⁹ Habaqouq écoute attentivement ce que Dieu déclare après cela ; on retrouve ces paroles en Habaqouq 1:6-11. Voilà le message de Jéhovah, dont aucun faux dieu, aucune idole sans vie ne peut empêcher l’accomplissement : “ Voici que je suscite les Chaldéens, la nation amère et impétueuse, qui va vers les régions de la terre qui sont grandes ouvertes, pour prendre possession de demeures qui ne lui appartiennent pas. Elle est effrayante et redoutable. C’est d’elle-​même que sortent sa justice et sa dignité. Ses chevaux se sont révélés plus rapides que des léopards, ils se sont révélés plus féroces que des loups du soir. Ses coursiers ont frappé le sol de leurs sabots, ses coursiers viennent de loin. Ils volent comme l’aigle pressé de manger quelque chose. Tout entière, elle vient pour la violence. Le rassemblement de leurs faces est comme le vent d’est, et elle ramasse des captifs comme le sable. Elle, elle se moque des rois, et les dignitaires sont une risée pour elle. Elle, elle se rit de toute place forte, elle entasse de la poussière et s’en empare. Oui, à cette époque elle ira comme le vent et passera et deviendra bel et bien coupable. Ceci, sa force, est dû à son dieu. ”

11. Comment décririez-​vous l’attaque de Juda par les forces babyloniennes ?

¹¹ Les chevaux de Babylone sont plus rapides que des léopards véloces. Sa cavalerie est plus féroce que des loups affamés qui chassent la nuit. Impatients de partir, ‘ ses coursiers frappent le sol de leurs sabots ’. Depuis la lointaine Babylone, ils foncent sur Juda. Les Chaldéens volent comme un aigle pressé d’engloutir un repas savoureux ; sous peu, ils vont fondre sur leur proie. S’agira-​t-​il d’une simple incursion, d’un raid lancé par une poignée de soldats ? Certainement pas ! “ Tout entière, elle vient pour la violence ”, une armée gigantesque, un essaim ravageur. L’impatience se lit sur la face des guerriers ; ils galopent vers l’ouest, en direction de Juda et de Jérusalem, aussi rapides que le vent d’est. Les forces babyloniennes font tant de prisonniers qu’elles ‘ ramassent des captifs comme le sable ’.