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HérodeÉtude perspicace des Écritures (volume 1)
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4. Hérode Agrippa II. Arrière-petit-fils d’Hérode le Grand. C’était le fils d’Hérode Agrippa Ier et de sa femme Cypros. D’après les historiens, il fut le dernier prince de la lignée des Hérodes. Agrippa avait trois sœurs nommées Bérénice, Drusille et Mariamne III (Ac 25:13 ; 24:24). Il fut élevé à Rome, dans la maisonnée impériale. Il n’avait que 17 ans à la mort de son père, si bien que les conseillers de l’empereur Claude l’estimèrent trop jeune pour diriger les territoires paternels. En conséquence, Claude établit à sa place des gouverneurs sur ces territoires. Après être resté quelque temps à Rome, à la mort de son oncle (Hérode, roi de Chalcis) Agrippa II reçut la royauté sur Chalcis, petite principauté située sur le versant occidental de la chaîne de l’Anti-Liban.
Pièce de bronze représentant la tête de Domitien et, sur le côté pile, le nom du roi Agrippa (II).
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HérodeÉtude perspicace des Écritures (volume 1)
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Le bruit courait qu’Agrippa entretenait une liaison incestueuse avec Bérénice, sa sœur, avant qu’elle se marie avec le roi de Cilicie (Antiquités judaïques, par F. Josèphe, XX, 145, 146 [VII, 3]). Josèphe ne précise nulle part si Agrippa était marié ou non.
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HérodeÉtude perspicace des Écritures (volume 1)
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La défense de Paul devant lui. Les Écritures présentent le roi Hérode Agrippa II et Bérénice, sa sœur, au moment où ceux-ci firent une visite de politesse au gouverneur Festus, vers 58 de n. è. (Ac 25:13.) Festus avait succédé au gouverneur Félix. C’est pendant le gouvernorat de ce dernier que les Juifs avaient accusé l’apôtre Paul, mais Félix, qui voulait se concilier la faveur des Juifs, avait laissé Paul lié quand il avait quitté cette fonction (Ac 24:27). Soit dit en passant, Félix était le beau-frère d’Agrippa, car il avait épousé sa sœur Drusille (Ac 24:24). Alors que Paul attendait que d’autres dispositions soient prises en réponse à son appel à César (Ac 25:8-12), le roi Agrippa fit savoir au gouverneur Festus qu’il désirait entendre ce que Paul avait à dire (Ac 25:22). Paul se réjouit de présenter sa défense devant Agrippa, qui, selon ses propres paroles, ‘ s’y connaissait dans toutes les coutumes ainsi que dans les controverses parmi les Juifs ’. (Ac 26:1-3.) Le raisonnement puissant de Paul poussa Agrippa à s’exclamer : “ En peu de temps tu me persuaderais de devenir chrétien. ” À quoi Paul répondit : “ Qu’il faille peu ou beaucoup de temps, je souhaiterais devant Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m’écoutent aujourd’hui, vous deveniez tels que je suis moi-même, à l’exception de ces liens. ” (Ac 26:4-29). Agrippa et Festus aboutirent à la conclusion que Paul était innocent, mais que, comme il en avait appelé à César, il fallait l’envoyer à Rome pour qu’il soit jugé. — Ac 26:30-32.
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