La Bible nous révèle ce qui est arrivé. Se servant d’un serpent comme d’une marionnette, Satan le Diable s’adressa à Ève en ces termes : “ Est-​ce vrai que Dieu a dit que vous ne devez pas manger de tout arbre du jardin ? ” Ève lui ayant répété l’ordre de Dieu, Satan lui répondit : “ Vous ne mourrez pas du tout. Car Dieu sait que, le jour même où vous en mangerez, vos yeux ne manqueront pas de s’ouvrir et, à coup sûr, vous serez comme Dieu, connaissant le bon et le mauvais. ” Dès lors, Ève trouva l’arbre si attirant qu’“ elle prit [...] de son fruit et en mangea ”. La suite du récit dit : “ Puis elle en donna aussi à son mari, quand il fut avec elle, et il en mangea. ” (Genèse 3:1-6). Adam et Ève ont ainsi fait un mauvais usage de leur libre arbitre et ont péché en désobéissant à Dieu.

Comprenez-​vous la gravité de ce qui s’est passé ? Le Diable a contredit ce que Dieu avait affirmé à Adam. Les insinuations de Satan laissaient entendre qu’Adam et Ève n’avaient pas besoin de Jéhovah pour décider de ce qui était bon ou mauvais pour eux. Satan mettait ainsi en doute la validité de la domination de Jéhovah sur l’homme. La question cruciale soulevée par Satan visait donc la légitimité de la souveraineté de Jéhovah. Comment le vrai Dieu allait-​il répondre à cette remise en question ?

Satan avait également dit à Ève : “ Dieu sait que, le jour même où vous en mangerez [de l’arbre défendu], vos yeux ne manqueront pas de s’ouvrir et, à coup sûr, vous [Ève et Adam] serez comme Dieu, connaissant le bon et le mauvais. ” (Genèse 3:5). Par ces propos subtils, Satan donna aux humains l’illusion qu’ils pourraient se diriger eux-​mêmes. Il insinua que les humains seraient bien plus heureux s’ils s’affranchissaient de la domination de Dieu. Cela s’est-​il confirmé ?

Tout au long de l’Histoire, des empires ont vu le jour, puis ont disparu. Les humains ont expérimenté toutes les formes possibles et imaginables de gouvernement. Pourtant, la famille humaine n’a cessé de connaître encore et toujours des atrocités. “ L’homme a dominé l’homme à son détriment ”, a conclu un sage il y a près de 3 000 ans (Ecclésiaste 8:9). “ Il n’appartient pas à l’homme qui marche de diriger son pas ”, a écrit pour sa part le prophète Jérémie (Jérémie 10:23). Même les avancées scientifiques et technologiques de ces dernières années n’ont pas remis en cause la justesse de ces conclusions. Le temps n’a fait qu’en confirmer la véracité.