Avec les mots bienveillants d’un père, le sage Salomon, roi d’Israël, a écrit jadis : “ Mon fils, si tu reçois mes paroles et si tu conserves avec soin auprès de toi mes commandements, pour prêter à la sagesse une oreille attentive, afin d’incliner ton cœur vers le discernement ; si en outre tu appelles l’intelligence et si vers le discernement tu fais retentir ta voix, si tu continues à chercher cela comme l’argent, et si tu le recherches sans relâche comme des trésors cachés, alors tu comprendras la crainte de Jéhovah et tu trouveras la connaissance de Dieu. ” — Proverbes 2:1-5.

La sagesse est la faculté de faire bon usage de la connaissance émanant de Dieu. Et la Bible la propose si magnifiquement ! Elle recèle en effet des paroles de sagesse, notamment dans les livres des Proverbes et de l’Ecclésiaste. Prêtons-​y attention ! Elle offre aussi de nombreux exemples qui montrent l’utilité d’appliquer les principes divins, et le danger de les mépriser (Romains 15:4 ; 1 Corinthiens 10:11). Ainsi, l’histoire de Guéhazi, le serviteur avide du prophète Élisha, ne nous enseigne-​t-​elle pas qu’il est sage de fuir l’avidité (2 Rois 5:20-27) ? Que dire des visites apparemment anodines que Dina, la fille de Jacob, rendait aux “ filles du pays ” de Canaan (Genèse 34:1-31) ? Leur issue tragique ne fait-​elle pas clairement ressortir la sottise d’avoir de mauvaises compagnies ? — Proverbes 13:20 ; 1 Corinthiens 15:33.

Prêter attention à la sagesse, c’est aussi acquérir le discernement et l’intelligence. Selon Le Grand Robert, le discernement est l’“ opération de l’esprit par laquelle on distingue deux ou plusieurs objets de pensée ”. Le discernement venant de Dieu est la faculté de distinguer le bien du mal pour ensuite choisir la bonne voie. À moins d’‘ incliner notre cœur ’ vers le discernement ou de vouloir ardemment l’acquérir, comment resterions-​nous sur “ la route qui mène à la vie ” ? (Matthieu 7:14 ; voir aussi Deutéronome 30:19, 20.) L’étude et la mise en pratique de la Parole de Dieu donnent le discernement.