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Le “ temps de la fin ” du mondeLa Tour de Garde 1950 | 1er avril
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Roi régnant, il a dû employer Jérusalem et son saint lieu comme une image d’une organisation religieuse similaire existant de nos jours, c’est-à-dire la chrétienté. Il a dû également employer la fin du système de choses juif comme image prophétique préfigurant la fin du système de choses qui a prévalu jusqu’à ce jour. Cette fin se produit maintenant durant le temps de sa présence royale. Ainsi, avec une compréhension prophétique et une claire vision de l’avenir, Jésus donna une double signification à une grande partie de sa prophétie. Il éleva sa prophétie bien au delà de la fin terrible qui survint sur la nation juive rejetée, pour l’appliquer à la fin de la chrétienté et du monde entier auquel cette dernière appartient de nos jours. Comprenant ainsi sa prophétie nous pouvons reconnaître avec plus de netteté que nous vivons maintenant dans la consommation du monde ou “ temps de la fin ”. w 1/11/49.
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Fin des “ temps des gentils ”La Tour de Garde 1950 | 1er avril
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Fin des “ temps des gentils ”
1. Que montre Paul en Hébreux 10:12, 13 concernant l’attente de Christ ?
L’APÔTRE Paul montre que Jésus-Christ n’a pas commencé sa présence promise ou parousia à la fin du système juif en l’an 70. Quarante jours après son ascension au ciel pour s’y asseoir à la droite de Dieu, Jésus commença à attendre que les “ temps des Gentils ” fussent révolus. À ce sujet, l’apôtre dit : “ Lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied. ” — Héb. 10:12, 13.
2. Pourquoi son attente ne se termina-t-elle pas en 70 ap. J.-C. ? Comment cela est-il montré ?
2 Remarquons maintenant pourquoi le temps d’attente de Jésus à la droite de Dieu ne se termina pas avec la fin du système de choses juif en l’an 70. Ce fut parce que les “ temps des Gentils ” ne se terminaient pas à ce moment mais continuaient. Ceci est souligné par le fait qu’en l’an 70, Jérusalem fut détruite pour la seconde fois par les Gentils. Que sa destruction signifiât la continuation des temps des Gentils pour une longue période s’écoulant après l’an 70, Jésus l’expliqua dans sa propre prophétie lorsqu’il dit : “ Car il y aura une grande calamité sur le pays, et une grande colère contre ce peuple. Et ils tomberont sous le tranchant de l’épée, et seront menés captifs dans toutes les nations ; et Jérusalem sera foulée par les gentils, jusqu’à ce que les temps des gentils soient accomplis. ” (Luc 21:23, 24, David Martin) Ce n’est certainement pas au moment où commença la domination totale de la terre par les Gentils que les ennemis de Jésus devinrent son marchepied. Il est clair qu’il ne fit alors aucun effort pour réaliser cela, mais il les laissa détruire Jérusalem où Jéhovah Dieu avait autrefois placé son nom, dans son temple. Puisque Jésus-Christ ne pouvait pas entrer dans son Royaume, commencer sa présence royale et gouverner au milieu de ses ennemis jusqu’à la fin des “ temps des Gentils ”, sa présence et la fin du monde qu’il prophétisa n’eurent pas lieu en l’an 70. Sa présence dans la puissance du Royaume commença en 1914. C’était l’année que Jéhovah avait fixée pour donner naissance à son Royaume.
3. Pourquoi disons-nous d’une façon si positive que 1914 marque la naissance du Royaume ?
3 Le Royaume de Jéhovah par son Christ est un gouvernement céleste et l’installation de son Christ doit avoir lieu dans les cieux invisibles. Pourquoi alors disons-nous si positivement que 1914 marque le commencement du Royaume et par suite, le commencement de la seconde présence de Christ ou parousia ? Parce qu’en 1914 les “ temps des Gentils ” prirent fin. Mais pourquoi cette date serait-elle celle où “ le royaume du monde doit devenir le royaume de Notre Seigneur et de son Christ ” ? Pourquoi est-ce à cette date que Jéhovah Dieu le Tout-Puissant prendrait son grand pouvoir et commencerait à régner pour ce qui regarde notre terre ? (Apoc. 11:15-17) Parce que, au moment où commençaient les “ temps des Gentils ” Jéhovah Dieu permit que son royaume typique sur la terre soit bouleversé par les puissances mondiales des Gentils. Ces temps des Gentils ne commencèrent pas lors de la destruction de Jérusalem par les légions romaines conduites par le général Titus en l’an 70. Si les “ temps des Gentils ” se prolongèrent après l’an 70, bien qu’en cette année Jérusalem subît sa seconde destruction, logiquement ces temps des Gentils ont dû réellement commencer en 607 av. J. C. Jérusalem fut détruite pour la première fois par les Gentils, par les armées babyloniennes de l’empereur Nebucadnetsar. Elle fut foulée aux pieds par les Gentils et sous un gouverneur de la lignée de David, jamais plus elle ne recouvra son indépendance complète de la loi des Gentils, même après que la ville et son temple furent reconstruits, 70 ans plus tard, en 537 av. J.-C.
4. Pourquoi les temps des GENTILS ont-ils dû commencer en 607 av. J.-C. ?
4 C’est quand Jérusalem fut détruite pour la première fois en 607 av. J.-C. que fut exécuté le commandement de Dieu concernant les symboles de la puissance royale active, de la couronne et de la tiare : “ Et toi, profane, méchant [Sédécias] prince d’Israël, dont le jour est venu, maintenant que l’iniquité est à son terme, ainsi parle le Seigneur Jéhovah : La tiare va être ôtée et la couronne enlevée ; tout sera bouleversé ; ce qui est bas sera élevé, ce qui est haut sera abaissé. J’en ferai une ruine, une ruine, une ruine ; cela ne sera plus, jusqu’à ce que vienne celui à qui appartient le jugement et à qui je le remettrai. ” (Éz. 21:30-32, Crampon) Le roi à qui cela s’adressait était de la lignée royale de David, par le roi Salomon, et au sujet du règne de Salomon, nous lisons : “ Salomon s’assit sur le trône de Jéhovah comme roi, à la place de David, son père. ” (I Chron. 29:23, Crampon) Ainsi, le trône des rois d’Israël de la lignée de David représentait le trône de Jéhovah, et Jéhovah était le Roi juste et véritable de l’ancien Israël. Cela justifie le commandement de Jésus au sujet de l’ancienne Jérusalem : “ Ne jurez aucunement, ni par le ciel, parce que c’est le trône de Dieu ; ni par la terre, parce que c’est son marchepied ; ni par Jérusalem parce que c’est la ville du grand roi. ” (Mat. 5:34, 35) En 607 av. J.-C., la tiare et le diadème symbolisant le pouvoir
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