Les Pharisiens prétendaient que Moïse avait fait place au divorce en prescrivant d’écrire “un acte de renvoi”. Jésus leur répondit: “Moïse, en raison de votre dureté de cœur, vous a fait une concession en vous permettant de divorcer avec vos femmes, mais dès le commencement il n’en était pas ainsi. Je vous dis que quiconque divorce avec sa femme, sauf pour motif de fornication, et se marie avec une autre, commet un adultère.” — Matthieu 19:3-9.

Une disposition de la Loi mosaïque

Lorsqu’il a donné la Loi mosaïque aux Israélites, les relations dans le mariage s’étaient à ce point détériorées que Jéhovah, en raison de la dureté de cœur du peuple, a fait place au divorce (Deutéronome 24:1). Le but de Dieu n’était pas que les Israélites fassent un mauvais usage de cette loi en divorçant avec leur femme pour des fautes mineures, comme cela ressort du commandement selon lequel ils devaient aimer leur prochain comme eux-​mêmes (Lévitique 19:18). Même le fait de donner un acte de renvoi était dissuasif parce que, pour pouvoir rédiger cet acte, le mari qui désirait divorcer devait consulter des hommes dûment autorisés, qui s’efforçaient de réconcilier les deux parties. Non, Dieu n’a pas donné cette loi afin que chacun ait le droit de divorcer avec sa femme “pour n’importe quel motif”. — Matthieu 19:3.

Toutefois, les Israélites ont fini par ne plus tenir compte de l’esprit de la loi et ils ont exploité cette clause pour divorcer selon leur gré. Au V^e siècle avant notre ère, ils agissaient avec traîtrise envers l’épouse de leur jeunesse, invoquant toutes sortes de motifs pour divorcer. Jéhovah leur a dit avec fermeté qu’il haïssait le divorce (Malachie 2:14-16). C’est dans ce contexte que Jésus a condamné le divorce tel que les Israélites le pratiquaient à son époque.