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  • Le “ temps de la fin ” du monde

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  • Le “ temps de la fin ” du monde
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1950
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  • LA CONSOMMATION DU PRÉSENT SYSTÈME DE CHOSES
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1950
w50 1/4 p. 99-102

Le “ temps de la fin ” du monde

“ Dis-​nous quand auront lieu ces choses, et quel sera le signe de ta présence et de l’achèvement du siècle ? ” — Mat. 24:3, Lausanne, note marginale.

1. Quelle est la chose nécessaire à laquelle Dieu a pourvu pour le Monde Nouveau ? Quand ?

JÉHOVAH marqua, il y a de nombreux siècles, l’année 1914 comme devant être celle de la naissance de son Royaume. Son but était de débarrasser cette terre d’un vieux monde oppressif et corrompu, et d’introduire un monde nouveau de justice où l’humanité obéissante aura la possibilité de vivre éternellement. La première chose nécessaire à l’instauration d’un monde nouveau est l’établissement d’un nouveau gouvernement juste pour le régir. Le changement apporté par ce gouvernement pour les hommes de bonne volonté est bien montré dans le proverbe : “ Quand les justes sont au pouvoir, le peuple se réjouit ; mais quand les méchants gouvernent, le peuple gémit. ” (Prov. 29:2, Une Vers. Amér.) Si Jéhovah Dieu avait laissé aux hommes le soin d’organiser et d’établir un gouvernement garantissant l’instauration du Monde Nouveau si ardemment désiré, la date de 1914 n’aurait jamais marqué la naissance d’un gouvernement juste.

2. Quelle société fut créée après la première guerre mondiale ? Comment fut-​elle recommandée ?

2 Regardez en arrière, vers 1914. Revoyez ce qui se produisit alors parmi les hommes. Une guerre globale pour la domination du monde, guerre dont l’humanité n’a jamais réparé les effets néfastes ! À la fin de cette guerre, la Société des Nations fut proposée, et en janvier 1919 le Conseil fédéral des Églises d’Amérique publia une proclamation qui commençait par ces mots : “ Le temps est venu d’organiser le monde pour la vérité, la droiture, la justice et l’humanité. À cette fin et en tant que chrétiens nous demandons l’établissement, lors de la prochaine conférence de la paix, d’une Société des Nations libres. Une telle société n’est pas simplement un expédient de paix ; c’est plutôt l’expression politique du Royaume de Dieu sur la terre. La Société des Nations a ses racines dans l’évangile. Comme l’évangile, son objectif est “ Paix sur la terre, et bonne volonté envers les hommes ”. Comme l’évangile, son appel est universel. Ceux qui sont morts en héros seront morts en vain, si de la victoire ne sortent un nouveau ciel et une nouvelle terre où la justice demeure. — II Pi. 3:13. ”

3. Que montre le résultat de la Société des Nations ?

3 La création de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre comme l’a prédit l’apôtre Pierre, signifie la création d’un monde nouveau de justice. Mais la Société des Nations qui entra en fonction le 10 janvier 1920 ne réussit pas à apporter la paix sur la terre et la bonne volonté aux hommes. Elle ne réussit pas à apporter un monde de justice composé de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre. Tous les dires des récents présidents américains et autres politiciens, relatifs à la création par les hommes d’un monde meilleur et plus beau, se sont révélés n’être qu’une propagande blasphématoire, orgueilleuse et trompeuse. Dans le dessein de réaliser un tel monde nouveau bâti par les hommes, leurs millions de héros tués pendant la première guerre mondiale sont donc morts en vain ! Au lieu de mourir pour un monde nouveau, ils sont morts pour un vieux monde dont la fin est maintenant certaine et proche. Leur participation même à la guerre mondiale qui commença en 1914, en était un signe évident et une preuve incontestable. Par conséquent, l’année 1914 n’a pas marqué l’établissement par l’homme d’un gouvernement juste. Les peuples de toutes les nations continuent à se lamenter et à s’affliger, prouvant par là que la même bande d’hommes méchants est au pouvoir et fait la loi parmi les hommes.

4. Que signifie le fait que le royaume du monde devient le Royaume de Dieu ?

4 Mais les hommes de bonne volonté ne doivent pas désespérer à cause de l’échec humain. À la date qu’il a lui-​même prédite, Jéhovah a accompli sa promesse et établi le Gouvernement nécessaire à la création d’un monde nouveau des propres mains du Dieu Tout-Puissant. La prophétie a prédit que lorsque ce glorieux événement se produirait, une grande proclamation serait faite dans les cieux et retentirait ici-bas sur la terre. Au sujet de cette proclamation, nous lisons : “ Le septième ange sonna de la trompette ; et le ciel retentit de grandes voix, qui disaient : Le royaume de ce monde est devenu le royaume de Notre Seigneur et de son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. ” (Apoc. 11:15, Glaire) Puisque ce Royaume du Seigneur Jéhovah Dieu est proclamé comme devant être “ le royaume du monde ”, et puisqu’il doit régner aux siècles des siècles, la remise du Royaume à son Christ signifie que le Monde Nouveau promis est proche et durera éternellement. Cela signifie également que la fin définitive de ce vieux monde est proche. Oui, et sa fin sera une grande bénédiction pour tous les hommes de bonne volonté. C’est pourquoi une discussion sur la fin de ce monde ne nous emplit pas d’épouvante. L’invention de la bombe atomique ne nous fait pas craindre la destruction du globe.

5. Quel est le livre qui parle de la fin ? Comment savons-​nous qu’elle est si proche ?

5 La Bible est le seul livre sur la terre qui nous parle de la fin de ce mauvais système de choses à une époque définie. Il est donc le seul livre qui nous présente un message d’espérance en une délivrance durable de la méchanceté, de l’oppression, de la mort et de l’organisation du diable. Et dire que nous vivons à l’époque merveilleuse de ce changement complet ! Nous savons que cela est certain, car Jésus, le plus grand des prophètes de Jéhovah, a prédit notre époque. Il l’a décrite. Il fit cela en réponse à une question que lui posèrent en privé quatre de ses apôtres. Voici ce qui amena leur question : Jésus venait de déclarer aux Juifs dans le temple de Jérusalem que leur maison leur serait laissée déserte. Comme il sortait du temple, ses disciples saisirent l’occasion pour lui montrer les bâtiments merveilleux qui avaient été construits dans le voisinage du temple. Jésus les choqua profondément lorsqu’il leur dit : “ Voyez-​vous tout cela ? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. ” Plus tard, comme il était assis sur le mont des Oliviers qui dominait Jérusalem et son temple, Pierre, André, Jacques et Jean vinrent lui demander : “ Dis-​nous quand auront lieu ces choses, et quel sera le signe de ta présence et de l’achèvement du siècle ? ” — Mat. 23:37 à 24:3, Lausanne.

6. Les apôtres posèrent-​ils des questions concernant la fin de notre terre ? Pourquoi ?

6 Les apôtres établirent un rapport entre la destruction du temple (qui signifiait également la destruction de Jérusalem), la seconde présence de Jésus et la fin du monde. D’après tout ce qu’il leur avait enseigné, et aussi d’après ce qu’il leur déclara dans cette réponse particulière, ils comprirent naturellement que sa seconde présence serait une présence dans son Royaume, où il serait assis sur le trône et tiendrait le sceptre de la puissance. (Mat. 16:27, 28 ; 25:31) Ils lui demandèrent donc en effet quel serait le signe de l’établissement de son Royaume qui signifie la fin de ce monde. Ils n’avaient pas à l’esprit ou ne posaient pas de questions au sujet de la fin du globe terrestre sur lequel nous vivons. Ils avaient été enseignés et étaient suffisamment sensés pour savoir que l’établissement du Royaume de Dieu par son Messie Jésus, ne signifiait pas la destruction de cette terre, mais sa transformation en un paradis qui serait la demeure éternelle des hommes obéissants. Dans la prière que Jésus leur avait enseignée, ils ne disaient pas : “ Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que cette terre soit détruite avec le soleil, la lune et les étoiles des cieux ! ” Non ; mais ils priaient pour que le Royaume de Dieu par Christ fasse respecter pour toujours sur la terre une justice parfaite ; c’est ainsi qu’ils disaient : “ Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. ” (Mat. 6:9, 10) Si ce n’était pas la fin de notre terre, la fin de quoi attendaient-​ils donc ?

7. Comment les réligionistes interprètent-​ils la Bible en ce qui concerne la fin ?

7 Quand les politiciens aveuglent le peuple en lui parlant solennellement de la création d’un monde de demain meilleur, fait de main d’homme, personne, pas même les catholiques romains, ni les protestants, n’en vient à penser que les politiciens parlent de la destruction de notre globe et de la création d’un autre globe sur lequel les hommes vivront. Mais, quand il s’agit des paroles de Christ et de ses apôtres relatives à la fin du monde, ces mêmes religionistes interprètent leurs paroles comme signifiant la destruction totale de notre globe par le feu et la disparition de toute notre création matérielle dans le néant invisible. En conséquence, les populations catholiques et protestantes donnent libre cours à toutes sortes de craintes antiscripturales, dues à leur mauvaise éducation religieuse. Par exemple, “ The Associated Press ” du 26 janvier 1948 rapporte de Manille, Îles Philippines, une série de tremblements de terre qui secouèrent Iloilo, et raconte qu’une femme catholique romaine “ cria nerveusement en conduisant son enfant par la main : nous n’avons pas encore tout vu ! ô, Mère de Dieu, ceci pourrait-​il être la fin ? ” (Times de New-York, du 26 janvier 1948, page 1) L’année de la fin de la deuxième guerre mondiale, “ l’United Press ” du 18 septembre (mardi), rapportait de Pasadena, Californie, que trente hommes, femmes et enfants se préparaient pour la fin de notre terre ; ils attendaient que notre globe explose “ comme une bombe atomique ” trois jours après, le missionnaire religieux chargé de les enseigner leur ayant dit : “ La fin aura lieu vendredi, et d’une manière analogue à l’explosion d’une bombe atomique. ” (Camden, N. J., Evening Courier du 18 septembre 1945) Leur attente religieuse angoissée se révéla être fausse car les saintes Écritures disent scientifiquement en Ecclésiaste 1:4 : “ La terre subsiste toujours. ”

8. Dès sa première édition qu’a enseigné La Tour de Garde au sujet de la terre ?

8 Dès sa première édition en juillet 1879, La Tour de Garde a enseigné la vérité biblique sur la destinée de notre terre littérale. Dans son premier numéro, sous le titre “ Trois Mondes ”, La Tour de Garde déclarait : “ Ces trois existent dans l’ordre successif indiqué ci-dessus, et non deux en même temps, et la même planète, la Terre, est la base de tous les trois. ... L’état céleste des saints, en tant que l’‘Épouse, la femme de l’Agneau’, et l’état terrestre des nations, en tant que les ‘bénis du Seigneur’, sont des faits du monde à venir, et en harmonie les uns avec les autres. Si les saints doivent gouverner les nations, comme cela leur a été promis, les nations doivent être là pour être gouvernées. Il y a un haut et aussi un bas, les cieux et la terre, dans l’avenir aussi bien que dans le passé. ” Durant toutes les années qui se sont écoulées depuis ce moment-​là, les clergés catholique et protestant ont raillé les témoins de Jéhovah parce que ceux-ci n’enseignaient pas la destruction de notre planète par le feu, mais qu’elle subsisterait éternellement dans la perfection paradisiaque sous le Royaume de Dieu céleste.

LA CONSOMMATION DU PRÉSENT SYSTÈME DE CHOSES

9. Que montre la traduction moderne au sujet de la question des apôtres ?

9 En grec, langue dans laquelle la question des apôtres à Jésus a été rapportée, il n’est pas question d’une fin de notre planète, la terre. La traduction moderne du texte grec des Écritures montre cela très clairement. La version catholique de 1938, la Westminster Version, dit : “ Dis-​nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ta venue [parousia, note marginale], et de la consommation du siècle ? ” Une Vers. Amér., de 1939, dit : “ Dis-​nous quand cela doit arriver, et quel sera le sigle de ta venue et de la conclusion de l’âge ? ” La traduction de Young de 1863 dit : “ Dis-​nous, quand cela aura-​t-​il lieu ? Et quel sera le signe de ta présence, et de la fin définitive du siècle ? ” Voir la Version Standard Revisée de 1946.

10. Quel mot grec employèrent-​ils ? Que signifie-​t-​il ici ?

10 Dans le texte grec, le mot employé par les apôtres en Matthieu 24:3 et traduit par “ fin définitive, consommation, ou achèvement ” est syntéleia. Ce mot est un mot composé formé de la préposition syn qui signifie avec, de compagnie, en compagnie de, ensemble, et du mot telos qui signifie fin. Ce mot composé peut donc signifier plus que la simple fin d’une seule chose. La préposition syn indique qu’un certain nombre de choses, d’opérations ou de conditions ont existé ensemble ou en compagnie l’une de l’autre. Aussi le fait qu’elles finissent ensemble signifierait une fin unique ou une fin combinée, un acheminement vers une fin commune. Plusieurs éditions du Lexique de Liddel et Scott donnent la définition suivante de ce mot : “ la combinaison de parties vers une fin, combinaison d’efforts ; la consommation (d’un plan) ”. Si nous employons l’expression “ fin combinée ” ou “ fin commune ”, cela nous donnera la pensée correcte. Les apôtres demandèrent à Jésus ; “ Quand CES CHOSES arriveront-​elles ? ”, et cela nous suggère la pensée de choses devant se terminer ensemble ou en commun. Les apôtres empruntèrent l’expression “ fin du monde ”, employée par Jésus, en Matthieu 13:39, 40, 49, aussi ils savaient, de la manière dont il le leur avait décrit, qu’un certain nombre de choses se termineraient ensemble à cette fin combinée ou syntéleia. En fait, cette expression n’est employée que six fois dans les écrits apostoliques, cinq fois par l’apôtre Matthieu, et une fois par l’apôtre Paul.

11. Quel mot employèrent-​ils pour “ monde ” ? Comment est montrée sa signification ?

11 Mais qu’en est-​il du monde concernant la fin combinée ou consommation duquel les apôtres posèrent des questions ? Le mot qu’ils employèrent est aión et les traducteurs modernes catholiques romains suivent la version de Douay en le traduisant par “ monde ”. Mais il est d’usage parmi la plupart des traducteurs modernes non catholiques de le rendre par “ âge ”, “ siècle ” signifiant une période de temps limitée ou non par des dates dans l’histoire de l’homme. “ Âge ” peut être une traduction appropriée de aión dans certains cas. Cependant, cela ne pourrait pas en être la signification chaque fois ou dans certains autres cas. Le texte d’Éphésiens 2:2 en est un exemple. Paul y dit aux chrétiens : “ Vous marchiez autrefois, selon le train [ou aión] de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la perdition. ” Ici le mot “ monde ” traduit le mot grec kosmos, tandis que “ train ” traduit le mot aión. Ainsi l’accent est sur le train poursuivi pendant un certain laps de temps, plutôt que sur la période de temps elle-​même. Paul employa encore le mot aión en Galates 1:3, 4 lorsqu’il dit : “ Notre Seigneur Jésus-Christ, ... s’est livré lui-​même pour nos péchés, pour nous sauver de ce monde [aión] pervers. ” (Buzy) Puisque depuis l’époque de Paul jusqu’à maintenant, les chrétiens ont continué à vivre dans la même période durant laquelle la méchanceté ou le mal contrôle l’humanité, aión ne peut pas désigner ici une période de temps. Ce doit être le système de choses qui est mauvais et duquel Jésus-Christ a délivré ses disciples consacrés.

12. Comment les textes d’Hébreux 1:1, 2 montrent-​ils la signification du mot “ aión ” ?

12 La signification “ système de choses ” est aussi contenue dans le mot aión que Paul emploie en Hébreux 1:1, 2 où il dit : “ Dieu... à la fin de ces jours-​là, nous a parlé dans le [son] Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi fait les mondes [aiónes]. ” (Darby) Ceci ne peut raisonnablement pas signifier des périodes de temps, mais doit indiquer des systèmes de choses que le Dieu Très-Haut a créés par son Fils Jésus-Christ. Ces systèmes pourraient naturellement exister pendant une période limitée ou éternellement, selon la volonté divine. Cette signification d’aión est également juste en Hébreux 9:25, 26 où Paul parle du sacrifice de Jésus pour les péchés et dit : “ Non qu’il dût s’offrir souvent, comme le grand prêtre [Juif] entrait chaque année dans le lieu saint avec le sang des autres ; car alors il aurait dû souffrir souvent depuis la fondation du monde [kosmos] : mais maintenant, une fois à la fin [syntéleia] du monde [aiónes ; systèmes de choses] il est apparu pour effacer le péché par son propre sacrifice. ” (d’après une version anglaise).

13. Comment sa signification nous est-​elle encore montrée par les textes d’Hébreux 9:25, 26 ?

13 Quand Jésus s’offrit comme sacrifice humain à Dieu, il apporta en fait une fin commune aux systèmes de choses qui avaient prévalu jusqu’alors au sein de la nation juive. Cela mit fin à l’acceptation par Dieu des sacrifices d’animaux. Cela mettait fin à l’ancienne alliance de la loi mosaïque que Dieu avait faite avec Israël. Cela terminait le système d’images et d’ombres prophétiques qui avaient été figurées parmi les Israélites et leurs ancêtres. Maintenant, une nouvelle alliance entrait en vigueur entre Dieu et son nouvel Israël, un Israël spirituel, nouvelle nation sur laquelle les anciennes images et ombres commençaient à se réaliser. Ce système d’adoration juive et de relations avec Dieu se termina complètement quand Jérusalem fut détruite environ quarante ans plus tard. Dans la sainte cité d’autrefois, il n’y avait plus de temple littéral où les Juifs pourraient se rassembler et agir comme par le passé. En vérité, Jésus-Christ apparut alors en un temps où les systèmes de choses particuliers qui appartenaient aux Juifs se terminaient ensemble.

14. Ainsi, que signifie “ aión ” en Matthieu 24:3 et pourquoi ?

14 Puisque les apôtres firent un rapprochement entre la destruction de Jérusalem et de son temple, et la présence de Christ et de la fin combinée, le mot aión, dans la prophétie de Jésus, a plutôt la signification de “ systèmes de choses ” que celui d’un âge, et ne désigne en aucun cas notre globe terrestre.

15. Pourquoi cette fin de l’“ aión ” ne s’appliqua-​t-​elle pas à l’an 70 (ap. J.-C.) ? Quand trouva-​t-​elle son application ?

15 Mais si les Romains détruisirent Jérusalem en 70 ap. J.-C., pourquoi la fin dont parlèrent les apôtres ne s’applique-​t-​elle pas à cette fin complète du système de choses juif qui eut lieu cette année-​là, fin à laquelle Paul se réfère en Hébreux 9:25, 26 ? La raison en est que la “ présence ” de Christ ne commença pas en l’an 70 et ce n’est pas non plus à ce moment-​là qu’il entra dans la puissance et la gloire de son Royaume. Cela ne devint une réalité qu’en 1914. Ainsi, lorsque Jésus associa la destruction de Jérusalem et de son temple à la fin et à sa propre présence comme Roi régnant, il a dû employer Jérusalem et son saint lieu comme une image d’une organisation religieuse similaire existant de nos jours, c’est-à-dire la chrétienté. Il a dû également employer la fin du système de choses juif comme image prophétique préfigurant la fin du système de choses qui a prévalu jusqu’à ce jour. Cette fin se produit maintenant durant le temps de sa présence royale. Ainsi, avec une compréhension prophétique et une claire vision de l’avenir, Jésus donna une double signification à une grande partie de sa prophétie. Il éleva sa prophétie bien au delà de la fin terrible qui survint sur la nation juive rejetée, pour l’appliquer à la fin de la chrétienté et du monde entier auquel cette dernière appartient de nos jours. Comprenant ainsi sa prophétie nous pouvons reconnaître avec plus de netteté que nous vivons maintenant dans la consommation du monde ou “ temps de la fin ”. w 1/11/49.

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