10. Selon Matthieu 18:15-17, comment les différends graves devaient-​ils être résolus ?

¹⁰ Jésus avait laissé entendre qu’une telle structure existerait. Souvenez-​vous du récit consigné en Matthieu 18:15-17, où Jésus reconnaît que parfois un différend peut surgir entre deux serviteurs de Dieu, quand l’un des deux pèche contre l’autre, de quelque manière que ce soit. Celui contre qui l’on avait péché devait aller voir le coupable et “ exposer sa faute ” en privé. Si cette démarche n’aboutissait pas, une ou deux autres personnes au courant des faits pouvaient être sollicitées pour apporter leur aide. Et si l’affaire n’était toujours pas résolue ? Jésus dit : “ S’il ne les écoute pas, parle à la congrégation. S’il n’écoute pas non plus la congrégation, qu’il soit pour toi comme un homme des nations et comme un collecteur d’impôts. ” À l’époque où Jésus donna ces directives, les Juifs constituaient encore “ la congrégation de Dieu ”. Dans un premier temps, ces directives s’appliquaient donc à euxa. En revanche, après l’établissement de la congrégation chrétienne, c’est dans cette congrégation qu’elles s’appliqueraient. C’est là une preuve supplémentaire que le peuple de Dieu devait disposer d’une congrégation où chaque chrétien pourrait trouver encouragements et direction.

11. Quelle part les anciens devaient-​ils prendre dans la résolution des problèmes ?

¹¹ Les anciens ou surveillants étaient donc appelés, au nom de la congrégation, à traiter les problèmes ou à juger les affaires impliquant un péché. Cela s’accorde avec les conditions requises des anciens, telles qu’elles figurent en Tite 1:9. Bien entendu, les anciens étaient des hommes imparfaits, tout comme l’était Tite, que Paul avait envoyé aux congrégations pour ‘ mettre de l’ordre dans les choses qui laissaient à désirer ’. (Tite 1:4, 5.) Aujourd’hui, ceux dont on envisage la nomination en tant qu’anciens doivent avoir fait la preuve de leur foi et de leur fidélité au cours du temps. Les autres membres de la congrégation auront alors des raisons de placer leur confiance en ceux qui auront été ainsi chargés de les diriger.