raison de cette collaboration étroite entre Jéhovah et son Fils unique-engendré dans l’activité créatrice, et parce que le Fils est “ l’image du Dieu invisible ” (Col 1:15 ; 2Co 4:4), c’est sans doute à son Fils unique-engendré et “ habile ouvrier ” que Jéhovah adressa ces paroles : “ Faisons l’homme à notre image. ” — Gn 1:26.
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CrainteÉtude perspicace des Écritures (volume 1)
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Les animaux vis-à-vis des humains. En Genèse 9:2, le mot “ crainte ” est utilisé relativement à la création animale. Dieu dit à Noé et à ses fils : “ Une crainte de vous et une terreur de vous continuera d’être sur toute créature vivante de la terre. ” Pendant l’année où Noé et sa famille séjournèrent dans l’arche, les animaux, y compris les oiseaux, qui y étaient enfermés ressentirent à l’égard de ces humains une crainte qui permit à ces derniers d’en rester maîtres. Aussi, quand ils sortirent de l’arche après le déluge, Jéhovah donna à Noé l’assurance que cette crainte subsisterait. L’expérience humaine en témoigne. George Goodwin, conservateur adjoint du Muséum américain d’histoire naturelle (section mammifères), a déclaré : “ En temps normal, le léopard n’attaque pas l’homme. En revanche, s’il est menacé ou blessé, l’animal s’en prend aux êtres humains et se bat. ” De même, si la possibilité leur en est laissée, des serpents venimeux connus pour leur agressivité, tels le mamba et le cobra royal, préfèrent en principe s’éloigner prudemment de l’homme plutôt que d’attaquer. Bien que les humains aient maltraité certains animaux et en aient fait des créatures agressives, il est en général vrai que cette crainte qui les tempère a subsisté. Cela s’harmonise avec la déclaration divine de Genèse 1:26-28 selon laquelle, dès que l’homme fut créé, la création animale devait lui être soumise.
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