11. Comment Jésus applique-​t-​il à la prière l’exemple du père et de son fils ?

¹¹ L’exemple de l’hôte persistant illustre la disposition d’esprit de celui qui prie, du croyant. L’exemple que Jésus donne ensuite illustre la disposition d’esprit de celui qui écoute la prière, Jéhovah Dieu. “ En effet, demande Jésus, quel est parmi vous le père qui, si son fils lui demande un poisson, pourrait lui remettre un serpent au lieu d’un poisson ? Ou bien, s’il demande aussi un œuf, lui remettra un scorpion ? ” Puis il fait l’application en disant : “ Si donc vous, bien que vous soyez méchants, vous savez donner des dons qui sont bons à vos enfants, combien plus le Père au ciel donnera-​t-​il de l’esprit saint à ceux qui le lui demandent ! ” — Luc 11:11-13.

12. Comment l’exemple du père à l’écoute de son fils souligne-​t-​il l’empressement de Jéhovah à répondre à nos prières ?

¹² Avec cet exemple du père qui est à l’écoute de son fils, Jésus indique quels sentiments Jéhovah éprouve envers ceux qui le prient (Luc 10:22). Tout d’abord, notez le contraste. Contrairement à l’homme du premier exemple, qui se montrait réticent à offrir son aide, Jéhovah agit comme un père plein d’amour, qui s’empresse de répondre aux demandes de son enfant (Psaume 50:15). Notez maintenant la gradation dans le raisonnement que Jésus utilise pour montrer à quel point Jéhovah est bien disposé à notre égard. Si un père humain, bien que “ méchant ” en raison de son imperfection héréditaire, donne de bonnes choses à son fils, à combien plus forte raison notre Père céleste, plein de bonté, donnera de l’esprit saint à ses enfants spirituels, ses adorateurs ! — Jacques 1:17.

14. a) Quelle idée erronée trouble certains qui rencontrent des épreuves ? b) Quand nous subissons une épreuve, pourquoi pouvons-​nous prier Jéhovah en toute confiance ?

¹⁴ L’exemple du père attentionné souligne également que la bonté de Jéhovah est bien plus grande que celle de n’importe quel parent humain. Par conséquent, personne d’entre nous ne devrait s’imaginer que ses épreuves sont l’expression de la défaveur divine. C’est notre grand ennemi, Satan, qui veut nous le faire croire (Job 4:1, 7, 8 ; Jean 8:44). Des pensées culpabilisantes de ce genre n’ont aucun fondement biblique. Jéhovah ne nous éprouve pas “ par des choses mauvaises ”. (Jacques 1:13.) Il ne nous remet pas de ‘ serpents ’ ou de ‘ scorpions ’ sous la forme d’une épreuve. Notre Père céleste donne “ de bonnes choses à ceux qui le lui demandent ”. (Matthieu 7:11 ; Luc 11:13.) En somme, plus nous mesurons la bonté de Jéhovah et son empressement à nous aider, plus nous nous sentons poussés à le prier avec confiance. De cette façon, nous pourrons exprimer des sentiments semblables à ceux du psalmiste, qui a écrit : “ Vraiment Dieu a entendu ; il a été attentif à la voix de ma prière. ” — Psaume 10:17 ; 66:19.