-
La prière de la foi pendant la maladieLa Tour de Garde 1951 | 1er septembre
-
-
cas montre qu’il n’est pas nécessaire que nous soyons guéris divinement de nos affections particulières pour accomplir quelque chose dans le service actif en qualité de témoins du Dieu Très-Haut. L’exemple de Paul montre ce que Dieu, par l’intermédiaire de Christ, peut faire d’un homme affligé d’une écharde dans la chair, cause de sa faiblesse. Comme Paul, nous pouvons être heureux de ce que le Seigneur accomplit par notre intermédiaire, malgré nos maux, nos infirmités ou nos faiblesses qui ne sont pas guéris divinement aujourd’hui. Accomplissons-nous quelque chose en dépit de ces maux, alors nous sommes obligés de conclure que ce fut le Seigneur qui l’a accomplie par nous et non nous-mêmes. Cela nous empêche de nous enorgueillir et de nous élever. Nous nous rappellerons ainsi que notre force pour accomplir quelque chose ne vient que par la puissance qui repose sur nous. En outre, cela permet à la puissance de Dieu par l’intermédiaire de Christ d’être rendue parfaite en opérant par nous, malgré notre faiblesse. C’est pourquoi, la gloire des choses que nous accomplissons doit, à juste titre, revenir à Dieu par l’intermédiaire de Christ. Le ministère que nous remplissons comme ses serviteurs et témoins est un glorieux trésor, et maintenant nous pouvons apprécier pourquoi ce trésor est confié à des créatures terrestres semblables à des vases de terre. Paul explique ce qui suit : “ Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. ” — II Cor. 4:1, 7.
18. Pour être en harmonie avec cela, que montre le rapport de service de 1951 ?
18 Les rapports de service des temps modernes montrent que Dieu accomplit une œuvre puissante par l’intermédiaire d’hommes, de femmes et d’enfants qui lui sont pleinement dévoués mais sujets aux faiblesses physiques. Leur connaissance de la vérité est suffisamment grande pour qu’ils n’attendent pas de Dieu la guérison miraculeuse et la délivrance de leurs indispositions et autres maux avant d’entreprendre quoi que ce soit dans son service. Ils ne prient pas Dieu dans ce sens. Pour eux, point n’est besoin d’être guéris divinement de leurs faiblesses naturelles et de leurs tares pour être convaincus ou pour convaincre les autres qu’ils possèdent la vérité et qu’ils sont des témoins de Jéhovah. Tels qu’ils sont, ils s’efforcent de servir comme des ministres de la bonne nouvelle de Son royaume qui maintenant doit être prêchée dans le monde entier. Aussi, voyons-nous aujourd’hui des invalides et des estropiés sur leur voiture de malade ou dans leur lit rendre témoignage en faveur du Royaume par n’importe quel moyen et à tous ceux que leur état permet de toucher. Ils parlent aux personnes qui les approchent, écrivent des lettres, envoient par la poste ou distribuent des publications, téléphonent, emploient le langage par signes, etc. Ils remettent un rapport du temps qu’ils consacrent au témoignage, et leur rapport figure parmi ceux envoyés par plus de 375 000 témoins actifs que le Tout-Puissant a suscités en cette année 1951.
19. Outre les personnes alitées, que font celles affligées d’infirmités, et que montrent-elles par là ?
19 On ne devrait pas négliger ces personnes limitées dans leur activité. Nous devrions en prendre soin, coopérer avec elles, suppléer à leurs besoins de service, leur fournir, en les visitant ou par d’autres moyens, de la nourriture spirituelle. Outre les personnes qui laissent briller la lumière de la vérité du Royaume dans les hôpitaux, les chambres de malades, ou autres lieux semblables, il y en a d’autres qui sont aveugles, sourdes et muettes, estropiées ou affligées de toute autre manière. Ces dernières, malgré leur état, sortent dans le champ, proclament le Royaume, et rendent ainsi un puissant témoignage ; cela est une preuve de la puissance de Dieu manifestée dans la faiblesse. On ne devrait jamais décourager de telles personnes. Qu’elles continuent à déployer leur spendide effort et à mettre à l’épreuve la puissance de Dieu. En agissant ainsi, chacune d’elles prouve la véracité du passage de Zacharie 4:6 : “ Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit Jéhovah des armées. ”
20. Qu’en sera-t-il des autres questions sur la maladie et la guérison divine ?
20 Cependant, les questions sur la maladie et la guérison divine sont plus nombreuses que celles que nous avons examinées dans ce numéro de La Tour de Garde. Une discussion sur de telles questions à paraître dans notre prochain numéro vous intéresserait-elle ? Nous le pensons, c’est pourquoi vos questions laissées sans réponse jusque-là seront certainement traitées à votre satisfaction dans ce que nous avons encore à dire. w 1/5/51
-
-
Marie, la mère de JésusLa Tour de Garde 1951 | 1er septembre
-
-
Marie, la mère de Jésus
“ JE te salue, toi que [Dieu] fait jouir de sa faveur ! Le Seigneur est avec toi. ” C’est avec cette salutation impressionnante que l’ange Gabriel s’adressa à l’humble fille d’Héli, dans la ville de Nazareth il y a quelque 1 952 ans. Cette jeune vierge était une jeune fille de condition modeste, et son père l’appela Marie, ce qui signifie “ amère ”. Elle était fiancée, non à un noble prince, mais à Joseph le charpentier, un homme qui avait une modeste situation, comme elle. Mais alors, pourquoi un ange envoyé par le Dieu Très-Haut la salua-t-il comme celle à qui une “ faveur ” a été faite ? Ou pourquoi sa cousine Élisabeth, sous la puissance du saint esprit, s’écria-t-elle devant Marie : “ Tu es bénie entre les femmes ” ? — Luc 1:28, 41, 42, Da.
Éloignez tout de suite de votre esprit la pensée que Marie fut bénie à cause d’une prétendue “ immaculée conception ” qui la libérait des taches du péchés d’Adam. Elle naquit comme toutes les autres jeunes filles. Et pour ce qui est des imperfections qu’elle hérita du péché originel d’Adam, elle n’était pas autrement que le roi David qui déclara : “ Je suis né dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché. ” (Ps. 51:7 51:5, NW) Alors que dans les Écritures il n’y a pas la moindre trace de preuve en faveur de la théorie des théologiens, disant que Marie naquit immaculée et parfaite, de nombreux textes de la Bible, par contre, prouvent le contraire. Comment alors et dans quel sens cette femme fut-elle bénie par plus de faveur que les autres filles d’Ève ?
Selon la loi et les coutumes juives, Marié était considérée comme la femme promise à Joseph, bien qu’elle
-